L’ego c’est l’ombre !

Vous avez déjà entendu parler du concept de Yin et de Yang ?

Voici des lignes qui me parlent, merci Juliette !

Dans la philosophie chinoise, le yin et le yang représentent deux caractéristiques complémentaires que l’on retrouve dans tout élément de la vie, dans tout aspect de l’univers. Au lieu de parler de dualité, d’opposition, de différence, la pensée orientale préfère parler de complémentarité.

Le yin est passif, le yang actif. Le yin est féminin et réceptif, le yang est masculin et donneur. Le yin c’est la nuit, le yang c’est le soleil. Le yin la fraîcheur, le yang la chaleur. Être introverti, c’est Yin, être extraverti c’est yang. Dans une pile, le pôle moins est Yin, le pôle plus est Yang.

On est pas schizophrène... Ouf !

Alors si tout ce qui existe dans l’univers possède ces aspects complémentaires, pourquoi l’esprit de l’être humain échapperait à la règle ?

Voilà une information qui va peut-être vous soulager comme elle m’a rassuré quant à mes doutes à savoir si j’étais bipolaire, voire schizophrène : nos pensées sont divisées sous deux sous-unités, une Yin et une Yang.

Cette idée m’a réellement rassuré parce que j’avais vraiment pris conscience qu’il existait bien deux moi différents. Je m’en apercevais quand je me levais un matin et que je me sentais pleine d’amour pour mon chéri, et que quelques heures plus tard, je me demandais pourquoi j’étais avec lui et qu’est-ce que je lui trouvais. Une partie de moi l’aimait à la folie, l’autre en avait strictement rien à cirer.

Je m’en rendais compte également quand j’affirmais adorer le jambon et que quelques jours plus tard, la vue du jambon me donnait des nausées.

Une partie de moi était capable de déplacer des montagnes, donnant toute l’énergie que je possédais pour accomplir une tâche particulièrement difficile, alors qu’une autre n’avait qu’une envie : rentrer se mettre une série abrutissante, vêtue d’un pyjama en polaire et chaussettes montantes jusqu’aux genoux, un coca zéro dans une main et une cigarette dans l’autre.

Mi-Ange, mi-démon

Le problème, ce n’est pas d’avoir deux formes de soi, le problème c’est quand les deux passent leur journée à se chamailler, à se crier dessus, à se bouder, sans parvenir à se mettre d’accord sur quoi que ce soit, créant ainsi une espece de Brouhaha assourdissant qui vous donne mal à la tête.

Si vous êtes encore septique, voici un fait que vous ne pourrez contredire : quand vous êtes face à un choix et que vous n’arrivez pas à vous décider, c’est bien qu’il y a une partie de vous qui aimerait manger une glace Haagen Dazs, tandis qu’une autre préférerait se contenter d’une pomme.

En d’autres termes, l’ego, c’est le petit diable posé sur votre épaule, et la conscience, le petit ange posé sur l’autre épaule. Disons-le clairement : l’un veut votre bien et se montre toujours de bon conseil, c’est un peu la voix de la raison, la voix de la sagesse, et l’autre veut satisfaire vos besoins sans réfléchir aux conséquences, c’est la voix de l’impulsivité et des bêtises en tout genre.

Le déni

Le problème c’est qu’on est pas forcément conscient de cette partie noire de notre personnalité. Ça paraît quasiment fou qu’une partie de nous veuille notre malheur, non ? Pourquoi voudrait-elle ça ? Pourquoi serions-nous méchant envers nous-même ? « Non, non, impossible, je ne suis que lumière, je veux évoluer, je suis donc lumineux… », pourront se dire certains.

