🌵 Ce que L’âme à polarité dominante Yang doit transmuter

Le Yin et le Yang

Nous sommes deux, deux cotés d’une même pièce: un yin et yang interieur. Différent mais similaire à la fois, ombre et lumière tout autant. Et le tout harmonisé, unifié, nous somme en complète harmonie en Soi. UNICITÉ.

Ils ne sont pas complet, l’un sans l’autre. Aujourd’hui nous allons nous intéresser au Yang, l’énergie masculine. On parle de dualité, car en chacun de nous celle – ci opère, l’objectif est de comprendre ce qui ce joue dans nos polarités, pour panser les blessures afin de mieux vivre et être soi.

Le Yang

Il fonctionne selon 3 programmes. deux d’entre eux sont liés à la mère et raviver des blessures de vies antérieures chez l’enfant dont la polarité Yang prédomine .

Maman, n’est pas à blâmer, elle fait de son mieux et elle a justement pour rôle de raviver ces blessures. Si ce n’était pas elle qui le faisait ce serait une autre mère à dominante Yang, l’âme qui s’est incarnée en Yang, le futur Contrôlant , à délibérément choisi cette mère-là pour travailler ses blessures traumatiques.

Tout ce qui est ravivé dans son enfance et va laisser des traumatismes chez lui, c’est ce qu’il devra régler une fois adulte pour épurer son karma.

Typologie d’une mère Yang

  1. Une mère trop rigide

La mère impose des règles multiples à la maison. Il faut faire ceci ou cela, se comporter comme ceci ou comme cela. Dès que l’enfant fait différemment, il se fait reprendre, il n’a jamais le droit à l’erreur et il n’y a pas de place pour l’improvisation, la créativité, la folie, l’insouciante enfantine. La règle est stricte et doit être respectée coûte que coûte.

Pour éviter de se faire gronder en permanence, il apprend à respecter progressivement les règles imposées et cela devient un automatisme chez lui : il intègre que ce n’est pas bien de faire ceci ou cela, il faut faire comme ceci ou comme cela. Sa tête est remplie de « il faut » et « je dois ».

L’enfant yang se sent totalement étouffé par toutes ces règles et rêve de liberté, d’évasion, d’échappatoire. Il rêve d’un monde où il serait totalement libre de toute règle, de toute contrainte, où on ne lui dirait plus ce qu’il doit faire. Il a envie de devenir adulte rapidement pour s’émanciper, faire enfin ce qu’il veut.

Le problème, c’est que c’est un enfant, il ne peut pas s’échapper. Sa vie étant trop infernale s’il se rebelle contre les règles de la maison, il se contraint à les respecter en bridant totalement son enfant intérieur. Il le barricade peu à peu derrière des grands remparts, l’empêchant de s’exprimer. Il réprime son insouciance, sa spontanéité, sa joie enfantine, au profit des règles et des comportements qu’il estime parfait, en conformité avec ce qui est imposé par les parents.

Ce programme a de nombreuses conséquences :

  • L’adulte yang a tellement été contraint de respecter des règles qu’il est très rigide et ne sait vivre qu’avec un nombre de règles incalculable. Tout est dans le contrôle, la mesure, tout est réfléchi, pensé, il n’y a pas de place pour la folie et l’improvisation.
  • Les parents du yang lui interdisaient de remettre en question les règles, l’adulte yang a donc beaucoup de mal avec la remise en question. Ses opinions sont rigides, fixes, il y tient beaucoup car il s’est construit sur des règles et opinions rigides, la survie de son égo dépend du maintien de ces règles.

2 conséquences directes :

1/ Grande sensibilité à la critique et rejet de cette critique la plupart du temps. L’adulte yang veut toujours avoir raison, comme ses parents voulaient toujours avoir raison, et vit très mal la remise en question des autres. Si la critique était acceptée, cela signifierait qu’il faudrait remettre en question ses idées, ses opinions, sa vision de soi-même, ce qui est impossible tant l’ancrage est profond, rigide.

2/ Manque d’ouverture aux opinions des autres quand ils sont en désaccord avec les siennes, difficulté de concevoir d’autres points de vue lors d’un débat par exemple. L’adule Yang, le Contrôlant , va toujours défendre son point de vue, qui pour lui, est sans nul doute le meilleur, et trouver un nombre incalculable d’éléments qui viennent l’appuyer. Le Contrôlant est très bon en argumentation.

