La personne hautement sensible, dans une famille émotionnellement négligente !

Tu exagères tout le temps, tu n’arrêtes pas de pleurer, tu as la tête dans les nuages… 

 

Parfois, la personne hautement sensible est obligée de grandir au sein d’une famille émotionnellement négligente. Ni les parents, ni les frères et sœurs ne partagent automatiquement ce trait de personnalité. Or, cela mène souvent cette personne à être vue comme une figure incomprise, source de moqueries et de critiques.

Les émotions sont sûrement la première langue de la personne hautement sensible. Cependant, le fait de naître et de grandir dans un environnement peu enclin à ce type langage suppose de ressentir une forme d’abandon. Mais pas que. Ne pas sentir cette validation émotionnelle pousse les enfants à croire que quelque chose ne va pas chez eux.

 

 

La personne hautement sensible vue par la philosophie et la science

Carl Jung a décrit, à son époque, la personnalité hautement sensible comme quelqu’un qui traite sa réalité d’une façon différente. Et ce grâce à une sensibilité innée et très particulière. Il n’y a donc rien de négatif chez ce 20% de la population. Qui plus est, des études comme celle réalisée à l’Université de Colombie-Britannique et à l’Université de Cornell nous expliquent que leurs cerveaux sont un peu plus exceptionnels que ceux de la majorité des gens.

La personne avec une haute sensibilité présente une variation génétique appelée ADRA2b. Cette particularité influe sur un type de neurotransmetteur très concret: la norépinéphrine. C’est pour cela que la personne dispose d’un système nerveux plus sensible. Tout comme son empathie et sa capacité à se connecter et à réagir face à n’importe quel stimulus.

Pour le moment, aucune étude ne nous a démontré que ce trait de personnalité était héréditaire. C’est peut-être pour cela que beaucoup d’enfants se sentent incompris à partir d’un âge précoce. Même si certaines familles savent comment prêter attention. Alimenter. Et répondre à ce langage clairement émotionnel dont se servent leurs enfants.

D’autres, en revanche, affichent des comportements clairement négligents sur ce point. Dans de très nombreux cas, cela mène à une blessure d’enfance.

 

« Vous ne devez pas craindre votre sensibilité. » -Elaine N. Aron

 

La famille émotionnellement négligente et ses effets sur la personne hautement sensible

La famille émotionnellement négligente n’est pas consciente des besoins de ses enfants. Et, pire encore, elle les ignore intentionnellement et peut même les sanctionner. Ce type d’expérience est comme la vague d’un océan féroce qui s’abat sur une côté. Elle la transforme petit à petit, en laissant des marques et des crevasses sur les rochers. Elle peut même empêcher la végétation autochtone de pousser sur cette terre.

Les enfants hautement sensibles souffrent exactement de cela. Leurs merveilleuses vertus ne sont ni comprises. Ni validées. Ni renforcées. Dès leur plus jeune âge, ils penseront que le monde, qui est trop bruyant, agressif et froid, est un endroit dont il faut se protéger. Par conséquent, ils chercheront un petit espace intérieur pour s’y réfugier, pour y être invisibles et mettre leurs émotions sous clé pour ne pas être punis.

Une forme de maltraitance

La famille émotionnellement négligente ne sait pas que négliger les besoins des enfants hautement sensibles est aussi une forme de maltraitance. Ainsi, et selon la docteure Jonice Webb, experte en la matière, beaucoup de parents voient ces traits comme des choses à corriger. Pour eux, la sensibilité est un type de faiblesse. Ils n’hésitent donc pas à sanctionner l’enfant. A le réprimander. Ou à la comparer à ses frères et sœurs ou à d’autres d’enfants qui, selon eux, sont plus aptes pour le monde. Pourquoi ? Parce qu’ils ne pleurent pas, ne rêvent pas éveillés et sont plus téméraires.

Il est donc plus que nécessaire de comprendre certains aspects clés à propos des enfants hautement sensibles et de leur éducation.

 

La haute sensibilité est un trait génétique qui ne peut pas être changé

Elle est présente ou elle n’est pas présente. Comme nous l’avons dit au début, la haute sensibilité est le résultat d’une petite altération dans un gène. Cette nuance fait que ces personnes sont plus sensibles à la douleur, aux stimulus visuels et auditifs, etc. Certains types de vêtements peuvent les embêter. Tout comme les sons de la télévision ou d’une pièce où beaucoup de gens parlent en même temps.

Rien de tout cela ne peut être modifié. Sanctionner la personnalité, la façon de sentir ou de s’émouvoir d’un enfant signifie lui causer un tort impardonnable.

 

La sensibilité n’est pas une faiblesse

Les familles émotionnellement négligentes envoient un message clair à leur enfant. « Tu es différent et il y a en toi quelque chose de négatif que tu dois corriger ». C’est un peu comme naître en aimant la peinture ou la musique et entendre quelqu’un nous dire que ce type d’art est détestable. Qui plus est, ces pères et mères peuvent même empêcher à cet enfant d’avoir accès à de la peinture. A un instrument de musique. Ou à de la musique tout court.

La haute sensibilité n’est pas une faiblesse mais un don que l’on doit comprendre et utiliser pour être plus forts. Les émotions, la façon dont chaque personne comprend et se lie à son environnement ne peuvent pas être interdites ou sanctionnées. Les effets de ce type de comportement sont immenses :

* Faible estime de soi
* Problèmes pour établir des relations
* Isolement social
* Plus grande vulnérabilité au bullying
* Problèmes pour accepter sa propre identité et développer une personnalité sûre et mature…

 

 

Comment surmonter les effets d’une famille émotionnellement négligente ?

