C’est quoi pour toi vivre?

Quand je dis à mes enfants dans un élan d’enthousiasme « prenez du temps, regardez autour de vous, utilisez tous vos sens, laissez s’approcher de vous le beau qui vous entoure, ne le laissez pas se perdre ou se blesser, protégez-le dans ses plus petites manifestations… La beauté est partout dans le monde, sur toute chose, dans chaque personne… » Ils me regardent en souriant gentiment comme si j’énonçais un vœu pieux, ou alors ils se récrient, se scandalisent. Ils me disent que je suis aveugle, sourd, que je ne vois pas toute la misère, les malheurs, les laideurs qui m’entourent, que je n’entends pas les misères, les souffrances, les violences qui se vivent. Que, même si la beauté est en survie dans le monde d’aujourd’hui, il y a quand même d’autres priorités !

Je maintiens ma position, la beauté est partout. Parfois minuscule ou infime, éphémère et fugitive, mais toujours présente dans les clins d’œil de la vie, les interstices du temps, les plis secrets de l’espace. Quelle est la source, l’origine de la beauté ? Est-ce dans la bienveillance d’un Etre Suprême ou celle des rencontres du hasard ? Est -ce dans le génie de l’artiste qui a su créer une œuvre ? Est-ce dans l’harmonie d’un objet, l’équilibre d’un moment, ou est-ce dans le regard qui sait capter l’harmonie, l’équilibre, la vérité d’un instant, d’un être, d’un objet ?

La source de la beauté, ai-je tendance à penser, est dans la disponibilité, l’ouverture, l’accueil à recevoir les cadeaux de la vie. C’est par mon regard que je crée et que je garde en vie, même si ce n’est que quelques secondes les particules de beauté, poussières de lumière déposées sur toute chose.

La beauté a besoin pour éclore, pour se dégager des scories ou des oripeaux qui la cachent de la tendresse, de la générosité de notre regard et de l’appel de notre cœur.

Je ne sais si ma mère était belle, ce que je sais c’est que je la voyais belle, très belle, lumineuse. Ma mère ne savait pas rire, « je n’ai pas le temps », disait elle. Mais elle savait sourire et j’ai tenté de capter, de préserver l’un ou l’autre de ses sourires sur des photos. J’en ai une devant moi, elle avait déjà près de 70 ans, elle avait quitté le tablier qu’elle mettait pour faire le ménage, mais avait voulu garder ses lunettes « pour mieux me voir la photographiant ! » Elle sourit. Elle sourit de toute sa bonté, les mains sagement croisées sur son ventre. Heureuse de me faire plaisir, heureuse d’être heureuse de répondre à une de mes demandes. Elle me reprochait souvent de « ne pas lui faire assez de demandes ! » à elle qui avait tant à donner. Elle est belle, présente de toute sa beauté de vieille dame paisible, ayant réussi à traverser près de trois quarts d’un siècle redoutable, parsemé de violences et de guerres. Elle est morte quelques années plus tard, mais je garde d’elle ses sourires, la lumière de son regard, le ruisseau bleu d’une veine qui barrait son front et battait doucement quand elle était émue. Là où un autre aurait vu une dame insignifiante, fatiguée, vêtue d’une robe sans grâce, je voyais une reine splendide, couronnée de neige.

Il faut aussi parfois débusquer la beauté des pudeurs dont elle s’entoure et ne pas lui faire violence par un dévoilement trop brusque, trop brutal.

Il m’a fallu du temps pour naître à la beauté. J’ai eu pendant longtemps un regard de consommateur, doublé d’un prédateur, je veux dire par là que je survolais les choses sans les voir réellement, que je ne m’attardais sur certaines, uniquement en fonction de leur intérêt immédiat pour mes projets ou l’action dans laquelle j’étais engagé. Je ne savais pas voir.

Depuis j’ai un peu appris, un tout petit peu.

Source: La beauté est partout  par Jacques Salomé

Allô le monde !!

