La personne hautement sensible, dans une famille émotionnellement négligente !

Tu exagères tout le temps, tu n’arrêtes pas de pleurer, tu as la tête dans les nuages… 

 

Parfois, la personne hautement sensible est obligée de grandir au sein d’une famille émotionnellement négligente. Ni les parents, ni les frères et sœurs ne partagent automatiquement ce trait de personnalité. Or, cela mène souvent cette personne à être vue comme une figure incomprise, source de moqueries et de critiques.

Les émotions sont sûrement la première langue de la personne hautement sensible. Cependant, le fait de naître et de grandir dans un environnement peu enclin à ce type langage suppose de ressentir une forme d’abandon. Mais pas que. Ne pas sentir cette validation émotionnelle pousse les enfants à croire que quelque chose ne va pas chez eux.

 

 

La personne hautement sensible vue par la philosophie et la science

Carl Jung a décrit, à son époque, la personnalité hautement sensible comme quelqu’un qui traite sa réalité d’une façon différente. Et ce grâce à une sensibilité innée et très particulière. Il n’y a donc rien de négatif chez ce 20% de la population. Qui plus est, des études comme celle réalisée à l’Université de Colombie-Britannique et à l’Université de Cornell nous expliquent que leurs cerveaux sont un peu plus exceptionnels que ceux de la majorité des gens.

La personne avec une haute sensibilité présente une variation génétique appelée ADRA2b. Cette particularité influe sur un type de neurotransmetteur très concret: la norépinéphrine. C’est pour cela que la personne dispose d’un système nerveux plus sensible. Tout comme son empathie et sa capacité à se connecter et à réagir face à n’importe quel stimulus.

Pour le moment, aucune étude ne nous a démontré que ce trait de personnalité était héréditaire. C’est peut-être pour cela que beaucoup d’enfants se sentent incompris à partir d’un âge précoce. Même si certaines familles savent comment prêter attention. Alimenter. Et répondre à ce langage clairement émotionnel dont se servent leurs enfants.

D’autres, en revanche, affichent des comportements clairement négligents sur ce point. Dans de très nombreux cas, cela mène à une blessure d’enfance.

 

« Vous ne devez pas craindre votre sensibilité. » -Elaine N. Aron

 

La famille émotionnellement négligente et ses effets sur la personne hautement sensible

La famille émotionnellement négligente n’est pas consciente des besoins de ses enfants. Et, pire encore, elle les ignore intentionnellement et peut même les sanctionner. Ce type d’expérience est comme la vague d’un océan féroce qui s’abat sur une côté. Elle la transforme petit à petit, en laissant des marques et des crevasses sur les rochers. Elle peut même empêcher la végétation autochtone de pousser sur cette terre.

Les enfants hautement sensibles souffrent exactement de cela. Leurs merveilleuses vertus ne sont ni comprises. Ni validées. Ni renforcées. Dès leur plus jeune âge, ils penseront que le monde, qui est trop bruyant, agressif et froid, est un endroit dont il faut se protéger. Par conséquent, ils chercheront un petit espace intérieur pour s’y réfugier, pour y être invisibles et mettre leurs émotions sous clé pour ne pas être punis.

Une forme de maltraitance

La famille émotionnellement négligente ne sait pas que négliger les besoins des enfants hautement sensibles est aussi une forme de maltraitance. Ainsi, et selon la docteure Jonice Webb, experte en la matière, beaucoup de parents voient ces traits comme des choses à corriger. Pour eux, la sensibilité est un type de faiblesse. Ils n’hésitent donc pas à sanctionner l’enfant. A le réprimander. Ou à la comparer à ses frères et sœurs ou à d’autres d’enfants qui, selon eux, sont plus aptes pour le monde. Pourquoi ? Parce qu’ils ne pleurent pas, ne rêvent pas éveillés et sont plus téméraires.

Il est donc plus que nécessaire de comprendre certains aspects clés à propos des enfants hautement sensibles et de leur éducation.

