Dépendance affective et/ou Co-dépendance dans le voyage d’incarnation de Soi?

Il est vrai qu’il ne faut pas réduire ces interactions et modes relationnels au seul voyage des liens d’âmes quel qu’ils soient. Il est important de le noter. En effet, on peut effectivement se retrouver en proie à ces problématiques dès lors qu’il y a relationnel: Amoureux, amical, familiale… et j’en passe.

Cependant ce qui Moi me préoccupait, était d’éclaircir ce schéma dans ce voyage précisément. Pour quelle raison, me direz vous? Simplement une réaction à beaucoup de lectures et de visionnages de vidéos sur le sujet, ou apparaît sans fin la dépendance affective et ou cependant dans ce macrocosme d’informations, je ne me retrouve que dans un seul. Oui un seul parmi des milliers qui précise que non, dans ce “lien”, “processus” ou tout autre nom que vous donnerez à cette relation particulière, il n’est pas question de dépendance affective. Et oui, je partage ce point de vue.

Je vais vous l’exposer ici. Mais il est essentiel de reprendre les définitions de chaque principes.

Que nous dit la dépendance affective ?

Qu’elle est une addiction, et oui, on est accro à l’autre !
La dépendance affective est le fait de ne plus vivre pour soi mais pour l’autre. En s’effaçant totalement face à son partenaire, cet autre avec qui l’on est en relation. Le dépendant affectif sombre peu à peu dans la passivité, ou l’a non – action en mouvement. Les personnes qui souffrent de ce type de dépendance ont souvent peu confiance en elles et recherchent sans cesse l’approbation de l’autre dans toutes leurs entreprises. Elles ressentent une peur panique à l’idée d’être abandonnées et vivent la relation quel qu’elle soit, comme un combat de tous les jours.

La dépendance affective peut être le fait d’un seul des partenaires uniquement.

La dépendance affective dans un couple est un lien d’âme soeur. Et de plus je ne parlerai plus de relation amoureuse, mais d’état amoureux. Car il ne s’agit alors que d’une relation non saine, déséquilibrée, donc un état non pas une relation. Mais cela fera l’objet d’un autre billet.

Dans la dépendance affective, il y a l’idée qu’on doit tout faire pour mériter l’amour de l’autre, jusqu’à oublier ses propres besoins. C’est cette croyance d’avoir besoin de l’autre car l’autre est responsable de mon bonheur. On est bien d’accord que cela est inconscient. Et cela, sans pour autant que l’autre est ce même besoin. Cela ce confirme souvent car l’autre est très indépendant, menant sa vie comme il la chante. Cela nourrit encore plus la peur d’abandon du dépendant affectif.

Les 9 signes de la dépendance affective

1- Avoir du mal à prendre des décisions sans conseil ni validation d’un tiers.

2- Compter sur d’autres (conjoint, famille, amis) pour assumer les responsabilités dans les domaines importants de sa vie (revenus, gestion administrative, santé, organisation domestique…).

3- Craindre et éviter tout désaccord avec son interlocuteur (peur des conflits, d’être rejeté, exclu).

4- Avoir du mal à démarrer des projets ou à faire les choses par soi-même.

5- Se sentir anxieux ou complètement détendu quand on est seul, à la pensée de l’être.

6- Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas (dans le domaine privé ou professionnel).

7- Se sentir obligé de satisfaire les demandes et besoins d’autrui.

8- Avoir vraiment besoin de l’approbation et du réconfort des autres.

9- Être incapable de poser et de défendre ses propres limites.

«Ils sont dépendants à tous les points de vue. Ils adhèrent aux idées et aux comportements des personnes qu’ils fréquentent»


Quentin Debray, professeur de psychiatrie

Que nous dit la codépendance émotionnelle ?

Les codépendants affectifs se sentent responsable du monde entier, 
mais refusent d’assumer la charge et la bonne marche de leur propre existence.  Autant vous dire que si vous ne vous sentez pas sauveur de l’humanité, altruiste et porté sur les autres plus que vous même vous n’êtes pas dans une codép. Comme son nom l’indique, la co-dépendance est la dépendance de deux personnes l’une à l’autre.

En codependance, on se pose en sauveur de l’autre car il y a un vide affectif à combler mais au delà, on se pose en Etre à sauver dans le besoin du sauveur (l ‘autre codépendant qui est en relation avec soi) car lui aussi à un vide affectif à combler.
Un peu comme 2 pièces qui s’emboîtent parfaitement, un peu comme le Yin et le Yang. Et une fois que l’un, celui qui souvent est dans la peur de l’abandon, vibre à l’autre qu’il peut être heureux seul, donc indépendant, car ayant avancé sur son chemin d’éveil, l’autre ne peut plus être dans cette relation, car elle ne comble plus ses manques, ayant cette peur de rejet, il va donc ne plus être possible pour les deux de maintenir la relation stable. Il y aura alors séparation.

