🌵 Laisse partir les gens qui ne sont pas prêts à t’aimer !

Savoir dire non!

C’est la chose la plus difficile que tu auras à faire dans ta vie, et elle sera aussi la plus importante : arrête de donner ton amour à ceux qui ne sont pas prêts à t’aimer.

Arrête d’avoir des conversations difficiles avec des gens qui ne veulent pas changer.
Puis d’apparaître pour les gens qui sont indifférents à ta Présence.
Arrête d’aimer les gens qui ne sont pas prêts à t’aimer.

T’écoutes tu?


Je sais que ton instinct est de tout faire pour gagner les bonnes grâces de tous ceux qui t’entourent, mais c’est aussi l’impulsion qui te volera ton temps, ton énergie et ta santé mentale, physique et spirituelle …
Quand tu commences à te manifester dans ta vie, complètement, avec joie, intérêt et engagement, tout le monde ne sera pas prêt à te trouver à cet endroit de pure sincérité …
Ça ne veut pas dire que tu dois changer ce que tu es. Ça veut dire que tu dois arrêter d’aimer les gens qui ne sont pas prêts à t’aimer.
Si tu es exclu(e), insulté(e) subtilement, oublié(e) ou facilement ignoré(e) par les personnes à qui tu offres ton temps, tu ne te fais pas une faveur en continuant à leur offrir ton énergie et ta vie.


La vérité, c’est que tu n’es pas pour tout le monde … Et que tout le monde n’est pas pour Toi …


C’est ce qui rend ce monde si spécial, quand tu trouves les quelques personnes avec qui tu as une amitié, un amour ou une relation authentique …
Tu sauras à quel point c’est précieux …Parce que tu as expérimenté ce qui ne l’est pas …
Mais plus tu passes de temps à essayer de te faire aimer de quelqu’un qui n’en est pas capable …Plus tu perdras de temps à te priver de cette même connexion …
Il y a des milliards de personnes sur cette planète, et beaucoup d’entre elles vont se retrouver avec toi, à leur niveau, avec leur vibration, de là où elles en sont …


Mais …


Plus tu restes petit(e), impliqué(e) dans l’intimité des gens qui t’utilisent comme un coussin, une option de second plan, un(e) thérapeute et un(e) stratège à leur guérison émotionnelle …Plus de temps tu restes en dehors de la communauté que Tu désires.


Peut-être que si tu arrêtes d’apparaître, tu seras moins recherché(e) …
Que si tu arrêtes d’essayer, la relation cessera …
Peut-être que si tu arrêtes d’envoyer des textos, ton téléphone restera sombre pendant des jours et des semaines …
Peut-être que si tu arrêtes d’aimer quelqu’un, l’amour entre vous va se dissoudre …

Alors prends conscience que :


Ça ne veut pas dire que tu as ruiné une relation ! 

Ça veut dire que la seule chose qui tenait cette relation était l’énergie que TOI et TOI SEUL(E) engageais pour la maintenir à flots.
Ce n’est pas de l’amour. C’est de l’attachement.C’est vouloir donner une chance à qui n’en veut pas !


La chose la plus précieuse et la plus importante que tu as dans ta vie, c’est ton énergie.


Ce n’est pas que ton temps puisqu’il est est limité …C’est ton énergie !
Ce que tu donnes chaque jour est ce qui se créera de plus en plus dans ta vie. C’est ceux à qui tu donneras ton temps et ton énergie, qui définiront ton existence.


Quand tu te rends compte de ça:

tu commences à comprendre pourquoi tu es si impatient(e) quand tu passes ton temps avec des gens qui ne te conviennent pas, et dans des activités, des lieux, des situations qui ne te conviennent pas.
Tu commences à réaliser que la chose la plus importante que tu peux faire pour ta vie, pour toi-même et pour tous ceux que tu connais, c’est protéger ton énergie plus farouchement que n’importe quoi d’autre.
Fais de ta vie un refuge sûr, dans lequel seules les personnes « compatibles » avec toi sont autorisées.


