Mettre sa part d’ombre en lumière !

 

“Les âmes, libellules de l’ombre” 
Victor Hugo 

 

Réjane Ereau est une Journaliste, auteure et réalisatrice des postes à responsabilité en entreprise avant de passer un an autour du monde, puis d’orienter son parcours vers plus de conscience et de sens. Elle est inspirante, je vous partage aujourd’hui cet article que j’aime relire, quand je suis face a mon miroir, et que je suis tiraillé entre mon enfant interieur et l’adulte que je suis. 
 

 

Des côtés sombres, nous en avons tous. Par quelle alchimie peut-on parvenir à les mettre en lumière et les métaboliser en une énergie constructive, 
plutôt que destructrice ?

Accueillir

Egoïsme, jalousie, timidité, agressivité, trop ceci, pas assez cela… Ce qui mijote en nous n’est pas toujours de notre goût. Parfois au contraire, nos forces sombres semblent nous satisfaire, nous aimons nous y complaire. Faut-il les réprimer, de peur de ne plus être aimé, ou bien leur céder, en les laissant nous définir ? Pour la thérapeute psychocorporelle Caroline Jeannet, la clé est d’abord « d’accueillir ce qui est là », sans jugement, mais sans se laisser emporter.
Vous êtes en colère ? « Ah ! Je suis en colère. » Vous détestez telle personne ? « O.K., j’éprouve de la haine. » Une remarque vous blesse ? Notez la tension qui se crée dans votre corps. Est-elle nécessaire, maintenant ? Que pouvez-vous faire pour y remédier ? Respirer, vous masser le ventre ou les mains, relativiser… Traquez vos réactions avec curiosité, arrêtez de les estampiller « négatives », comprenez qu’elles sont simplement le fruit de circonstances, qu’il n’y a pas la vilaine ombre d’un côté et la belle lumière de l’autre : chacune a le pouvoir de faire de vous un être complet. « Si nous nions notre peur, nous minimisons notre courage. Si nous nions notre cupidité, nous réduisons d’autant notre générosité », note Debbie Ford. Plutôt que de les « mettre sous le tapis », reconnaissez leur existence ; c’est déjà un moyen de les dompter, d’éviter qu’elles vous rongent de l’intérieur ou vous explosent brutalement à la tête. Ayez envie de les débusquer, relevez le défi d’agir sur ces ombres plutôt qu’elles agissent sur vous.

Comprendre

Une fois ces ombres repérées, « identifiez leurs fonctions, c’est-à-dire les raisons pour lesquelles elles sont là », indique Caroline Jeannet. Car loin d’être des démons intérieurs auxquels on ne peut échapper, ce sont des « dragons protecteurs » mis en place dans l’enfance, en réaction à certaines expériences blessantes : soumission ou agressivité édifiée pour survivre dans un milieu violent, façade dure pour masquer une hypersensibilité…
L’ombre est une part de notre identité construite dans des moments de difficulté. Normaux pour un enfant, ces mécanismes n’ont très souvent plus lieu d’être à l’âge adulte. Assumez la responsabilité de chercher à les comprendre, de ne plus vous cacher derrière. « En contactant la souffrance de l’enfant, vous donnez du sens et de l’empathie à l’attitude qu’elle a engendrée », et commencez à la déconstruire. Prenez aussi conscience de vos stratégies de défense. Etes-vous dans le déni total de vos parts sombres, ou plutôt dans le reniement – vous les connaissez mais les rejetez ? Etes-vous dans la projection, le rejet de la responsabilité sur l’autre, ou dans une identification à 100 % à vos ombres, au point de vous dire : « Je suis nul, je ne vaux rien » ou de passer à l’acte, en devenant le jouet de votre Mister Hyde ? Observez également comment votre comportement change en fonction de votre degré de fatigue ou du contexte social. Vous êtes timide, mais sur une scène de théâtre, vous vous galvanisez et osez tout ? Vous êtes plus vaste que vous ne l’imaginez, alors cessez de vous conformer à l’image que vous vous êtes forgée de vous-même.

Explorer

Fermez les yeux, détendez-vous, accédez à un état favorable à l’ouverture de conscience. En « héros courageux », posez l’intention de plonger dans « l’énergie de vos ombres pour voir ce qu’elle révèle », conseille le thérapeute psychocorporel Félix Haubold. Listez les défauts que vous détestez et les mots qui vous blessent : leur charge émotionnelle est révélatrice. Quelles sont les 5 choses que vous n’aimeriez pas qu’on écrive à votre propos ? Notez aussi celles qu’on pourrait dire sans que cela vous touche. « Ne sont-elles pas toutes des vérités ? », suggère Debbie Ford. Réfléchissez : quelles sont les croyances qui dirigent votre vie ? Comment sont-elles nées, sous l’influence de quelles personnes ou de quelles circonstances ? De quoi vous protégez-vous (et vous privez-vous) en les perpétuant ? Essayez d’identifier l’événement originel, afin de le dépasser et d’ouvrir la cage à la partie de vous qui s’y est cristallisée. Si c’est difficile, n’hésitez pas à vous faire accompagner.
Traquez aussi les comportements qui vous agacent ou vous interpellent chez les autres : ils sont souvent le miroir de ce qu’on refuse de voir en soi. Pourquoi vous perturbent-ils ? A quoi réagissez-vous ? Dans quelles situations avez-vous fait preuve d’une attitude similaire ? Petit à petit, vous commencerez à percevoir en vous un microcosme entier. Impossible dès lors de morceler, de porter des jugements péremptoires… Embrassez vos peurs, acceptez votre vulnérabilité, prenez le risque de vous ouvrir, de vous découvrir. Aussi déstabilisante qu’elle paraisse, cette mise en mouvement – comme la mise en mots de ce que vous ressentez – fera sauter vos carcans.