La personne codépendante se sent constamment responsable des émotions et des états d’âme des autres.

En peu de mot, on peut dire que la personne codépendante est graduellement devenue accro à la résolution des problèmes des autres, c’est devenu son mode de vie par défaut. et d’ailleur cela se retrouve dans les choix de professions. De la même façon, les problèmes des autres causant une énorme anxiété chez elle, elle ne peut s’empêcher de vouloir trouver une solution afin de calmer celle-ci, d’essayer de rendre l’autre personne heureuse ou de calmer ses humeurs excessives. Ces autres qui sont aussi dans cette co dépendance, puisque je le rappelle il s’agit d’un mode de fonctionnement en duo, un effet miroir.

Le co-dépendant décide inconsciemment de se sacrifier dans l’espoir de le sauver, et est le plus souvent déçu.

L’origine du mal-être

Que des manques: d’Affirmation de soi, d’estime de soi et de confiance en soi. Cela vient de l’enfance

Qu’est ce qui caractéristiques la mise en lumière de la co-dépendance émotionnelle?

Comme je l’ai précisé au départ, je ne suis pas de celle qui parlerait de dépendance affective dans une relation. Je prends position et ce n’est que ma propre vision, celle qu’une relation de dépendance affective, n’est pas commune systématiquement aux deux, mais surtout a un des deux acteurs de la relation. Puisque qu’elle ne concerne qu’un des deux partenaires dans une relation de couple, on parle de blessures, blocages et bien d’autres problématiques en commun (même si traitées psychiquement de manière différentes). Dès lors que les deux sont dans une addiction, cela deviens de la codépendance. Je vous invite alors à observer vos interactions, vous seul êtes en mesure d’y trouver du sens.

Pour être plus précise, je suis celle qui avait peur de l’abandon, qui suis dépendante affective dans mes états amoureux, notamment dans ma relation “non saine” à mon actuel compagnon de vie. Une relation de dépendance, est de Celle ou je cherche à entrer dans chacune des relations à l’autre ou je veux le sauver. Je précise donc que si celui-ci en fut ou en est (oui je me soigne mais ça ne part pas en 3 sec) réceptif et souhaite mon aide, alors je plonge dans mon addiction. Me posant en hauteur – sauveur, et rentrant dans une relation passion qui n’a de cesse que de nourrir ma codépendance. Puis que l’autre aussi recherche en moi ce qui le rend codépendant.

C’est en cela que la codépendance, l’attachement ne peut avoir sa place dans une relation. Les personnes se font miroir sur des mécanismes mis en place dans d’autre relations, pour nettoyer non pas entre elles ou vis à vis d’elles cette problématique. Car deux âmes en relations sont totalement capables de vivre seules, et le cherche d’ailleurs, ce mode de vie indépendant. Etant dans des relations aux autres, conjointes, répondant au sauveur- sauvé fait d’ombre et de lumière. Elles se reflètent cela.

Rappelez vous que la vraie nature de l’Être est d’être libre, et non d’être enchaîné et codépendant.

Les âmes sont deux polarités majeurs différentes comme le + et le -. Il ne s’agit pas de deux moitiés mais de deux entiers qui, au contact l’une de l’autre, gagnent en puissance. Elles sont entières et n’ont pas besoin de l’autre pour exister. Néanmoins, comme elles sont de même essence et de polarité différente, elles s’apportent mutuellement soutien, encouragement, efficacité, performance.

Un+uN = UN

Mais quand le lien est en suspend, quand la distance est le pendant de ce voyage, il met en écho ceci: Le silence comme seul écho est le pire miroir du vide de son âme.

Il est important alors de constater que toutes ses dépendances ont été présentées, ancrées en Soi et qu’il faut avancer et s’en délester. Je me suis engagée pleinement dans la résolution du vide épique, afin de progressivement sortir des dépendances, et être enfin libre de ces chaînes.

on vous invites désormais à cesser de regarder dans votre rétroviseur. C’est ce que j’ai décidé de faire et j’ai pris des décisions fortes. La joie de vivre retrouvée, après un voyage divin mais difficile, j’ai enfin compris que ma mission était d’être indépendante.