Il y a quelques années, j’étais comme ça. Je me disais que puisque je faisais une thérapie, puisque je priais pour mon bien-être et mon évolution, je ne pouvais pas avoir une partie d’ombre, c’était inconcevable. Le déni est tout à fait naturel. Mais vous savez ce que j’ai tiré comme leçon vis à vis de cette façon de penser ? Plus on nie l’ego, plus il va grandir et se gonfler comme un ballon de baudruche pour qu’on le voit, il va s’agiter dans tous les sens et faire son intéressant pour qu’on le remarque, qu’on le reconnaisse et qu’on l’accepte enfin. Bref, plus on le nie, plus il fout le bordel. Alors mieux vaut ne pas se leurrer et voir le problème en face.

Le début de la fin de l'ego

La prise de conscience de nos erreurs est un bon signe, en fait, c’est le début de l’évolution. C’est le début de la fin de l’égo. C’est ce qui va nous permettre d’avoir le recul nécessaire sur soi-même pour travailler sur chacun de ces aspects négatifs, d’apprendre à les gérer et même plus tard, de s’en servir et de les mettre au profit de notre évolution.

Je me suis appliquée à nier la présence de mon ombre pendant des années, et c’était la raison pour laquelle il faisait de ma vie relationnelle un champ de bataille, pour attirer mon attention.

Donc oui vous pouvez nier sa présence, mais pas éternellement. D’ailleurs, aujourd’hui, quand j’entends quelqu’un prétendre qu’il est à 100% lumineux, je me dis que c’est une belle preuve que son ego a le dessus pour le moment. Parce que l’ego veut être reconnu mais en même temps, il fait tout pour qu’on détourne notre attention de lui. C’est là un des paradoxes majeurs de l’ego qui est difficile à comprendre mais qui est pourtant très réaliste. L’ego s’amuse à foutre notre vie sans-dessus-dessous et au fond, il n’a pas du tout envie que ça change, il s’amuse trop, c’est trop fun !

Et chez les bouddhistes ?

Donc une étape importante dans notre évolution est de reconnaître et accepter la présence de notre ombre.

Dzogchen Ponlop, dans son bouquin « Bouddha Rebelle » (une interprétation des grands principes bouddhistes revisités pour notre société occidentale), affirme : « Nous nous retrouvons piégés ici avec cet esprit-ci, et nous ne pouvons pas y faire grand chose. Impossible de s’en débarrasser pour acheter un modèle plus performant. Tant que nous sommes coincés ici avec cet esprit qui est le nôtre, pourquoi n’en pas faire le meilleur usage ? »

Sources*:
http://psycho2rue.fr/lego-cest-lombre/
Auteur: Juliette Vinay

 

L’Ego, l’Âme, le Soi et l’Ombre d’après JUNG

 

« Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire. »

Carl Gustav Jung

L’ego

L’ego est le siège de la conscience : c’est lui qui permet de se sentir séparé de la mère et du reste du monde et d’être une entité pouvant à son tour affecter le monde.

L’ego adulte développe des capacités visant à satisfaire divers besoins, physiologiques, de sécurité ou d’insertion sociale.

L’enfant jeune est faible, vulnérable et dépendant de ses parents et de son environnement. A ce stade, son ego n’est pas encore formé. Par la suite, ce dernier commence à remplacer les parents et acquiert des fonctions protectrices. Sa deuxième tâche consistera à relier l’individu au monde environnant, lui apprenant à survivre, puis à s’insérer socialement et à réussir dans la vie. Certaines épreuves permettront de fortifier l’ego.

Notre ego ou notre moi est la partie consciente de nous-mêmes qui se différencie de l’océan des potentialités de l’inconscient collectif.

Pour s’affirmer il devra rompre, d’une certaine façon, avec le milieu d’où il est issu. L’ego est un outil, l’image de notre moi, notre persona, un masque. Cependant, une fois complètement développé, il doit être vidé de son contenu afin de devenir l’enveloppe qui héberge et porte l’âme (l’acteur), sans que la rencontre entre ces deux dimensions soit vécue comme un drame. Cela suppose un ego bien développé et correctement formé, conscient de ses limites et de ses qualités, tel que l’acquiert le Héros pendant la préparation de son périple : l’optimisme de l’innocent, l’entraide de l’Orphelin, le courage du Guerrier, la générosité du Bienfaiteur.