Métamorphoser

S’amorce alors « un processus alchimique », dit Caroline Jeannet. Prenez Milarepa ou Gandhi : à force de persévérance, ils sont parvenus à transmuter l’énergie de l’humiliation et de la vengeance liée à leur histoire personnelle, en une force d’amour et de paix. Dotez vos parts d’ombre de personnalités : Mathilde la timide, Gaspard le vantard… Imaginez leur physionomie, leur façon de parler, de se comporter. Elles vous seront d’emblée plus sympathiques ! Demandez-leur ce qu’elles ont à vous apprendre, de quoi elles ont besoin. La moutarde vous monte au nez ? Dites-vous : « Voilà Jojo le coléreux ! » Vous n’osez pas donner votre avis ? « Revoici Louise la soumise ! » Cette mise à distance est opérante ; vous commencerez à devenir spectateur de vous-même, à percevoir vos ficelles, à vous en dégager. Si l’émotion est trop forte, écrivez-la, peignez-la « pour engager le corps, la créativité et le plaisir », explique Caroline Jeannet – ou, comme le propose Debbie Ford, tapez sur des coussins ! Au bout d’un moment, la charge émotionnelle se tarira, ou une facette plus profonde de cet aspect de votre personnalité se révélera, qui vous éclairera peut-être sur son origine. Puis cherchez les qualités de chacune de vos sous-personnalités. « L’agressivité, par exemple, recèle une puissance », indique Caroline Jeannet.
Aller reconnaître la force nichée à ces endroits permet à celui qui parvient à canaliser cette part de lui-même de la récupérer et de l’utiliser. L’ombre peut être l’expression excessive d’une qualité, alors « baissez un peu le volume », conseille Debbie Ford, mettez-y de la souplesse et du cœur, vous en percevrez le potentiel. Et reprenez le pouvoir en imaginant une interprétation constructive de la raison pour laquelle cette ombre a émergé. Ainsi, Debbie Ford confie avoir longtemps eu un problème avec la laideur parce que son père, lorsqu’elle était enfant, l’appelait « face de souris ». Cette perception l’a minée, jusqu’à ce qu’elle décide de confronter l’humiliation et de la convertir : ces mots n’étaient-ils pas un signe d’affection, un moyen de la préparer à la rudesse du monde réel ?

Intégrer

Tout se joue ensuite au quotidien. « Les nouveaux chemins, pour être efficaces, doivent s’ancrer organiquement dans la tête et le corps », explique Félix Haubold. Créez-vous « des temps et des espaces » où vous immerger dans le plaisir de voir, de percevoir, de vous sentir vivant : vous faire couler un bain, partager la compagnie d’êtres aimés, sentir votre respiration s’ouvrir au gré d’un massage ou une larme couler à la lecture d’un roman, vous ménager un moment de silence le matin, en posture de méditation ou en sirotant votre thé… « Il n’y a pas de recette », à chacun de trouver sa manière de se ressourcer, de se découvrir là, présent, complet.
Puis reconnectez-vous régulièrement à cet état de conscience, car « nos parts d’ombre évoluent en permanence », rappelle Caroline Jeannet. Petit à petit, cette « proximité à soi » permet de mieux réagir aux aléas, de ne plus chercher à être « parfait » – ce qui reste la conformité à une norme – mais intègre, en pleine cohérence par rapport à soi, aux autres, aux circonstances. Dans cette unité, un étrange processus se met en place. Voyez comment votre justesse transpire dans chacune de vos attitudes, comment cette fluidité permet à l’entièreté de votre être de s’exprimer, sans crispation ni heurt. Alors vous rayonnez, sans même chercher la lumière.

Source *
www.inrees.com

L’Ego, l’Âme, le Soi et l’Ombre d’après JUNG

 

« Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire. »

Carl Gustav Jung

L’ego

L’ego est le siège de la conscience : c’est lui qui permet de se sentir séparé de la mère et du reste du monde et d’être une entité pouvant à son tour affecter le monde.

L’ego adulte développe des capacités visant à satisfaire divers besoins, physiologiques, de sécurité ou d’insertion sociale.

L’enfant jeune est faible, vulnérable et dépendant de ses parents et de son environnement. A ce stade, son ego n’est pas encore formé. Par la suite, ce dernier commence à remplacer les parents et acquiert des fonctions protectrices. Sa deuxième tâche consistera à relier l’individu au monde environnant, lui apprenant à survivre, puis à s’insérer socialement et à réussir dans la vie. Certaines épreuves permettront de fortifier l’ego.

Notre ego ou notre moi est la partie consciente de nous-mêmes qui se différencie de l’océan des potentialités de l’inconscient collectif.

Pour s’affirmer il devra rompre, d’une certaine façon, avec le milieu d’où il est issu. L’ego est un outil, l’image de notre moi, notre persona, un masque. Cependant, une fois complètement développé, il doit être vidé de son contenu afin de devenir l’enveloppe qui héberge et porte l’âme (l’acteur), sans que la rencontre entre ces deux dimensions soit vécue comme un drame. Cela suppose un ego bien développé et correctement formé, conscient de ses limites et de ses qualités, tel que l’acquiert le Héros pendant la préparation de son périple : l’optimisme de l’innocent, l’entraide de l’Orphelin, le courage du Guerrier, la générosité du Bienfaiteur.

Cette personnalité bien intégrée en elle-même et dans son environnement sentira alors l’appel de l’âme, d’une force qui la conduira vers la quête de son destin. C’est seulement à ce moment-là que peut commencer la traversée.

L’âme

L’âme, pour se réaliser sans encombre, a besoin de la coopération et de la présence de l’ego qui a du bon sens et les pieds sur terre. Disons que Don Quichotte se fera accompagner de Sancho Pança pour partir en quête du trésor ou des mystères de la vie.

Pour Jung, l’âme symbolise souvent notre psyché ou le point par lequel s’expriment les archétypes de l’inconscient collectif. Elle est la partie de notre psyché qui nous connecte avec ce qui est éternel et procure la sensation de sens et de valeur à notre vie.

Nous commençons à nous occuper de l’âme lorsque nous ressentons le besoin de comprendre le sens de la vie, le sens de notre vie, que nous cherchons à nous relier au cosmos.

