Répondez à chaque question en fonction de comment vous vous sentez personnellement. Si la phrase vous correspond très bien ou assez bien, comptez un point. Si la phrase ne vous correspond pas vraiment ou pas du tout, ne comptez aucun point.
Les phrases sont écrites au féminin pour simplifier.
Répondre à chaque question sincèrement :
OUI si cela s’applique dans une certaine mesure à vous, NON si cela ne s’applique pas vraiment ou pas du tout.
Commencez:
1. Je suis conscient des subtiles nuances de mon environnement Oui / Non
2. L’humeur des autres me touche Oui / Non
3. Je suis très sensible à la douleur Oui / Non
4. J’ai besoin de me retirer pendant les journées frénétiques, soit au lit, soit dans une chambre obscurcie, soit dans tout endroit où je suis susceptible d’être tranquille et libéré de toute stimulation Oui / Non
5. Je suis particulièrement sensible aux effets de la caféine Oui / Non
6. Je suis facilement terrassé par les lumières violentes, les odeurs fortes, les tissus grossiers ou les sirènes proches Oui / Non
7. J’ai une vie intérieure riche et complexe Oui / Non
8. Le bruit me dérange Oui / Non
9. Les arts et la musique suscitent en moi une émotion profonde Oui / Non
10. Je suis une personne consciencieuse Oui / Non
11. Je sursaute facilement Oui / Non
12. Je m’énerve lorsque j’ai beaucoup à faire en peu de temps Oui / Non
13. Lorsque les autres se sentent mal à l’aise dans leur environnement matériel, je sens en général ce que je dois faire pour les soulager (changer l’éclairage, proposer d’autres sièges) Oui / Non
14. Je perds les pédales lorsqu’on essaie de me faire faire trop de choses à la fois Oui / Non
15. J’essaie vraiment d’éviter de commettre des erreurs ou des oublis Oui / Non
16. Je fais en sorte d’éviter les films et les émissions qui contiennent des scènes de violence Oui / Non
17. Je m’énerve lorsque beaucoup de choses se passent autour de moi Oui / Non
18. La faim provoque en moi une forte réaction, perturbe ma concentration et mon humeur Oui / Non
19. Les changements qui se produisent dans ma vie m’ébranlent Oui / Non
20. Je remarque et j’apprécie les parfums et les goûts délicats, les bruits doux, les subtiles œuvres d’art Oui / Non
21. Je fais mon possible pour éviter les situations inquiétantes ou perturbatrices Oui / Non
22. Lorsque je dois rivaliser avec d’autres ou lorsque l’on m’observe pendant que je travaille, je perds mon sang-froid et j’obtiens un résultat bien pire que lorsqu’on me laisse tranquille Oui / Non
23. Lorsque j’étais enfant, mes parents ou mes enseignants semblaient me considérer comme sensible ou timide Oui / Non
Total de Oui :
A partir de 14 réponses positives, on est probablement hypersensible (porteur du trait desensibilité des processus sensoriels).
Mais aucun test ne devrait avoir tant de poids qu’on base toute sa vie dessus. Si on se sent hypersensible mais on a moins de 14 points, on peut quand même agir en fonction de cette nouvelle information.
Si vous êtes aussi un chercheur de sensations (voir test sur la même page), il est possible que vous perdiez des points aux questions 12, 14, 17, 19 de ce test et que vous soyez malgré tout hypersensible.
C’est à vous de voir si vous vous reconnaissez globalement dans les descriptions.
Source* 1 “The highly sensitive person”, Elaine N. Aron, traduction française aux Editions de l’Homme “Ces gens qui ontpeur d’avoir peur” – Mieux comprendre l’hypersensibilité
J’ai regardé mon propre monstre dans les yeux et j’ai découvert ce qu’était la peur. Cette peur qui vous paralyse, qui surgit de l’intérieur et vous étreint avec une telle force qu’elle empêche toutes vos tentatives pour respirer. Cet état qui vous fait sentir que vos pieds sont collés au sol et, par conséquent, ne vous laisse pas aller de l’avant.
Rappelez-vous que lorsque vous prenez conscience de ce que vous craignez vraiment, c’est alors que vous devenez le plus vulnérable. Mais cette vulnérabilité met également vos forces en lumière dans la mesure où vous découvrez ce que vous voulez vraiment.
C’est pourquoi j’ai regardé mon propre monstre dans les yeux, pour m’armer de courage face à mes peurs. L’objectif était d’empêcher tout ce que j’avais accumulé – l’échec, la solitude, l’incertitude, le rejet – de dominer mes pas, de faire en sorte qu’ils deviennent les piliers sur lesquels construire une base sûre pour mon monde.
“Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui soit complètement sûr de tout ce qu’il fait. En revanche, j’ai rencontré toutes sortes de personnes qui prétendent l’être. Ces personnes sont celles que j’ai le plus envié, parce qu’il s’agit de celles qui obtiennent le plus de succès dans tout ce qu’elles entreprennent.”