Cette personnalité bien intégrée en elle-même et dans son environnement sentira alors l’appel de l’âme, d’une force qui la conduira vers la quête de son destin. C’est seulement à ce moment-là que peut commencer la traversée.

L’âme

L’âme, pour se réaliser sans encombre, a besoin de la coopération et de la présence de l’ego qui a du bon sens et les pieds sur terre. Disons que Don Quichotte se fera accompagner de Sancho Pança pour partir en quête du trésor ou des mystères de la vie.

Pour Jung, l’âme symbolise souvent notre psyché ou le point par lequel s’expriment les archétypes de l’inconscient collectif. Elle est la partie de notre psyché qui nous connecte avec ce qui est éternel et procure la sensation de sens et de valeur à notre vie.

Nous commençons à nous occuper de l’âme lorsque nous ressentons le besoin de comprendre le sens de la vie, le sens de notre vie, que nous cherchons à nous relier au cosmos.

Elle rend possible le sens de l’unité. Malheureusement, dans nos sociétés où on la refuse, elle est contrainte de s’exprimer à travers les fissures ou les failles de la vie, dans certains moments de trouble ou de souffrance, ou bien lorsque nous traversons les grandes crises de l’existence : les transitions entre l’enfance et l’adolescence, entre l’adolescence et l’âge adulte, lors de l’entrée dans la maturité puis dans la vieillesse, enfin face à la mort.

Dans ces moments liminaux, donc de passage, où il n’y a plus ni certitudes, ni sécurité, l’âme parvient alors à s’exprimer, dans la souffrance parfois ou à travers des comportements négatifs et autodestructeurs.

De nombreuses sociétés traditionnelles ont élaboré des mythes et des rites, notamment d’initiation, pour aider à ces mûes de l’âme. Le but de l’initiation étant essentiellement de comprendre avec le langage de l’âme, par le vécu, ce que signifient les expériences de la vie.

La traversée du Héros est une initiation aux réalités du périple de l’âme. Elle nous demande de contrôler notre vie pour ensuite nous en détacher, abandonner la peur du vide, de la mort, et être prêts à expérimenter la totalité de la vie. Pour cela, il nous faut élargir l’étroit champ de vision de l’ego, nous détacher des sentiments, de la quête mais tôt ou tard il nous faut atteindre les mystères centraux de la vie et apprendre la mort, la passion, la naissance, la création, en tant que mystères.

Sans l’âme, nous sommes pareils à des automates : nous effectuons tous les mouvements possibles, mais ils manquent de sens. L’initiation nous offre l’opportunité d’expérimenter le sens de la vie et, grâce à elle, d’apprendre la quête de dépassement du Chercheur, le détachement du Destructeur, l’engagement de l’Amant et, finalement, l’union avec notre propre âme qui permet la naissance d’un nouveau Soi, le Créateur.

Le Soi

Le Soi est l’expression de l’intégrité, le point final du processus d’individuation. La traversée est achevée, le trésor retrouvé, et nous sommes de retour dans le royaume qui se transformera en fonction d’un nouveau principe ordonnateur.

L’essence du Soi est le paradoxe, car il nous permet de vivre ce qui est singulier et unique en nous et, en même temps, met notre ego en relation avec la dimension transpersonnelle.

A son niveau, le vie n’est plus perçue comme une lutte mais comme une source d’abondance. Nous devenons les rois et les reines de nos propres domaines et si nous sommes fidèles à notre Etre intérieur (le Soi), nous faisons fleurir la terre desséchée. Le soi est donc profondément blessé si l’ego et l’âme sont déconnectés. Sa réalisation demandez d’assumer pleinement nos responsabilités et de les intégrer à notre conscience.

Si l’éveil de l’ego fait surgir le particulier de l’universel, le multiple de l’unité, le retour au Soi permet de réintégrer le particulier à l’universel, le multiple à l’Un. Par la force de restitution et le lien créé par l’homme avec Dieu et toute la création, l’être refait en lui l’unité perdue.