Est-il possible de surmonter les effets d’une famille émotionnellement négligente? La personne hautement sensible est, d’une certaine façon, à un moment de sa vie, obligée d’assumer certaines choses. La première est une réalité évidente: il n’y a rien de négatif ou de punissable en elle. Voir le monde d’une autre façon est un don.

Cette qualité est comme regarder la réalité à travers un prisme de cristal exposé au soleil : les lumières et les scintillements sont merveilleux, fascinants, mais ils font aussi mal.
personne hautement sensible

Il faut apprendre à se mouvoir dans un environnement qui ne sera pas toujours favorable aux personnes hautement sensibles. Ceci implique une chose très courageuse. Celle de désapprendre pour apprendre à nouveau. Mettre fin à des ordres familiaux. Désactiver ces codes qu’on nous a imposés pour les reformuler en toute liberté.

Le courage et la grandeur des personnes hautement sensibles

Car il n’y a aucune faiblesse ou fragilité chez ces personnes. Il y a une grandeur, du potentiel, et tout cela s’apprend et se travaille. Le renforcement de l’estime de soi, l’auto-acceptation et la bonne gestion de ses émotions sont sans aucun doute les meilleurs outils possibles.

Par ailleurs, il est vital d’accepter qu’une grande partie des personnes ne voient pas autant de « couleurs » dans leur réalité que les gens hautement sensibles. Or, ce n’est pas une raison pour se plaindre.

Le fait que tu ne ressentes pas le monde comme je le fais ne signifie pas que tu le ressens plus faiblement. Notre réalité a autant de nuances que de façons de les apprécier. Le plus important est que nous soyons capables de nous respecter. Et de nous comprendre sans blesser la magie que chacun porte en soi.

 

Sources:

L’enfant intérieur

L’enfant intérieur, qu’est ce?

Cela fait quelques jours que j’ai envie de parler de ce sujet parce que j’en ai marre d’entendre tout et n’importe quoi sur l’enfant intérieur.
Jungienne de formation, psychanalyste me professionnalisant à la Psycho somato thérapie je travaille régulièrement sur les blessures de l’enfance donc aussi en lien avec l’enfant intérieur.
Sous plusieurs postes je vais évoquer avec vous Ma vérité celle qui n’engage que moi et des penseurs que je citerai pour rétablir ce que je sais et penses être l’enfant intérieur.
Trop de gens, de thérapeute, blessés, tiraillés, perdus, évoquent l’intérêt en tant qu’adulte de demander à l’enfant intérieur de cesser d’être, de ressentir ou encore de s’exprimer car nous avons grandi et que nous n’avons plus besoin de cet enfant intérieur pour vivre actuellement.

Faux faux faux !!!

Je vous l’avais dit, il y a du changement, de la transformation, de la brillance, exprimées en toute liberté. Avec amour et bienveillance laissons exprimer son enfant naturel.
 ✨C✨
👧🐼
De fait, l’enfant est porteur de transformation. Une qualité qui fait bien souvent défaut chez l’adulte. A partir de cette simple observation, il forge l’un des concepts clés de la psychologie analytique, “l’individuation” – un processus qui nous pousse à devenir des individus aussi complets que possible grâce aux capacités, entre autres, de transformation de l’enfant qui vit en nous.
Notre monde intérieur est habité par trois états du moi, que nous utilisons plus ou moins bien : le Parent, qui établit les règles ; l’Adulte, qui pense, décide et résout les problèmes ; l’Enfant, qui ressent et réagit.
Ses trois états du moi ne sont pas suffisants, car notre monde intérieur est peuplé d’innombrables ss-personnalités : l’Arriviste, le Tyran, le Protecteur, l’Artiste, le Séducteur… et bien d’autres.
Ces sous-personnalités empêchent notre #moi profond de s’exprimer, provoquent des conflits intérieurs, des sensations de vivre en porte-à-faux il font donc entrer en #dialogue avec elles.
La méthode du Dialogue intérieur apporte une dimension supplémentaire : elle permet de retrouver et d’accepter les #sous-personnalités qui restent dans l’#ombre, celles que l’on renie, notamment l’Enfant intérieur, bien souvent abandonné lors du passage à l’âge adulte.
En le perdant, notre enfant intérieur, parce que l’on a cru, ne plus avoir besoin de lui, avoir grandi, que c’est l’adulte qui décide blablablabla la…. nous perdons infiniment de la magie et du mystère de la vie, du plaisir et de l’intimité des relations.
Cette méthode consiste à établir, avec l’aide d’un thérapeute, un dialogue avec notre Enfant intérieur, comme si nous avions une conversation avec une personne réelle.

Faire Parler l’enfant interieur:

Ouiiii 🙏🙏🙏
Et ceci, en commençant par lui faire une bonne surprise : lui expliquer qu’il n’a pas besoin de grandir parce que, justement, son état d’enfant est une source de richesse intérieure incomparable.
Mais comment ça???
Bey oui, comme tout enfant, notre Enfant intérieur traverse différentes étapes pour évoluer. C’est au cours de l’une ou l’autre de ces étapes que l’on se coupe de l’enfant qui est en nous, et c’est cette fêlure qui est la cause de notre agitation, de notre mal-être.
Donc: il est nécessaire de faire remonter l’enfant en souffrance, le laisser s’exprimer , et entamer un dialogue avec lui pour l’apaiser
                                       💖 Un baiser, baume sur ses cicatrices💖
Sitôt qu’un individu à apprivoisé et nourri spirituellement son Enfant intérieur blessé, l’énergie créatrice de son merveilleux Enfant naturel commence à émerger.
🔸Une fois intégré, l’Enfant intérieur devient la source d’une régénération salutaire et d’une vitalité nouvelle.
🔸Quant à l’Enfant naturel, il correspond à cette partie de nous-même qui recèle, en puissance, nos dons innés pour la découverte, l’émerveillement et la création.
Le quiproquo était donc la, il s’agit d’établir un dialogue avec l’enfant qui est en nous, et non de « jouer à l’enfant ».