Tu n’es pas responsable de sauver les gens.

Tu n’es pas responsable de les convaincre qu’ils doivent être sauvés.
Ce n’est pas ton travail d’exister pour les gens et de leur donner ta vie, petit à petit, instant après l’instant !
Parce que si tu te sens mal, si tu te sens dans le devoir, si tu te sens obligé(e), tu es la racine de tout ça par ton insistance, en ayant peur qu’ils ne te rendent pas les faveurs que tu leur as accordées …


Il est de ton seul fait de réaliser que tu es l’aimé(e) de ton destin, et d’accepter l’amour que tu penses mériter.


Décide que tu mérites une amitié réelle, un engagement véritable, et un amour complet avec les personnes qui sont saines et prospères.
Puis attends … juste pour un moment …Et regarde à quel point tout commence à changer …


– Auteur Inconnu –

🌵 L’essence du vide !

« Pour le comprendre, ce n’est pas au traumatisme qu’il faut penser, mais au fait que là où quelque chose aurait pu être bénéfique, rien ne s’est produit. »

 Vous avez accepté de relever le défi…

Ne me dite pas non, c’est votre ego qui parle. Car bien avant l’incarnation vous avez signé le contrat. Autant l’accepter. Mais vous avez aussi le droit de renoncer. Là intervient votre libre arbitre.

En tout cas, ce sentiment de vide est bien présent. Dans ce voyage ou pas !

Qu’est-ce ?

On est bien d’accord que j’irai au delà de la notion classique du vide. Car ici on parle de: vide fondamental dans la structure du Soi (de Moi)

Ce vide est un reste appelé le « manque-à-être ». Le vide contient une énergie qui pousse et qui fait sortir le Sujet (Vous et Moi) de l’impasse du désir de l’Autre par le biais du langage. Le langage vient donc comme symbole de l’absence-présence, afin de lutter contre le vide de l’absence. Le désir viendra alors tenter de combler ce manque par une recherche de l’objet perdu.

C’est assurément dans le silence que le vide se laisse entendre, et en le comprenant on en comprend aussi ce qu’il y a panser.

Ou prend-il naissance?:

C’est au moment ou l’enfant s’effondre dans une non-confiance, qui retenti sur son organisation intérieure.

Il a « échoué » » dans la création d’une mère suffisamment bonne ( concept de soins maternels et capacité de l’enfant à les recevoir). Le Moi de la mère soutient le Moi naissant de l’enfant en lui offrant un environnement favorable. Il peut alors développer un sentiment de continuité d’existence qui est le signe de l’émergence d’un vrai self, un vrai soi. Sinon il mettra en place un faux -self (Je vous invite à faire un tour ici pour éclairer ces notions). Soulignons encore qu’une mère suffisamment bonne, n’est pas une mère parfaite (ce qui serait également dommageable pour Soi) . N’incriminons pas maman qui fait comme elle peut. Ici nous essayons de comprendre le vide.

Donc par absence de fusion à sa maman, il échoue ensuite dans la création intérieure d’une vision de la réalité suffisamment bonne. C’est important pour soi, petit, de créer ces visions idéalisées pour sécuriser son environnement. Lorsque cela n’est pas abouti, il ne reste que le vide. Ce vide est alors un reste, ce reste ne cesse pas. Ceci est ressentis comme une chute catastrophique sans limite. L’être (l’enfant) est donc laissé dans ce « quelque chose » de non construit, creux, un équivalent d’un « non être ». L’évolution en adulte qu’il deviendra, comblera ce vide par des mécanismes de défense sécurisants en lieu et place. Cependant, ceci laissera tout de même ce vide, inactif. Son reste, etant comblé par des objets de substitutions.