Tout grand Gouvernant a besoin d’un Magicien pour prédire le futur, pour soigner les malades, pour créer des rituels qui relient les hommes au cosmos et maintiennent la liaison permanente avec la dimension spirituelle de la vie. Il peut aussi avoir à ses côtés un Sage qui lui donne des conseils objectifs et le sort de sa subjectivité. Et aussi un Bouffon, capable de réjouir le château et de dire au Gouvernant de terribles vérités. Le Gouvernant le Mage, le Sage et le Bouffon s’aident mutuellement et contribuent, grâce à leurs talents, à produire un royaume salutaire, prospère et joyeux. Ils symbolisent les quatre aspects du Soi intégré.

L’ombre

Nous nous savons tous porteurs d’une ombre, sorte de personnage dont la silhouette se compose de tout ce que nous refoulons et qui ne cadre pas avec l’apparence sociale que nous voulons nous donner. Cette ombre est le dragon qui se nourrit, dans l’homme mûr et bien sous tous les rapports, de tout ce que son moi refuse à intégrer consciemment. C’est le premier aspect de chaque archétype à reconnaître si l’on veut avancer dans le processus d’individuation.

La difficulté réside dans le fait que l’ombre est généralement repoussante mais qu’elle porte en elle la régénération de la vie consciente.

Elle repousse et fascine, et se laisse ainsi facilement projeter sur autrui pour éviter d’avoir à reconnaître qu’elle fait partie de nous-mêmes.

L’ombre peut se manifester par des omissions (actes manqués …) ou par des actes impulsifs, commis par inadvertance. Elle est avant tout personnelle, mais s’enracine aussi, comme l’illustre image quasi universelle du diable, dans l’inconscient collectif. Tout peuple a son diable, trop souvent projeté sur ceux qu’il ne parvient pas à intégrer dans sa vision du monde.

L’ombre pose un problème moral à l’individu car elle peut contenir aussi bien des qualités que des défauts.

La morale commune, ou celle qui a baigné l’individu dans sa jeunesse, est le plus souvent incompétente pour juger de la vraie nature de l’ombre : constructive ou destructive ? Plus qu’une morale conventionnelle et sociale qui rassure par ces concepts arrêtés de ce qui est bien ou mal, c’est d’une philosophie du risque, du combat intérieur et de la responsabilité des choix qu’il implique, que l’homme a besoin dans cette aventure. Il ne dépend que de lui que l’ombre soit son amie ou son ennemie.

Elle ne devient hostile que si elle est ignorée ou traitée avec incompréhension ; elle ne peut se transmuter que si le moi accepte l’aide du Grand Homme : du Soi. La quête du Soi est à l’image de celle du Grâal ou de toute quête initiatique de l’immortalité au sens spirituel du terme.

S’engager dans cette voie, c’est donc déjà accepter le fait qu’une crise n’est pas une fatalité insurmontable mais l’opportunité d’une nouvelle naissance par un dialogue constructif avec l’ombre : de là peuvent naître de nouveaux comportements, plus ouverts, plus riches. Une connaissance approfondie des mythes peut être d’une grande utilité car ils nous parlent, notamment des plus archaïques, un langage pas encore contaminé par une morale trop rationnelle et peuvent ainsi éveiller des images positives de dialogue avec l’ombre.

 

Sources*
les Hathor – Guillaume BOTTOLLIER
le site: http://elishean-portesdutemps.com

J’ai regarder mon propre monstre droit dans les yeux!

 

 

J’ai regardé mon propre monstre dans les yeux et j’ai découvert ce qu’était la peur. Cette peur qui vous paralyse, qui surgit de l’intérieur et vous étreint avec une telle force qu’elle empêche toutes vos tentatives pour respirer. Cet état qui vous fait sentir que vos pieds sont collés au sol et, par conséquent, ne vous laisse pas aller de l’avant.