Les 5 étapes pour rencontrer son enfant interieur:

                 🔸Les principales étapes qui vous sont proposées ici, peuvent être pratiquées seul, chez soi, mais ne remplacent en aucun cas un travail effectué avec un thérapeute. 🔸
🍥 1. Retrouvez les postures de l’enfant.
Pour prendre contact avec votre Enfant intérieur, posez vos deux mains sur votre plexus solaire, fermez les yeux, et adressez-vous à lui comme à une véritable personne. Comme il s’exprime avant tout à travers nos sensations physiques, vous pouvez essayer de retrouver les attitudes, les gestes, les postures typiques d’un enfant.
🍥 2. Demandez pardon
Un moyen de gagner sa confiance consiste à lui demander pardon de l’avoir négligé depuis tant d’années. Vous pouvez lui parler ou lui écrire une lettre. Expliquez-lui pourquoi vous n’avez plus donné de nouvelles, racontez-lui votre vie depuis que vous avez commencé à grandir, vos bonheurs, vos malheurs, sans mentir ni travestir la réalité.
🍥 3. Entamez le dialogue
Il s’agit d’une véritable conversation. Posez-lui des questions simples à voix haute : « Comment vas-tu ? », « Acceptes-tu de parler avec moi ? »… Laissez venir les réponses, comme si vous jouiez une pièce de théâtre. S’il vous arrive de prendre une autre voix, plus enfantine, c’est normal. Au début, ce genre d’exercice peut dérouter, mettre mal à l’aise : c’est la preuve que vous avez du mal à accepter votre Enfant intérieur.
🍥4. Faites-lui dessiner ses émotions
Le dessin est l’un des moyens d’expression les plus prisés des enfants. Prenez du papier et des crayons, et demandez à votre Enfant intérieur de dessiner l’adulte que vous êtes. Utilisez votre main gauche si vous êtes droitier, l’inverse dans le cas contraire. Jour après jour, vous pouvez lui demander de dessiner différentes scènes : ce qui le met en colère ou le rend triste, comment il se voit quand il se sent seul… Puis ce qui le rend heureux, fier de lui, spontané…
🍥5. En commentaire 🙈🙉🙊 Merci à psychologiem et à Erik pour leurs connaissances et leur partage permanent.
Inspiration : #Jung, #Berne, Hal et Sidra, #Bradshaw,  Historique et explication d’un concept majeur de la psychologie humaniste par Erik Pigani 🙏✨
Sources :
“Le Dialogue intérieur”, Le Souffle d’Or, 1997

“Retrouver l’enfant en soi” Editions de l’Homme, 2004

Les Archétypes Jungien

“L’amour est de ce fait un facteur très important de la destinée de chacun, parce que, plus que toute autre chose, il peut délivrer les humains de leur unique attachement au Moi, et leur fait soupçonner l’existence d’un accomplissement transcendant ; il nous fait participer au jeu divin de l’union de Shiva et de Shakti, dieu et déesse, par-delà la banalité de la vie terrestre. C’est le mystère dont personne n’a encore levé le voile et qui semble pourtant installé en chacun comme but de la vie. Tout ce que nous pouvons dire, c’est que cela représente un mystère d’individuation réciproque, un devenir conscient et une réalisation de totalité dans la rencontre avec l’autre. Ce symbole apparaît également à la fin de la vie”

Extraits d’animus de Jung

 

Les archétypes sont un concept introduit par Carl Jung. Celui ci, en désacort avec Freud sur le principe de complexe d’oedipe comme seule explication de la construction de la personnalité d’un individu, a élaboré son principe d’archétypes, avec en prime un concept, celui du complexe d’electre.  Il modélise les personnes, leurs comportements ou leur personnalités. Les archétypes, a-t-il suggéré, sont “des tendances innées qui jouent un rôle dans l’influence du comportement humain”.

Jung croyait que la psyché humaine était composée de trois composantes: le moi, l’inconscient personnel et l’inconscient collectif. Selon lui, l’ego représente l’esprit conscient tandis que l’inconscient personnel contient des souvenirs, y compris ceux qui ont été supprimés. L’inconscient collectif, lui est perçu comme unique en ce sens que Jung croyait que cette partie de la psyché servait de forme d’héritage psychologique. Il contenait toutes les connaissances et expériences que nous partageons en tant qu’espèce. Dans la psychologie jungienne, les archétypes représentent des motifs et des images universels qui font partie de l’inconscient collectif. Jung croyait que nous héritons de ces archétypes de la même manière que nous héritons des modèles de comportement instinctifs.

 

Autonomie des archétypes

« Les archétypes sont donc doués d’une initiative propre et d’une énergie spécifique. Ils peuvent aussi, à la fois, fournir dans la forme symbolique qui leur est propre, une interprétation chargée de sens, et intervenir dans une situation donnée avec leurs propres impulsions et leurs propres pensées.