 

La haute sensibilité est un trait génétique qui ne peut pas être changé

Elle est présente ou elle n’est pas présente. Comme nous l’avons dit au début, la haute sensibilité est le résultat d’une petite altération dans un gène. Cette nuance fait que ces personnes sont plus sensibles à la douleur, aux stimulus visuels et auditifs, etc. Certains types de vêtements peuvent les embêter. Tout comme les sons de la télévision ou d’une pièce où beaucoup de gens parlent en même temps.

Rien de tout cela ne peut être modifié. Sanctionner la personnalité, la façon de sentir ou de s’émouvoir d’un enfant signifie lui causer un tort impardonnable.

 

La sensibilité n’est pas une faiblesse

Les familles émotionnellement négligentes envoient un message clair à leur enfant. « Tu es différent et il y a en toi quelque chose de négatif que tu dois corriger ». C’est un peu comme naître en aimant la peinture ou la musique et entendre quelqu’un nous dire que ce type d’art est détestable. Qui plus est, ces pères et mères peuvent même empêcher à cet enfant d’avoir accès à de la peinture. A un instrument de musique. Ou à de la musique tout court.

La haute sensibilité n’est pas une faiblesse mais un don que l’on doit comprendre et utiliser pour être plus forts. Les émotions, la façon dont chaque personne comprend et se lie à son environnement ne peuvent pas être interdites ou sanctionnées. Les effets de ce type de comportement sont immenses :

* Faible estime de soi
* Problèmes pour établir des relations
* Isolement social
* Plus grande vulnérabilité au bullying
* Problèmes pour accepter sa propre identité et développer une personnalité sûre et mature…

 

 

Comment surmonter les effets d’une famille émotionnellement négligente ?

Est-il possible de surmonter les effets d’une famille émotionnellement négligente? La personne hautement sensible est, d’une certaine façon, à un moment de sa vie, obligée d’assumer certaines choses. La première est une réalité évidente: il n’y a rien de négatif ou de punissable en elle. Voir le monde d’une autre façon est un don.

Cette qualité est comme regarder la réalité à travers un prisme de cristal exposé au soleil : les lumières et les scintillements sont merveilleux, fascinants, mais ils font aussi mal.
personne hautement sensible

Il faut apprendre à se mouvoir dans un environnement qui ne sera pas toujours favorable aux personnes hautement sensibles. Ceci implique une chose très courageuse. Celle de désapprendre pour apprendre à nouveau. Mettre fin à des ordres familiaux. Désactiver ces codes qu’on nous a imposés pour les reformuler en toute liberté.

Le courage et la grandeur des personnes hautement sensibles

Car il n’y a aucune faiblesse ou fragilité chez ces personnes. Il y a une grandeur, du potentiel, et tout cela s’apprend et se travaille. Le renforcement de l’estime de soi, l’auto-acceptation et la bonne gestion de ses émotions sont sans aucun doute les meilleurs outils possibles.

Par ailleurs, il est vital d’accepter qu’une grande partie des personnes ne voient pas autant de « couleurs » dans leur réalité que les gens hautement sensibles. Or, ce n’est pas une raison pour se plaindre.

Le fait que tu ne ressentes pas le monde comme je le fais ne signifie pas que tu le ressens plus faiblement. Notre réalité a autant de nuances que de façons de les apprécier. Le plus important est que nous soyons capables de nous respecter. Et de nous comprendre sans blesser la magie que chacun porte en soi.

 

Sources:

Comment se protéger des énergies négatives ?

 

 

Dans notre société actuelle, la négativité est partout. Nos enfants sont soumis à la négativité à l’école où ils vont, nos amis ou collègues se plaignent toujours de quelque chose et ne parlons même pas à des informations qui passent à la télévision !

Comment pouvons-nous détourner de toute l’énergie négative qui nous entoure chaque jour ? Comment pouvons-nous l’empêcher de nous affecter ?

Voici plusieurs conseils simples pour vous aider à vous en protéger :

1. Identifiez la source de la négativité

Prenez le temps de réfléchir aux choses et lorsque vous avez trouvé son origine, ne faites pas l’erreur d’essayer d’attirer cette personne dans le but de l’«aider». Soit vous pouvez vous asseoir et lui parler de certaines façons de surmonter ces sentiments, soit vous pouvez être compréhensif si elle ne veut pas en parler. Mais vous ne pouvez pas permettre à la négativité de s’infiltrer et de prendre le dessus.