Elle rend possible le sens de l’unité. Malheureusement, dans nos sociétés où on la refuse, elle est contrainte de s’exprimer à travers les fissures ou les failles de la vie, dans certains moments de trouble ou de souffrance, ou bien lorsque nous traversons les grandes crises de l’existence : les transitions entre l’enfance et l’adolescence, entre l’adolescence et l’âge adulte, lors de l’entrée dans la maturité puis dans la vieillesse, enfin face à la mort.

Dans ces moments liminaux, donc de passage, où il n’y a plus ni certitudes, ni sécurité, l’âme parvient alors à s’exprimer, dans la souffrance parfois ou à travers des comportements négatifs et autodestructeurs.

De nombreuses sociétés traditionnelles ont élaboré des mythes et des rites, notamment d’initiation, pour aider à ces mûes de l’âme. Le but de l’initiation étant essentiellement de comprendre avec le langage de l’âme, par le vécu, ce que signifient les expériences de la vie.

La traversée du Héros est une initiation aux réalités du périple de l’âme. Elle nous demande de contrôler notre vie pour ensuite nous en détacher, abandonner la peur du vide, de la mort, et être prêts à expérimenter la totalité de la vie. Pour cela, il nous faut élargir l’étroit champ de vision de l’ego, nous détacher des sentiments, de la quête mais tôt ou tard il nous faut atteindre les mystères centraux de la vie et apprendre la mort, la passion, la naissance, la création, en tant que mystères.

Sans l’âme, nous sommes pareils à des automates : nous effectuons tous les mouvements possibles, mais ils manquent de sens. L’initiation nous offre l’opportunité d’expérimenter le sens de la vie et, grâce à elle, d’apprendre la quête de dépassement du Chercheur, le détachement du Destructeur, l’engagement de l’Amant et, finalement, l’union avec notre propre âme qui permet la naissance d’un nouveau Soi, le Créateur.

Le Soi

Le Soi est l’expression de l’intégrité, le point final du processus d’individuation. La traversée est achevée, le trésor retrouvé, et nous sommes de retour dans le royaume qui se transformera en fonction d’un nouveau principe ordonnateur.

L’essence du Soi est le paradoxe, car il nous permet de vivre ce qui est singulier et unique en nous et, en même temps, met notre ego en relation avec la dimension transpersonnelle.

A son niveau, le vie n’est plus perçue comme une lutte mais comme une source d’abondance. Nous devenons les rois et les reines de nos propres domaines et si nous sommes fidèles à notre Etre intérieur (le Soi), nous faisons fleurir la terre desséchée. Le soi est donc profondément blessé si l’ego et l’âme sont déconnectés. Sa réalisation demandez d’assumer pleinement nos responsabilités et de les intégrer à notre conscience.

Si l’éveil de l’ego fait surgir le particulier de l’universel, le multiple de l’unité, le retour au Soi permet de réintégrer le particulier à l’universel, le multiple à l’Un. Par la force de restitution et le lien créé par l’homme avec Dieu et toute la création, l’être refait en lui l’unité perdue.

Tout grand Gouvernant a besoin d’un Magicien pour prédire le futur, pour soigner les malades, pour créer des rituels qui relient les hommes au cosmos et maintiennent la liaison permanente avec la dimension spirituelle de la vie. Il peut aussi avoir à ses côtés un Sage qui lui donne des conseils objectifs et le sort de sa subjectivité. Et aussi un Bouffon, capable de réjouir le château et de dire au Gouvernant de terribles vérités. Le Gouvernant le Mage, le Sage et le Bouffon s’aident mutuellement et contribuent, grâce à leurs talents, à produire un royaume salutaire, prospère et joyeux. Ils symbolisent les quatre aspects du Soi intégré.

L’ombre

Nous nous savons tous porteurs d’une ombre, sorte de personnage dont la silhouette se compose de tout ce que nous refoulons et qui ne cadre pas avec l’apparence sociale que nous voulons nous donner. Cette ombre est le dragon qui se nourrit, dans l’homme mûr et bien sous tous les rapports, de tout ce que son moi refuse à intégrer consciemment. C’est le premier aspect de chaque archétype à reconnaître si l’on veut avancer dans le processus d’individuation.

La difficulté réside dans le fait que l’ombre est généralement repoussante mais qu’elle porte en elle la régénération de la vie consciente.

Elle repousse et fascine, et se laisse ainsi facilement projeter sur autrui pour éviter d’avoir à reconnaître qu’elle fait partie de nous-mêmes.

L’ombre peut se manifester par des omissions (actes manqués …) ou par des actes impulsifs, commis par inadvertance. Elle est avant tout personnelle, mais s’enracine aussi, comme l’illustre image quasi universelle du diable, dans l’inconscient collectif. Tout peuple a son diable, trop souvent projeté sur ceux qu’il ne parvient pas à intégrer dans sa vision du monde.

L’ombre pose un problème moral à l’individu car elle peut contenir aussi bien des qualités que des défauts.

La morale commune, ou celle qui a baigné l’individu dans sa jeunesse, est le plus souvent incompétente pour juger de la vraie nature de l’ombre : constructive ou destructive ? Plus qu’une morale conventionnelle et sociale qui rassure par ces concepts arrêtés de ce qui est bien ou mal, c’est d’une philosophie du risque, du combat intérieur et de la responsabilité des choix qu’il implique, que l’homme a besoin dans cette aventure. Il ne dépend que de lui que l’ombre soit son amie ou son ennemie.

Elle ne devient hostile que si elle est ignorée ou traitée avec incompréhension ; elle ne peut se transmuter que si le moi accepte l’aide du Grand Homme : du Soi. La quête du Soi est à l’image de celle du Grâal ou de toute quête initiatique de l’immortalité au sens spirituel du terme.

S’engager dans cette voie, c’est donc déjà accepter le fait qu’une crise n’est pas une fatalité insurmontable mais l’opportunité d’une nouvelle naissance par un dialogue constructif avec l’ombre : de là peuvent naître de nouveaux comportements, plus ouverts, plus riches. Une connaissance approfondie des mythes peut être d’une grande utilité car ils nous parlent, notamment des plus archaïques, un langage pas encore contaminé par une morale trop rationnelle et peuvent ainsi éveiller des images positives de dialogue avec l’ombre.