Ce qui se joue

  • La « crainte de l’effondrement »
  • Le vide du regard de la mère (une mère qui se montre non réceptive au besoin exprimer de l’enfant, en contrôlant et imposant les siens)
  • Le Self et le « Soi blanc » (blanc comme défense contre la reconnaissance de l’instauration d’une dépendance)

L’homme devant l’incertain fait émerger la notion de vide et se qui en découle dans les angoisses et peurs révélées. Le vide n’est-il pas « ce qui reste quand on a tout enlevé » Il est cette possibilité de se laisser traverser par ses émotions, et ce nettoyage des vieux schémas qui ouvre la porte vers ce que l’on peut même vide remplir de nouvelles perspectives.

Le vide est la matrice de tout, la mère de tout, l’origine de tout. Ce n’est pas le vide dénué de tout, comme dans la pensée occidentale, mais un vide plein, rempli d’énergie. 

Dans le voyage d’individuation on parle de double incarnation.

Lorsque l’on décide de travailler sur soi, on part dans une quête à être pleinement son Soi. Cela sous entend que l’on va nettoyer son intériorité de tout ce qui n’est pas inné, pur soi au départ (l’enfant tel qu’il est avant les modifications adaptatives face au conditionnement et à l’éducation que ses expériences et son environnement lui imposent ou proposent). Retiré de son organisation interne, de ses « habitudes » ces parties, laisse un vide.

C’est ce vide qui est désactivé lors d’un événement violent (séparation originelle et autre trauma de vie, donc la fusion à maman). Une partie de l’esprit va « fuir » pour ne plus avoir à supporter la douleur ou la peur. La psychanalyse nous parle de clivage, on parle aussi souvent de personnalité coupée de ses émotions. On parle aussi de personnalité fuyante. C’est le paradoxe de « présence-absence » que j’évoquais plus haut. Ce sentiment de le sentir ici, présent mais en même temps non là. C’est cette sensation d’avoir comblé tous les vides en sa présence puis après séparation, ressentir de nouveau ce vide, que l’on avait désactivé avant les retrouvailles. Vous me suivez?

On peut voir chacun des êtres incarnées comme une moitié d’un tout . Et donc à moitié vide. Ce vide dont la nature humaine a horreur…

« Du vide et de l’éternité » 

Michel Cassé

Il se remplit de l’intérieur

Dans des phases de tristesse, le sentiment de manque apparaît, cette impression que la vie ne te donne pas ce dont tu as besoin, te désespère et tu t’accroches alors à la chose qui manque: L’amour.

Cette satisfaction ponctuelle apportée par l’extérieur fait naître en soi l’attachement, la dépendance affective ou la dépendance sociale, suite à ces traumas d’enfants que nous avons évoqué plus haut. En s’attachant, on bloques ce que la source veut nous donner, nous transmettre. Le monde en soi et en l’extérieur s’ouvre dès que l’on comprend que la satisfaction de ces besoins doit venir de soi m’aime. Cela nous pousse à nous créer cette famille intérieur qui nous apporte sécurisation des besoins dont on a fait défaut petit. Cela se fonde sur la confiance en l’univers, en Soi.

Dès lors que l’on comprend que l’on est le magicien de sa vie, créateur de son univers intérieur, malgré l’expérience de vie, le vécu, on reconnait l’énergie et l’intelligence de l’univers. On crée ce que l’on veut être. C’est l’essentiel et la source de tout aboutissement.

Le vide alors se rempli….de l’intérieur. Et l’on ressens l’existence, on s’y abandonne, on se détache et on lâche prise.

Sources: Lacan, la théorie de D.W. Winnicott

🌵 Ce que L’âme à polarité dominante Yang doit transmuter

Le Yin et le Yang

Nous sommes deux, deux cotés d’une même pièce: un yin et yang interieur. Différent mais similaire à la fois, ombre et lumière tout autant. Et le tout harmonisé, unifié, nous somme en complète harmonie en Soi. UNICITÉ.

Ils ne sont pas complet, l’un sans l’autre. Aujourd’hui nous allons nous intéresser au Yang, l’énergie masculine. On parle de dualité, car en chacun de nous celle – ci opère, l’objectif est de comprendre ce qui ce joue dans nos polarités, pour panser les blessures afin de mieux vivre et être soi.