A cet égard, ils fonctionnent comme des complexes. Ils vont et viennent à leur guise, et souvent, ils s’opposent à nos intentions conscientes ou les modifient de la façon la plus embarrassante.

On peut percevoir l’énergie spécifique des archétypes lorsque l’on a l’occasion d’apprécier la fascination qu’ils exercent. Ils semblent jeter un sort. »

 

Expérience archétypique

« L’expérience archétypique est une expérience intense et bouleversante.

Il nous est facile de parler aussi tranquillement des archétypes, mais se trouver réellement confronté à eux est une tout autre affaire.

La différence est la même qu’entre le fait de parler d’un lion et celui de devoir l’affronter. Affronter un lion constitue une expérience intense et effrayante, qui peut marquer durablement la personnalité. »

 

Archétypes et instincts

« Il me faut ici préciser les rapports entre les archétypes et les instincts. Ce que nous appelons “instinct” est une pulsion physiologique, perçue par les sens. Mais ces instincts se manifestent aussi par des fantasmes, et souvent ils révèlent leur présence uniquement par des images symboliques. Ce sont ces manifestations que j’appelle des archétypes.

Leur origine n’est pas connue. Ils réapparaissent à toute époque et partout dans le monde, même là où il n’est pas possible d’expliquer leur présence par des transmissions de générations en générations, ni par des fécondations croisées résultant de migrations. »

« … les structures archétypes ne sont pas des formes statiques. Ce sont des éléments dynamiques, qui se manifestent par des impulsions tout aussi spontanément que les instincts. »

 

Tonalité affective de l’archétype

« Ceux qui ne se rendent pas compte de la tonalité affective particulière de l’archétype ne se retrouveront qu’avec un amas de concepts mythologiques, que l’on peut sans doute assembler de façon à montrer que tout a un sens, mais aussi que rien n’en a.

Les cadavres sont tous chimiquement identiques, mais les individus vivants ne le sont pas.

Les archétypes ne se mettent à vivre que lorsqu’on s’efforce patiemment de découvrir pourquoi et comment ils ont un sens pour tel individu vivant. »

 

Les images archétypiques se chevauchent

« Un archétype s’inscrit toujours dans une trame factice, avec des représentations à double emploi.

L’archétype s’inscrit dans une trame de représentations apparentées entre elles, conduisant toujours à d’autres images archétypiques et se chevauchant constamment les unes les autres, et dont l’ensemble forme le singulier tapis de la vie. »

 

Anima et animus

« L’anima est féminine ; elle est uniquement une formation de la psyché masculine et elle est une figure qui compense le conscient masculin.

Chez la femme, à l’inverse, l’élément de compensation revêt un caractère masculin, et c’est pourquoi je l’ai appelé l’animus. Si, déjà, décrire ce qu’il faut entendre par anima ne constitue pas précisément une tâche aisée, il est certain que les difficultés augmentent quand il s’agit de décrire la psychologie de l’animus.

Le fait qu’un homme attribue naïvement à son Moi les réactions de son anima, sans même être effleuré par l’idée qu’il est impossible pour quiconque de s’identifier valablement à un complexe autonome, ce fait qui est un malentendu se retrouve dans la psychologie féminine dans une mesure, si faire se peut, plus grande encore. »

« Pour décrire en bref ce qui fait la différence entre l’homme et la femme à ce point de vue, donc ce qui caractérise l’animus en face de l’anima, disons : alors que l’anima est la source d’humeurs et de caprices, l’animus, lui, est la source d’opinions ; et de même que les sautes d’humeur de l’homme procèdent d’arrière-plans obscurs, les opinions acerbes et magistrales de la femme reposent tout autant sur des préjugés inconscients et des a priori. »

 

L’Anima

«Figures inconscientes de l’autre apparaissant dans les rêves, les mythes, les arts, les religions, cet autre se présentant avec les caractères du sexe opposé (ce que l’on définirait aujourd’hui comme du genre opposé) : anima chez l’homme, animuschez la femme. Ces deux archétypes fondent la conception jungienne d’une bisexualité psychique.

Anima et animus suscitent des représentations qui tendent à se personnifier comme on peut le voir par exemple dans les rêves où l’anima et l’animus apparaissent sous les traits d’une femme ou d’un homme inconnu. Ils se manifestent aussi, d’une façon qui reste souvent inconsciente, par des projections qui induisent certains comportements et jettent le trouble dans les relations de l’homme et de la femme.»
(Extrait de la définition de l’Anima qui figure dans le Dictionnaire Jung, page 22.)

L’Anima, élément féminin en chaque homme

« Au Moyen Age, bien avant que les physiologistes aient démontré que notre structure glandulaire confère à chacun de nous des éléments à la fois mâle et femelle, un dicton voulait que “chaque homme porte en lui une femme”. Et c’est cet élément féminin dans chaque homme que j’ai appelé l’anima.

Cet aspect féminin est essentiellement une certaine façon, inférieure, qu’a l’homme de se rapporter à son entourage, qu’il cache aux autres tout autant qu’à lui-même. Même lorsque la personnalité visible d’un individu paraît normale, il se peut qu’il dissimule aux autres et à lui-même cette “femme qu’il porte en lui” et dont l’état est quelquefois déplorable. »

 

Présence de l’Anima dans les rêves

« La présence d’une figure de l’anima dans le rêve fait en effet toujours supposer l’existence d’une fonction de relation. L’anima représente toujours chez l’homme la fonction de relation. »

 

L’art de se parler à soi-même

« … il faut se cultiver dans l’art de se parler à soi-même, au sein de l’affect, et d’utiliser celui-ci, en tant que cadre de dialogue, comme si l’affect était précisément un interlocuteur qu’il faut laisser se manifester, en faisant abstraction de tout esprit critique.