J’ai regardé mon propre monstre dans les yeux et je me suis découvert
Nous sommes habitués à fuir et à jouer les forts. Comme si camoufler la réalité derrière un sourire permettait d’éliminer les monstres qui nous tourmentent tant dans la vie. Mais, en nous comportant de la sorte, en essayant de fuir ce que nous craignons plutôt que de l’affronter, nous ne faisons qu’alimenter nos peurs.
Ces craintes qui, dans l’ombre, deviennent la boule dans ma gorge faisant trembler notre voix, se transforment en larmes ne pouvant cesser de couler, même si nous pensons qu’il n’existe aucune raison pour cela, ou en tremblements involontaires et quasi imperceptible de nos mains lorsque nous tenons ce qui compte pour nous. Parce que nos monstres grandissent et se battent dans l’obscurité afin de contrôler notre propre vie.
“Je sais que je ne suis pas parfait et que je ne peux pas tout faire bien, mais quand bien même, je m’exige de l’être tous les jours. Peut-être suis-je celui qui fait que mes monstres surgissent pour ne pas différencier l’être humain de l’être parfait.”
C’est pourquoi, en regardant mes propres monstres dans les yeux, je me suis connu moi-même et découvert mes doutes. J’ai donc découvert que nous avons tous plus ou moins les mêmes monstres et que la peur de l’incertitude, résultant du fait de ne pas tout contrôler, est leur capitaine. Par conséquent, plutôt que d’alimenter mon incertitude avec tout ce qui pouvait échouer ou me faire chuter, j’ai décidé de renaître de mes cendres et de voler en prenant conscience qu’au sein de mes possibilités se trouvait celle de faire quelque chose de vraiment bien, désiré et apprécié.
J’ai regardé mon propre monstre dans les yeux et je suis rené de mes cendres
C’est ainsi que j’ai pu regarder mon propre monstre dans les yeux et renaître de mes cendres. J’étais désormais celui/ Celle qui contrôlait tout ce que je ressentais, mais en acceptant le fait que je ne pouvais pas contrôler ce qui se passait. J’ai appris que la vie est une succession d’événements incontrôlables, parfois tristes et d’autres fois qui vous font sourire, la plupart étant impossibles à prédire.
C’est ainsi que vous apprenez que la peur n’est souvent rien de plus ou rien de moins que l’interprétation que vous faites de ce que vous vivez et que vous ne pouvez pas contrôler. Une fois que vous apprenez cela, vous laissez un peu d’espace à cette partie de vous qui souhaite se laisser aller. Vous commencez à vivre ce qui doit être vécu et profiter de ce qui est bon, sans laisser les mauvaises expériences qui ont eu lieu ou celles à venir alimenter vos monstres intérieurs.
Je sais à présent que je n’ai pas à être parfait(e) et à vivre une vie de conte. Je sais également que je ne dois pas abandonner ou me laisser contrôler par mes peurs pour tout ce en quoi j’échoue ou échouerai. J’ai simplement appris que je peux être heureux(se) sans être parfait(e), et c’est pourquoi je choisis d’être heureux(se) à chaque instant.
Comment j’ai vécu au contact de Pervers Narcissique?
Cela à été tout nouveau ces derniers mois, je les avais autour de moi, mais je n’en saisissais pas l’impacte, ni la puissance. Puis j’ai ouvert les yeux. J’avais besoin mais aussi l’envie de partager, pour que chacun puissent puiser consciemment des informations, une aide, à sa convenance, mais aussi inconsciemment une manière de changer le mouvement qui s’opère dans leur environnement.
Je vois le monde d’une manière assez pure, que, tout être à une partie d’amour en lui, parfois apparente, mais parfois tellement enfouie suite à des blessures et des traumatismes, qu’il faut œuvrer avec peine et persévérance pour la faire émerger. Je m’emploie toujours avec optimisme à croire en l’autre, et je ne veux jamais perdre cette partie de moi. Cependant la difficulté première de cette démarche c’est d’accepter que tout n’est “ni blanc, ni noir”.
Un PN, ou d’ailleurs, une, ne sont pas du tout dans cet amour. Le cœur a laissé place au vide. Ce qui fait que j’ai mis longtemps à me rendre compte de leur présence et de leur essence monstrueuse.
Alors entendons nous bien, que je vois en eux, l’enfant brisé, abandonné, non désiré, qui pour survivre dans ce vide à crée une carapace dont le nom me vient théoriquement: Narcisse d’Ovide. Cette vision me pousse à ne pas les fuir, ou les rejeter, mais accepter qu’ils sont plus à plaindre qu’à craindre, même si oui, il faut les craindre car ils sont dangereux.