Le Yang

Il fonctionne selon 3 programmes. deux d’entre eux sont liés à la mère et raviver des blessures de vies antérieures chez l’enfant dont la polarité Yang prédomine .

Maman, n’est pas à blâmer, elle fait de son mieux et elle a justement pour rôle de raviver ces blessures. Si ce n’était pas elle qui le faisait ce serait une autre mère à dominante Yang, l’âme qui s’est incarnée en Yang, le futur Contrôlant , à délibérément choisi cette mère-là pour travailler ses blessures traumatiques.

Tout ce qui est ravivé dans son enfance et va laisser des traumatismes chez lui, c’est ce qu’il devra régler une fois adulte pour épurer son karma.

Typologie d’une mère Yang

  1. Une mère trop rigide

La mère impose des règles multiples à la maison. Il faut faire ceci ou cela, se comporter comme ceci ou comme cela. Dès que l’enfant fait différemment, il se fait reprendre, il n’a jamais le droit à l’erreur et il n’y a pas de place pour l’improvisation, la créativité, la folie, l’insouciante enfantine. La règle est stricte et doit être respectée coûte que coûte.

Pour éviter de se faire gronder en permanence, il apprend à respecter progressivement les règles imposées et cela devient un automatisme chez lui : il intègre que ce n’est pas bien de faire ceci ou cela, il faut faire comme ceci ou comme cela. Sa tête est remplie de « il faut » et « je dois ».

L’enfant yang se sent totalement étouffé par toutes ces règles et rêve de liberté, d’évasion, d’échappatoire. Il rêve d’un monde où il serait totalement libre de toute règle, de toute contrainte, où on ne lui dirait plus ce qu’il doit faire. Il a envie de devenir adulte rapidement pour s’émanciper, faire enfin ce qu’il veut.

Le problème, c’est que c’est un enfant, il ne peut pas s’échapper. Sa vie étant trop infernale s’il se rebelle contre les règles de la maison, il se contraint à les respecter en bridant totalement son enfant intérieur. Il le barricade peu à peu derrière des grands remparts, l’empêchant de s’exprimer. Il réprime son insouciance, sa spontanéité, sa joie enfantine, au profit des règles et des comportements qu’il estime parfait, en conformité avec ce qui est imposé par les parents.

Ce programme a de nombreuses conséquences :

  • L’adulte yang a tellement été contraint de respecter des règles qu’il est très rigide et ne sait vivre qu’avec un nombre de règles incalculable. Tout est dans le contrôle, la mesure, tout est réfléchi, pensé, il n’y a pas de place pour la folie et l’improvisation.
  • Les parents du yang lui interdisaient de remettre en question les règles, l’adulte yang a donc beaucoup de mal avec la remise en question. Ses opinions sont rigides, fixes, il y tient beaucoup car il s’est construit sur des règles et opinions rigides, la survie de son égo dépend du maintien de ces règles.

2 conséquences directes :

1/ Grande sensibilité à la critique et rejet de cette critique la plupart du temps. L’adulte yang veut toujours avoir raison, comme ses parents voulaient toujours avoir raison, et vit très mal la remise en question des autres. Si la critique était acceptée, cela signifierait qu’il faudrait remettre en question ses idées, ses opinions, sa vision de soi-même, ce qui est impossible tant l’ancrage est profond, rigide.

2/ Manque d’ouverture aux opinions des autres quand ils sont en désaccord avec les siennes, difficulté de concevoir d’autres points de vue lors d’un débat par exemple. L’adule Yang, le Contrôlant , va toujours défendre son point de vue, qui pour lui, est sans nul doute le meilleur, et trouver un nombre incalculable d’éléments qui viennent l’appuyer. Le Contrôlant est très bon en argumentation.