Sortir de la dépendance affective

  • Reconnaître la dépendance
  • Prendre la responsabilité, c’est parfois dur pour l’ego, mais c’est indispensable . C’est sur notre comportement, ainsi que sur notre présent qu’il nous est possible d’agir
  • S’aimer Soi, sans culpabiliser et avec beaucoup de compassion pour ces démarches qui seront parfois sensibles.
  • Apprivoiser la solitude et s’autonomiser
  • Parler, être entendu pour être honnête enfin envers soi
  • Cultiver le positif en soi et autour de soi, pour rompre avec les vieux schémas

Sortir de la codépendance

  • Devenir responsable de soi – même et ne plus se projeter vers l’autre
  • Se détacher des personnes qui reçoivent mais ne donnent pas et harmoniser son donner – recevoir afin de ne plus toujours s’accrocher aux vases communicants et à la nécessite de prendre soin de l’autre
  • Il s’agit de lâcher prise par amour, se désinvestir mentalement, affectivement voire même physiquement
  • Réfléchir, ressentir et agir dans notre propre intérêt
  • Prendre conscience que nous n’avons pas à abdiquer notre pouvoir de réflexion et d’émotion en faveur d’un objet ou d’une personne extérieure à nous
  • Vivre sa vie et laisser derrière nous celui qui ne la partage pas de quelque manière que ce soit. La présence.

Pour conclure

La non-dépendance est l’équilibre souhaitable par lequel on admet et on satisfait son besoin naturel des autres et de leur amour sans pour autant développer une dépendance excessive et destructrice à leur égard.

Les 4 états de Conscience.

 

 

 

La conscience qu’est ce?

Définition de la Psychanalyse :
Chez Freud, la conscience n’est que la surface d’un iceberg entièrement immergé et constitué par le pouvoir de l’inconscient. La conscience n’est que “ce qui est connu de soi-même” : “il se passe dans le psychisme bien plus de choses qu’il ne peut s’en révéler à la conscience” (citation de Freud issue de Essai de Psychanalyse).

 

Définition clinique :

La conscience représente l’ensemble des sentiments et des pensées d’une personne et comprend la connaissance de sa propre existence, ses sensations, la perception et l’interprétation de son environnement et de son monde intérieur. En pratique, on peut évaluer le contenu de la conscience du monde extérieur en analysant les gestes moteurs volontaires et reproductives exécutés en réponse aux ordres simples.

Pour le clinicien, la conscience nécessite à la fois l’éveil* et la perception* consciente du monde extérieur.

 

L’éveil (clinique) présente un continuum de comportements, du sommeil profond à l’éveil total. Ce n’est pas non plus un mécanisme de tout ou rien : même durant le sommeil, nous restons sensibles au monde environnant, et une stimulation extérieure intense, inattendue ou nouvelle peut nous éveiller. L’éveil (spirituel ou encore « illumination), s’évoque et se retrouve souvent dans les pensées bouddhiste et à l’hindouiste, désigne un état de conscience supérieur. Cette notion évoque traditionnellement une libération totale de l’ego (en tant que « moi » commun) et l’avènement d’une nouvelle conscience unifiée avec l’univers ou avec le divin, selon les croyances. Un tel état de conscience qui ne pourrait, par nature, être défini par les mots, est censé ouvrir l’individu à la connaissance spirituelle, au ravissement de l’âme, à un sentiment de communion ou une perception holistique de l’existence.

 

Les 4 plans de conscience :

 

 

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      « L’esprit est un bon serviteur et un mauvais maître »

H.P Blavatsky

 

Le mental est un ensemble qui vous a été donné. Il ne vous est pas intrinsèque. Le mental est cultivé, il est ce que la société a implanté en nous. Il n’est pas Nous. La conscience est notre nature, le mental est juste la circonférence créée par la société autour de nous, par la culture, par votre éducation. Il est donc notre conditionnement, la logique, ce qui nous permet de comprendre notre environnement, de nous y adapter.

Le mental ne peut pas être tue, ni silencieux. Si le silence est là, il n’y a aucun mental. Lorsque le mental est présent, il n’y a aucun silence. Il nous perturbe, est une maladie. Le mental est une rivière, courant de pensée, créant des pensées tel un flux éternel. Le mental se déplace dans le temps, paradoxalement la conscience vit sans notion de temps. Il ne nous permet pas de s’ancrer, et d’Etre soi.

Il est la logique, cette voix de schéma, de préjugés et stéréotype, de masque et faux – self. Le siège de l’Ego.

 

Comment le faire taire?