Rappelez-vous que lorsque vous prenez conscience de ce que vous craignez vraiment, c’est alors que vous devenez le plus vulnérable. Mais cette vulnérabilité met également vos forces en lumière dans la mesure où vous découvrez ce que vous voulez vraiment.

C’est pourquoi j’ai regardé mon propre monstre dans les yeux, pour m’armer de courage face à mes peurs. L’objectif était d’empêcher tout ce que j’avais accumulé – l’échec, la solitude, l’incertitude, le rejet – de dominer mes pas, de faire en sorte qu’ils deviennent les piliers sur lesquels construire une base sûre pour mon monde.

“Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui soit complètement sûr de tout ce qu’il fait. En revanche, j’ai rencontré toutes sortes de personnes qui prétendent l’être. Ces personnes sont celles que j’ai le plus envié, parce qu’il s’agit de celles qui obtiennent le plus de succès dans tout ce qu’elles entreprennent.”

J’ai regardé mon propre monstre dans les yeux et je me suis découvert

Nous sommes habitués à fuir et à jouer les forts. Comme si camoufler la réalité derrière un sourire permettait d’éliminer les monstres qui nous tourmentent tant dans la vie. Mais, en nous comportant de la sorte, en essayant de fuir ce que nous craignons plutôt que de l’affronter, nous ne faisons qu’alimenter nos peurs.

Ces craintes qui, dans l’ombre, deviennent la boule dans ma gorge faisant trembler notre voix, se transforment en larmes ne pouvant cesser de couler, même si nous pensons qu’il n’existe aucune raison pour cela, ou en tremblements involontaires et quasi imperceptible de nos mains lorsque nous tenons ce qui compte pour nous. Parce que nos monstres grandissent et se battent dans l’obscurité afin de contrôler notre propre vie.

“Je sais que je ne suis pas parfait et que je ne peux pas tout faire bien, mais quand bien même, je m’exige de l’être tous les jours. Peut-être suis-je celui qui fait que mes monstres surgissent pour ne pas différencier l’être humain de l’être parfait.”

C’est pourquoi, en regardant mes propres monstres dans les yeux, je me suis connu moi-même et découvert mes doutes. J’ai donc découvert que nous avons tous plus ou moins les mêmes monstres et que la peur de l’incertitude, résultant du fait de ne pas tout contrôler, est leur capitaine. Par conséquent, plutôt que d’alimenter mon incertitude avec tout ce qui pouvait échouer ou me faire chuter, j’ai décidé de renaître de mes cendres et de voler en prenant conscience qu’au sein de mes possibilités se trouvait celle de faire quelque chose de vraiment bien, désiré et apprécié.

J’ai regardé mon propre monstre dans les yeux et je suis rené de mes cendres

C’est ainsi que j’ai pu regarder mon propre monstre dans les yeux et renaître de mes cendres. J’étais désormais celui/ Celle qui contrôlait tout ce que je ressentais, mais en acceptant le fait que je ne pouvais pas contrôler ce qui se passait. J’ai appris que la vie est une succession d’événements incontrôlables, parfois tristes et d’autres fois qui vous font sourire, la plupart étant impossibles à prédire.

C’est ainsi que vous apprenez que la peur n’est souvent rien de plus ou rien de moins que l’interprétation que vous faites de ce que vous vivez et que vous ne pouvez pas contrôler. Une fois que vous apprenez cela, vous laissez un peu d’espace à cette partie de vous qui souhaite se laisser aller. Vous commencez à vivre ce qui doit être vécu et profiter de ce qui est bon, sans laisser les mauvaises expériences qui ont eu lieu ou celles à venir alimenter vos monstres intérieurs.

Je sais à présent que je n’ai pas à être parfait(e) et à vivre une vie de conte. Je sais également que je ne dois pas abandonner ou me laisser contrôler par mes peurs pour tout ce en quoi j’échoue ou échouerai. J’ai simplement appris que je peux être heureux(se) sans être parfait(e), et c’est pourquoi je choisis d’être heureux(se) à chaque instant.

Source : https://nospensees.fr

 

Enjoy !