  • Grande difficulté avec l’autorité, besoin d’indépendance, qu’on ne lui dise pas ce qu’il doit faire. Autant le Contrôlant est très exigeant avec lui-même car il s’impose des règles multiples à respecter, autant il ne supporte pas qu’on lui dise ce qu’il doit faire car il l’a déjà beaucoup trop vécu étant enfant. Lorsqu’une personne qui a de l’autorité sur lui lui dit quoi faire, il a l’impression d’être à nouveau sous l’emprise de sa mère qui lui disait en permanence ce qu’il devait faire, il retrouve cette frustration de vouloir faire autrement mais d’être obligé de faire quand même ce qu’on lui impose.
  • Le Contrôlant peut donc avoir des difficultés avec les relations hiérarchiques, avec la justice, la police, tout ce qui peut avoir un pouvoir sur lui, tout ce qui peut le forcer à être dans une situation qu’il ne souhaite pas. Pour éviter le pouvoir hiérarchique, ils peuvent souvent créer leur entreprise ou une activité libérale pour retrouver une liberté à laquelle ils ont longtemps aspiré étant enfants.
  • Focus excessif sur le pragmatisme, les études, la carrière, la réussite financière, la prise en compte d’éléments tangibles pour mesurer la réussite. Le Contrôlant a un idéal de vie trop important et strict, il n’y parvient jamais. Il peut travailler jusqu’à l’épuisement, jusqu’au burn out. Quand il n’est pas en burn out, il optimise son temps pour être plus rapide, plus efficace, tout est minuté, pensé.

2. Mère peu démonstrative affectivement

La mère va donner peu de tendresse à ses enfants, que ce soit dans les gestes ou les paroles, elle ne va pas souvent leur dire qu’elle les aime, ne va pas ouvertement montrer son affection, non par manque d’amour mais par pudeur.

L’enfant a cependant besoin de marques d’affection et va mal vivre cette distance physique imposée par la mère, il va se sentir régulièrement isolé, abandonné, en ayant l’impression que seules les règles comptent et qu’il n’y a pas de place pour l’affectif et l’émotionnel. Il va donc chercher l’affection à travers les règles en se disant que l’amour dans les yeux de sa mère provient de sa perfection. Il se dit « si je fais ce qu’on me dit, je suis aimé ».

La mère de l’enfant yang peut être très solaire, rayonnante, joyeuse, ce qui donne une impression de famille idéale, mais tous les échanges passent par la parole et la réflexion, en tournant souvent autour des opinions rigides de la mère, et très rarement par une chaleur physique, par un contact, ni par une chaleur émotionnelle, par l’expression de sentiments.

L’enfant ne peut pas remettre en question sa mère, d’une part parce que c’est un enfant et qu’il n’a pas le recul ni la position pour remettre en question la façon dont ses parents interagissent avec lui, et d’autre part car sa mère adopte un rôle de mère idéale, de mère parfaite, ce qui fait culpabiliser l’enfant yang lorsqu’il ne se sent pas bien par rapport à un comportement de sa mère. Si sa mère est si parfaite et que lui ne se sent pas bien, le problème vient forcément de lui.

L’enfant yang va donc progressivement intérioriser, assimiler le fait que le problème vient de son envie de liberté, d’évasion, de folie et de son émotionnel qu’il ne parvient pas à exprimer dans le cadre trop rigide de sa famille. Si ses débordements émotionnels et ses envies de liberté ne sont pas acceptés par sa mère, qui privilégie toujours les règles strictes et dépourvues d’émotionnel, c’est qu’ils ne sont pas souhaitables. Ce n’est pas bien d’exprimer ses émotions, de les verbaliser, de les faire éclater au grand jour. Par contre c’est très bien de jouer sagement, d’aider à la maison, d’avoir toujours un comportement irréprochable, être d’humeur égale, ne jamais être sous l’emprise de la tristesse, la colère, l’envie ou autres émotions négatives.

L’enfant va donc brider totalement son émotionnel tout en continuant à essayer d’avoir plus d’attention, plus de marques d’affection, de sa mère qui ne peut pas y répondre car elle est barricadée dans son émotionnel. L’enfant se lance dans une quête qui n’a pas de fin car sa mère ne se laisse jamais aller à ses sentiments, à ses émotions.