Avez-vous, vous aussi un PN dans ton entourage?*
Avez-vous, des solutions pour vivre à coté de ces personnes? si oui, lesquelles?*
doivent – ils être éloigné de l’amour? Comment vivre avec eux en tant que partenaire, ami, tout en ce protégeant?*
Pour commencer, petit rappel de comment, je perçois être un PN (pervers narcissique) : C’est un hybride, que je vois, en chacun d’eux.
Il ne s’agit pas d’une maladie mentale, mais plutôt un trouble de la personnalité qui se produit lorsqu’une personne a une image particulièrement mauvaise d’elle-même. Cette personne va chercher à se valoriser et se grandir en rabaissant les autres (son conjoint, des collègues, un ami, un membre de la famille,…) par le biais de harcèlement et de la manipulation mentale. Les causes de la perversion narcissique restent à ce jour inconnues. Un traumatisme psychologique (blessure narcissique profonde) comme la violence durant l’enfance (comportement des parents, rejet de la mère, abandon du père…) et un terrain génétique sont probablement à l’origine de ce trouble.
Le pervers narcissique est souvent un trouble de la personnalité qui est difficile à soigner, dans la mesure où le principal intéressé ne s’aperçoit pas toujours de son trouble. C’est souvent l’entourage qui voit que quelque chose ne va pas. S’il ne prend pas les mesures nécessaires, comme consulter un psychologue ou entamer une psychanalyse, le phénomène peut entraver lourdement ses relations. Le pervers narcissique a souvent une vie de couple instable et des rapports avec l’entourage familial ou social conflictuels. Il est donc important pour lui de se faire aider.
La première chose que je constate à leur contact, c’est cette impression qu’ils essayent de “rentrer” d’invertir mon Moi profond, comme pour m’aspirer, me détruire, m’étrangler, m’emperchant d’agir. Ils me sont physiquement très désagréable. Je me rappelle un jour, avoir failli m’évanouir, j’avais un tel malaise, qu j’en aurai fait un, littéralement. J’ai compris avec le temps que m’on coté “empath(ique)” fait que je laisse entrer toute personne qui souhaite le faire. Je suis ainsi. Cependant cela me génère des contreparties destructrices, car je sens dans ces cas là que je suis aspirée, comme si on me vampirisait, suçant mon sang jusqu’à ce que j’ai plus aucune énergie vitale en moi.
La violence morale n’est pas l’apanage des seuls hommes.
Le PN est autant homme, que femme, je connais les deux. Je dirai que la différence ce situe au niveau de la puissance. La femme est plus maligne, plus manipulatrice et sa violence physique st moindre que psychologique et moral. J’aurai envie de dire d’une femme PN qu’elle est plus une sorcière perfide.
Voici ce que je retiens d’un profil PN:
Sa vie consiste à chercher son reflet dans le regard des autres. L’autre n’existe pas en tant qu’individu mais en tant que miroir. Un Narcisse est une coque vide qui n’a pas d’existence propre ; c’est un pseudo, qui cherche à faire illusion pour masquer son vide. Son destin est une tentative pour éviter la mort. C’est quelqu’un qui n’a jamais été reconnu comme un être humain et qui a été obligé de se construire un jeu de miroirs pour se donner l’illusion d’exister. Comme un kaléidoscope, ce jeu de miroirs a beau se répéter et se multiplier, cet individu reste construit sur du vide.
Toujours en position de victime, dans une relation, cette attitude de victime séduit un partenaire qui veut consoler, réparé, avant de le mettre dans une position de coupable. Lors des séparations, ils se posent en victimes abandonnées, ce qui leur donne le beau rôle et leur permet de séduire un autre partenaire, consolateur.
Ils culpabilisent à outrance leur proie, ne supportent pas d’avoir tort. Rejeter la faute sur l’autre, médire de lui en le faisant passer pour mauvais permet non seulement de se défouler, mais aussi de se blanchir. Jamais responsables, jamais coupables : tout ce qui va mal est toujours de la faute des autres.
Ils ne sont pas autonomes, ne peuvent se passer d’autrui, ce qui les conduit à un comportement collant et à une peur de la séparation (souhaitant tout faire avec l’autre: cinéma, vie, sorties, activités de loisirs….) ; pourtant, ils pensent que c’est l’autre qui sollicite la sujétion. Ils refusent de voir le caractère dévorant de leur accrochage à l’autre, qui pourrait entraîner une perception négative de leur propre image. Cela explique leur violence face à un partenaire trop bienveillant ou réparateur. Si au contraire celui-ci est indépendant, il est perçu comme hostile et rejetant, non – présent. “
Il critique tout le monde, n’admettent aucune mise en cause et aucun reproche. Exacerbation de la fonction critique qui fait qu’ils passent leur temps à critiquer tout et tout le monde. De cette façon, ils se maintiennent dans la toute-puissance : Si les autres sont nuls, je suis forcément meilleur qu’eux.
