Tant qu’on refuse de pardonner, on maintient volontairement un lien très fort avec la personne qui, selon nous, nous a fait du mal.
Tant que nous ne pardonnons pas, nous rétrécissons notre capacité à aimer véritablement. Nous asséchons notre cœur en gardant rancune.
Tant que nous en voulons à l’autre, c’est à nous que nous faisons du mal. Pas à l’autre.
Pardonner ne signifie pas cautionner le geste que l’autre a commis ; cela ne veut pas dire que nous oublions ce qui a été fait ; cela ne signifie pas que ce n’était pas grave ce qui s’est passé.
Non. Pardonner, cela signifie que je m’aime assez pour me libérer des liens qui m’unissent à l’autre par mon manque de pardon. Cela signifie que je choisis de ME libérer de ce qui entrave mon bonheur. Cela signifie que dorénavant, ce qui s’est passé ne conditionnera plus mon présent pour m’empêcher d’être heureux, d’être bien.
Pardonner c’est voyager léger. C’est faire preuve de maturité. C’est prendre le dessus sur notre ego qui refuse de pardonner tant que justice n’a pas été rendue, selon lui. Si on écoute notre ego dans ces cas-là, nous signons un passeport pour le malheur pour le reste de notre vie. Car notre ego refuse de pardonner, puisqu’il est toujours dans le jugement.
Peu importe l’ampleur de la faute, peu importe son occurrence, peu importe notre douleur initiale, si nous ne pardonnons pas, nous ne nous libérons pas. Et nous restons coincés au moment où ces événements se sont produits, continuant de nous faire souffrir dans le présent pour ce qui fait déjà partie du passé, mais que nous maintenons actuel en alimentant notre rancune, en revivant inlassablement les mêmes événements, en les racontant, en nous identifiant à eux. C’est ce que vous avez envie de vivre pour le reste de vos jours ?
Vous aimerez-VOUS assez pour vous libérer de ce qui vous empêche d’être heureux ? Ou laisserez-vous votre rancune détruire le reste de votre vie ?
J’ai coaché des milliers de personnes dans ma vie. Le pardon est un thème central de la majorité des démarches d’accompagnement. Et je n’ai JAMAIS rencontré quelqu’un qui avait regretté d’avoir pardonné.
Évidemment, on ne doit pas rester dans ce qui nous fait souffrir ni tolérer l’intolérable ; nous sommes mieux de nous éloigner de tout ce qui est toxique pour nous ; on est plus sage si on évite les personnes qu’on sait qui pourraient nous blesser à nouveau. On ne retourne pas se jeter dans la gueule du loup !
Et pardonner ne signifie pas renouer avec qui nous a fait mal.
Quand on pardonne, pour vrai, avec le cœur, on se libère du poids le plus lourd que nous puissions porter dans notre vie.
Prenez une roche pour chaque personne à qui vous refusez encore de pardonner, pour chaque événement. Traînez ces roches avec vous partout durant au moins 24 heures : quand vous mangez, quand vous dormez, quand vous vous brossez les dents, quand vous allez travailler, quand vous prenez votre bain, quand vous marchez, vous traînez toujours ces roches avec vous. Au bout de la journée, vous serez épuisés de porter votre sac rempli de roches tellement lourdes qu’elles ne vous donnent plus le goût d’avancer.
Et bien c’est exactement ce qui ce produit au niveau spirituel : tout ce que vous refusez de pardonner, ce sont des roches que votre âme traîne continuellement, ce qui lui enlève à elle aussi le goût d’avancer, ce qui la rend lourde et l’épuise. Vous vous surprenez de stagner dans votre vie ? Vous trouvez que certains aspects de votre vie vont mal ? Alors qu’avez-vous à pardonner ? À vous ? Aux autres ?
Vous seul détenez la clé de votre bonheur : le Pardon.
Vous voulez vivre libres et heureux ? Cela se résume en un seul mot : PARDONNEZ !
Vous avez déjà entendu parler du concept de Yin et de Yang ?
Voici des lignes qui me parlent, merci Juliette !
Dans la philosophie chinoise, le yin et le yang représentent deux caractéristiques complémentaires que l’on retrouve dans tout élément de la vie, dans tout aspect de l’univers. Au lieu de parler de dualité, d’opposition, de différence, la pensée orientale préfère parler de complémentarité.
Le yin est passif, le yang actif. Le yin est féminin et réceptif, le yang est masculin et donneur. Le yin c’est la nuit, le yang c’est le soleil. Le yin la fraîcheur, le yang la chaleur. Être introverti, c’est Yin, être extraverti c’est yang. Dans une pile, le pôle moins est Yin, le pôle plus est Yang.
On est pas schizophrène... Ouf !
Alors si tout ce qui existe dans l’univers possède ces aspects complémentaires, pourquoi l’esprit de l’être humain échapperait à la règle ?
Voilà une information qui va peut-être vous soulager comme elle m’a rassuré quant à mes doutes à savoir si j’étais bipolaire, voire schizophrène : nos pensées sont divisées sous deux sous-unités, une Yin et une Yang.
Cette idée m’a réellement rassuré parce que j’avais vraiment pris conscience qu’il existait bien deux moi différents. Je m’en apercevais quand je me levais un matin et que je me sentais pleine d’amour pour mon chéri, et que quelques heures plus tard, je me demandais pourquoi j’étais avec lui et qu’est-ce que je lui trouvais. Une partie de moi l’aimait à la folie, l’autre en avait strictement rien à cirer.
Je m’en rendais compte également quand j’affirmais adorer le jambon et que quelques jours plus tard, la vue du jambon me donnait des nausées.
Une partie de moi était capable de déplacer des montagnes, donnant toute l’énergie que je possédais pour accomplir une tâche particulièrement difficile, alors qu’une autre n’avait qu’une envie : rentrer se mettre une série abrutissante, vêtue d’un pyjama en polaire et chaussettes montantes jusqu’aux genoux, un coca zéro dans une main et une cigarette dans l’autre.