“l’art lave notre âme de la poussière du quotidien”

Pablo Picasso

 

 

J’ai pas très bien compris en fait?… qui, ici, vis dans le vrai monde?

Et d’ailleurs c’est quoi le vrai monde??

On m’explique??

Je suis seule à me poser la question?

Parfois nous ne comprenons pas pourquoi (oui rappel toi, je veux tout comprendre, analyser…) les gens parlent du monde comme étant la vie…

Pour moi chacun vie sa vie, dans son propre “monde” tout en respectant la vie d’autrui. Et ça sur la planète, la terre, la même pour tous.

Toi aussi trouves – tu que tu es déconnecté de la vrai vie? celle que les autres nomme ainsi?*

Moi j’ai envie de dire qu’une chose :

Je suis complètement sur-connectée à la vrai vie. Parce qu’au quotidien je fait des choses qui me font du bien, et celles – ci doivent à terme me permettre de dépoussiérer mon quotidien comme le dit si bien Pablo.

Je rêve d’un monde ou tout le monde n’aurait plus de chefs, mais uniquement des individus travaillant en collaboration, en co – working. Se respectant les uns, les autres dans leurs talents.

Au final, dans mon jour  #14 du #defi30 jours #unpeudemoipourtoi, je me suis rendu compte que les gens sont sous pression, dans un monde qui ne leur correspond pas, pourtant ils l’ont choisi. Ils supportent les jours qui passent, car ils ne font pas le choix d’aller vers un chemin plus en lien avec leurs valeurs, leur humanité et leur étique.

Aujourd’hui nous travaillons, nous faisons, nous devons parce que nous nous imposons d’être à la hauteur, pour répondre aux exigences, parce qu’il le faut. Parce que c’est comme ça, parce que c’est ça la vrai vie !!!

Et bien moi je dis ; FAUX

C’est selon moi une vue de l’esprit, un état d’esprit médiocre, élevé dans le soucis de la médiocrité parce que le travail comme un père autoritaire, te doit, à toi, l’enfant, d’obéir aux règles !!!

Pourquoi? quel sens? quelle finalité?

Le travail n’est pas l’essentiel, mais il y contribue. Le travail n’a de sens que l’argent qui n’est pas l’essentiel? Car au delà, le sens de la vie on peut le trouver dans bien d’autres sphère?

Que penses – tu de la notion de travail comme NON essentielle et n’étant là que pour le gain d’argent?*

C’est quoi l’essentiel, ton essentiel?*, Qu’est ce qui fait sens pour toi?*

 

Citations et pensées positives Vs Psychologie positive

 

«Agis comme s’il était impossible d’échouer» Dorothea Bronde

Les journées sont rythmées par des citations et pensées positives. Que ce soit sur des abonnements mailing, sur des pages FB ou encore via des cartes d’auto-motivation, l’inspiration de mots pour soulager les maux sont partout.

Connais – tu l’impacte de la pensée positive?

“Ce ne sont pas les choses extérieures et les circonstances qu’il faut changer en premier lieu, mais ton attitude intérieure. Lorsque la transformation intérieure est accomplie, la transformation extérieure suit d’elle-même”

Dans mon cadre professionnel, j’aime incrémenter mes propos par des exemples. Plus particulièrement par une citation. Celle qui va rythmer une séance, une intervention. C’est comme un titre de film, un slogan invitant à la créativité. C’est en pratiquant cette petite action sans conséquence apparente que je me suis rendu de son impacte.

La pensée positive ne repose sur aucune base scientifique ; elle désigne l’ensemble des pratiques basées sur la méthode Coué et construites sur l’autosuggestion (consciente ou inconsciente). L’idée est de changer son état d’esprit et de s’ouvrir au monde et aux opportunités en intégrant en soi des pensées positives.