Rejeter la faute sur l’autre, médire de lui en le faisant passer pour mauvais “objet” permet non seulement de se défouler, mais aussi de se blanchir et rester dans le rôle du bon “objet”. Jamais responsables, jamais coupables : tout ce qui va mal est toujours de la faute des autres.
Il envie la réussite des autres, qui les met face à son propre sentiment d’échec, car il n’est pas plus content des autres qu’il ne l ’est de lui-même; Alors il choisira une des deux chemins: Soit la réussite professionnelle a son maximum, ou alors la position de victime dépressive, rien ne va jamais, tout est compliqué, tout est une épreuve. Il impose alors aux autres sa vision péjorative du monde, de la situation et son insatisfaction chronique concernant la vie. Il casse tout enthousiasme autour de lui, cherche avant tout à démontrer que le monde est mauvais, que les autres sont mauvais, que le partenaire est mauvais. Par son pessimisme, il entraîne l’autre dans un registre dépressif pour, ensuite, le lui reprocher.
Face à ce monde de pouvoir, la victime est forcément dans un monde de failles. Montrer celles des autres est une façon de ne pas voir ses propres failles, de se défendre contre une angoisse.
La relation ne comporte aucune affectivité, car le principe même du fonctionnement est d’éviter tout affect. Le but est de ne pas avoir de surprise. Il maintiennent une distance affective suffisante pour ne pas s’engager vraiment. L’efficacité de leurs attaques tient au fait que la victime ou l’observateur extérieur n’imaginent pas qu’on puisse être à ce point dépourvu de sollicitude ou de compassion devant la souffrance de l’autre.
Agresser les autres est le moyen d’éviter la douleur, la peine, la dépression.
Petites brimades, des phrases anodines mais méprisantes, pleines de sous-entendus blessants, avilissants, voire violents, c’est la répétition constante de ces actes qui rend l’agression évidente. Plus le temps passe, plus le caractère despotique s’affirme, allant jusqu’à porter des coups physiques. Les hommes ne sont pas à l’abri de ses violences physiques et peuvent tout aussi bien en être victime.
Au fur et à mesure du temps, vous deviendrez fort peu de chose, noyé sous les critiques acerbes et parfois
violentes. Ils se nourrissent de l’énergie de ceux qui subissent leur charme. Ils tentent de s’approprier le narcissisme gratifiant de l’autre en envahissant son territoire psychique. Le problème du pervers narcissique est de remédier à son vide.
Il se présente souvent comme le sauveur ou le grand confident qui prétend apporter des solutions à tous vos problèmes. Il est à l’ écoute de votre souffrance. Le pervers narcissique est si intelligent qu’il peut même jouer le parfait psychologue !
Il va archiver et mémoriser dans sa tête tout ce que vous lui dites et il vous le ressortira un jour (des années plus tard !!) pour vous déstabiliser psychologiquement en appuyant là où ça fait très mal.
Il cherche à vous donner l’impression d’être impuissant. Cette culpabilité a pour but de supprimer le plaisir éprouvé par l’homme, de créer une sexualité sans plaisir et sans joie, le sexe n’est plus besoin. Une sexualité à la fois mécanique et compulsive. Par exemple, face à une femme totalement passive, apparemment indifférente ou souvent silencieuse, l’homme cherche désespérément à la rendre heureuse et satisfaite sans jamais pouvoir réellement y parvenir. Il est perdu, ne voit rien, ne comprend plus rien. Son but est de montrer à l’homme à quel point il peut être faible, pervers ou impuissant. Là encore, l’impossibilité d’établir la moindre communication constructive empêche la construction d’une sexualité épanouie.La sexualité est un enjeu de pouvoir pour il/elle. Un moyen infaillible de provoquer un stress qui sera à l’origine de troubles psychosomatiques. Inversement séduction par une activité sexuelle importante, afin de garder la main sur la victime. Lui donnant ainsi l’illusion d’assouvir tout ses besoins pour ensuite, que lui même assouvisse tout les besoins du PN.
Dès son plus jeune âge, un enfant construit son estime de lui au contact des autres mais aussi en lui – même. Ce sont ses parents qui ont le rôle le plus important dans l’acquisition d’une bonne estime de soi par l’enfant. Il est important pour lui, qu’il soit revalorisé dans son unicité, dans sa différence, et accepté comme tel par ses parents. Regard bienveillant, d’amour pur. L’enfant doit sentir qu’il est un individu valorisé par ses parents pour ces éléments là. Quand on manque d’estime de soi, on culpabilise à tout bout de champ. On se rend coupable de tout.
On s’excuse et on se justifie même quand on a rien fait de mal :
« C’est de ma faute si…»
« J’aurais dû…»
« Je vais lister ses besoins, être présent, me recentrer sur ma famille, me faire pardonner mon défaut de présence »
Au risque de tomber sous l’emprise des manipulateurs. Les personnes qui ont une blessure narcissique sont avides de reconnaissance et sont trop sensibles aux marques d’attention. Ceci fait qu’elles tombent plus facilement sous l’emprise des personnes toxiques et manipulatrices.