 

Sources*
les Hathor – Guillaume BOTTOLLIER
le site: http://elishean-portesdutemps.com

Faire face à sa part d’Ombre : l’Ego dans la nuit noire de l’âme.

“Cette séparation avec les autres induit un mode de vie basé sur la satisfaction de ses intérêts personnels. La vie devient un champ de bataille où chacun apprend à se débrouiller seul

 Satish Kumar

J’ai du exprimer l’Ego en bien des articles précédemment écrits. C’est en ce jour que je ressens le besoin de l’aborder, surement parce que jusqu’à aujourd’hui mes recherches n’étaient pas aboutis et à ce stade, j’ai fait de telles découvertes que je pense le moment venu. Rien ne m’empechera de me repositionner au gré de mes nouvelles découvertes, celles à venir.

Je vais reprendre la définition de l’ego, de manière simplifié, puis je reviendrais sur son aspect multidimensionnel en fonction des schémas de l’être.

 L’Ego ?

Il désigne généralement la représentation et la conscience que l’on a de soi. Il est tantôt considéré comme le soutien de la personnalité OU comme une entrave à notre développement spirituel. L’ego serait l’équivalent Psychologique de la conscience au sens philosophique. Il vient du latin “je”, le sujet en somme. L’unité transcendantale du Moi. Le mot ego désigne en Psychanalyse la part de la personnalité chargée d’équilibrer les différentes forces auxquelles est confronté le psychisme de l’individu. Ces forces incluent ses pulsions profondes, sa morale personnelle (comprise dans le surmoi) et la réalité du monde extérieur tel qu’il le perçoit .

 La fonction de l’Ego ?

C’est un processus dynamique qui, dans son fonctionnement, produit le sentiment d’individualité. Je lis énormément sur la Psychologie et notamment depuis quelque temps sur la spiritualité. Souvent on présente l’ego comme l’ennemie publique, celui qu’il faut abattre. pourtant il est impossible de s’en débarrasser, a moins d’être mort. Déjà parce qu’il fait partie intégrante de nous, puis parce qu’il est impalpable, illusion. Malgré tout cela, l’ EGO est utile, il est notre personnage mais aussi les blessures que ce personnage s’impose à lui même et impose aux autres. Nous sommes notre pire ennemie.

L’ego a une appétence fondamentale : un désir d’existence et de plaisir, qui se traduit en pulsions de possession, de rejet et d’indifférence. Ce fonctionnement se manifeste ainsi par des attitudes passionnelles d’attraction, de répulsion ou d’indifférence, développées face aux personnes, aux choses, ou aux situations auxquelles l’ego est confronté : “je” veux ce qui est bon, ” je” ne veux pas ce qui est mauvais, “je” ne veut pas être exposé à ce qui m’est indifférent. Ces appétits de l’ego le font s’engager dans toutes sortes de lutte pour obtenir ce qui lui est agréable et éviter ce qui lui est désagréable.
Malheureusement et paradoxalement, au lieu d’aboutir à ses fins, sa lutte lui crée des désagréments, conditionnements et souffrances ! Ce fonctionnement de l’ego est notre conditionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance.

“L’ego est notre fonctionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance. Le comprendre, c’est la clé d’une approche spirituelle !”
                                                                                                                                   Lama Denys Teundroup

Fondamentalement , l’ego n’est rien qu’une impression : ce sentiment que l’on a “d’être” et “d’avoir” un ego ne repose sur rien, c’est simplement une illusion. L”ego n’est pas “quelque chose” qui aurait une existence indépendante et autonome. C’est pourquoi l’ego est dit “vide d’existence propre” : cette impression n’existe que dans la combinaison des facteurs interdépendants qui la constituent. Une fois que l’illusion de l’ego est apprécié de chacun, les peurs ne sont plus, et c’est alors que l’on peut prendre en considération avec justesse que l’ego n’est pas  réel et donc de fait non mesurable. Il sera alors possible d’ouvrir son esprit et prendre en considération son aspect multidimensionnel.

 L’Ego multidimensionnel !

Il s’agit là d’un sujet extrêmement délicat puisqu’il demande à l’humain endoctriné dans ses croyances limitées, d’ouvrir sa conscience a des concepts inédits qui ont longtemps été cachés à l’humanité. Je ne cache pas que jusqu’à peu, je n’avais pas ouvert les yeux sur cet aspect.

Dans les croyances de 3ème dimension, l’ego exprime la personnalité de l’individu, qui a compilé toutes les leçons de ses expériences vécues depuis sa plus tendre enfance. Les psychiatres et psychologues savent très bien que la personnalité d’un individu se construit à ce moment-là. Cependant ce que la plupart des gens n’ont pas encore compris, c’est que les expériences vécues depuis cette enfance, ne sont que la juxtaposition de certains événements douloureux non résolus, provenant des « incarnations passées » de l’Âme.

L’ego doit être compris sous plusieurs niveaux, aucun n’est “mieux” ou encore “plus valable” que les autres mais tous sont à mettre en lien en fonction du profil de personnalité de chacun.

Tous détenons notre expérience, depuis l’enfance, donc chacun a un savoir, sa vérité, dont l’Ego a identifié des souffrances et mis en place un process, un schéma correspondant.

L’objectif serait que toutes personnes puisse passer par cette étape pour atteindre la 4 eme conscience, spirituelle, pour explorer, découvrir, éclairé qu’est ce que nous sommes. La nature même de notre âme. Une révélation qui n’est accessible cependant qu’à certains, quand ils sont face a eux mêmes. L’effet miroir.

Ce qui serait intéressant serai d’aborder l’Ego d’un point de vue énergétique, et de le mettre en lien avec les 4 niveaux de consciences, ce que je ferai dans un autre, ou plusieurs autres articles.

Comme je l’ai déjà dit plus haut, l’ego est nécessaire à l’élaboration d’un Moi, d’une identité, d’une personnalité. La construction d’un état d’être qui n’est en réalité l’illusion est construction de souffrances.