Mais, ceci une fois accompli, l’émotion ayant en quelque sorte jeté son venin, il faut alors consciencieusement soupeser ses dires comme s’il s’agissait d’affirmations énoncées par un être qui nous est proche et cher. Il ne faut d’ailleurs pas s’arrêter en cours de route, les thèses et antithèses devant être confrontées les unes avec les autres jusqu’à ce que la discussion ait engendré la lumière et acheminé le sujet vers une solution satisfaisante. Pour ce qui est de cette dernière, seul le sentiment subjectif pourra en décider.

Naturellement, en pareil débat, biaiser avec soi-même et chercher des faux-fuyants ne nous serviraient de rien. Cette technique de l’éducation de l’anima présuppose une honnêteté et une loyauté pointilleuses à l’adresse de soi-même, et un refus de s’abandonner de façon prématurée à des hypothèses concernant les desidera ou les expressions à attendre de “l’autre côté”. »

Sources :

 

L’Animus 

« L’animus est quelque chose comme une assemblée de pères ou d’autres porteurs de l’autorité, qui tiennent des conciliabules et qui émettent ex cathedra des jugements “raisonnables” inattaquables.

Mais, à y regarder de plus près, ces jugements prétentieux sont pour l’essentiel un amoncellement de mots et d’opinions qui se sont accumulés dans l’esprit de la petite fille, puis de l’adolescente depuis l’enfance, et qui, recueillis, choisis et collectionnés peut-être inconsciemment, finissent par former un canon, une espèce de code de vérités banales, de raisons et de choses “comme il faut”.

Cette codification du raisonnable correspond donc à une réserve de préjugés ; et dès qu’un jugement conscient, compétent et valable manque (ce qui, dans les complications de la vie, est souvent le cas), il y est fait appel comme à un arsenal inépuisable d’opinions disparates où l’on trouvera celle qui semblera convenir à la situation donnée.

Ces opinions apparaîtront, tantôt sous forme de ce qu’il est convenu d’appeler le bon sens, tantôt sous forme de principes, emblèmes de l’éducation reçue. Et la femme dira par exemple : “C’est ainsi que cela s’est fait depuis toujours”, ou encore : “Mais tout le monde dit que …”. »

Les opinions de l’animus

«Les opinions de l’animus ont très souvent le caractère de convictions solides, qui ne sont pas faciles à ébranler, ou de principes d’allure intouchable, de valeur apparemment infaillible.

Si nous soumettons ces opinions à l’analyse, nous nous heurtons tout d’abord aux préjugés inconscients qui les motivent et qu’il nous faut inférer : je veux dire que la femme sent et pense les opinions acerbes qu’elle émet comme si ces préjugés existaient réellement.

En réalité, ces opinions ne sont ni motivées, ni le fruit d’un acte de pensée; elles existent toutes faites, comme préfabriquées et prêtes à la consommation ; elles sont présentes dans l’être mental de la femme, qui les formule et les répète parce qu’elles ont dans son esprit un tel caractère de réalité et un telle force de conviction immédiate qu’elle n’est même pas effleurée par l’idée de les soumettre à la possibilité d’un simple doute. »

 

L’animus être créateur

« … l’animus est aussi un être créateur, une matrice, non pas dans le sens de la créativité masculine, mais dans le sens qu’il crée quelque chose que l’on pourrait appeler un logos spermatikos – un verbe fécondant.

De même que l’homme laisse sourdre son oeuvre, telle une créature dans sa totalité, à partir de son monde intérieur féminin, de même le monde intérieur masculin de la femme apporte des germes créateurs qui sont en état de faire fructifier le côté féminin de l’homme.

C’est là l’origine de la “femme inspiratrice” qui, si elle est mal formée, recèle aussi en elle la possibilité de devenir la pire des viragos … »

 

La spiritualité est une fonction vivante, naturelle de l’être humain. Part 3.

 

 

Combinaison des spiritualités et de la Psychothérapie

 

 « Le monde à besoin d’un supplément d’âme»

Henri BERGSON 

 

Qu’est ce que la Psychothérapie ?

Elle désigne le traitement ou l’accompagnement par un individu formé a cela, d’une ou plusieurs personnes souffrant de problèmes psychologiques, parfois en complément d’autres types d’interventions à visés thérapeutiques.

 

Qu’elle est la différence entre Psychologie et Psychothérapie?

La psychologie est un ensemble de modèles, de théories et de cartographies sur la psyché et les désordres mentaux alors que la Psychothérapie est le moyen mis en œuvre pour soigner les pathologies psychiques et psychosomatiques.

Étymologiquement le mot psychothérapie signifie soigner la psyché c’est à dire le psychisme.

Il existe presque autant de types de psychothérapie qu’il y a d’écoles de psychologie.

 

La place de la Psychothérapie dans une démarche de soin?

Nos concepts de santé et de maladie sont marqués par notre vision du monde et notre culture. La pratique de la psychothérapie n’intervient pas dans un espace dépourvu de valeurs. Je pense qu’il est important ici, de restituer ce que l’on entend pas “Une combinaison de spiritualités”.

 

Qu’entends – je par combinaison de spiritualités?