Mi-Ange, mi-démon
Le problème, ce n’est pas d’avoir deux formes de soi, le problème c’est quand les deux passent leur journée à se chamailler, à se crier dessus, à se bouder, sans parvenir à se mettre d’accord sur quoi que ce soit, créant ainsi une espece de Brouhaha assourdissant qui vous donne mal à la tête.
Si vous êtes encore septique, voici un fait que vous ne pourrez contredire : quand vous êtes face à un choix et que vous n’arrivez pas à vous décider, c’est bien qu’il y a une partie de vous qui aimerait manger une glace Haagen Dazs, tandis qu’une autre préférerait se contenter d’une pomme.
En d’autres termes, l’ego, c’est le petit diable posé sur votre épaule, et la conscience, le petit ange posé sur l’autre épaule. Disons-le clairement : l’un veut votre bien et se montre toujours de bon conseil, c’est un peu la voix de la raison, la voix de la sagesse, et l’autre veut satisfaire vos besoins sans réfléchir aux conséquences, c’est la voix de l’impulsivité et des bêtises en tout genre.
Le déni
Le problème c’est qu’on est pas forcément conscient de cette partie noire de notre personnalité. Ça paraît quasiment fou qu’une partie de nous veuille notre malheur, non ? Pourquoi voudrait-elle ça ? Pourquoi serions-nous méchant envers nous-même ? « Non, non, impossible, je ne suis que lumière, je veux évoluer, je suis donc lumineux… », pourront se dire certains.
Il y a quelques années, j’étais comme ça. Je me disais que puisque je faisais une thérapie, puisque je priais pour mon bien-être et mon évolution, je ne pouvais pas avoir une partie d’ombre, c’était inconcevable. Le déni est tout à fait naturel. Mais vous savez ce que j’ai tiré comme leçon vis à vis de cette façon de penser ? Plus on nie l’ego, plus il va grandir et se gonfler comme un ballon de baudruche pour qu’on le voit, il va s’agiter dans tous les sens et faire son intéressant pour qu’on le remarque, qu’on le reconnaisse et qu’on l’accepte enfin. Bref, plus on le nie, plus il fout le bordel. Alors mieux vaut ne pas se leurrer et voir le problème en face.
Le début de la fin de l'ego
La prise de conscience de nos erreurs est un bon signe, en fait, c’est le début de l’évolution. C’est le début de la fin de l’égo. C’est ce qui va nous permettre d’avoir le recul nécessaire sur soi-même pour travailler sur chacun de ces aspects négatifs, d’apprendre à les gérer et même plus tard, de s’en servir et de les mettre au profit de notre évolution.
Je me suis appliquée à nier la présence de mon ombre pendant des années, et c’était la raison pour laquelle il faisait de ma vie relationnelle un champ de bataille, pour attirer mon attention.
Donc oui vous pouvez nier sa présence, mais pas éternellement. D’ailleurs, aujourd’hui, quand j’entends quelqu’un prétendre qu’il est à 100% lumineux, je me dis que c’est une belle preuve que son ego a le dessus pour le moment. Parce que l’ego veut être reconnu mais en même temps, il fait tout pour qu’on détourne notre attention de lui. C’est là un des paradoxes majeurs de l’ego qui est difficile à comprendre mais qui est pourtant très réaliste. L’ego s’amuse à foutre notre vie sans-dessus-dessous et au fond, il n’a pas du tout envie que ça change, il s’amuse trop, c’est trop fun !
Et chez les bouddhistes ?
Donc une étape importante dans notre évolution est de reconnaître et accepter la présence de notre ombre.
Dzogchen Ponlop, dans son bouquin « Bouddha Rebelle » (une interprétation des grands principes bouddhistes revisités pour notre société occidentale), affirme : « Nous nous retrouvons piégés ici avec cet esprit-ci, et nous ne pouvons pas y faire grand chose. Impossible de s’en débarrasser pour acheter un modèle plus performant. Tant que nous sommes coincés ici avec cet esprit qui est le nôtre, pourquoi n’en pas faire le meilleur usage ? »
« Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire. »
Carl Gustav Jung
L’ego
L’ego est le siège de la conscience : c’est lui qui permet de se sentir séparé de la mère et du reste du monde et d’être une entité pouvant à son tour affecter le monde.
L’ego adulte développe des capacités visant à satisfaire divers besoins, physiologiques, de sécurité ou d’insertion sociale.
L’enfant jeune est faible, vulnérable et dépendant de ses parents et de son environnement. A ce stade, son ego n’est pas encore formé. Par la suite, ce dernier commence à remplacer les parents et acquiert des fonctions protectrices. Sa deuxième tâche consistera à relier l’individu au monde environnant, lui apprenant à survivre, puis à s’insérer socialement et à réussir dans la vie. Certaines épreuves permettront de fortifier l’ego.
Notre ego ou notre moi est la partie consciente de nous-mêmes qui se différencie de l’océan des potentialités de l’inconscient collectif.
Pour s’affirmer il devra rompre, d’une certaine façon, avec le milieu d’où il est issu. L’ego est un outil, l’image de notre moi, notre persona, un masque. Cependant, une fois complètement développé, il doit être vidé de son contenu afin de devenir l’enveloppe qui héberge et porte l’âme (l’acteur), sans que la rencontre entre ces deux dimensions soit vécue comme un drame. Cela suppose un ego bien développé et correctement formé, conscient de ses limites et de ses qualités, tel que l’acquiert le Héros pendant la préparation de son périple : l’optimisme de l’innocent, l’entraide de l’Orphelin, le courage du Guerrier, la générosité du Bienfaiteur.
Cette personnalité bien intégrée en elle-même et dans son environnement sentira alors l’appel de l’âme, d’une force qui la conduira vers la quête de son destin. C’est seulement à ce moment-là que peut commencer la traversée.
L’âme
L’âme, pour se réaliser sans encombre, a besoin de la coopération et de la présence de l’ego qui a du bon sens et les pieds sur terre. Disons que Don Quichotte se fera accompagner de Sancho Pança pour partir en quête du trésor ou des mystères de la vie.
Pour Jung, l’âme symbolise souvent notre psyché ou le point par lequel s’expriment les archétypes de l’inconscient collectif. Elle est la partie de notre psyché qui nous connecte avec ce qui est éternel et procure la sensation de sens et de valeur à notre vie.