Cela n’est pas possible, cependant on peut le dompter. Ne plus être “victime” de son mental, bourreau de sa vie, mais de faire qu’il serve l’âme. La méditation et le changement de la pensée, permette de lâcher son mental, ainsi à force de pratique, vous ressentez un certain calme et une certaine paix. C’est le début de l’ état naturel de fusion consciente avec l’Être qui est, généralement, obscurcie par le mental.

 

Lorsque vous pénétrer de plus en plus profondément dans cet état de vide mental ou de « non-mental », comme on le nomme parfois en Orient, vous atteignez la conscience pure. Et dans cette situation, vous ressentez votre propre présence avec une intensité et une joie telles que toute pensée, toute émotion, votre corps physique ainsi que le monde extérieur deviennent activement insignifiants en comparaison.

 

 

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“Le corps peut réagir à une menace avant même qu’elle ait été consciemment identifiée. “

Serge Tisseron

 

Longtemps mis de côté par la psychanalyse, ravalé au rang de machine par la médecine classique, le corps est en train d’opérer un sérieux come-back en Occident. En témoignent le développement des thérapies psychocorporelles, l’engouement pour les techniques orientales comme le tai-chi, le qi gong ou encore le yoga, mais aussi, paradoxalement, des mises en scènes artistiques ou médiatiques dans lesquelles la présence du corps est affirmée dans l’outrance et la provocation. Aujourd’hui, ces corps « piercés », tatoués, hypersexualisés, tels qu’on peut les voir dans la rue, la publicité ou la mode, ne sauraient être réduits à une simple opération commerciale, mais annoncent un retour en force du corps dans notre culture.

 

Le corps à l’insu de la conscience ne cesse de résoudre des situations complexes. Il possède ses signaux, ses systèmes d’information et de commande. Parfois, il ouvre la voie à une possible transmission de l’indicible, l’inimaginable, l’incompréhensible, le non-symbolisable. Le corps a ses mémoires. Dès lors qu’on accepte qu’il n’y a pas de différence entre le corps et l’esprit, qu’il n’y a pas de pensée sans corps ni de corps sans pensée, une réflexion devient possible sur l’intelligence des corps.

 

 

 

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“Au commencement était l’émotion.”
Louis-Ferdinand Céline 

Lorsque vous commencez à vous ouvrir à ce chemin spirituel ou lorsque vous cheminez depuis un certain temps, vous êtes beaucoup plus fragiles émotionnellement parce votre fréquence vibratoire est moins dense. Vous n’avez donc pas de couches de protection. Certains moments sont donc pénibles parce que les larmes viennent facilement aux yeux.

L’émotionnel a une immense importance ! C’est l’énergie générée par votre centre émotionnel qui dirige vos pensées, vos sentiments et vos relations avec les autres.

Comment pouvoir travailler, discipliner ce centre émotionnel ?Tout simplement en comprenant son fonctionnement !

Le centre émotionnel gère deux énergies : les émotions positives qui vous propulsent vers l’avant et les émotions négatives qui vous clouent sur place. Il faut donc apprendre à faire le tri, à prendre ce qui est bon pour vous, ce qui vous élève et à transformer ce qui vous empêche d’avancer.

Comment le faire ? Simplement en les reconnaissant ! Quand une pensée perturbatrice émanant de votre centre émotionnel se présente à vous et parfois même vous submerge, prenez du receul par rapport à cette émotion, regardez-la et dites lui  : Je te reconnais mais tu ne me déstabilisera pas ! Je t’envoie tout l’Amour que je suis capable de te donner et te demande de me quitter !

Faites-le une fois, deux fois, trois fois et vous verrez avec quelle aisance vous stabilisez votre centre émotionnel. Mais tant que vous serez perturbés par un non lâcher prise, par une souffrance quelle qu’elle soit, votre centre émotionnel générera ces émotions négatives qui vous cloueront sur place, qui vous perturberont.

Plus vous avancerez, plus vous réussirez à rester centrés. Si vous arrivez à élever votre fréquence vibratoire, quitte même à ne plus être protégés de la même façon par la coque de votre matière dense, vous arriverez à comprendre réellement votre fonctionnement au niveau émotionnel et vous n’aurez plus aucun problème.

N’oubliez pas que certaines maladies prennent naissance dans votre centre émotionnel, entre autres les dépressions. Tout peut se gérer avec des prises de conscience. Un jour vous prenez un peu conscience de quelque chose, le lendemain d’une autre chose, et c’est ainsi que vous évoluez, par petites prises de consciences successives.