Cependant en fonction de nos souffrances d’enfances, et au – delà, dans le principe spirituel de la probabilité de karma d’âme, venue de vie antérieures, l’Ego est dysfonction par nécessité.

Celui ci se présente sous deux dimensions : L’ego égotique et l’ego en berne ou encore “ego inversé”. je vais revenir sur ces deux dimensions une après l’autre. Dans mes lectures j’ai pu constater que certains, parlent d’ego surdimensionné ou ego en berne (qui va comprendre tout les ego avec manque d’estime de soi) je ne suis pas tout à fait en accord avec cette conception, donc moi et mon ego, égotique, bey on va rester sur ma vérité ! celle qui me fait le plus écho.

Donc l’Ego égotique : il contrôle son environnement, sa vie et les autres. C’est un peu Moi !!! Mme maîtrise tout comme ça, pas de surprise et on voit sa vérité par sa lorgnette !!!

Puis il y a l’Ego inversé :  Il pense souvent qu’il n’est pas assez bien, pas assez à la hauteur alors il va se créer un faux self, un personnage fictif qui à pour but d’être aimé et aimable par sa sphère extérieure, et il va faire ce qu’il faut pour.

“Quand je suis au contact des autres, je suis “gris”, ainsi, en fonction de mon interlocuteur, je vais tendre vers le blanc ou le noir” – Effet caméléon sociale.

 La nuit noire de l’âme

Elle débarque quand l’Ego est au bout de son chemin solitaire, que tout seul on a fait son travail personnel et spirituel est qu’on est face au mur. Que seul on ne pourra plus avancer et que l’autre, est là pour qu’il se “détruise”.

Alors attention, j’entends une destruction des vieux schémas, pour transcender l’Ego et proposer un processus neuf, hors des souffrances de celui – ci. Comme il ne peut et ne doit pas être détruit, celui – ci sera parfois en sourdine et puis d’autre fois en face de Soi, pour une fois encore dépasser ses souffrances. Dépasser les illusions.

La vie, nous met sur notre chemin, des rencontres, des expériences, chacune a un sens profond, décidé à l’avance. C’est quand de manière individuelle nous sommes en quelque sorte, arrivé face au mur, celui ou l’on a appris tout ce que nous pouvions par nous même que la vie fait en sorte de nous mettre face à un élément qui va déclencher le dépassement de son Moi afin de parvenir au Soi.

J’imagine que cela dépend des personnes, que cela n’engage que celles qui souhaitent se trouver, plonger dans les profondeurs de la compréhension de leur Etre……tout entier.

Voila ce qu’est la nuit noire de l’âme, une étape de vie, je dirai même de non vie, qu’une personne va devoir traverser selon un schéma systémique, c’est une étape d’une grande intensité. C’est ce sentiment de tiraillement et/ou déchirement de l’âme. Une sensation, qui est en lien avec ce qui uni l’ensemble de notre fonctionnement interne.

Lorsque nous sommes dans un développement spirituel (je vous renvoie à mon article sur les différences entre personnel et spirituel dans le développement de Soi) , notre Âme cherche à tout prix  la construction concrète de la voie du milieu*. Cela se dénote par une intense souffrance qui va toucher la personne, une étape destructrice de la personnalité, de la structure comportementale de l’Ego.

En gros on a l’impression que c’est  une peine de cœur, mais en fois mille, car incomparable puisque l’on parle de la destruction de ce qui nous a permis de survivre depuis l’enfance, et au – delà. NOTRE EGO, notre Moi. et surtout que la ne se joue aucunement une relation amouro – personnel.

L’objectif ? Faire la connaissance de  notre Soi profond, en gros qui nous sommes par Essence.

*Essence: Partie de notre Être qui est pure intelligence et pur amour. Il peut donc
s’agir de notre Esprit “divin” ou de n’importe laquelle des parties plus denses de notre Etre. par exemple: l’âme divine et l’âme humaine utilisant son libre-arbitre selon la guidance qu’elle reçoit de l’âme “divine” et de l’Esprit “divin”. c’est notre croyance en quelque chose de plus grand, de moins matériel que le monde dans lequel nous vivons. En somme; l’univers, un dieu, le grand tout, ou encore la source, selon chacun.

L’essence en nous entraîne des expériences particulièrement lumineuses et heureuses puisqu’elles sont imprégnées d’amour et d’intelligence on reconnaît la présence de l’essence à la confiance, l’ouverture, la joie, l’émerveillement, la vie créative, la sensation du temps qui disparaît (dans le bonheur le temps passe et on ne le voit pas passer).

*Chemin du milieu: est une des voies à suivre pour nous reconnecter avec nous même. Une voie qui se définit comme celle qui mène à la fin de la souffrance et à l’accès vers la délivrance (défini dans le Bouddhisme comme le Nirvana). Le Chemin du Milieu est basé avant tout sur une attitude juste, adoptée au quotidien et construite sur des valeurs humaines que nous avons le plus souvent oubliées.

J’ai vécue une nuit noire de l’âme. Pour quelle raison j’en parle ici, parce que cela m’a permis de comprendre réellement le fonctionnement de l’Ego, au – delà de l’apport théorique que j’en avais retenue de mes études de Psycho et l’outillage fait pour ma pratique professionnelle. Une conception nouvelle, et une approche plus vivante puisque je l’ai expérimenté.

Cette nuit noire, m’a mise face à moi même, dont le seul but était de faire ma propre rencontre, celle de Soi, en éradiquant toutes les croyances inconscientes et monolithique de ma construction interne. Le travail de compensation est encore en cours, mais déjà les bienfaits se font ressentir.

Pour en revenir au profond intérêt de cette étapes d’âme. Il faut déjà prendre en considération que pour ce faire, il faut que l’être, en gros C. (moi mais dans le sens Soi) ait pris connaissance de processus importants, notamment de la Quadri dimension de la conscience de mon Moi (j’y reviendrai dans un autre article).

Ma nuit noire m’a insécurisé. Perte de temps, de construction, de tangible, d’avancée concrète, le contrôle contrôlant que je suis, en a été déstabilisé.