  • Grande difficulté avec l’autorité, besoin d’indépendance, qu’on ne lui dise pas ce qu’il doit faire. Autant le Contrôlant est très exigeant avec lui-même car il s’impose des règles multiples à respecter, autant il ne supporte pas qu’on lui dise ce qu’il doit faire car il l’a déjà beaucoup trop vécu étant enfant. Lorsqu’une personne qui a de l’autorité sur lui lui dit quoi faire, il a l’impression d’être à nouveau sous l’emprise de sa mère qui lui disait en permanence ce qu’il devait faire, il retrouve cette frustration de vouloir faire autrement mais d’être obligé de faire quand même ce qu’on lui impose.
  • Le Contrôlant peut donc avoir des difficultés avec les relations hiérarchiques, avec la justice, la police, tout ce qui peut avoir un pouvoir sur lui, tout ce qui peut le forcer à être dans une situation qu’il ne souhaite pas. Pour éviter le pouvoir hiérarchique, ils peuvent souvent créer leur entreprise ou une activité libérale pour retrouver une liberté à laquelle ils ont longtemps aspiré étant enfants.
  • Focus excessif sur le pragmatisme, les études, la carrière, la réussite financière, la prise en compte d’éléments tangibles pour mesurer la réussite. Le Contrôlant a un idéal de vie trop important et strict, il n’y parvient jamais. Il peut travailler jusqu’à l’épuisement, jusqu’au burn out. Quand il n’est pas en burn out, il optimise son temps pour être plus rapide, plus efficace, tout est minuté, pensé.

2. Mère peu démonstrative affectivement

La mère va donner peu de tendresse à ses enfants, que ce soit dans les gestes ou les paroles, elle ne va pas souvent leur dire qu’elle les aime, ne va pas ouvertement montrer son affection, non par manque d’amour mais par pudeur.

L’enfant a cependant besoin de marques d’affection et va mal vivre cette distance physique imposée par la mère, il va se sentir régulièrement isolé, abandonné, en ayant l’impression que seules les règles comptent et qu’il n’y a pas de place pour l’affectif et l’émotionnel. Il va donc chercher l’affection à travers les règles en se disant que l’amour dans les yeux de sa mère provient de sa perfection. Il se dit « si je fais ce qu’on me dit, je suis aimé ».

La mère de l’enfant yang peut être très solaire, rayonnante, joyeuse, ce qui donne une impression de famille idéale, mais tous les échanges passent par la parole et la réflexion, en tournant souvent autour des opinions rigides de la mère, et très rarement par une chaleur physique, par un contact, ni par une chaleur émotionnelle, par l’expression de sentiments.

L’enfant ne peut pas remettre en question sa mère, d’une part parce que c’est un enfant et qu’il n’a pas le recul ni la position pour remettre en question la façon dont ses parents interagissent avec lui, et d’autre part car sa mère adopte un rôle de mère idéale, de mère parfaite, ce qui fait culpabiliser l’enfant yang lorsqu’il ne se sent pas bien par rapport à un comportement de sa mère. Si sa mère est si parfaite et que lui ne se sent pas bien, le problème vient forcément de lui.

L’enfant yang va donc progressivement intérioriser, assimiler le fait que le problème vient de son envie de liberté, d’évasion, de folie et de son émotionnel qu’il ne parvient pas à exprimer dans le cadre trop rigide de sa famille. Si ses débordements émotionnels et ses envies de liberté ne sont pas acceptés par sa mère, qui privilégie toujours les règles strictes et dépourvues d’émotionnel, c’est qu’ils ne sont pas souhaitables. Ce n’est pas bien d’exprimer ses émotions, de les verbaliser, de les faire éclater au grand jour. Par contre c’est très bien de jouer sagement, d’aider à la maison, d’avoir toujours un comportement irréprochable, être d’humeur égale, ne jamais être sous l’emprise de la tristesse, la colère, l’envie ou autres émotions négatives.