Ne bloquez pas vos émotions ! Laissez-les s’exprimer, même au travers des larmes, mais essayez vraiment de les comprendre  pour les reconnaître et faire ce que nous avons dit : leur parler, les éclairer afin qu’elles s’en aillent ou soient simplement absorbées par l’Amour que vous leur enverrez. Nous parlons essentiellement des émotions perturbatrices.

Chacun gérera son centre émotionnel selon son niveau de conscience et son évolution. Il n’y a pas de méthode unique, il y en a plusieurs et chacun trouvera la sienne s’il veut réellement se recentrer en permanence. Nous vous donnons une petite méthode mais il en existe bien d’autres. »

Monique Mathieu

 

 

 

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“La spiritualité a besoin d’être cosmique, de nous permettre de vivre avec vénération le mystère de l’existence, avec gratitude le don de la vie et avec humilité dans le lieu que l’être humain occupe dans la nature.”

Leonardo Boff

Ce qui est de l’ordre de l’esprit ou de l’âme, qui concerne sa vie, ses manifestations, qui est du domaine des valeurs morales et intellectuelles; (personne) qui étudie ce domaine.Qui est esprit, qui n’a pas de corps.

Il est très difficile d’expliquer le spirituel, mais je crois revenir souvent sur le sujet.

C’est un mot très utilisé dans la religion, où on le définit comme ce secteur de la vie où se trouve Dieu. Mais la religion n’est pas la seule dimension qui parle du spirituel. D’un point de vue philosophique, ce mot peut avoir d’autres significations. En dehors de la religion, nous avons tendance à penser que le spirituel est la même chose que le psychologique. De ce point de vue, ce qui compose cette spiritualité serait toutes les pensées, les sentiments et les émotions qui nous habitent. Mais ce n’est pas tout à fait vrai : le spirituel va au-delà du psychologique.

 

Les philosophies et les pratiques qui définissent le spirituel comme un tout qui donne un sens de transcendances à la vie sont très nombreuses. Dans cette perspective, le spirituel a un lien avec la pratique de la vertu, dans le but d’atteindre un état de liberté ou de libération ou, en tout cas, de plus grande évolution.

La conscience spirituelle est difficilement atteignable par tous, dans le sens ou elle nécessite que l’on s’investisse dans le monde de soi profond, dans le besoin et l’envie de se rencontrer. Cela implique des étapes d’apprentissage et l’éveil vers Soi.

 

 

Source*

[1] Freud – Essai de Psychanalyse
http://www.laconscience-espace.com
https://developpement-personnel-club.com
http://www.osho.com
http://www.chaouqi.net/index.php?2010/02/25/39-comment-se-liberer-du-mental
http://ducielalaterre.org
https://nospensees.fr

Demain j’arrête… de me presser comme un citron !!

La pression, c’est, pour moi, ni de la bière, ni une douce comptine que je me répète sans cesse…. C’est une plaie, ouverte et béante depuis quelques jours.

J’aime tellement m’enrichir de mes expériences et apprendre de mes blessures que j’ai voulu partager ici mes ressentis.

Cette pression est polymorphe*. Et oui, parce qu’il y a Mlle “Subie”, qui est exercée par notre entourage, au travail, dans la société, en famille. Il y a aussi Madame “Intégrée” qui est le résultat de Mlle “Subie” depuis tellement longtemps qu’elle est enfouie en mode “code” interne en chacun de nous. Du coup, on se la met tou-te-s seul-e-s comme des grand-e-s.

Eh oui ! car toi et moi, on n’est pas dupe, personne n’est dénué de pression ! Celui qui me dira : “je ne connais pas de pression, je ne suis que fluidité et paix intérieure”, il habite au Tibet… non ?

En ce moment, je suis sous pression, d’où mon envie de partager. C’est pas la première fois, mais j’aimerais bien que ce soit la dernière.

Cet état de pression me fatigue : sommeil léger et court, peu d’appétit, et aussi une humeur de bouledogue n’ayant pas eu son morceau de viande depuis 3 jours. Alors j’ai envie de dire STOP, et je le dis.

Cette sensation de ne jamais être à la hauteur, d’avoir tellement de choses à faire mais pas assez de temps pour tout. Ce sentiment d’être oppressée,  de ne plus arriver à respirer, d’être toujours essoufflée parce que je cours partout et pour tout en même temps.

Je ne me fixe pas d’objectifs. Pour autant, j’ai toujours cette sensation d’avoir plein de choses en tête, à faire, à réaliser, à accomplir. Mais ne les notant pas, eh bien, j’oublie et je me demande alors : “qui, où, quand?” et je me perds encore plus dans un néant d’actions inaccomplies, me laissant le goût amer de l’inachevé et de l’incompétence.