Ce qui est proche dans les démarches spirituelles et psychothérapeutiques, c’est que chacune vise à trouver un bien-être Psychologique, mais par des voies différentes. Les démarches spirituelles proposent une combinaison de méthodes, d’outils, ou la personne vise à être une personne réalisée, une personne qui se prépare à vivre des états de plénitude, ou de révélation, d’éveil, d’évolution de conscience…

L’objectif commun à ces méthodes et aux personnes qui s’y dirigent, est de tendre à un confort Psychologique, un état ou la personne va pouvoir traverser les différentes étapes de sa vie, de manière plus sereine. Et chaque personne utilisera une méthode, propre à elle, donc différente de celles des autres.

On parle ici principalement de méthodes ! Et je ne parle que de celles que je connais et que j’ai pratiqué, testé.

 

“Il y a une évolution normale de la psychothérapie vers le spirituel et qu’elle est tellement naturelle qu’il ne faut en aucune façon forcer la voie, pousser les choses et inciter les personnes à découvrir une dimension spirituelle. D’ailleurs, toute pression va à l’encontre du spirituel. De plus c’est totalement inutile car le mouvement naturel du travail sur soi ou du développement personnel débouche, selon mon expérience, sur une dimension spirituelle.”

Jacques de PANAFIEU

 

 

 

S’envoler vers Soi, c’est rencontrer un ensemble de techniques, telles que :

La Méditation : Les principes de «pleine conscience» et d’«acceptation non évaluante» tirés de la méditation ont été repris dans une approche de «psychothérapie reposant sur la pleine conscience»

Mais encore :

Il existe un nombre impressionnant d’autres méthodes, mais je le rappelle, je ne parle ici que de celles que j’ai testé. Par exemple, dans la Psychothérapie que l’on appelle « Approche Centrée sur la Personne » le cheminement vise à permettre à la personne de devenir « une personne qui fonctionne pleinement et seule».

 

Points de vigilance?

“Quel pouvoir le thérapeute exerce-t-il pour faire passer ses propres valeurs et méthodes? Quand commence la manipulation? Mais ces questions valent pour l’ensemble de la pratique psychothérapeutique.

Il m’apparaît important que les thérapeutes et les représentants associatifs connaissent l’évolution historique de leur spiritualité et de leurs convictions (valeurs), et soient capables de la refléter dans leur expérience personnelle et leur supervision. Il est nécessaire de clarifier avec le patient s’il voit la spiritualité comme une ressource ou si elle lui est complètement étrangère. Naturellement, l’usage de chaque méthode impose une formation adéquate.”

Laurent Schachmann

 

 

 

Pourquoi combiner les deux?

La psychothérapie combinée avec les méthodes spirituelles à visées thérapeutiques, élargit de façon importante le champ des psychothérapies puisque celle – ci inclut le fait que les êtres humains sont multidimensionnels et que leur vie actuelle n’est qu’une étape, amorçant un mouvement bien plus vaste.

Effectivement, son efficacité sera remise en question par les détracteurs, mais dans les cas spécifiques de personnes réfractaires, physiquement (ou cas rebelles) aux thérapies conventionnelles, est exceptionnelle. C’est ce qui motive de plus en plus de thérapeutes à s’intéresser à cette approche qui aborde le monde de l’inconscient d’une manière beaucoup plus performante que les techniques intellectuelles ou purement psychologiques. C’est aussi parce que celle – ci fait ses preuves que de plus en plus de patient, de personne, s’y tourne.

 

 

En bref !

Imposer une conviction, quelle qu’elle soit, constitue un abus de pouvoir, tandis qu’exclure du traitement le développement spirituel de l’Homme est une erreur de traitement.

«Il est tout aussi important de distinguer psychothérapie et accompagnement spirituel que de noter leur complémentarité dans le quotidien thérapeutique. L’accès au psychique n’est pas unidimensionnel. Une aide immanente et transcendante peuvent se compléter…» (Hell, D. 2013, p. 206).

Grom (2012, S. 200) dresse le bilan suivant: «La religiosité/spiritualité peut-elle être considérée comme un facteur de guérison à la différence d’autres facteurs non spécifiques et en complément de ceux-ci? Oui, dans un environnement fini, en toute assurance et avec le spectre d’indications le plus large possible, si elle est intégrée dans une psychothérapie professionnelle éprouvée.»

 

Je suis respectueuse de la démarche que chacun entreprend dans la quête de son bien – être Psychologique, de son corps, que cela soit d’un point de vue purement médicale, ou paramédicale, d’un chemin dit de développement personnel, d’une psychothérapie, tout ceci sans les hiérarchiser.

La personne est le moteur de son accompagnement. Dans tout mouvement il y a aussi la liberté que chacun prend, de changer la nature de son engagement vers Soi. La consultation de soin, qu’elle soit une étape ponctuelle ou longue, d’entretiens dit: thérapeutiques, constitue une démarche globale et personnelle.

C’est la personne qui est en besoin de soin et d’accompagnement qui peut qualifier sa démarche et ainsi la valider en faisant appel à un professionnel compétent.
En parallèle, le professionnel de l’accompagnement est lié à la dénomination qui qualifie son champ d’intervention et la méthode qu’il à choisi d’y associée. parce qu’une méthode y est forcément associée, tout comme un courant de pensé, une croyance professionnelle et un positionnement professionnel.
Par exemple, l’engagement, le caractère de la profession de Psychothérapeute fait l’objet d’une charte professionnelle générale. Cette caractérisation est encore plus affinée selon l’école du Psychothérapeute.

 

“On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte que l’on en a qu’une.”

Confucius

 

XoXo

C.