2. Concentrez-vous sur les solutions, pas sur le problème

Au milieu d’une crise, on peut facilement s’attarder sur le problème, plutôt que sur des solutions au problème. Identifiez le problème, puis divisez-le en petites parties qui seront plus faciles à gérer.

3. Entourez-vous de gens positifs

Ce conseil est simple. Pourquoi vous rendriez-vous malheureux en embrassant la négativité de quelqu’un d’autre? Il y a tellement de gens géniaux, amusants partout. Choisissez-les.

4. N’imaginez pas des scénarios négatifs

Ne vous laissez pas envahir par des pensées comme: «Aujourd’hui, ça va encore être déprimant, je le sens»,

Combien de fois nous trompons-nous ?

Aujourd’hui, vous pourriez très bien passer une bonne journée. Suivez le mouvement et voyez quelles nouvelles aventures amusantes vous pouvez vivre.

5. Montrez-vous la compassion

Nous méritons tous plus de compassion que nous ne voulons l’admettre. Pardonnez-vous pour toutes vos fautes passées. Personne n’est parfait. Devenez votre meilleur ami. Le dialogue intérieur positif est plus efficace que ce que les gens pensent. Tous les matins, commencez la journée en vous regardant dans le miroir, en souriant, et en vous disant trois choses que vous aimez chez vous.

6. Concentrez-vous

Ne laissez pas la négativité atteindre vos bons sentiments et votre talent! Écoutez de la musique apaisante et détendez-vous et sentez les mauvaises vibrations disparaitre. Pensez aux bonnes choses que vous faites ou expérimentez dans votre vie en ce moment et concentrez-vous un instant sur ce qu’elles vous font ressentir, et pourquoi. Créez votre propre bonheur au quotidien.

7. Acceptez-la ou lâchez prise

Si vous ne pouvez pas l’accepter, changez-la, et si vous ne pouvez pas la changer, acceptez-la. Il y a des choses que nous ne pouvons pas changer dans la vie. Donc la meilleure chose à faire est de les regarder d’un point de vue différent et de trouver un moyen d’obtenir quelque chose de positif à partir de n’importe quoi. Tout est une question de perspective.

Regardez une chose sous un angle différent et vous pourrez découvrir quelque chose que vous n’aviez pas vu auparavant. En cherchant le positif dans n’importe quelle situation ou n’importe quoi, vous repoussez la négativité qui essaie de s’infiltrer en vous.

 

de Sandra Véringa

https://www.espritsciencemetaphysiques.com/

La spiritualité est une fonction vivante, naturelle de l’être humain. Part 3.

 

 

Combinaison des spiritualités et de la Psychothérapie

 

 « Le monde à besoin d’un supplément d’âme»

Henri BERGSON 

 

Qu’est ce que la Psychothérapie ?

Elle désigne le traitement ou l’accompagnement par un individu formé a cela, d’une ou plusieurs personnes souffrant de problèmes psychologiques, parfois en complément d’autres types d’interventions à visés thérapeutiques.

 

Qu’elle est la différence entre Psychologie et Psychothérapie?

La psychologie est un ensemble de modèles, de théories et de cartographies sur la psyché et les désordres mentaux alors que la Psychothérapie est le moyen mis en œuvre pour soigner les pathologies psychiques et psychosomatiques.

Étymologiquement le mot psychothérapie signifie soigner la psyché c’est à dire le psychisme.

Il existe presque autant de types de psychothérapie qu’il y a d’écoles de psychologie.

 

La place de la Psychothérapie dans une démarche de soin?

Nos concepts de santé et de maladie sont marqués par notre vision du monde et notre culture. La pratique de la psychothérapie n’intervient pas dans un espace dépourvu de valeurs. Je pense qu’il est important ici, de restituer ce que l’on entend pas “Une combinaison de spiritualités”.

 

Qu’entends – je par combinaison de spiritualités?