J’ai compris une chose, il y a bien des années : c’est que derrière mes pressions se cache la perfection. Bey oui, je veux que tout soit parfait, forcément. En même temps non, pas “forcément” mais dommageable, car j’ai tellement peur de ne pas réussir, d’échouer, de décevoir par manque de confiance en moi que je me mets la pression de tout faire à la perfection, et du coup, je n’arrive plus à gérer quoi que se soit. Soit dit en passant, est-ce possible de gérer les choses, et est-ce une bonne chose de vouloir les gérer ?

Trop c’est trop : il est temps de lâcher prise.

Finalement, quand je regarde en arrière, je me rends compte que le fil rouge de toutes mes réflexions est la CONFIANCE. Elle nous fait souvent défaut, chacun dans une sphère qui nous est propre, mais elle nous conditionne à être ou ne pas être nous-mêmes, à réaliser ou prendre conscience de nos rêves, à penser à soi et à son bien-être, pour avancer en toute fluidité dans la vie. Je pense et je ressens simplement que plus je me ferai confiance, plus j’arriverai à accepter qui je suis profondément et à ne plus me mettre la pression.

Toi aussi, tu ressens une pression ? quelle est-elle ? *

Tu as déjà réussi à t’en défaire ? partage avec nous tes astuces ! *

As-tu déjà vécu des expériences symboliques ? je t’invite à laisser un commentaire.*

Pour “réussir” à vivre mieux, pour m’accompagner dans cette démarche, je me suis créé des exercices, je les partage ici. Ces petits riens faits avec tout mon cœur et inspirés de mes années de lectures diverses et variées. Ils aident à mieux être et à se débarrasser des mauvais jours.

Enjoy !!!

  1. La revalorisation de soi par le constat : Chaque fois que le manque de confiance en moi arrive, je prends donc le temps de considérer ce que j’ai déjà réussi.

Exercice : Prendre un papier et un crayon et lister les réussites.

Rien n’est possible sans un apprentissage. C’est-à-dire qu’on n’est pas “parfait” mais on devient qui l’on veut être si on le souhaite. Vouloir être “parfait” ou “à la hauteur” immédiatement est une vue de l’esprit. La vie, en général, passe par des étapes, des erreurs pour aboutir à des petits succès puis des grands. La clé : la patience.

Certains objectifs prennent aussi du temps pour se réaliser. Peut-être que tu n’es pas un-e habitué-e de la planification, à mettre en place une “discipline” (j’entends par là un agenda, un rythme, une routine) personnelle, peut-être n’as-tu jamais élaboré des stratégies sur le moyen ou le long terme, ne les as-tu jamais remis en cause, ou améliorées ? eh bien, je t’invite à le faire.

2. Note tes buts, désirs ou rêves et laisse infuser!

Ne vois pas forcément cela comme des objectifs, des injonctions, mais plutôt comme des souhaits, des projets à atteindre. Pas de pression, on se fout la paix ! Arrêtons de nous dire “il faut”, “je dois” car c’est en quelques sorte transformer les projets et  tout ce que nous devons faire en défi. Nous avons peur de ne pas être à la hauteur et, partant, d’être rejetés. Prenons plutôt le temps de nous dire :

  • Je fais de mon mieux
  • Je montre mes imperfections, je suis humaine
  • Je suis plus tolérante avec les autres, et donc avec moi-même, j’accepte les différences
  • Je m’organise autrement, car il y a différentes manière d’accéder aux mêmes résultats
  • Je prends soin de moi et je me soigne (anxiété, stress, peur, acceptation de soi….)

A force d’être moins exigeante, je serai plus détendue, moins anxieuse de fait. Contrairement à ce que l’on interprète souvent, les autres ne seront pas déçus par nous. Pour une fois, ils se diront simplement que je, toi, nous, sommes humains et que, comme tout le monde, nous avons nos limites. Intervient alors le dépassement de soi et la volonté de lâcher le poids de cette pression pour avancer. Et même, ils seront peut-être rassurés de voir que  “Wonder woman”, c’est pas moi ! Pour l’avoir mis en place, j’ai remarqué que cela n’empêchera pas de se sentir bien dans sa vie, mais d’être, en légèreté.