Plus j’ai été dans le contrôlant, plus les étapes ont augmenté en force, et en multiplicités. Jusqu’à ce que j’ai enfin accepté de lâcher prise (oui je sais, même en le notant j’ai toujours du mal à le concevoir celui – ci).

En gros je me suis dit: “Ce que je pensais être n’est pas, ce que je pense qui sera si je fais en fonction de mon schéma habituel, ne sera pas….etc….” L’objectif, je le comprends maintenant plus que jamais est de dépasser le voile de l’Ego et j’ai compris que je ne contrôlais rien.

J’ai perdu tous repères personnels de fonctionnement, de déduction. Dés que je pensais avoir trouvé une solution je constatais avec souffrance que cela ne marchait pas. Mes démarches, mes contrôles engageaient encore plus de besoin de temps….pour comprendre et lever ce voile.

J’ai compris que la manière dont j’abordais les choses, n’était pas la bonne pour atteindre mon Soi.

Donc j’ai cessé, j’ai avancé, laissant le passé au passé, mon vieux moi au passé.

Je peux dire aujourd’hui que j’ai eu une modification profonde de mes croyances. Celles envers moi-même et ce que j’ai compris de l’humanité et de la Psychologie de l’humain, et bien au – delà de ce que j’ai appris par le passé et estimé être “la vérité”. J’ai donc affranchi mes croyances, ce qui était bien ou mal, de manière méthodique, et à mon insu. J’ai touché le fond, par destruction de mes fondations. Tout ce qui était pour moi acquis ne l’était finalement pas. J’ai donc enfin vu les yeux grands ouverts ! et ça fait mal.

J’ai aussi compris et intégré que ma vérité, n’était pas la vérité, mais une vision de celle ci, la mienne. Et bien différente ou en tout cas pas celle de l’autre.

Finalement celle – ci à détruit toutes les conditions.

Je me suis retrouvée dépossédée de tout.

Plus j’ai été dans l’ego égotique, plus j’ai eu mal. ! Le but étant de réveiller une part de moi-même que je méconnais. L’enfant intérieur.

Celui dont j’ai déjà parlé, la petite moi, couchée en position fœtale. J’ai ainsi compris ma tache. La seule pour finir.: Libérer l’enfant pour lui redonner vie.

J’ai finalement déjà vécu cela de manière brève lorsque je me suis rencontrée il y a quelque temps, mais malheureusement l’Ego la ré-en murer tout aussi vite. Mais là c’est bon elle est dehors, libre dans son champ de fleur.

VA et VIS !

Tout cela pour dire que je n’ai pas cet interrupteur, celui-ci qui coupe les émotions et qui coupe la conscience face aux souffrances d’âme, je ne peux pas chuinter la souffrance, même si celle-ci est là. Je ne peux pas me fondre dans le déni.

 La nuit noire de l’Âme et la destruction des Egos

Quels sont les objectifs de cette étape en fonction des types d’Ego :

1/ L’Ego égotique : L’objectif est de libérer l’enfant intérieur afin qu’il vive et non plus survive. Le laisser avoir confiance en lui. S’affirmer, poser des limites, être. Profil : Faible confiance en soi.

2/ L’Ego en berne ou Ego inversé : Réveiller l’enfant intérieur, le rendre adulte, sans le détruire ou le tuer. C’est le construire par la colère, la révolte face à sa structure parentale. Faire grandir cet enfant intérieur, sans jamais le travestir, le murer (comme dans l’autre type), le museler en lui faisant la leçon (comme sil ‘adulte qui n’est autre que l’ego, avait la raison, la vérité). Arrêter de laisser les sphères extérieures avoir le dernier mot sur ce qui est bon pour Soi. Profil : Faible estime de soi.

Cette phase de destruction et reconstruction d’un Moi au profit du Soi est très ancienne, cela remonte a Égypte antique, l’objectif était et est encore d’amener les Etre à un éveil spirituel, l’éveil de la 4 eme conscience.

Sources*

http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Psychanalyse

*Enseignements de l’unicité est la clé.

*Thérapie par L’écoute des mots –  www.msahuguede-sophrologue-pibrac.com

Bienveillance envers soi – même.

 

 “Il y a une forme d’égoïsme qui fait qu’on est si nourri qu’alors on a beaucoup à donner à autrui. “

Marshall B.Rosenberg

Être bienveillant avec soi-même, c’est prendre soin de soi d’une manière telle que l’on va bien et qu’après, on a beaucoup à donner aux autres (tout en recevant d’eux) dans un mouvement de présence à soi et à la relation, au partage.

 

Cet art se décline en six étapes, comme les couleurs d’une palette à déployer sur sa toile:

1. Être pleinement présent à soi, à son corps, à ses émotions, à ses sentiments,
à ses besoins, à ses attentes, à son environnement (un peu comme l’arbre
enraciné dans son sol et qui profite de la photosynthèse) ;

2. Oser prendre soin de soi, quitte à déplaire ou à être incompris, en se prenant
du temps pour soi, en se faisant plaisir, en étant aussi à l’écoute de ses
propres limites (spécialement quand on donne, pour éviter l’épuisement), en
faisant le tri entre ce qui est bon pour soi, ce qui est inutile et ce qui est
nuisible ;

3. Cultiver un dialogue fécond, par l’expression de soi, honnête et assertive
(exprimer ce qui est vivant en moi, sans être passif, ni agressif, jugeant ou
critique, manipulateur ou dévalorisant), tout en étant à l’écoute de l’autre, de
manière empathique et respectueuse (rentrer par immersion dans sa logique
au niveau de ce qu’il sent, comprend, pense et croit) et en exprimant la
gratitude (oser aussi demander pardon en cas d’erreur ou de préjudice causé,
même de manière non intentionnelle)

4. Organiser ma vie en accord avec ce que je suis vraiment, au niveau de mon
être profond (et pas seulement apparent ou réel), en pratiquant l’auto-empathie,
en allant vers mes rêves (pas mes fantasmes, qui eux n’édifient pas);

Etre au clair sur mes besoins (MASLOW) et mes attentes ;

5. Discipliner mon esprit en lâchant les jugements pour les transformer en
sentiments/besoins/attentes (transformer « ce que je te reproche » en « ce à
quoi j’aspire » puis en habitude ou en seconde nature).