Cinq catégories de personnes sont à risques de devenir des victimes de la perversion narcissique :
1.Les personnes qui manquent d’estime et de confiance en elle,
2.Les personnes qui sont en situation de dépendance affective (en couple, celles qui ont été blessées, abandonnées, …),
3.Toutes les personnes qui ignorent l’existence de la perversion narcissique,
4.Les personnes débordant d’énergie et de joie de vivre (les pervers narcissiques cherchent à s’approprier ces qualités),
5.Les empathes.
Je reste cependant persuadé, qu’il faut aider ces personnes, s’en protéger, parfois s’en éloigné, mais pourquoi ne pas mettre en place un protocole d’accompagnement pour les remplir afin qu’eux même se découvre et panse les blessures de l’enfant, pour retirer un maque, une carapace, leur donner l’opportunité de faire un choix : Celui de changer profondément leur structure pour Etre.
La psychanalyse va aider le “patient PN” à faire ressortir le mal-être qui a occasionné ce type de personnalité et à mettre au jour l’origine de ce mécanisme de défense en remontant souvent à la petite enfance. Il faut cependant que la personne veuille faire cette démarche difficile pour lui, puisqu’il ne se voit pas en cause.
Il ne faut pas détruire des années de vie en commun sur des présomptions. Doutes, ressentis, émerges, consultez un spécialiste pour avis, et engagé le mouvement du changement si cela s’avère juste.
“J’irais au bout du chemin sans relâche , le mur j’y ferai fasse, je le franchirai !!”
Je suis une menace? Tu te sens incontrôlable, tu ressens l’inévitable, tu es anxieux(se)? Je viens de me réveiller, je dormais, mais un rêve m’a sorti de mes fantasmagories.
Dans les profondeurs, là ou tapis dans le noir, tu as enfermé tout tes secrets… Elle, est fondamentalement puissante, revigorée par chaque jour qui passe. Tu l’aimes, incontestablement, pour sa force. Tu la nourris de toi, sans penser à toi.
Elle te procure une sensation qui lui est propre. Elle conditionne en toi, tant de choix. Que ce soit de la manière inconsciente ou complètement conscientisé, elle explique tous tes comportements. Elle fait vivre tes propos, elle choisi pour toi, quand tu restes pendu à ses lèvres.
Y à des matins ou tu te lèves et tu n’as qu’une envie, lui hurler dessus. Parfois elle te rend puissant(e), un instant fugace de bonheur apparaît, mais ne dur jamais longtemps. D’autres matins, elle paralyse tes actions, tu es attaché(e)s, détaché(e)s de toi. Entouré(e)s par ce cordage, fort, puissant qui t’empêche d’être toi.
Incarné par de beau rivage, elle se dit nécessité. Elle entrave tes besoins réels, tu ne reviendra jamais à ta vie, tant qu’elle t’accrochera au passé.
Farouche prédatrice, elle dévore tout sur son passage. Ne te laissant que tes yeux; mouillés et ton corps nu, sur le sol froid d’une une pièce vide. A genoux, pleurant les situations que tu subis, mais qui finalement n’ont de responsable que Toi. Car c’est TOI seul(e) qui l’a généré.
Tu l’as activé, elle t’a contrôlé, tout est devenu inévitable. Ce flux, ces émotions…………..Ta PEUR.
Cette sensation d’attachement à l’autre, de séparation douloureuse, d’être coupé en deux, qui n’est autre que la peur de soi, de tomber le masque d’un traumatisme.
J’ai respecté mon engagement au maximum, en étant fidèle en tout. Très exigeante avec moi-même, je lui ai montré, prouvé que je serai invincible pour elle, pour lui , pour nous. J’ai voulu contrôler. Me contrôler, contrôler l’ autre aussi, pour m’assurer qu’il, elle ne me trahirait pas. Ainsi ma confiance serait totale, viscérale, une confiance.
Elle n’est pas si pathétique parce qu’elle m’a blessé, mais aujourd’hui elle n’est pas importante.
Nous avons tous plus ou moins, ressentis cette piquante sensation d’avoir été trahi alors que l’on était engagé dans une relation.
“On fait parfois des efforts considérables pour souffrir d’une trahison ; et l’on y parvient.”
J’ai eu une relation fusionnelle. Celle qui est venue à moi sans que je l’ai demandé, celle qui n’était pas prévu, car fuyant les engagements, pour ne pas être blessée, finalement m’est arrivée.