3. Petites actions à mettre en place :

  • Déléguer, accepter l’aide des autres, de l’extérieur,
  • Planifier ses journées, c’est éviter de se laisser distraire par les tâches secondaires et d’alourdir les vraies actions à poser,
  • Fixer des priorités pour la journée, mais sans trop se charger, deux ou trois suffiront,
  • Équilibrer ses sphères de vie : du personnel et du professionnel, des choses pour votre famille et des choses pour vous-même, du court terme et du long terme. Cela évite de se sentir en dysharmonie et d’avoir l’impression d’être pris en otage, d’être soumis aux autres sans temps pour soi.
  • Décompresser, méditer, pour mieux accepter les moments dits “plus difficiles” pour y faire face.

Pour finir, quelques mantras :

 

Et enfin un livre ressource :

Fabrice MIDAL, philosophe, auteur de Foutez-vous la paix et commencez à vivre ! (Flammarion-Versilio) – 18 janvier 2017.

 

*Sources : Wikipedia et Ebook

Ma paix intérieure

 

La paix intérieure

La paix intérieure se trouve dans le « lâcher prise », par l’acceptation de ce qui « Est », de TOUT ce qui « Est » : Les sensations, les émotions, la situation elle-même…

Souvent, je passe des journées où ma seule envie c’est de HURLER !!! au monde mon incompréhension, aux gens mon ras-le-bol. De rejeter hors de moi tout ce que je ne veux plus, ne suis plus, veux être.

Dans ces moments de crise fugaces, je comprends vite que mon objectif c’est de : Dompter le lion qui est en MOI, ne plus avoir cette impression d’être ce lion en cage hurlant de l’intérieur.

 

« Si tu peux garder ton sang-froid quand tout le monde autour de toi perd la tête, alors le monde est à toi. » Rudyard Kipling

C’est sans doute le travail de la vie. Je suis en ce moment même dans ce désir profond d’être capable de revenir à l’état de paix intérieure (à savoir si je l’ai déjà connu au final !!??).

Mais franchement, tu crois vraiment qu’on le dompte, le lion ? je ne sais pas, je te dirai cela dans l’avenir. Mais une chose est certaine, je ne lâche jamais, j’ai la volonté, mais je sais que cela demandera beaucoup de travail.

Voici donc mon petit guide, celui que j’utilise depuis presque 1 an et qui porte ses fruits, parfois, quand mes enfants et mon quotidien de femme 2.0 me le permettent.

 

Première étape : se réconcilier avec soi-même

Facile à dire mais pas à faire, il faut être prêt(e) à se poser des questions, ouvrir les portes de l’amour de soi, arriver à s’accepter, se regarder avec plus de compassion et d’amour, se regarder avec un œil nouveau : celui de la singularité, où l’on va accepter ses atouts, les découvrir mais aussi ses failles, et sa personnalité dans toutes ses contradictions. On doit laisser le passé derrière soi, rompre les codes, les conditionnements qui ont été, pour beaucoup d’entre nous, les fondements de notre éducation.

source

// Je vous invite à lire Les quatre accords toltèques : La voie de la liberté personnelle – Miguel Ruiz (Auteur)

 

Deuxième étape : Le moment présent

Déposer ces armes que sont la colère, la frustration, le contrôle, la maîtrise parfois tyrannique de soi… et des autres, le perfectionnisme de vie, le stress d’une vie pressée ! Le véritable enjeu de tels efforts ? Accéder au calme ? Pas si sûr. C’est être plus ouvert, au monde, aux autres et aux événements. Et donc, dans le moment présent.

 

« Être dans le présent est la condition de la paix intérieure. »  – Jean-Louis Murat

Autant te dire que j’en suis loin !!! et toi ?*

La vie, aujourd’hui, nous pensons que c’est la société, le travail qui nous obligent à être employables, performants, dans la réussite et cela ne laisse pas de place à l’échec, qui, d’un point de vue spirituel, n’est qu’illusion. Ce quotidien effréné prend place en nous au détriment du bien-être spirituel, de l’individu ou des émotions.

Au final, nous nous mettons la pression, je me mets la pression. Nous ne réalisons pas que notre pire ennemi est nous-même. Nous développons avec le temps une exigence, « on n’est pas assez bien pour accéder à l’emploi de nos rêves », « pas assez bien pour cette relation amoureuse », « pas assez plaisant(e) physiquement pour accueillir humblement les compliments d’autrui ». Nous avons pris l’habitude de nous mettre dans un état de stress, la pression qui apparaît devient de plus en plus pesante. Nous trouvons toujours de bonnes raisons pour justifier cette exigence que nous nous imposons. Au final, nous nous effondrons (burn-out, fatigue professionnelle, rupture sentimentale, déprime, dépression), épuisé(e)s de lutter contre le monde, contre nous.