Ce qui est proche dans les démarches spirituelles et psychothérapeutiques, c’est que chacune vise à trouver un bien-être Psychologique, mais par des voies différentes. Les démarches spirituelles proposent une combinaison de méthodes, d’outils, ou la personne vise à être une personne réalisée, une personne qui se prépare à vivre des états de plénitude, ou de révélation, d’éveil, d’évolution de conscience…

L’objectif commun à ces méthodes et aux personnes qui s’y dirigent, est de tendre à un confort Psychologique, un état ou la personne va pouvoir traverser les différentes étapes de sa vie, de manière plus sereine. Et chaque personne utilisera une méthode, propre à elle, donc différente de celles des autres.

On parle ici principalement de méthodes ! Et je ne parle que de celles que je connais et que j’ai pratiqué, testé.

 

“Il y a une évolution normale de la psychothérapie vers le spirituel et qu’elle est tellement naturelle qu’il ne faut en aucune façon forcer la voie, pousser les choses et inciter les personnes à découvrir une dimension spirituelle. D’ailleurs, toute pression va à l’encontre du spirituel. De plus c’est totalement inutile car le mouvement naturel du travail sur soi ou du développement personnel débouche, selon mon expérience, sur une dimension spirituelle.”

Jacques de PANAFIEU

 

 

 

S’envoler vers Soi, c’est rencontrer un ensemble de techniques, telles que :

La Méditation : Les principes de «pleine conscience» et d’«acceptation non évaluante» tirés de la méditation ont été repris dans une approche de «psychothérapie reposant sur la pleine conscience»

Mais encore :

Il existe un nombre impressionnant d’autres méthodes, mais je le rappelle, je ne parle ici que de celles que j’ai testé. Par exemple, dans la Psychothérapie que l’on appelle « Approche Centrée sur la Personne » le cheminement vise à permettre à la personne de devenir « une personne qui fonctionne pleinement et seule».

 

Points de vigilance?

“Quel pouvoir le thérapeute exerce-t-il pour faire passer ses propres valeurs et méthodes? Quand commence la manipulation? Mais ces questions valent pour l’ensemble de la pratique psychothérapeutique.

Il m’apparaît important que les thérapeutes et les représentants associatifs connaissent l’évolution historique de leur spiritualité et de leurs convictions (valeurs), et soient capables de la refléter dans leur expérience personnelle et leur supervision. Il est nécessaire de clarifier avec le patient s’il voit la spiritualité comme une ressource ou si elle lui est complètement étrangère. Naturellement, l’usage de chaque méthode impose une formation adéquate.”

Laurent Schachmann

 

 

 

Pourquoi combiner les deux?

La psychothérapie combinée avec les méthodes spirituelles à visées thérapeutiques, élargit de façon importante le champ des psychothérapies puisque celle – ci inclut le fait que les êtres humains sont multidimensionnels et que leur vie actuelle n’est qu’une étape, amorçant un mouvement bien plus vaste.

Effectivement, son efficacité sera remise en question par les détracteurs, mais dans les cas spécifiques de personnes réfractaires, physiquement (ou cas rebelles) aux thérapies conventionnelles, est exceptionnelle. C’est ce qui motive de plus en plus de thérapeutes à s’intéresser à cette approche qui aborde le monde de l’inconscient d’une manière beaucoup plus performante que les techniques intellectuelles ou purement psychologiques. C’est aussi parce que celle – ci fait ses preuves que de plus en plus de patient, de personne, s’y tourne.

 

 

En bref !

Imposer une conviction, quelle qu’elle soit, constitue un abus de pouvoir, tandis qu’exclure du traitement le développement spirituel de l’Homme est une erreur de traitement.

«Il est tout aussi important de distinguer psychothérapie et accompagnement spirituel que de noter leur complémentarité dans le quotidien thérapeutique. L’accès au psychique n’est pas unidimensionnel. Une aide immanente et transcendante peuvent se compléter…» (Hell, D. 2013, p. 206).