Nous commençons à nous occuper de l’âme lorsque nous ressentons le besoin de comprendre le sens de la vie, le sens de notre vie, que nous cherchons à nous relier au cosmos.
Elle rend possible le sens de l’unité. Malheureusement, dans nos sociétés où on la refuse, elle est contrainte de s’exprimer à travers les fissures ou les failles de la vie, dans certains moments de trouble ou de souffrance, ou bien lorsque nous traversons les grandes crises de l’existence : les transitions entre l’enfance et l’adolescence, entre l’adolescence et l’âge adulte, lors de l’entrée dans la maturité puis dans la vieillesse, enfin face à la mort.
Dans ces moments liminaux, donc de passage, où il n’y a plus ni certitudes, ni sécurité, l’âme parvient alors à s’exprimer, dans la souffrance parfois ou à travers des comportements négatifs et autodestructeurs.
De nombreuses sociétés traditionnelles ont élaboré des mythes et des rites, notamment d’initiation, pour aider à ces mûes de l’âme. Le but de l’initiation étant essentiellement de comprendre avec le langage de l’âme, par le vécu, ce que signifient les expériences de la vie.
La traversée du Héros est une initiation aux réalités du périple de l’âme. Elle nous demande de contrôler notre vie pour ensuite nous en détacher, abandonner la peur du vide, de la mort, et être prêts à expérimenter la totalité de la vie. Pour cela, il nous faut élargir l’étroit champ de vision de l’ego, nous détacher des sentiments, de la quête mais tôt ou tard il nous faut atteindre les mystères centraux de la vie et apprendre la mort, la passion, la naissance, la création, en tant que mystères.
Sans l’âme, nous sommes pareils à des automates : nous effectuons tous les mouvements possibles, mais ils manquent de sens. L’initiation nous offre l’opportunité d’expérimenter le sens de la vie et, grâce à elle, d’apprendre la quête de dépassement du Chercheur, le détachement du Destructeur, l’engagement de l’Amant et, finalement, l’union avec notre propre âme qui permet la naissance d’un nouveau Soi, le Créateur.
Le Soi
Le Soi est l’expression de l’intégrité, le point final du processus d’individuation. La traversée est achevée, le trésor retrouvé, et nous sommes de retour dans le royaume qui se transformera en fonction d’un nouveau principe ordonnateur.
L’essence du Soi est le paradoxe, car il nous permet de vivre ce qui est singulier et unique en nous et, en même temps, met notre ego en relation avec la dimension transpersonnelle.
A son niveau, le vie n’est plus perçue comme une lutte mais comme une source d’abondance. Nous devenons les rois et les reines de nos propres domaines et si nous sommes fidèles à notre Etre intérieur (le Soi), nous faisons fleurir la terre desséchée. Le soi est donc profondément blessé si l’ego et l’âme sont déconnectés. Sa réalisation demandez d’assumer pleinement nos responsabilités et de les intégrer à notre conscience.
Si l’éveil de l’ego fait surgir le particulier de l’universel, le multiple de l’unité, le retour au Soi permet de réintégrer le particulier à l’universel, le multiple à l’Un. Par la force de restitution et le lien créé par l’homme avec Dieu et toute la création, l’être refait en lui l’unité perdue.
Tout grand Gouvernant a besoin d’un Magicien pour prédire le futur, pour soigner les malades, pour créer des rituels qui relient les hommes au cosmos et maintiennent la liaison permanente avec la dimension spirituelle de la vie. Il peut aussi avoir à ses côtés un Sage qui lui donne des conseils objectifs et le sort de sa subjectivité. Et aussi un Bouffon, capable de réjouir le château et de dire au Gouvernant de terribles vérités. Le Gouvernant le Mage, le Sage et le Bouffon s’aident mutuellement et contribuent, grâce à leurs talents, à produire un royaume salutaire, prospère et joyeux. Ils symbolisent les quatre aspects du Soi intégré.
L’ombre
Nous nous savons tous porteurs d’une ombre, sorte de personnage dont la silhouette se compose de tout ce que nous refoulons et qui ne cadre pas avec l’apparence sociale que nous voulons nous donner. Cette ombre est le dragon qui se nourrit, dans l’homme mûr et bien sous tous les rapports, de tout ce que son moi refuse à intégrer consciemment. C’est le premier aspect de chaque archétype à reconnaître si l’on veut avancer dans le processus d’individuation.
La difficulté réside dans le fait que l’ombre est généralement repoussante mais qu’elle porte en elle la régénération de la vie consciente.
Elle repousse et fascine, et se laisse ainsi facilement projeter sur autrui pour éviter d’avoir à reconnaître qu’elle fait partie de nous-mêmes.
L’ombre peut se manifester par des omissions (actes manqués …) ou par des actes impulsifs, commis par inadvertance. Elle est avant tout personnelle, mais s’enracine aussi, comme l’illustre image quasi universelle du diable, dans l’inconscient collectif. Tout peuple a son diable, trop souvent projeté sur ceux qu’il ne parvient pas à intégrer dans sa vision du monde.
L’ombre pose un problème moral à l’individu car elle peut contenir aussi bien des qualités que des défauts.
La morale commune, ou celle qui a baigné l’individu dans sa jeunesse, est le plus souvent incompétente pour juger de la vraie nature de l’ombre : constructive ou destructive ? Plus qu’une morale conventionnelle et sociale qui rassure par ces concepts arrêtés de ce qui est bien ou mal, c’est d’une philosophie du risque, du combat intérieur et de la responsabilité des choix qu’il implique, que l’homme a besoin dans cette aventure. Il ne dépend que de lui que l’ombre soit son amie ou son ennemie.
Elle ne devient hostile que si elle est ignorée ou traitée avec incompréhension ; elle ne peut se transmuter que si le moi accepte l’aide du Grand Homme : du Soi. La quête du Soi est à l’image de celle du Grâal ou de toute quête initiatique de l’immortalité au sens spirituel du terme.