Ça à durée plusieurs années. Elle avait une place privilégiée dans mon environnement, elle en faisait partie pleinement, sur – engagement. Nous nous sommes mutuellement accompagnés dans nos questionnements, nos envies de comprendre nos évolutions, expériences. Comme l’envie de trouver sa place et sa fonction dans un monde en développement constant. J’ai rêvé quelques instants. J’étais créative. C’est comme si je savais ou j’allais dans l’avenir, que je visualisant mes rêves clairement… A sens unique. J’ai donc éteint la lumière. Dans un monde seul.
Les rêves revêtent une sorte de robe enfantine dont le but est de rester à l’état de nuit, dans nos sommeils. Rappelons nous de rêver endormis mais de projeter ceux – ci a Etat de veille. Pour que notre quotidien soit à l’image de nos plus belles pensées.
La trahison n’a pas supportée que je plonge dans ma conscience spirituelle et la vision magique de la vie, probablement. Elle a vampirisé ma vie pour en faire sienne, tout du moins essayé… en vain. J’étais tout, j’étais l’autre, j’étais aliénée….Et un jour elle m’a quitté. Je le dit comme je l’ai ressentis sur le moment.
Je lui ai ouvert mon cœur sans concession et il a été broyé. Même lui, ne m’a jamais fait ça. Normal, ils ne savent pas tout . J’ai aujourd’hui accepté qu’elle avait le droit de choisir ce chemin. Que c’est la vie. Mais le mal à été fait avant que le recul ne “soigne” mes blessures.
Suite à ça j’ai vraiment tout fermé. Cela m’a coûté, j’ai fini genoux à terre et ça a duré un an.
Autant te dire que je suis parfois dans la peur. Mais je ne suis plus la même, c’était il y a longtemps et je suis bien différente.
L’aliénation, ma douleur et le temps qu’il t’a fallut pour prendre du recul, m’ont permis de comprendre que l’on se sent trahi quand on attends quelque chose de bien spécifique de l’autre. Si tu es ouverte(e) à n’importe quelle réponse ou comportement comme étant l’autre et pas un masque, il n’y a plus de jugement. Que des questions et des réponses.
On se sent trahi, car avant tout on accepte pas que l’autre puisse être différent. Pourtant la différence et universelle, à aucun moment nous sommes similaire à l’autre.
As – tu toi aussi cette sensation d’être différent(e)?*
As-tu parfois regretté de t’engager a corps perdu dans une expérience?*
As – tu toi aussi eu cette sensation d’être privé de ton libre arbitre?*
Sache qu’à aucun moment je ne regrette la tournure de l’histoire. Dans le sens où la vie est à vivre à fond. Et que tout à une fin. J’aime l’équilibre des éléments. Et que je ne reproduis jamais deux fois les mêmes situations.
J’y ai perdu mon libre arbitre, j’y ai perdu ma liberté d’être soi. La maîtrise, de mes forces propres au profit d’un(e) autre. Mon ego c’est dédouané du choix de l’ inauthenticité de l’existence vécue personnellement. Se pose alors la question d’un transfert de propriété? par des passions, des sentiments qui finissent par prendre la maîtrise de l’âme, qui l’agitent et l’égarent.
Contrôler, et développer ce sentiment de trahison, n’est ce pas satisfaire son ego et surtout de ne pas affronter le fait qu’au sein même de ce genre de relations, on se trahit soi-même?
Parce que je vis ma vie en musique et que celle ci c’est imposée à moi en fraîcheur de matinée, j’ai eu envie de la partager !!!
Je ne sais pas quoi penser, faire, dire, de ce que je ressens !!! et Toi?
Un matin, en discutant ça et là avec ma copine de plume, So. nous nous sommes rendu compte que nous étions en train d’écrire un Billet sur le thème des émotions. L’idée m’est venu de maintenir ce choix de co-écriture afin de partager deux points de vue, deux vécu sur le sujet. Je suis aller lire le billet de Julie, « Ne me demandez pas d’être forte » sur son blog ZunZun, celui qui a inspiré So. Je souhaitais comprendre, le “pourquoi du comment” elle en est arrivée a être chamboulé, et pour quelle raison cette lecture a été le facteur déclenchant de son retour du refoulé.
Aujourd’hui je vous parle des émotions. Je suis une personne plutôt réactive émotionnellement, j’essaye de mener une vie de cœur, ou, toutes les expériences que je vis, je les vis de manière sensible. J’espère et j’aspire à ce qu’elles soient enracinées dans mon cœur, que ma vie soit intense et passionnée. Que tout ce que je vis au quotidien, je cherche a le comprendre, a l’analyse un peu trop peut être mais pour que celui ci soit une force. Quelqu’un a dit justement :
“La connaissance des émotions, c’est l’armes d’un pouvoir silencieux, sensible, tout comme la lumière qui brille au bout du tunnel”.