Le corps lâche.

 

Troisième étape : Pardonner à soi et aux autres

Cela signifie qu’il ne faut plus être dans le conflit, qu’il soit en soi ou envers et avec les autres. Il est donc important pour accéder à une paix intérieure, de guérir, de panser les plaies. Discuter, ouvrir le dialogue, communiquer avec les autres. Faire la paix !!! Que dis-je, aimer tout simplement !!!

« La colère, l’agitation sont des forces, mais le Calme est force supérieure » Didier Pénissard

source

 

 

Quatrième étape : Prendre un temps pour soi

L’idéal, prendre une heure pour soi par semaine, minimum. Prendre rdv en institut pour se détendre (soin, massages), faire du shopping (vêtements pour s’embellir ou éléments de décoration pour son intérieur), ou alors aller au cinéma. Faire ce dont on a envie, vraiment sans se soucier du quotidien. Cela permet de se retrouver, de souffler un peu.

En parallèle, faire une activité physique, sans pour autant être un(e)grand(e) sportive/f permet de secréter l’hormone du bonheur, de s’éloigner du stress et de ne plus être assujetti(e) au négatif.

 

Cinquième étape : à la découverte de la Méthode Ho’oponopono

 

« La paix commence avec moi » Morrnah Nalamaku Simeona

Ho’oponopono ne se compare pas ni ne s’apprend. Ho’oponopono se vit. C’est un art de vivre. Ho’oponopono est un véritable chemin vers la conscience unitaire.

Morrnah explique ainsi le fonctionnement de Ho’oponopono :

« Nous sommes la somme totale de nos expériences, ce qui revient à dire que nous sommes chargés de nos passés. Lorsque nous expérimentons du stress ou de la peur dans nos vies, si nous nous appliquions à voir avec attention, nous pourrions nous rendre compte que la cause est en fait une mémoire. Ce sont les émotions qui sont liées à ces mémoires qui nous affectent maintenant. Le subconscient associe une action ou une personne dans le présent avec quelque chose qui s’est produit dans le passé. Lorsque cela se produit, les émotions sont activées et le stress survient ».

Morrnah était chamane à Hawaii et elle a modifié la pratique de Ho’oponopono.

Ho’oponopono était à l’origine un rituel de pardon et de réconciliation se pratiquant en groupe et sous la conduite d’un prêtre ou d’un gourou. Mornah a pensé que Ho’oponopono pouvait aussi bien se pratiquer seul(e) et c’est ainsi qu’elle a posé les bases d’un enseignement nouveau, tout en gardant comme socle de cette pratique, le pardon pour s’ouvrir à l’amour et aller vers la paix intérieure.

Elle a travaillé avec le Dr Hew Len qui s’est fait connaître grâce à son travail en tant que psychologue, dans une aile psychiatrique d’un pénitencier de Hawaii. Il est resté dans cet établissement comme responsable près de quatre ans et, au terme de ce temps, cette aile psychiatrique a dû fermer ses portes car tous les malades avaient guéri.

Je t’invite à mettre tout cela en pratique, si tu le souhaites, parcourons un bout de chemin ensemble, vers la paix !!

Enjoy !!!

 

Afin d’approfondir cette pratique :

http://www.mercijetaime.fr/ 
http://www.eveiletsante.fr/accueil/hooponopono/
http://www.lateledelilou.com/

  1. Headspace: Méditer pour transformer un quotidien survolté en espace de paix intérieur – Andy Puddicombe
  2. Les dix secrets du succès et de la paix intérieure – Écouter son… –  Wayne W. Dyer
  3. Initiation à la méditation : Accéder à la paix intérieur – Hubert Kerjean
  4. Prendre soin de l’enfant intérieur – Thich Nhat Hanh
  5. Cesser de souffrir à cause de quelque chose qui n’existe pas ! : De l’illusion de l’Ego à la Paix dans le monde : la Révolution commence à l’intérieur de nous-même – Ampewi Nunpa
  6. Ho’oponopono –  Luc Bodin (Auteur), Maria-Elisa Hurtado-Graciet (Auteur)
  7. Petit cahier d’exercices pour pratiquer Ho’oponopono – Maria-Elisa Hurtado-Graciet (Auteur), Jean Augagneur (Illustrations)
  8. Vivre avec Ho’oponopono, découvrez votre mission de vie : Avec 4 pierres de sagesse, 31 cartes et 1 livret – Nathalie Bodin Lamboy (Auteur), Luc Bodin (Auteur)