S’engager dans cette voie, c’est donc déjà accepter le fait qu’une crise n’est pas une fatalité insurmontable mais l’opportunité d’une nouvelle naissance par un dialogue constructif avec l’ombre : de là peuvent naître de nouveaux comportements, plus ouverts, plus riches. Une connaissance approfondie des mythes peut être d’une grande utilité car ils nous parlent, notamment des plus archaïques, un langage pas encore contaminé par une morale trop rationnelle et peuvent ainsi éveiller des images positives de dialogue avec l’ombre.
Aimer, c’est aimer l’autre en parvenant à discerner la personne derrière un ego parfois déplaisant, et voir alors ce dernier se dissoudre.
Et tu trouveras le trésor qui dort en toi – Laurent Gounelle
Lorsque nous cheminons dans la Vie et que nous prenons conscience de certains apprentissages que nous devons faire, nous commençons à nous ouvrir à de nouvelles manières de voir les choses, de vivre nos difficultés, de comprendre l’autre… et soi-même.
Plus nous avançons, plus nous croyons savoir des choses que d’autres n’ont pas encore comprises, du moins c’est ce que nous croyons.
Il nous est tous arrivé de rencontrer des gens qui, parce qu’ils s’intéressent au développement personnel et spirituel, semblent se croire au-dessus des autres et savoir mieux que les autres ce que chacun a besoin de faire pour évoluer. On dirait que ces personnes détiennent la vérité sur tout ! Elles ont l’impression d’avoir réussi à maîtriser leur ego mental mais elles oublient de voir que leur ego spirituel est en train de prendre toute la place !
Nous sommes tous sujets à vivre le gonflement de notre ego spirituel ! Il est tellement bon de vivre en fonction de ses valeurs et de sa propre philosophie de vie que nous croyons que tout le monde devrait faire comme nous, tant nous nous sentons mieux maintenant qu’avant de nous ouvrir à notre vie spirituelle.
Pourtant, il faut nous rappeler que l’ego aime s’immiscer dans toutes les sphères de notre vie ! Et qu’un égo, fut-il spirituel, demeure… un ego!
Sur notre chemin de croissance personnelle ou spirituelle, gardons-nous de croire que nous savons plus ou mieux que les autres car ce que chacun d’entre nous apprend, chaque leçon que la Vie lui enseigne, n’est destiné qu’à lui seul ! Chacun d’entre nous a des chemins différents, des apprentissages différents à faire, des choses différentes à comprendre. Ce qui est bon pour nous ne l’est peut-être pas pour l’autre. Et ce que l’autre trouve difficile, peut-être le trouverions nous, facile. Mais ça ne minimise pas la difficulté de l’autre. L’inverse est aussi vrai dans les deux cas.
Personne ne peut se targuer d’être meilleur qu’un autre. Nous sommes tous égaux, même si nous sommes rendus à des étapes différentes de notre développement.
L’une des principales caractéristiques du développement personnel et spirituel devrait toujours être l’humilité. Car l’humilité nous enseigne à demeurer dans l’amour, dans le non-jugement, l’authenticité, la vulnérabilité, le respect, l’accueil.
Dès que notre ego prend trop de place dans notre vie spirituelle, nous ne sommes déjà plus dans notre spiritualité ! Et ce n’est pas parce que nous tentons d’aider les autres de notre mieux que nous sommes meilleurs qu’eux. L’enseignement doit rester un geste d’amour, pas d’ego supérieur.
Quel que soit le niveau de spiritualité dans lequel nous évoluons, nous ne sommes pas à l’abri des coups durs et des leçons de la Vie. Personne n’est parfait et la Vie se charge de nous le rappeler douloureusement, surtout lorsque l’ego nous fait croire que nous sommes au-dessus de tout ça!
Poursuivons notre cheminement en restant ouverts aux autres et aux signes de la Vie quant à notre prochaine étape. Car c’est la Vie qui nous enseigne le mieux. Et elle le fait avec un ego en sommeil!
Voici un petit article que j ‘aime beaucoup, je vous le partage ainsi que son auteur !! Enjoy !!
:
Travail sur soi
L’ego spirituel
« Nous allons parler un petit peu du sujet de l’ego spirituel, mais nous y reviendrons ultérieurement. Ce sujet est vaste mais aussi important.
Les êtres humains fonctionnent à plusieurs niveaux de conscience, mais parfois ces différents niveaux de conscience peuvent fonctionner simultanément. Les humains reçoivent aussi des impulsions, souvent même des informations venant de leurs multidimensionnalités.
Chacun d’entre vous a de l’ego spirituel, même s’il ne s’en rend pas compte ! Petit à petit, lorsque vous aurez réellement compris qui vous êtes, ce que vous êtes, ce que vous êtes venus apporter en toute humilité, ce que vous êtes venus donner et aussi ce que vous êtes venus ancrer, vous n’aurez plus besoin de l’ego spirituel ni de l’ego tout court. L’ego spirituel est une autre énergie de l’ego, c’est le vouloir bien faire, le vouloir être reconnu, le vouloir aider les autres, le vouloir être apprécié des autres par un comportement spirituel. Ce mot vouloir n’existera bientôt plus pour chacun d’entre vous.
Vous devez simplement vous poser ces questions chaque fois que vous agissez :
Dans quel état d’esprit est-ce que je le fais ?
Pour qui et pourquoi ai-je ce comportement ou pour quelle raison est-ce que j’agis ainsi ?
Quand j’aide au travers du soin (quel qu’il soit) pour qui est-ce que je le fais ?
Lorsque vous le faites, que ce soit par Amour total, c’est-à-dire pour aider l’autre sans rien en attendre, sans en éprouver de satisfaction !
Certes, vous pouvez, dans vos comportements, avoir le plaisir du travail accompli, de la mission accomplie, mais entre ce plaisir du travail accompli et le plaisir caché, camouflé d’un ego qui montre le petit bout de son nez, il faudra apprendre à faire la différence.
La seule chose que nous vous demandons c’est de prendre conscience de la façon dont vous fonctionnez et de vous questionner, d’être très vigilants avec la parole. La maîtrise de la parole est une étape très importante dans votre évolution. Elle vous mène vers la sagesse.