6. Repérer et savourer autant que possible la beauté et la magie de chaque
instant, du présent qu’est le présent (sans pour autant renier les autres
dimensions du temps, à savoir le passé (dont je tire des leçons) et l’avenir
(auquel je me prépare comme une aventure à explorer, une découverte à
cueillir et à accueillir.

 

XoXo

C.

Éveiller le sens de l’émerveillement !

“Quand nous cessons de nous émerveiller, nous arrêtons de croire en la vie.”
Michel Bouthot
Se permettre de nous apprécier tel que nous sommes, permet de se réconcilier avec son être. Se sont les peurs qui nous empêchent de faire entrer l’amour dans notre vie, ou de faire ce que nous aimons ou aimerions faire.
Nos peurs,  d’ou viennent – elles? De ce monde, ce monde battis sur la dualité.

Ce qui est perçu est duel. La dualité est la structure de base de l’univers physique. Tout ce qui existe, ne peut exister que grâce à son contraire.

L’amour et le non amour ne s’opposent pas 
Le masculin et le féminin ne s’opposent pas
Les ténèbres et la lumière ne s’opposent pas
Ils existent par la grâce de l’un et de l’autre

La dualité du monde n’est pas un problème. Ce qui cause la souffrance, c’est que « notre regard » soit installé dans la dualité plutôt que dans l’unité.

 

Je remarque aujourd’hui ce besoin que j’ai de me reconstruire une vision de l’amour et de réussir à l’exprimer dans ma vie. En moi. Je me suis demandé un matin, si je n’avais pas perdu mon regard émerveillé sur les choses simples de la vie.
Erreur heureuse….Non !
 Cette mésaventure m’a fait me poser des questions :
Qu’est – ce que l’amour? Qui aime -t -on?*
Qu’est – ce que le romantisme?*
Qu’est – ce qui entache l’amour romantique? *
Ce qui m’interpelle dans cette réflexion, c’est que l’émerveillement, naît de mon état de conscience à être dans un amour inconditionnel ou encore dans la croyance que je suis capable de tout, quoi qu’il arrive.
Triste constat de ce dire que nous nous sommes rencontrés, que nous nous sommes aimés et qu’à un tournant de vie, l’expérience traumatique était telle que l’amour s’en est allé. Celui- ci était présent depuis peu, si peu de temps.
Qu’est ce qui pousse l’Etre à perdre ce regard, cette “naïveté joyeuse”, ce regard innocent sur les choses rares, simples, à la croisée d’un chemin?
Retrouver son émerveillement ne serait – ce pas, s’ancrer en soi?
Une personne, qui ne se centre pas sur elle – même, en son coeur, n’est plus authentique, elle se confronte et se soumet aux exigences de son ego, laissant de nouveau entrebâiller la brèche de ses peurs. Chaque jugement envers soi – même, chaque manque d’amour de soi, ou encore illusions duelles que nous porte ce monde divisé, nous mettent face à une émotion et une posture sacrificielle de soi, douloureuse.
Mais encore des fausses croyances, failles narcissiques, faux -self et j’en passe. Tout ces états sont l’ expression lourde d’une attente, trop lourde à porter pour soi, et encore plus à faire porter à l’autre.
L’AMOUR!
On parle d’étoiles dans les yeux, de papillons dans le ventre, de palpitations dans le thorax ! On parle d’amour, mais surtout on le ressent.
Fait – il peur? Le ressent on ? Sûrement…puisque tous, avons un rapport conditionné à celui -ci, et que le politiquement correcte nous empêche de nous y épanouir. Au travers des relations amoureuses, des échanges simples, amicaux, de son rapport à soi en étant en amour pour soi – même ou encore au travers d’une sexualité épanouie.
Finalement n’est – ce pas de garder un regard pur et innocent sur soi et les autres qui nous permet d’avancer à grand pas?
“Celui qui cherche, qu’il ne cesse pas de chercher jusqu’à ce qu’il trouve et quand il trouvera, il sera troublé et, une fois troublé, il sera émerveillé et il régnera sur le Tout.”
 Comment se recentrer? ne plus s’oublier? ( en lien avec le précédent billet pdc!)
1. Prendre du temps pour soi,
2. Se prioriser,
3. Donner de l’amour aux autres mais avec autant de ferveur a soi – même,
4. Ne pas se renier, que se soit, sa nature, son âme et sa joie de vivre. (L’enfant interieur),
5. Avoir confiance en soi quoi qu’il arrive, croire en soi quoi qu’il arrive.
Lorsque nous décidons de nous émerveiller du monde, de s’y maintenir encore et toujours à l’instant, cela suppose -t -il de s’écouter?
Je vais partir du postulat que oui. Ses instincts sont fortement développer quand on a le désire de cheminer vers soi. Ressentir permet de se prioriser et aussi de voir avec les yeux grands ouverts. C’est à dire pur et innocent, mais en conscience.
A aucun moment cela ne doit nous écarter de la réalité, et du rapport à la vie quotidienne. Bien ancré dans la terre, nous ne sommes là que pour faire l’expérience d’une réflexion, pensée et de son expérimentation dans la matière. Tout cela en vivant tel un humain que nous sommes, spirituel, mais humain tout autant.
Cela nous confronte comme je l’ai évoqué au départ à nos peurs, celle de perdre pieds, de se perdre mais aussi de se trouver. La peur peut faire barrière à notre évolution, en cela nous devons nous faire confiance. C’est dans cette confiance en nous que notre regard plein d’étoiles peur pleinement nous proposer des vues merveilleuses que le monde nous propose.