 

 

 

Sources*

  • Doris Signer-Brandau, Psychothérapeute ASP reconnue au niveau fédéral, spécialiste en thérapie intégrative et Gestalt-thérapie depuis 1977
  • Sigmund FREUD, et son travail sur l’inconscient et les rêves.
  • Boris Cyrulnik et son oeuvre, Psychothérapie de Dieu,

wiki/Psychothérapie / http://www.psychologie-spirituelle.com/

  • Jacques de PANAFIEU psychothérapeute :

Bibliographie :
– « La rebirth-thérapie » ( éditions Retz )
– « Les séminaires intensifs » et la « clarification » (Editions Bernet-Danilo, collection Essentialis.)

  • Carl Gustave JUNG (1875-1961) Psychiatre et Psychanalyste suisse, fondateur à partir de 1913, de la Psychologie.
  • Roberto ASSAGLIOLI (1888-1974), Neuro-psychiatre et psychanalyste italien, créateur, à partir de 1926, de la Psychosynthèse.
  • Viktor FRANCK (1905-1997), Neuro-psychiatre autrichien, inventeur de la Logothérapie (du grec logos qui signifie : Esprit et Sens signifiant)

 

La spiritualité est une fonction vivante, naturelle de l’être humain. Part 2.

 

Quel est la différence entre le développement personnel et l’éveil personnel?*

 

 Le développement personnel – Qu’est – ce?

Je me demande souvent son sens actuel, car il est partout, et je me questionne…Forcément, si il devient si populaire, par voie de conséquence, ne perd il pas de sons essence, sens premier?…Je me suis dit que j’allais répondre a mon questionnement.

Il s’agit pour moi, d’une démarche de changement dans laquelle je prends le risque de me rencontrer, en vue de me remettre en cause, me comprendre et comprendre le sens de toutes choses afin de dynamiser autrement mes façons d’être, mes modes de pensées, mes croyances, mes certitudes et mes comportements au quotidien.

Le développement personnel se divise en approches multiformes dans lesquelles on va rencontrer sa vie psychique, sa vie mentale, son corps, sa part de spirituel et de transcendantal. Ce “programme” très ambitieux, nécessite d’ accepter aussi le risque d’ouvrir des portes derrières lesquelles se cachent de vieux schémas, de vieilles blessures et cicatrices pansées ou non.

Un gros risque en somme….

Les outils du développement personnel sont aujourd’hui très nombreux, parfois trop. Ils portent des noms qui renvoient à des chercheurs, des Psychologues ou encore des Psychothérapeutes …. Des professionnels tels que : Carl Rogers et son approche centrée sur la personne, Fritz Perls et la gestalt-thérapie, Stanislav Grof fondateur de la respiration holotropique,  Abraham Maslow cofondateur de la psychologie humaniste, Alfonso Caycedo et la sophrologie, Eric Berne et l’analyse transactionnelle dont sa distinction de trois « états du moi », C.G Jung et son approche de l’Âme et la vie, Martin Seligman et son approche de la psychologie positive….

J’aime aussi aborder le DP du point de vu de l’enfance, alors je m’inspire beaucoup de Françoise Dolto, pionnière avec la liberté qu’elle avait pour mettre en mots l’indicible et son intuition exceptionnelle dans l’écoute des enfants tout comme Maria Montessori qui accompagna les enfants en tenant compte de leur créativité. Mais aussi Isabelle Filliozat, qui me permet de prendre du recul et de changer de point de vu dans une approche plus centrée sur l’éducation positive (*dont je ferai surement un billet au détour d’un besoin)

 

 

« Lorsque nous ne sommes plus en mesure de changer une situation, nous sommes mis au défi de nous changer. »

Viktor Frankl

 

Se lancer dans un développement personnel c’est parler d’ouverture au changement, de mouvement de réalignement du corps, de l’âme et du cœur. Alors ce choix va favoriser un regard de l’autre, un jugement, un rejet, une critique car nombreux sont ceux qui ont peur, de se découvrir et leur réaction très humaine n’est que le reflet de leur propres blessures et immobilisme.

Le développement personnel peut être considéré comme un chemin. Chemin qui aide l’individu à se reconnaître extérieurement en tant que personne à part entière et à reprendre sa place tant intérieurement que dans la société ; cependant, il n’est pas nécessairement profond.

Soyons compatissant.

 

Toute démarche de développement personnel est une épreuve à risques. Ce peut être encore une démarche labyrinthique, anxiogène par les bouleversements qu’éventuellement elle entraîne : nouveaux choix de vie professionnelle, remise en cause des engagements affectifs ou amoureux…

 

Il est donc une méthode, des exercices, un enseignement et un lot d’apprentissage menant soit à une meilleure connaissance de soi et à un équilibre moins fragile de son interieur avec l’extérieur. Soit à l’éveil spirituel, c’est a dire l’intention d’évoluer vers soi qui se fait obligatoirement par un dépouillement important et épuisant (croyances, conditionnements, blessures…).

Le développement personnel (du personæ ego) peut être considéré comme le remplissage par des connaissances, des techniques, alors que l’éveil est selon moi plus un retour vers le Cœur de soi, son cœur, son centre.

Pour autant, le Cœur ne se découvre que dans la nudité. Apprendre donc à faire de la place en soi est nécessaire. Et là, se joue un travail de transmutation profonde, qui engage l’être dans une quête de soi, à vie, à sa rencontre en traversant des étapes qui sont plus ou moins dur.

 

“Du chaos naît une étoile”

 

 L’éveil personnel – Qu’est – ce?

Il s’agit de l’aspect profond du travail sur soi, il est directement lié et connecté avec son interieur. 