Les êtres humains veulent souvent apporter aux autres, les soulager, les aider. Cela part souvent d’un très noble sentiment mais s’ils ne sont pas vigilants, ce sentiment peut se transformer en pouvoir inconscient.
Nous pourrions encore vous dire beaucoup de choses sur l’ego ou sur l’ego spirituel. A notre avis l’ego spirituel est beaucoup plus fourbe parce que beaucoup moins facile à détecter, à déceler, que l’ego de la vie quotidienne. L’ego spirituel se pare souvent des plus belles couleurs, des plus beaux atours, c’est pour cela qu’il est plus difficile à détecter et également à transformer.
Ce qui peut vous mettre à l’abri de l’ego spirituel c’est l’Amour que vous apportez aux autres et la façon dont vous les aidez, parce que l’ego spirituel se trouve souvent dans l’aide que vous leur apportez.
Si dans l’aide que vous apportez aux autres vous n’êtes simplement qu’un canal très humble et plein d’Amour, il n’y aura jamais de satisfaction de l’ego !.
Sachez que plus vous vous rendrez compte de votre évolution, moins vous aurez envie d’en parler, moins il faudra en parler. Votre évolution spirituelle ne concerne que vous, tout comme votre évolution tout court. L’autre ne peut pas comprendre ce que vous êtes vraiment pour la bonne raison que vous avez vous-mêmes des difficultés à vous comprendre, à vous cerner, mais petit à petit les portes de votre conscience humaine s’ouvriront les unes après les sur la conscience spirituelle.
Beaucoup de choses se transformeront en chacun d’entre vous, que vous ne comprendrez pas tout de suite, que vous n’intègrerez pas non plus immédiatement. Petit à petit les voiles tomberont et c’est à ce moment-là qu’il faudra être le plus vigilant avec vous-mêmes pour ne pas tomber dans l’ego spirituel.
Parfois, même si vous ne l’entendez pas, votre ego vous dit : « tu vois, tu as un tout petit peu plus de capacités que ton voisin, tu as les capacités d’aider, de soigner, de bien parler, de bien écrire, de réconforter, tu es plus élevé que ton voisin ! »
Si ces pensées vous effleurent, il faudra les éclairer par votre Amour et les refuser le plus vite possible. Tout ce que vous faites, le moindre acte de votre vie doit être fait avec humilité, avec reconnaissance, avec sagesse, avec Amour, avec gratitude.
Pour vous faciliter la tâche, lorsque vous aidez, offrez également cette aide à l’Univers ! Quelle que soit la façon dont vous soignez, faites votre soin pour la personne qui est venue (le mot soin d’ailleurs est tout à fait incorrect mais nous continuons à l’employer par facilité), faites ce que vous avez à faire avec tout votre Amour et offrez tout cela à l’Univers.
Tout ce que vous donnez aux personnes qui viennent vers vous, donnez-le également à l’Univers . Quand vous faites un acte de don, un acte de projection d’énergie d’amour, ayez simplement cette pensée : tout ce que je donne à telle personne, tout ce que je lui offre pour l’aider, je le donne et je l’offre aussi à l’Univers car sans la Source, je ne suis rien, sans l’énergie Universelle, sans cette immense énergie d’Amour qui est autour de moi, je ne suis rien. Donc, en offrant également tout cela à l’Univers, je le reconnais.
Voilà un peu une façon d’offrir à l’Univers.
Pour en terminer avec ce sujet, il est toutefois très important que vous aidiez les êtres qui en ont besoin, que vous leur donniez, redonniez la confiance, le courage de continuer leur route et, qu’autant que vous le puissiez le faire, vous les soulagiez de leurs souffrances physiques ou morales.
Chaque fois que vous faites un tel acte, reliez-vous à l’Univers, à la Source ou à la mère Divine pour que vous ayez bien en conscience que ce n’est pas vous l’acteur, que vous êtes le transmetteur mais cependant qu’au-dedans de vous la partie Divine qui illumine entre en grande activité.
Voilà ce que nous voulions dire sur ce sujet. Bien évidemment il est beaucoup plus vaste et demanderait un développement beaucoup plus important mais nous avons fait un petit tour dans le développement de ce sujet.
Sources1*
Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :
“Cette séparation avec les autres induit un mode de vie basé sur la satisfaction de ses intérêts personnels. La vie devient un champ de bataille où chacun apprend à se débrouiller seul“
Satish Kumar
J’ai du exprimer l’Ego en bien des articles précédemment écrits. C’est en ce jour que je ressens le besoin de l’aborder, surement parce que jusqu’à aujourd’hui mes recherches n’étaient pas aboutis et à ce stade, j’ai fait de telles découvertes que je pense le moment venu. Rien ne m’empechera de me repositionner au gré de mes nouvelles découvertes, celles à venir.
Je vais reprendre la définition de l’ego, de manière simplifié, puis je reviendrais sur son aspect multidimensionnel en fonction des schémas de l’être.
L’Ego ?
Il désigne généralement la représentation et la conscience que l’on a de soi. Il est tantôt considéré comme le soutien de la personnalité OU comme une entrave à notre développement spirituel. L’ego serait l’équivalent Psychologique de la conscience au sens philosophique. Il vient du latin “je”, le sujet en somme. L’unité transcendantale du Moi. Le mot ego désigne en Psychanalyse la part de la personnalité chargée d’équilibrer les différentes forces auxquelles est confronté le psychisme de l’individu. Ces forces incluent ses pulsions profondes, sa morale personnelle (comprise dans le surmoi) et la réalité du monde extérieur tel qu’il le perçoit .
La fonction de l’Ego ?
C’est un processus dynamique qui, dans son fonctionnement, produit le sentiment d’individualité. Je lis énormément sur la Psychologie et notamment depuis quelque temps sur la spiritualité. Souvent on présente l’ego comme l’ennemie publique, celui qu’il faut abattre. pourtant il est impossible de s’en débarrasser, a moins d’être mort. Déjà parce qu’il fait partie intégrante de nous, puis parce qu’il est impalpable, illusion. Malgré tout cela, l’ EGO est utile, il est notre personnage mais aussi les blessures que ce personnage s’impose à lui même et impose aux autres. Nous sommes notre pire ennemie.