L’objectif est de trouver notre équilibre. La connaissance émotionnelle que l’on développe au fur et à mesure nous permet de grandir. Je reste pleinement consciente que l’émotion n’a pas sa place dans la société actuelle, pour et par la société. Cette envie de parler des émotions est la parce que bien sur je ne suis pas d’accord avec cela, mais aussi parce que j’observe la souffrance de l’autre, de toi qui à du mal à dire les choses. Comme si dire les choses c’était être trop faible. Comme-ci exprimer ses émotions était mal, ne devait pas être, car cela ne se fait pas en société.
Pourtant une émotion est une réaction humaine
Par exemple, pleurer, c’est une réaction à la tristesse ou à la frustration et au final aussi un signe de bonne santé. Le corps “fonctionne” comme il le doit. Les émotions elles, sont là, de manière naturelle pour diminuer le stress émotionnel qui parce qu’il est évacué par l’émotion n’est pas en effet négatif sur le corps. Pleurer est souvent considérée comme une force intérieure ça nous permet de célébrer le positif et les points positifs de l’événement et nous amène a libérer des choses négatives dans notre vie.
“Les larmes vous aident à ressentir lorsque vous ne savez pas ce que vous ressentez”
Montrer ses émotions et une force parce que cela montre sa vulnérabilité, montrer sa vulnérabilité c’est accepté que le regard des autres sur soi ne compte plus, que seul compte son bien être interpersonnel et ce désir de cheminer vers son intelligence émotionnelle.
Bien entendu, j’ai pris comme exemple le pleur, en général c’est l’émotion que je ressens le plus en toutes circonstances. mais toutes émotions sont a mettre dans le même panier. Chacune des parcelles de notre corps a besoin et souhaite s’exprimer. Retenir ses émotions c’est avoir peur. Et lorsque la peur l’emporte, que l’on tait ses émotions cela consiste a s’enterrer vivant. Au delà de l’apparente “paix” que nous procure l’extinction fugace de ce que l’on veut exprimer au travers d’un émotion, se crée au fur et a mesure un mal bien plus profond. On ne fait qu’accumuler de la tension et du stress. Quoi qu’on en dise la vie est faite d’aventures, qui vont nous ramener a ces émotions, en les décuplant, en accumulant du ressenti non digéré et non accepté.
Tout ça pour quoi? Finir par nous exploser a la figure comme une cocotte minute? Le déni en vaut – il la chandelle?.
Mon fils aîné ma dit un jour : “Maman, tu es mon modèle car tu assumes quand tu pleurs”. Je pense qu’en allant un peu plus loin, (oui bon j’ai pleuré, j’ai été émue comme une maman, fière de voir l’impact de l’éducation positive qu’elle tente de mettre en place, à été récompensé), au delà de mon rapport de maman poule, je suis, d’un coté heureuse de voir que ce que je mets en place porte ses fruits, mais je suis aussi fasciné par la compréhension du monde qu’à ce petit homme. J’ai en oeuvre d’assumer ma fragilité, ma sensibilité, je m’assume sur ce point et c’est pour ça que je peux en parler aujourd’hui.
Elle m’a permis de me connaitre, me comprendre et m’accepter.
Cette fragilité, je l’ai transformé en force, en puissance pour accompagner mes peurs, une fois mais pas deux. JE pense que la peur peut se dompter a partir du moment ou l’on a confiance en ça capacité a être forte, mais une force pure, sereine, non conditionné par les injonctions de la société. Celle que So nommes : Le paraître Elle m’a endurcie rendue forte, et j’en avait besoin. Mon fils a compris que la force vient de l’acceptation de ses blessures, de son expérience, des émotions qui accompagnent chaque pas qu’il fait dans cette vie. J’espère qu’il gardera cela en lui, le plus longtemps possible.
Il y a quelques mois, nous avons vécu un jour très pénible, celui ou parce qu’il est différent il c’est fait “casser la figure” par 5 grands, en cour d’école maternelle. Ce fut un moment très dur pour tous, plus pour moi que pour lui d’ailleurs, qui n’a rien laissé transparaître. Moi qui avait toujours l’impression que le déposer à l’école c’était l’accompagner en enfer, ça ne m’a pas aidé…. Travail étant et aidant, cette mésaventure m’a montré qu’en acceptant d’exprimer pleinement ses émotions, mes émotions sur cet événement, me rendrait plus forte pour lui et pour moi. Combien de parents auraient caché leur peine au profit de la colère? en allant voir la maîtresse? en rencontrant les parents pour que ces enfants soit puni?
C’est une réaction de peur et de protection légitime. Mon choix a été tout autre. J’ai privilégie un échange serin et calme avec la maîtresse. (après avoir pleuré un bon coup, tapé dans un coussin, et crié à la vie au combien j’étais pas contente ). Cette démarche je l’ai faite pour que la “gravité” de la situation, ma propre perception de cet événement, soit mise à jour. Que le ressenti traumatique qui m’a envahi soit évoqué. Pre-venir c’est guérir.