 

Ce travail se fait généralement en second partie de l’évolution d’un individu. C’est à dire, une fois que le travail extérieur, l’aspect forme a été accomplis et totalement intégrés par l’âme. La réussite d’une vie spirituelle entière et complète dépendra de l’assimilation de la vie extérieure, de son intégration totale et complète.

 

Contrairement au développement personnel qui attache un rapport entre travail de soi et extérieur en traitant les problématique tel que la famille, la société et le travail, directement en rapport avec l’individu et sa place dans le monde. L’éveil personnel, ou développement spirituel ou encore éveil spirituel, concerne tout le contraire, c’est à dire que le travail est tourné vers son Soi “sacré”. Un soi au delà de l’individu, un soi supérieur, vers l’âme et l’esprit.

Pour s’engager vers cette rencontre, il faut faire la part belle à l’âme et l’esprit en lien avec le corps comme un système complet et complexe dont chaque élément est intiment lié aux autres pour que l’être, l’individu, soi, trouve sa place dans ce monde dual.

 

 

« La vie heureuse, est celle qui est en accord avec sa propre nature. »

Sénèque

 

Ici, il est question d’élévation de la matière. Dans le développement personnel, il est plutôt question de sublimation de la matière. La matière étant ici, NOUS ! mais pouvant être aussi…AUTRE.

C’est de toute façon le seul chemin possible, car quiconque n’a pas terminé, assimilé, intégré la vie dans la matière, ne peut pas réussir sur le chemin spirituel. Il vivra des expériences en boucles, avec cette sensations de vivre de nouveau les même étapes, de revenir en arrière car il n’aura pas appris la leçon.

C’est pour cette raison que la vie matérielle est tout aussi importante que la vie spirituelle. Tel le yin et le yang il est question d’un équilibre des forces, d’un équilibre entre vie interne en soi, et vie interne avec la vie externe. Entre monde terrestre et céleste.

Un large spectre de chercheurs ont d’ailleurs élaborés des théories sur le sujet ( je mettrais des liens en source*). Au travers de la physique quantique et de la connaissance des systèmes, on élargie son point de vu à la connaissance globale du TOUT.

On est sur une élaboration importante entre:” Maîtriser son ego et se tourner vers l’âme”. Mais encore faut il (re)connaitre la notion d’âme et l’accepter afin d’y accéder.

Un travail vers soi qui nécessite de lâcher sa personnalité, conditionnée pour découvrir son essence. Cela passe par des états tel que :

Le lâcher prise

La confiance en notre essence, notre nous véritable

Le décloisonnement,

Le tombé de barrière et l’acceptation de ses peurs.

 

Cependant elle n’est là, qu’une liste exhaustive.

 

C’est une rééducation qui demande de mettre en œuvre certaines qualités et d’adopter certaines attitudes, tel que :

Sincérité et simplicité

Détermination et patience

Cesser d’accuser et de critiquer les autres

Conscience et responsabilité

Se regarder avec tendresse

Rire de soi-même

Alain Boudet
http://www.spirit-science.fr

 

L’attitude spirituelle commence, par exemple, lorsque nous cessons d’accuser les autres de nos malheurs, que nous comprenons que nous sommes seul, seul porteur de notre bonheur et malheur, que nous ne devons rien attendre des autres, que nous sommes notre propre sauveur et que nous sommes notre priorité :

Il est des situations qui sont bien plus difficiles que d’autres pour porter attention à soi et à son Être intérieur, pour lesquelles notre personnalité s’impose. C’est par exemple quand nous nous sentons agressés ou spoliés par d’autres personnes et que nous sommes totalement accaparés par notre émotion. C’est une épreuve très intéressante, car elle nous permet d’aller plus loin dans notre évolution. Le travail consiste à percevoir ce qui est touché en nous et ce que cela révèle de nous. Nous découvrons généralement une vieille blessure, une peur de manquer d’amour, d’être rejeté, etc. Autrement dit, même si l’agression est réelle et doit être traitée concrètement (non en réaction, mais en construisant le meilleur pour nous-mêmes), il est encore bien plus intéressant de voir le message qu’elle nous invite à considérer. Il est une manifestation de l’être intérieur. Les situations auxquelles nous sommes confrontés sont le reflet de quelque chose de nous.

Alain Boudet
http://www.spirit-science.fr

 

Nous appelons cela, les vibrations, basses (négatives) ou hautes (positives) – Sachant que les basses vibrations émises pas notre propre “nous” sont le jeu de l’ego et que les hautes vibrations sont notamment le fait de se détacher et de ne plus chercher à alimenter le négatif environnant.*

Que se soit l’une ou l’autre, se sont des démarches que j’ai entamées, qui sont dures, éprouvantes, déstabilisantes mais une telle rencontre avec soi. Un bouleversement important mais magique, une rencontre d’amour et de surprises. De tout cela, une créativité, une énergie, des émotions et des sensations qui m’on fait comprendre le sens de la vie. Le sens de mon être.

 

“En devenant un agent de changement pour moi-même, je deviens un agent de changement pour autrui. Je deviens, au sens profond du terme, un être planétaire.”

 

Alors oui , la spiritualité n’a rien d’un science exacte, d’une vérité toute faite, elle m’invite, vous invite à la crée en fonction de votre chemin. Je la vois humaniste et liée à d’autres mouvements de pensées. Je vous invite à vous faire votre propre vérité, de la partager, si vous le souhaitez, mais surtout je vous souhaite de trouver le chemin vers les profondeur de votre être.

 

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Sources*

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9veloppement_personnel