L’ego a une appétence fondamentale : un désir d’existence et de plaisir, qui se traduit en pulsions de possession, de rejet et d’indifférence. Ce fonctionnement se manifeste ainsi par des attitudes passionnelles d’attraction, de répulsion ou d’indifférence, développées face aux personnes, aux choses, ou aux situations auxquelles l’ego est confronté : “je” veux ce qui est bon, ” je” ne veux pas ce qui est mauvais, “je” ne veut pas être exposé à ce qui m’est indifférent. Ces appétits de l’ego le font s’engager dans toutes sortes de lutte pour obtenir ce qui lui est agréable et éviter ce qui lui est désagréable. Malheureusement et paradoxalement, au lieu d’aboutir à ses fins, sa lutte lui crée des désagréments, conditionnements et souffrances ! Ce fonctionnement de l’ego est notre conditionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance.
“L’ego est notre fonctionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance. Le comprendre, c’est la clé d’une approche spirituelle !” Lama Denys Teundroup
Fondamentalement , l’ego n’est rien qu’une impression : ce sentiment que l’on a “d’être” et “d’avoir” un ego ne repose sur rien, c’est simplement une illusion. L”ego n’est pas “quelque chose” qui aurait une existence indépendante et autonome. C’est pourquoi l’ego est dit “vide d’existence propre” : cette impression n’existe que dans la combinaison des facteurs interdépendants qui la constituent. Une fois que l’illusion de l’ego est apprécié de chacun, les peurs ne sont plus, et c’est alors que l’on peut prendre en considération avec justesse que l’ego n’est pas réel et donc de fait non mesurable. Il sera alors possible d’ouvrir son esprit et prendre en considération son aspect multidimensionnel.
L’Ego multidimensionnel !
Il s’agit là d’un sujet extrêmement délicat puisqu’il demande à l’humain endoctriné dans ses croyances limitées, d’ouvrir sa conscience a des concepts inédits qui ont longtemps été cachés à l’humanité. Je ne cache pas que jusqu’à peu, je n’avais pas ouvert les yeux sur cet aspect.
Dans les croyances de 3ème dimension, l’ego exprime la personnalité de l’individu, qui a compilé toutes les leçons de ses expériences vécues depuis sa plus tendre enfance. Les psychiatres et psychologues savent très bien que la personnalité d’un individu se construit à ce moment-là. Cependant ce que la plupart des gens n’ont pas encore compris, c’est que les expériences vécues depuis cette enfance, ne sont que la juxtaposition de certains événements douloureux non résolus, provenant des « incarnations passées » de l’Âme.
L’ego doit être compris sous plusieurs niveaux, aucun n’est “mieux” ou encore “plus valable” que les autres mais tous sont à mettre en lien en fonction du profil de personnalité de chacun.
Tous détenons notre expérience, depuis l’enfance, donc chacun a un savoir, sa vérité, dont l’Ego a identifié des souffrances et mis en place un process, un schéma correspondant.
L’objectif serait que toutes personnes puisse passer par cette étape pour atteindre la 4 eme conscience, spirituelle, pour explorer, découvrir, éclairé qu’est ce que nous sommes. La nature même de notre âme. Une révélation qui n’est accessible cependant qu’à certains, quand ils sont face a eux mêmes. L’effet miroir.
Ce qui serait intéressant serai d’aborder l’Ego d’un point de vue énergétique, et de le mettre en lien avec les 4 niveaux de consciences, ce que je ferai dans un autre, ou plusieurs autres articles.
Comme je l’ai déjà dit plus haut, l’ego est nécessaire à l’élaboration d’un Moi, d’une identité, d’une personnalité. La construction d’un état d’être qui n’est en réalité l’illusion est construction de souffrances.
Cependant en fonction de nos souffrances d’enfances, et au – delà, dans le principe spirituel de la probabilité de karma d’âme, venue de vie antérieures, l’Ego est dysfonction par nécessité.
Celui ci se présente sous deux dimensions : L’ego égotique et l’ego en berne ou encore “ego inversé”. je vais revenir sur ces deux dimensions une après l’autre. Dans mes lectures j’ai pu constater que certains, parlent d’ego surdimensionné ou ego en berne (qui va comprendre tout les ego avec manque d’estime de soi) je ne suis pas tout à fait en accord avec cette conception, donc moi et mon ego, égotique, bey on va rester sur ma vérité ! celle qui me fait le plus écho.
Donc l’Ego égotique : il contrôle son environnement, sa vie et les autres. C’est un peu Moi !!! Mme maîtrise tout comme ça, pas de surprise et on voit sa vérité par sa lorgnette !!!
Puis il y a l’Ego inversé : Il pense souvent qu’il n’est pas assez bien, pas assez à la hauteur alors il va se créer un faux self, un personnage fictif qui à pour but d’être aimé et aimable par sa sphère extérieure, et il va faire ce qu’il faut pour.
“Quand je suis au contact des autres, je suis “gris”, ainsi, en fonction de mon interlocuteur, je vais tendre vers le blanc ou le noir” – Effet caméléon sociale.
La nuit noire de l’âme
Elle débarque quand l’Ego est au bout de son chemin solitaire, que tout seul on a fait son travail personnel et spirituel est qu’on est face au mur. Que seul on ne pourra plus avancer et que l’autre, est là pour qu’il se “détruise”.
Alors attention, j’entends une destruction des vieux schémas, pour transcender l’Ego et proposer un processus neuf, hors des souffrances de celui – ci. Comme il ne peut et ne doit pas être détruit, celui – ci sera parfois en sourdine et puis d’autre fois en face de Soi, pour une fois encore dépasser ses souffrances. Dépasser les illusions.
La vie, nous met sur notre chemin, des rencontres, des expériences, chacune a un sens profond, décidé à l’avance. C’est quand de manière individuelle nous sommes en quelque sorte, arrivé face au mur, celui ou l’on a appris tout ce que nous pouvions par nous même que la vie fait en sorte de nous mettre face à un élément qui va déclencher le dépassement de son Moi afin de parvenir au Soi.