L’enfant va donc brider totalement son émotionnel tout en continuant à essayer d’avoir plus d’attention, plus de marques d’affection, de sa mère qui ne peut pas y répondre car elle est barricadée dans son émotionnel. L’enfant se lance dans une quête qui n’a pas de fin car sa mère ne se laisse jamais aller à ses sentiments, à ses émotions.

Mais il essaie quand même ! Pour cela, il joue sur les codes yang qu’il a appris, sur les règles, l’intellectuel, la pensée rationnelle, pour faire toujours plus plaisir à ses parents dans l’espoir qu’ils lui apportent plus d’attention – d’attention émotionnelle, pas matérielle, car les parents yang sont très forts pour que tout roule au niveau matériel – donc dans l’espoir qu’ils laissent enfin s’exprimer tout l’amour qu’ils ressentent pour leur enfant.

Et cela va passer par un comportement exemplaire à la maison, dans les activités, mais aussi à l’école, en ayant des bonnes notes pour que ses parents soient contents par exemple. Mais la réaction rationnelle des parents laisse à l’enfant une grande frustration émotionnelle qu’il parvient difficilement à gérer. La seule façon qu’il trouve pour la gérer c’est de continuer à réprimer son émotionnel, à évoluer dans une sphère rationnelle et intellectuelle uniquement, comme ses parents.

Les conséquences à l’âge adulte sont nombreuses :

  • Créativité et émotionnel réprimés, l’enfant intérieur est totalement bâillonné, comme c’est le cas depuis son enfance. Peu d’activité 100% loisirs, sans objectif défini et seulement pour le plaisir, peu d’insouciance et de spontanéité, le Contrôlant fait plus les choses par obligation.
  • Dépendance affective en couple : met l’autre sur un piédestal, au centre de sa vie. Le Contrôlant se nourrit de ses relations sentimentales, il y cherche tout l’amour que sa mère ne lui a pas exprimé dans son enfance. Lorsqu’il est en relation avec une personne dont il est profondément amoureux, une fois qu’il a lâché certaines barrières – car le Contrôlant se met des barrières sur tout dans sa vie pour toujours rester dans le contrôle, dans ce qu’il connaît, dans toute sa rigidité – une fois qu’il a lâché un premier rempart de contrôle, il plonge affectivement dans la relation et attend d’elle qu’elle vienne combler sa carence affective. Il peut aussi chercher à être parfait dans sa relation, puisqu’il a été habitué à recevoir de l’affection par ce biais.
  • Dépendance affective également en société : le Contrôlant cherche à être parfait à tous les niveaux dans l’espoir que ses proches lui apportent de l’attention, de l’affection, il reproduit exactement le même comportement que celui qu’il avait avec sa mère dans son enfance. L’avis de personnes qu’il ne connait pas lui importe peu, par contre l’avis de ses amis, de sa famille et de son conjoint sont très importants à ses yeux et il va s’obliger à avoir un comportement parfait dans ses interactions avec eux.
  • Le Contrôlant va rechercher l’amour de son conjoint, de ses amis, de sa famille, mais également de ses collègues et de ses supérieurs dans le milieu professionnel. Dans son enfance il travaillait bien à l’école dans l’espoir de récolter une réaction émotionnelle positive de la part de sa mère, à l’âge adulte il va se dépasser, se mettre une grosse pression dans sa carrière dans l’espoir de récolter de l’affection de ses collègues, de ses supérieurs, et de l’admiration, de la reconnaissance de ses proches grâce à son succès professionnel. Il donne donc beaucoup de temps et d’énergie dans son travail, il prend beaucoup de responsabilités sur les épaules et y fait face coûte que coûte. Rien ne serait plus terrible que de ne pas être à la hauteur de la tâche demandée, d’être perçu comme une personne inefficace, non talentueuse, car il risquerait de perdre l’affection et l’attention des autres, selon son prisme de Contrôlant conditionné à associer la perfection à l’affection.
  • Syndrome du sauveur : analyse cartésienne des problèmes des autres, il se croit supérieur, les autres sont des enfants à aider, y compris le sensitif a polarité Yin majeure. Il se sent exister par sa fonction de conseiller. Il donne de l’amour par cet usage. La structure de son ego l’empêche d’être la victime (même si le lien d’âme l’obligera à jouer ce rôle mais nous y reviendrons plus tard)

Panser la blessure de l’abandon

Cette blessure est créée dans la petite enfance à travers un élément symbolique, des parents qui partent en vacances longtemps et l’enfant est mis chez un proche, un séjour en hôpital, l’oubli de l’enfant quelque part… un événement qui va raviver chez l’enfant une blessure d’abandon très forte créée dans une vie antérieure, mais ravivée dans la petite enfance dans cette incarnation-ci dans le but de la dénouer, de l’apaiser.