Grom (2012, S. 200) dresse le bilan suivant: «La religiosité/spiritualité peut-elle être considérée comme un facteur de guérison à la différence d’autres facteurs non spécifiques et en complément de ceux-ci? Oui, dans un environnement fini, en toute assurance et avec le spectre d’indications le plus large possible, si elle est intégrée dans une psychothérapie professionnelle éprouvée.»

 

Je suis respectueuse de la démarche que chacun entreprend dans la quête de son bien – être Psychologique, de son corps, que cela soit d’un point de vue purement médicale, ou paramédicale, d’un chemin dit de développement personnel, d’une psychothérapie, tout ceci sans les hiérarchiser.

La personne est le moteur de son accompagnement. Dans tout mouvement il y a aussi la liberté que chacun prend, de changer la nature de son engagement vers Soi. La consultation de soin, qu’elle soit une étape ponctuelle ou longue, d’entretiens dit: thérapeutiques, constitue une démarche globale et personnelle.

C’est la personne qui est en besoin de soin et d’accompagnement qui peut qualifier sa démarche et ainsi la valider en faisant appel à un professionnel compétent.
En parallèle, le professionnel de l’accompagnement est lié à la dénomination qui qualifie son champ d’intervention et la méthode qu’il à choisi d’y associée. parce qu’une méthode y est forcément associée, tout comme un courant de pensé, une croyance professionnelle et un positionnement professionnel.
Par exemple, l’engagement, le caractère de la profession de Psychothérapeute fait l’objet d’une charte professionnelle générale. Cette caractérisation est encore plus affinée selon l’école du Psychothérapeute.

 

“On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte que l’on en a qu’une.”

Confucius

 

XoXo

C.

 

 

 

Sources*

  • Doris Signer-Brandau, Psychothérapeute ASP reconnue au niveau fédéral, spécialiste en thérapie intégrative et Gestalt-thérapie depuis 1977
  • Sigmund FREUD, et son travail sur l’inconscient et les rêves.
  • Boris Cyrulnik et son oeuvre, Psychothérapie de Dieu,

wiki/Psychothérapie / http://www.psychologie-spirituelle.com/

  • Jacques de PANAFIEU psychothérapeute :

Bibliographie :
– « La rebirth-thérapie » ( éditions Retz )
– « Les séminaires intensifs » et la « clarification » (Editions Bernet-Danilo, collection Essentialis.)

  • Carl Gustave JUNG (1875-1961) Psychiatre et Psychanalyste suisse, fondateur à partir de 1913, de la Psychologie.
  • Roberto ASSAGLIOLI (1888-1974), Neuro-psychiatre et psychanalyste italien, créateur, à partir de 1926, de la Psychosynthèse.
  • Viktor FRANCK (1905-1997), Neuro-psychiatre autrichien, inventeur de la Logothérapie (du grec logos qui signifie : Esprit et Sens signifiant)

 

Citations et pensées positives Vs Psychologie positive

 

«Agis comme s’il était impossible d’échouer» Dorothea Bronde

Les journées sont rythmées par des citations et pensées positives. Que ce soit sur des abonnements mailing, sur des pages FB ou encore via des cartes d’auto-motivation, l’inspiration de mots pour soulager les maux sont partout.

Connais – tu l’impacte de la pensée positive?

“Ce ne sont pas les choses extérieures et les circonstances qu’il faut changer en premier lieu, mais ton attitude intérieure. Lorsque la transformation intérieure est accomplie, la transformation extérieure suit d’elle-même”

Dans mon cadre professionnel, j’aime incrémenter mes propos par des exemples. Plus particulièrement par une citation. Celle qui va rythmer une séance, une intervention. C’est comme un titre de film, un slogan invitant à la créativité. C’est en pratiquant cette petite action sans conséquence apparente que je me suis rendu de son impacte.

La pensée positive ne repose sur aucune base scientifique ; elle désigne l’ensemble des pratiques basées sur la méthode Coué et construites sur l’autosuggestion (consciente ou inconsciente). L’idée est de changer son état d’esprit et de s’ouvrir au monde et aux opportunités en intégrant en soi des pensées positives.