J’imagine que cela dépend des personnes, que cela n’engage que celles qui souhaitent se trouver, plonger dans les profondeurs de la compréhension de leur Etre……tout entier.
Voila ce qu’est la nuit noire de l’âme, une étape de vie, je dirai même de non vie, qu’une personne va devoir traverser selon un schéma systémique, c’est une étape d’une grande intensité. C’est ce sentiment de tiraillement et/ou déchirement de l’âme. Une sensation, qui est en lien avec ce qui uni l’ensemble de notre fonctionnement interne.
Lorsque nous sommes dans un développement spirituel (je vous renvoie à mon article sur les différences entre personnel et spirituel dans le développement de Soi) , notre Âme cherche à tout prix la construction concrète de la voie du milieu*. Cela se dénote par une intense souffrance qui va toucher la personne, une étape destructrice de la personnalité, de la structure comportementale de l’Ego.
En gros on a l’impression que c’est une peine de cœur, mais en fois mille, car incomparable puisque l’on parle de la destruction de ce qui nous a permis de survivre depuis l’enfance, et au – delà. NOTRE EGO, notre Moi. et surtout que la ne se joue aucunement une relation amouro – personnel.
L’objectif ? Faire la connaissance de notre Soi profond, en gros qui nous sommes par Essence.
*Essence: Partie de notre Être qui est pure intelligence et pur amour. Il peut donc s’agir de notre Esprit “divin” ou de n’importe laquelle des parties plus denses de notre Etre. par exemple: l’âme divine et l’âme humaine utilisant son libre-arbitre selon la guidance qu’elle reçoit de l’âme “divine” et de l’Esprit “divin”. c’est notre croyance en quelque chose de plus grand, de moins matériel que le monde dans lequel nous vivons. En somme; l’univers, un dieu, le grand tout, ou encore la source, selon chacun.
L’essence en nous entraîne des expériences particulièrement lumineuses et heureuses puisqu’elles sont imprégnées d’amour et d’intelligence on reconnaît la présence de l’essence à la confiance, l’ouverture, la joie, l’émerveillement, la vie créative, la sensation du temps qui disparaît (dans le bonheur le temps passe et on ne le voit pas passer).
*Chemin du milieu: estune des voies à suivre pour nous reconnecter avec nous même. Une voie qui se définit comme celle qui mène à la fin de la souffrance et à l’accès vers la délivrance (défini dans le Bouddhisme comme le Nirvana). Le Chemin du Milieu est basé avant tout sur une attitude juste, adoptée au quotidien et construite sur des valeurs humaines que nous avons le plus souvent oubliées.
J’ai vécue une nuit noire de l’âme. Pour quelle raison j’en parle ici, parce que cela m’a permis de comprendre réellement le fonctionnement de l’Ego, au – delà de l’apport théorique que j’en avais retenue de mes études de Psycho et l’outillage fait pour ma pratique professionnelle. Une conception nouvelle, et une approche plus vivante puisque je l’ai expérimenté.
Cette nuit noire, m’a mise face à moi même, dont le seul but était de faire ma propre rencontre, celle de Soi, en éradiquant toutes les croyances inconscientes et monolithique de ma construction interne. Le travail de compensation est encore en cours, mais déjà les bienfaits se font ressentir.
Pour en revenir au profond intérêt de cette étapes d’âme. Il faut déjà prendre en considération que pour ce faire, il faut que l’être, en gros C. (moi mais dans le sens Soi) ait pris connaissance de processus importants, notamment de la Quadri dimension de la conscience de mon Moi (j’y reviendrai dans un autre article).
Ma nuit noire m’a insécurisé. Perte de temps, de construction, de tangible, d’avancée concrète, le contrôle contrôlant que je suis, en a été déstabilisé.
Plus j’ai été dans le contrôlant, plus les étapes ont augmenté en force, et en multiplicités. Jusqu’à ce que j’ai enfin accepté de lâcher prise (oui je sais, même en le notant j’ai toujours du mal à le concevoir celui – ci).
En gros je me suis dit: “Ce que je pensais être n’est pas, ce que je pense qui sera si je fais en fonction de mon schéma habituel, ne sera pas….etc….” L’objectif, je le comprends maintenant plus que jamais est de dépasser le voile de l’Ego et j’ai compris que je ne contrôlais rien.
J’ai perdu tous repères personnels de fonctionnement, de déduction. Dés que je pensais avoir trouvé une solution je constatais avec souffrance que cela ne marchait pas. Mes démarches, mes contrôles engageaient encore plus de besoin de temps….pour comprendre et lever ce voile.
J’ai compris que la manière dont j’abordais les choses, n’était pas la bonne pour atteindre mon Soi.
Donc j’ai cessé, j’ai avancé, laissant le passé au passé, mon vieux moi au passé.
Je peux dire aujourd’hui que j’ai eu une modification profonde de mes croyances. Celles envers moi-même et ce que j’ai compris de l’humanité et de la Psychologie de l’humain, et bien au – delà de ce que j’ai appris par le passé et estimé être “la vérité”. J’ai donc affranchi mes croyances, ce qui était bien ou mal, de manière méthodique, et à mon insu. J’ai touché le fond, par destruction de mes fondations. Tout ce qui était pour moi acquis ne l’était finalement pas. J’ai donc enfin vu les yeux grands ouverts ! et ça fait mal.
J’ai aussi compris et intégré que ma vérité, n’était pas la vérité, mais une vision de celle ci, la mienne. Et bien différente ou en tout cas pas celle de l’autre.
Finalement celle – ci à détruit toutes les conditions.
Je me suis retrouvée dépossédée de tout.
Plus j’ai été dans l’ego égotique, plus j’ai eu mal. ! Le but étant de réveiller une part de moi-même que je méconnais. L’enfant intérieur.
Celui dont j’ai déjà parlé, la petite moi, couchée en position fœtale. J’ai ainsi compris ma tache. La seule pour finir.: Libérer l’enfant pour lui redonner vie.