” Un homme qui n’est plus capable de s’émerveiller à pratiquement cessé de vivre. “

Albert Einstein

On revient de nouveau à cette notion d’alignement, et d’intégrer que seule notre vérité intérieure nous guide vers l’amour, qu’il soit pur, conditionné, inconditionnel, romantique ou tout autre. Chacun trouve en SA vérité, en SON coeur, ce que celui – ci veut exprimer en amour. Émerveillement d’une vie alignée, simple, extraordinaire dans l’ordinaire d’un quotidien.

 

Si vous ne dites pas Adieu à toutes ces choses que vous n’avez pas pu changer, que ce soit dans votre coupe, dans votre vie, vous passerez à coté de la vie elle même et vous en serez en danger, de devenir un vieux fossile avant votre heure.

 

Joyeuse Saint Valentin, de vous à vous.

XoXo

C.

 

www.abc-citations.com

Citations et pensées positives Vs Psychologie positive

 

«Agis comme s’il était impossible d’échouer» Dorothea Bronde

Les journées sont rythmées par des citations et pensées positives. Que ce soit sur des abonnements mailing, sur des pages FB ou encore via des cartes d’auto-motivation, l’inspiration de mots pour soulager les maux sont partout.

Connais – tu l’impacte de la pensée positive?

“Ce ne sont pas les choses extérieures et les circonstances qu’il faut changer en premier lieu, mais ton attitude intérieure. Lorsque la transformation intérieure est accomplie, la transformation extérieure suit d’elle-même”

Dans mon cadre professionnel, j’aime incrémenter mes propos par des exemples. Plus particulièrement par une citation. Celle qui va rythmer une séance, une intervention. C’est comme un titre de film, un slogan invitant à la créativité. C’est en pratiquant cette petite action sans conséquence apparente que je me suis rendu de son impacte.

La pensée positive ne repose sur aucune base scientifique ; elle désigne l’ensemble des pratiques basées sur la méthode Coué et construites sur l’autosuggestion (consciente ou inconsciente). L’idée est de changer son état d’esprit et de s’ouvrir au monde et aux opportunités en intégrant en soi des pensées positives.

Cette pratique peut bien sur apporter du réconfort mais peut aussi s’avérer douteuse car elle nous enjoint tous de penser positif, tout le temps et partout. Aussi lorsqu’elle ne prend pas en compte le véritable problème, la pensée positive peut être dangereuse et engager l’individu dans le sinistre chemin du déni. Parfois « un pessimisme modéré » peut nous amener à mieux préparer une situation et éviter le sentiment d’échec. Prendre en compte le coté “moins nounours” de la vie, est nécessaire pour observer celle ci dans sa globalité. Nous ne sommes pas que positif, ce n’est pas le positif qui nous fait réfléchir et avancer. Penser positif « à tout va » peut nous conduire à sous estimer la vie, ce qui a du sens, voir a ne jamais nous faire réfléchir sur nous même.

La pensée positive n’est pas pertinente pour des personnes qui ont une mauvaise image d’elles-mêmes. C’est un paradoxe me direz vous mais pour autant elle peut susciter l’inverse, et sans s’en rendre compte engendrer une portée très périlleuse et négative. Cela réveil la culpabilité, le sentiment d’incapacité et d’injustice a ne pas y arriver plus qu’un autre. Effet miroir dévastateur.

 

«Vous êtes maître de votre vie et qu’importe votre prison, vous en avez la clé»

Dalaï Lama

Il est nécessaire de regarde son mal-être en face pour le dépasser, la pensée positive ne permet pas cela, elle camoufle pour un temps ce qui nous fait mal pour nous faire nous sentir mieux.

Alors vous me direz c’est mieux que rien. Bien entendu, mais cela ne doit pas etre le seul outil utiliser, voir pas en fonction du profil de souffrance, de l blessure concernée.

 

Connais-tu  la Psychologie positive?

Elle est née de Martin Seligman et son courant de Psychologie humaniste. C’est l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des personnes, des groupes et des institutions. Elle est construite sur des études scientifiques empiriques et reproductibles.

Alors je vous arrête tout de suite pour certains, cela ne veut pas dire que je pense que tout est a prouver scientifiquement, je pose les contexte. Je ne crois pas en ce qui me concerne a la valeur absolu des connaissances scientifiques. Je sais que beaucoup d’éléments de réflexion, émergent de documentations, de vécu et sont non vérifiable par des études encadrer dans un environnement purement scientifique.

cependant c’est de ce vécu que je me pose aujourd’hui en alerte des certains méfait de ne penser un travail sur soi que par les mantra et phrases du quotidien. C’est une outil, de développement personnel, non pas une thérapie.

En développent personnel et cela fera objet d’un autre article on ne travail pas le fond d’un problème, la cause, la racine. On adoucit le symptôme sur l’instant T pour améliorer le futur dans la mesure du possible.

Cela sous entend, que nous pouvons par le biais de cet outil, ouvrir des portes, qui sur le moments sembles “guerrir” notre problème évoqué, mais qu’en est il du retour du refoulé? de la blessure archaïque qui se cache au fond de la pièce de laquelle on vient d’ouvrir la porte?

Attention au caché, tapis dan sle noir, qui va resurgir.

Ce matin justement j’évoquais avec un patient, la bulle dans laquelle il mettait toutes ses émotions avant de prendre sa mission de Psy. Les cordonniers les plus mal chaussés, 3 ans après sa bulle émotionnelle nacrée a explosé, de son désir d’évolution, laissant passer, extérioriser toutes les émotions pansées, non cicatrisées, un KO.

 

La psychologie positive, humaniste est la pour nous aider à mieux comprendre ce qui constitue les bases de notre être. Elle tient compte également des spécificités individuelles, et garde à l’esprit en permanence que face au bien-être et au bonheur nos sommes tous différents.

 

Je ne nie pas l’effet positif de l’optimisme, ses vertus, mais je reconnais qu’a une situation donnée, la pensée négative en ce sens qu’elle est, et qu’elle est réalise est nécessaire. Elle est permet de meilleur compréhension des apprentissages de la vie. Affronter son mal-être, ses souffrances c’est faire un pas vers Soi, vers son pouvoir interieur caché, blessé. Démontré, la force de la Psy peut importe ses forme, permet le chemin de la “guérison”.