Mais il essaie quand même ! Pour cela, il joue sur les codes yang qu’il a appris, sur les règles, l’intellectuel, la pensée rationnelle, pour faire toujours plus plaisir à ses parents dans l’espoir qu’ils lui apportent plus d’attention – d’attention émotionnelle, pas matérielle, car les parents yang sont très forts pour que tout roule au niveau matériel – donc dans l’espoir qu’ils laissent enfin s’exprimer tout l’amour qu’ils ressentent pour leur enfant.

Et cela va passer par un comportement exemplaire à la maison, dans les activités, mais aussi à l’école, en ayant des bonnes notes pour que ses parents soient contents par exemple. Mais la réaction rationnelle des parents laisse à l’enfant une grande frustration émotionnelle qu’il parvient difficilement à gérer. La seule façon qu’il trouve pour la gérer c’est de continuer à réprimer son émotionnel, à évoluer dans une sphère rationnelle et intellectuelle uniquement, comme ses parents.

Les conséquences à l’âge adulte sont nombreuses :

  • Créativité et émotionnel réprimés, l’enfant intérieur est totalement bâillonné, comme c’est le cas depuis son enfance. Peu d’activité 100% loisirs, sans objectif défini et seulement pour le plaisir, peu d’insouciance et de spontanéité, le Contrôlant fait plus les choses par obligation.
  • Dépendance affective en couple : met l’autre sur un piédestal, au centre de sa vie. Le Contrôlant se nourrit de ses relations sentimentales, il y cherche tout l’amour que sa mère ne lui a pas exprimé dans son enfance. Lorsqu’il est en relation avec une personne dont il est profondément amoureux, une fois qu’il a lâché certaines barrières – car le Contrôlant se met des barrières sur tout dans sa vie pour toujours rester dans le contrôle, dans ce qu’il connaît, dans toute sa rigidité – une fois qu’il a lâché un premier rempart de contrôle, il plonge affectivement dans la relation et attend d’elle qu’elle vienne combler sa carence affective. Il peut aussi chercher à être parfait dans sa relation, puisqu’il a été habitué à recevoir de l’affection par ce biais.
  • Dépendance affective également en société : le Contrôlant cherche à être parfait à tous les niveaux dans l’espoir que ses proches lui apportent de l’attention, de l’affection, il reproduit exactement le même comportement que celui qu’il avait avec sa mère dans son enfance. L’avis de personnes qu’il ne connait pas lui importe peu, par contre l’avis de ses amis, de sa famille et de son conjoint sont très importants à ses yeux et il va s’obliger à avoir un comportement parfait dans ses interactions avec eux.
  • Le Contrôlant va rechercher l’amour de son conjoint, de ses amis, de sa famille, mais également de ses collègues et de ses supérieurs dans le milieu professionnel. Dans son enfance il travaillait bien à l’école dans l’espoir de récolter une réaction émotionnelle positive de la part de sa mère, à l’âge adulte il va se dépasser, se mettre une grosse pression dans sa carrière dans l’espoir de récolter de l’affection de ses collègues, de ses supérieurs, et de l’admiration, de la reconnaissance de ses proches grâce à son succès professionnel. Il donne donc beaucoup de temps et d’énergie dans son travail, il prend beaucoup de responsabilités sur les épaules et y fait face coûte que coûte. Rien ne serait plus terrible que de ne pas être à la hauteur de la tâche demandée, d’être perçu comme une personne inefficace, non talentueuse, car il risquerait de perdre l’affection et l’attention des autres, selon son prisme de Contrôlant conditionné à associer la perfection à l’affection.
  • Syndrome du sauveur : analyse cartésienne des problèmes des autres, il se croit supérieur, les autres sont des enfants à aider, y compris le sensitif a polarité Yin majeure. Il se sent exister par sa fonction de conseiller. Il donne de l’amour par cet usage. La structure de son ego l’empêche d’être la victime (même si le lien d’âme l’obligera à jouer ce rôle mais nous y reviendrons plus tard)

Panser la blessure de l’abandon

Cette blessure est créée dans la petite enfance à travers un élément symbolique, des parents qui partent en vacances longtemps et l’enfant est mis chez un proche, un séjour en hôpital, l’oubli de l’enfant quelque part… un événement qui va raviver chez l’enfant une blessure d’abandon très forte créée dans une vie antérieure, mais ravivée dans la petite enfance dans cette incarnation-ci dans le but de la dénouer, de l’apaiser.