Cette pratique peut bien sur apporter du réconfort mais peut aussi s’avérer douteuse car elle nous enjoint tous de penser positif, tout le temps et partout. Aussi lorsqu’elle ne prend pas en compte le véritable problème, la pensée positive peut être dangereuse et engager l’individu dans le sinistre chemin du déni. Parfois « un pessimisme modéré » peut nous amener à mieux préparer une situation et éviter le sentiment d’échec. Prendre en compte le coté “moins nounours” de la vie, est nécessaire pour observer celle ci dans sa globalité. Nous ne sommes pas que positif, ce n’est pas le positif qui nous fait réfléchir et avancer. Penser positif « à tout va » peut nous conduire à sous estimer la vie, ce qui a du sens, voir a ne jamais nous faire réfléchir sur nous même.

La pensée positive n’est pas pertinente pour des personnes qui ont une mauvaise image d’elles-mêmes. C’est un paradoxe me direz vous mais pour autant elle peut susciter l’inverse, et sans s’en rendre compte engendrer une portée très périlleuse et négative. Cela réveil la culpabilité, le sentiment d’incapacité et d’injustice a ne pas y arriver plus qu’un autre. Effet miroir dévastateur.

 

«Vous êtes maître de votre vie et qu’importe votre prison, vous en avez la clé»

Dalaï Lama

Il est nécessaire de regarde son mal-être en face pour le dépasser, la pensée positive ne permet pas cela, elle camoufle pour un temps ce qui nous fait mal pour nous faire nous sentir mieux.

Alors vous me direz c’est mieux que rien. Bien entendu, mais cela ne doit pas etre le seul outil utiliser, voir pas en fonction du profil de souffrance, de l blessure concernée.

 

Connais-tu  la Psychologie positive?

Elle est née de Martin Seligman et son courant de Psychologie humaniste. C’est l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des personnes, des groupes et des institutions. Elle est construite sur des études scientifiques empiriques et reproductibles.

Alors je vous arrête tout de suite pour certains, cela ne veut pas dire que je pense que tout est a prouver scientifiquement, je pose les contexte. Je ne crois pas en ce qui me concerne a la valeur absolu des connaissances scientifiques. Je sais que beaucoup d’éléments de réflexion, émergent de documentations, de vécu et sont non vérifiable par des études encadrer dans un environnement purement scientifique.

cependant c’est de ce vécu que je me pose aujourd’hui en alerte des certains méfait de ne penser un travail sur soi que par les mantra et phrases du quotidien. C’est une outil, de développement personnel, non pas une thérapie.

En développent personnel et cela fera objet d’un autre article on ne travail pas le fond d’un problème, la cause, la racine. On adoucit le symptôme sur l’instant T pour améliorer le futur dans la mesure du possible.

Cela sous entend, que nous pouvons par le biais de cet outil, ouvrir des portes, qui sur le moments sembles “guerrir” notre problème évoqué, mais qu’en est il du retour du refoulé? de la blessure archaïque qui se cache au fond de la pièce de laquelle on vient d’ouvrir la porte?

Attention au caché, tapis dan sle noir, qui va resurgir.

Ce matin justement j’évoquais avec un patient, la bulle dans laquelle il mettait toutes ses émotions avant de prendre sa mission de Psy. Les cordonniers les plus mal chaussés, 3 ans après sa bulle émotionnelle nacrée a explosé, de son désir d’évolution, laissant passer, extérioriser toutes les émotions pansées, non cicatrisées, un KO.

 

La psychologie positive, humaniste est la pour nous aider à mieux comprendre ce qui constitue les bases de notre être. Elle tient compte également des spécificités individuelles, et garde à l’esprit en permanence que face au bien-être et au bonheur nos sommes tous différents.

 

Je ne nie pas l’effet positif de l’optimisme, ses vertus, mais je reconnais qu’a une situation donnée, la pensée négative en ce sens qu’elle est, et qu’elle est réalise est nécessaire. Elle est permet de meilleur compréhension des apprentissages de la vie. Affronter son mal-être, ses souffrances c’est faire un pas vers Soi, vers son pouvoir interieur caché, blessé. Démontré, la force de la Psy peut importe ses forme, permet le chemin de la “guérison”.