Le temps faisant, l’événement a été “oublié”, mis de coté. Et puis avec les beaux jours (c’est maintenant que le sujet est intéressant pour l’article du jour, hein !!!) mon fils ne voulait pas mettre de short pour aller à l’école. Nous avons parlé. Au final il avait peur, il avait fait le rapprochement que, le jour ou il avait subit les coups était un jour ou il était vêtu d’un short (je ne m’en souviens absolument pas). De ce fait, pour cet enfant de 5 ans, si il mettait des shorts pour aller a l’école on le taperait de nouveau!!!
Autant vous dire que mon émotion a été présente, mais différente. Pour le coup j’avais accepté et évacué la précédente. Pourquoi? parce que je l’ai laissé s’exprimer pleinement sans mesure, sur le moment. Au moment ou cela devait être. Naturellement.
Sauf que lui non. Et c’est la que l’échange fut riche. Je lui ai donc expliqué ce que je tente d’expliquer ici. “Ne pas mettre de short pour aller a l’école, c’est laisser la peur décider et maîtriser ta vie. Les coups, tu les as reçu parce que ces enfants n’ont pas conscience de l’importance d’être humain, il grandirons ou pas. Mais en aucun cas ton comportement et ton choix de vêtement ont et vont favoriser ce genre de répétition”.
Je lui ai simplement dit pour finir. “Mettre un short aujourd’hui c’est dire à ta peur que tu es plus fort, mettre un pantalon c’est la laisser gagner. Accepter d’avoir peur c’est être fort, l’accompagner a l’école c’est lui montrer qui est le chef de ta vie? c’est toi ou ta peur? (il m’a répondu, moi)” et du coup j’ai fini en disant, “c’est en tenant ta peur par la main que tu vas devenir plus fort, t’endurcir et gagner en endurance”. il m’a fait le biceps musclé, et depuis il met des shorts tout les jours !!! même quand il pleut, parce qu’il est plus fort que l’eau sur son corps…(bref ça c’est une autre histoire.)
J’avoue qu’à chaque fois que nous discutons, je m’étonne de m’exprimer ainsi et j’ai toujours une pointe d’appréhension. Je me demande si je fais bien, et si il va comprendre. Apparemment oui alors je continu, mais je me trompe souvent, je suis une maman testeuse, celle qui essai de faire de son mieux en étant simplement moi. Haut perchée !!! illuminée!!!
Cet exemple de vie personnel et pour moi une belle image de ce qui nous motive tous à ne pas nous laisser envahir par nos émotions: La PEUR, et peut être même le manque de confiance en nous, en notre valeur.
Accepter nos émotions, accepter de les exprimer c’est être en phase avec nous – même, en connexion avec notre centre, notre colonne vertébrale. C’est être humain, dans toute son humanité.
Mais cela est un long travail, il est difficile pour moi de relâcher la pression sociale, le conditionnement de l’éducation parentale et sociétale, et cela ne se fait pas en un jour.
Alors j’apprends a être patiente, je prend le temps de la patience tout en exprimant mes ressentis dans le but ultime de devenir qui je suis.
Pour finir je partage avec vous mes petites astuces, qui m’aides au quotidien a mieux vivre mes émotions, à faire avec et relâcher pour mieux ressentir :
1.La relaxation
Elle permet de ce concentrer sur soi, de laisser l’émotion envahir le corps mais aussi de la mesurer, l’ écouter et du coup prendre le recul nécessaire pour la vivre sans en souffrir.
Comment? en se concentrant à l’aide d’une musique douce, en prenant le temps d’écouter son centre. Cela m’aide à relativiser l’Émotion, à la considérer sans la décupler.
2.La méditation
Au delà de la relaxation, la méditation me permet de comprendre d’ou vient l’émotion, d’aller au centre de l’enracinement de cette émotion pour connaitre la vrai raison et d’engager derrière une véritable quête de sens. Comprendre le sens de l’émotion, c’est connaitre la raison de son émergence et du coup de soigner la blessure. Je couple souvent cela avec des H.E (mais ça c’est une autre histoire).
3. Le journal
Ecrire, ou comment évacuer, libérer les émotions en les couchants sur le papier. Très souvent, après ce moment intime de libération émotionnelles, je les brûles, pour qu’elles soient pleinement évacuées. Mais on eut aussi les conserver. Mais comme je le dis, en gardant ses écrits, on conserve l’émotion quelque part….
Il existe d’autres manières de gérer ses émotions : les TCC, l’intelligence émotionnelle…Peut être qu’un jour je publierai un Billet sur l’intelligence émotionnelle (QE) et le rapport au monde de ceux qui le voient au travers les yeux de l’émotion, du cœur.
Si toi aussi tu as des techniques, partage les avec nous !!!
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Enjoy
XoXo
Co.
Illustration : The fallen Trooper téléchargement sur wallpprs