J’ai finalement déjà vécu cela de manière brève lorsque je me suis rencontrée il y a quelque temps, mais malheureusement l’Ego la ré-en murer tout aussi vite. Mais là c’est bon elle est dehors, libre dans son champ de fleur.
VA et VIS !
Tout cela pour dire que je n’ai pas cet interrupteur, celui-ci qui coupe les émotions et qui coupe la conscience face aux souffrances d’âme, je ne peux pas chuinter la souffrance, même si celle-ci est là. Je ne peux pas me fondre dans le déni.
La nuit noire de l’Âme et la destruction des Egos
Quels sont les objectifs de cette étape en fonction des types d’Ego :
1/ L’Ego égotique : L’objectif est de libérer l’enfant intérieur afin qu’il vive et non plus survive. Le laisser avoir confiance en lui. S’affirmer, poser des limites, être. Profil : Faible confiance en soi.
2/ L’Ego en berne ou Ego inversé : Réveiller l’enfant intérieur, le rendre adulte, sans le détruire ou le tuer. C’est le construire par la colère, la révolte face à sa structure parentale. Faire grandir cet enfant intérieur, sans jamais le travestir, le murer (comme dans l’autre type), le museler en lui faisant la leçon (comme sil ‘adulte qui n’est autre que l’ego, avait la raison, la vérité). Arrêter de laisser les sphères extérieures avoir le dernier mot sur ce qui est bon pour Soi. Profil : Faible estime de soi.
Cette phase de destruction et reconstruction d’un Moi au profit du Soi est très ancienne, cela remonte a Égypte antique, l’objectif était et est encore d’amener les Etre à un éveil spirituel, l’éveil de la 4 eme conscience.
Cette sensation d’attachement à l’autre, de séparation douloureuse, d’être coupé en deux, qui n’est autre que la peur de soi, de tomber le masque d’un traumatisme.
J’ai respecté mon engagement au maximum, en étant fidèle en tout. Très exigeante avec moi-même, je lui ai montré, prouvé que je serai invincible pour elle, pour lui , pour nous. J’ai voulu contrôler. Me contrôler, contrôler l’ autre aussi, pour m’assurer qu’il, elle ne me trahirait pas. Ainsi ma confiance serait totale, viscérale, une confiance.
Elle n’est pas si pathétique parce qu’elle m’a blessé, mais aujourd’hui elle n’est pas importante.
Nous avons tous plus ou moins, ressentis cette piquante sensation d’avoir été trahi alors que l’on était engagé dans une relation.
“On fait parfois des efforts considérables pour souffrir d’une trahison ; et l’on y parvient.”
J’ai eu une relation fusionnelle. Celle qui est venue à moi sans que je l’ai demandé, celle qui n’était pas prévu, car fuyant les engagements, pour ne pas être blessée, finalement m’est arrivée.
Ça à durée plusieurs années. Elle avait une place privilégiée dans mon environnement, elle en faisait partie pleinement, sur – engagement. Nous nous sommes mutuellement accompagnés dans nos questionnements, nos envies de comprendre nos évolutions, expériences. Comme l’envie de trouver sa place et sa fonction dans un monde en développement constant. J’ai rêvé quelques instants. J’étais créative. C’est comme si je savais ou j’allais dans l’avenir, que je visualisant mes rêves clairement… A sens unique. J’ai donc éteint la lumière. Dans un monde seul.
Les rêves revêtent une sorte de robe enfantine dont le but est de rester à l’état de nuit, dans nos sommeils. Rappelons nous de rêver endormis mais de projeter ceux – ci a Etat de veille. Pour que notre quotidien soit à l’image de nos plus belles pensées.
La trahison n’a pas supportée que je plonge dans ma conscience spirituelle et la vision magique de la vie, probablement. Elle a vampirisé ma vie pour en faire sienne, tout du moins essayé… en vain. J’étais tout, j’étais l’autre, j’étais aliénée….Et un jour elle m’a quitté. Je le dit comme je l’ai ressentis sur le moment.
Je lui ai ouvert mon cœur sans concession et il a été broyé. Même lui, ne m’a jamais fait ça. Normal, ils ne savent pas tout . J’ai aujourd’hui accepté qu’elle avait le droit de choisir ce chemin. Que c’est la vie. Mais le mal à été fait avant que le recul ne “soigne” mes blessures.
Suite à ça j’ai vraiment tout fermé. Cela m’a coûté, j’ai fini genoux à terre et ça a duré un an.
Autant te dire que je suis parfois dans la peur. Mais je ne suis plus la même, c’était il y a longtemps et je suis bien différente.
L’aliénation, ma douleur et le temps qu’il t’a fallut pour prendre du recul, m’ont permis de comprendre que l’on se sent trahi quand on attends quelque chose de bien spécifique de l’autre. Si tu es ouverte(e) à n’importe quelle réponse ou comportement comme étant l’autre et pas un masque, il n’y a plus de jugement. Que des questions et des réponses.
On se sent trahi, car avant tout on accepte pas que l’autre puisse être différent. Pourtant la différence et universelle, à aucun moment nous sommes similaire à l’autre.
As – tu toi aussi cette sensation d’être différent(e)?*
As-tu parfois regretté de t’engager a corps perdu dans une expérience?*
As – tu toi aussi eu cette sensation d’être privé de ton libre arbitre?*
Sache qu’à aucun moment je ne regrette la tournure de l’histoire. Dans le sens où la vie est à vivre à fond. Et que tout à une fin. J’aime l’équilibre des éléments. Et que je ne reproduis jamais deux fois les mêmes situations.
J’y ai perdu mon libre arbitre, j’y ai perdu ma liberté d’être soi. La maîtrise, de mes forces propres au profit d’un(e) autre. Mon ego c’est dédouané du choix de l’ inauthenticité de l’existence vécue personnellement. Se pose alors la question d’un transfert de propriété? par des passions, des sentiments qui finissent par prendre la maîtrise de l’âme, qui l’agitent et l’égarent.
Contrôler, et développer ce sentiment de trahison, n’est ce pas satisfaire son ego et surtout de ne pas affronter le fait qu’au sein même de ce genre de relations, on se trahit soi-même?