C’est un événement dans l’enfance qui peut paraître insignifiant pour un adulte, un enfant laissé 20 minutes dans une voiture par exemple, mais qui génère une angoisse très forte chez l’enfant à ce moment-là, ce qui laisse une marque majeure ensuite dans sa vie d’adulte. On parle bien d’une perception d’abandon de l’enfant, pas d’un abandon réel.

Les conséquences dans la vie d’adulte sont les suivantes :

  • Le Contrôlant a peur d’être abandonné par les personnes de son entourage, qu’elles ne le trouvent plus intéressant, plus à la hauteur, plus assez parfait. Cela renforce sa rigidité, son contrôle, il orchestre sa façon d’être et ses relations de façon à limiter tout risque d’abandon, et cela renforce aussi la répression de son émotionnel qui est perçu comme quelque chose d’instable et de non désirable. Selon lui s’il est parfait et s’il réprime son émotionnel, personne ne peut l’abandonner.
  • En parallèle, pour réduire le risque d’être abandonné, le Contrôlant cherche à n’intégrer dans son cercle proche que des personnes qui sont susceptibles de ne jamais l’abandonner. C’est une sorte de protection anti-risque, dans toute sa rigidité de Contrôlant .

Il fait un genre de casting lorsqu’il rencontre des nouvelles personnes.

Il n’intègre dans son cercle que 2 types de relations :

1/ Celles qui semblent avoir besoin de lui, avec qui il va pouvoir jouer le rôle de Sauveur en leur apportant quelque chose

2/ Celles qui ne lui semblent pas parfaites, ce qui lui permettra d’être plus parfait qu’elles. Et comme pour le Contrôlant, la perfection est le seul moyen d’avoir de l’affection… cela l’assure que ces personnes imparfaites l’admireront et voudront rester à ses côtés.

Toutes les personnes soit qui n’ont pas du tout besoin de lui, à qui il ne peut rien apporter, soit qui lui semblent trop parfaites, ou encore trop indépendantes, sont écartées du casting car le risque d’abandon semble trop élevé.

Tout ceci se fait de façon inconsciente bien évidemment, au quotidien le Contrôlant n’a pas l’impression de sélectionner ses relations. Il a l’impression que tout est lié au hasard, au cours de la vie.

  • Globalement le Contrôlant manque de complétude, d’autonomie. Il recherche trop de l’affection vers l’extérieur au lieu de se tourner vers son intérieur. Aucun lâcher-prise ni écoute de soi, ni amour véritable de soi.
  • Lorsque quelqu’un de son entourage proche et à laquelle il tient semble se détacher, le Contrôlant éprouve une peur intense, viscérale, son angoisse de revivre sa blessure d’abandon est très forte. Le summum de cette peur, le moment où elle sera la plus intense, c’est quand le Contrôlant se fera abandonner par sa polarité complémentaire à la fin de leur première relation égotique, les faisant plonger tous les deux dans la nuit noire de l’âme.
  • C’est sûrement le choc émotionnel le plus important, le plus profond, le plus déstabilisant, que le Contrôlant sera amené à vivre au cours de son incarnation. Et cette abandon du Yin de son Contrôlant est primordiale, indispensable, car ils doivent tous les deux revivre la blessure originelle des relations d’âmes.

Dans son incarnation, le Contrôlant doit remplir 3 challenges :

  • Se libérer de sa rigidité et de son contrôle, lâcher prise sur les choses
  • Renouer avec son enfant intérieur, retrouver la légèreté et l’insouciance
  • Retrouver l’amour de soi, devenir complet et apaiser sa peur de l’abandon

Sources: http://lartetlavoie.fr // pat et nina // Moi