C’est un événement dans l’enfance qui peut paraître insignifiant pour un adulte, un enfant laissé 20 minutes dans une voiture par exemple, mais qui génère une angoisse très forte chez l’enfant à ce moment-là, ce qui laisse une marque majeure ensuite dans sa vie d’adulte. On parle bien d’une perception d’abandon de l’enfant, pas d’un abandon réel.

Les conséquences dans la vie d’adulte sont les suivantes :

  • Le Contrôlant a peur d’être abandonné par les personnes de son entourage, qu’elles ne le trouvent plus intéressant, plus à la hauteur, plus assez parfait. Cela renforce sa rigidité, son contrôle, il orchestre sa façon d’être et ses relations de façon à limiter tout risque d’abandon, et cela renforce aussi la répression de son émotionnel qui est perçu comme quelque chose d’instable et de non désirable. Selon lui s’il est parfait et s’il réprime son émotionnel, personne ne peut l’abandonner.
  • En parallèle, pour réduire le risque d’être abandonné, le Contrôlant cherche à n’intégrer dans son cercle proche que des personnes qui sont susceptibles de ne jamais l’abandonner. C’est une sorte de protection anti-risque, dans toute sa rigidité de Contrôlant .

Il fait un genre de casting lorsqu’il rencontre des nouvelles personnes.

Il n’intègre dans son cercle que 2 types de relations :

1/ Celles qui semblent avoir besoin de lui, avec qui il va pouvoir jouer le rôle de Sauveur en leur apportant quelque chose

2/ Celles qui ne lui semblent pas parfaites, ce qui lui permettra d’être plus parfait qu’elles. Et comme pour le Contrôlant, la perfection est le seul moyen d’avoir de l’affection… cela l’assure que ces personnes imparfaites l’admireront et voudront rester à ses côtés.

Toutes les personnes soit qui n’ont pas du tout besoin de lui, à qui il ne peut rien apporter, soit qui lui semblent trop parfaites, ou encore trop indépendantes, sont écartées du casting car le risque d’abandon semble trop élevé.

Tout ceci se fait de façon inconsciente bien évidemment, au quotidien le Contrôlant n’a pas l’impression de sélectionner ses relations. Il a l’impression que tout est lié au hasard, au cours de la vie.

  • Globalement le Contrôlant manque de complétude, d’autonomie. Il recherche trop de l’affection vers l’extérieur au lieu de se tourner vers son intérieur. Aucun lâcher-prise ni écoute de soi, ni amour véritable de soi.
  • Lorsque quelqu’un de son entourage proche et à laquelle il tient semble se détacher, le Contrôlant éprouve une peur intense, viscérale, son angoisse de revivre sa blessure d’abandon est très forte. Le summum de cette peur, le moment où elle sera la plus intense, c’est quand le Contrôlant se fera abandonner par sa polarité complémentaire à la fin de leur première relation égotique, les faisant plonger tous les deux dans la nuit noire de l’âme.
  • C’est sûrement le choc émotionnel le plus important, le plus profond, le plus déstabilisant, que le Contrôlant sera amené à vivre au cours de son incarnation. Et cette abandon du Yin de son Contrôlant est primordiale, indispensable, car ils doivent tous les deux revivre la blessure originelle des relations d’âmes.

Dans son incarnation, le Contrôlant doit remplir 3 challenges :

  • Se libérer de sa rigidité et de son contrôle, lâcher prise sur les choses
  • Renouer avec son enfant intérieur, retrouver la légèreté et l’insouciance
  • Retrouver l’amour de soi, devenir complet et apaiser sa peur de l’abandon

Sources: http://lartetlavoie.fr // pat et nina // Moi