Cette pratique peut bien sur apporter du réconfort mais peut aussi s’avérer douteuse car elle nous enjoint tous de penser positif, tout le temps et partout. Aussi lorsqu’elle ne prend pas en compte le véritable problème, la pensée positive peut être dangereuse et engager l’individu dans le sinistre chemin du déni. Parfois « un pessimisme modéré » peut nous amener à mieux préparer une situation et éviter le sentiment d’échec. Prendre en compte le coté “moins nounours” de la vie, est nécessaire pour observer celle ci dans sa globalité. Nous ne sommes pas que positif, ce n’est pas le positif qui nous fait réfléchir et avancer. Penser positif « à tout va » peut nous conduire à sous estimer la vie, ce qui a du sens, voir a ne jamais nous faire réfléchir sur nous même.

La pensée positive n’est pas pertinente pour des personnes qui ont une mauvaise image d’elles-mêmes. C’est un paradoxe me direz vous mais pour autant elle peut susciter l’inverse, et sans s’en rendre compte engendrer une portée très périlleuse et négative. Cela réveil la culpabilité, le sentiment d’incapacité et d’injustice a ne pas y arriver plus qu’un autre. Effet miroir dévastateur.

 

«Vous êtes maître de votre vie et qu’importe votre prison, vous en avez la clé»

Dalaï Lama

Il est nécessaire de regarde son mal-être en face pour le dépasser, la pensée positive ne permet pas cela, elle camoufle pour un temps ce qui nous fait mal pour nous faire nous sentir mieux.

Alors vous me direz c’est mieux que rien. Bien entendu, mais cela ne doit pas etre le seul outil utiliser, voir pas en fonction du profil de souffrance, de l blessure concernée.

 

Connais-tu  la Psychologie positive?

Elle est née de Martin Seligman et son courant de Psychologie humaniste. C’est l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des personnes, des groupes et des institutions. Elle est construite sur des études scientifiques empiriques et reproductibles.

Alors je vous arrête tout de suite pour certains, cela ne veut pas dire que je pense que tout est a prouver scientifiquement, je pose les contexte. Je ne crois pas en ce qui me concerne a la valeur absolu des connaissances scientifiques. Je sais que beaucoup d’éléments de réflexion, émergent de documentations, de vécu et sont non vérifiable par des études encadrer dans un environnement purement scientifique.

cependant c’est de ce vécu que je me pose aujourd’hui en alerte des certains méfait de ne penser un travail sur soi que par les mantra et phrases du quotidien. C’est une outil, de développement personnel, non pas une thérapie.

En développent personnel et cela fera objet d’un autre article on ne travail pas le fond d’un problème, la cause, la racine. On adoucit le symptôme sur l’instant T pour améliorer le futur dans la mesure du possible.

Cela sous entend, que nous pouvons par le biais de cet outil, ouvrir des portes, qui sur le moments sembles “guerrir” notre problème évoqué, mais qu’en est il du retour du refoulé? de la blessure archaïque qui se cache au fond de la pièce de laquelle on vient d’ouvrir la porte?

Attention au caché, tapis dan sle noir, qui va resurgir.

Ce matin justement j’évoquais avec un patient, la bulle dans laquelle il mettait toutes ses émotions avant de prendre sa mission de Psy. Les cordonniers les plus mal chaussés, 3 ans après sa bulle émotionnelle nacrée a explosé, de son désir d’évolution, laissant passer, extérioriser toutes les émotions pansées, non cicatrisées, un KO.

 

La psychologie positive, humaniste est la pour nous aider à mieux comprendre ce qui constitue les bases de notre être. Elle tient compte également des spécificités individuelles, et garde à l’esprit en permanence que face au bien-être et au bonheur nos sommes tous différents.

 

Je ne nie pas l’effet positif de l’optimisme, ses vertus, mais je reconnais qu’a une situation donnée, la pensée négative en ce sens qu’elle est, et qu’elle est réalise est nécessaire. Elle est permet de meilleur compréhension des apprentissages de la vie. Affronter son mal-être, ses souffrances c’est faire un pas vers Soi, vers son pouvoir interieur caché, blessé. Démontré, la force de la Psy peut importe ses forme, permet le chemin de la “guérison”.