Dépendance affective et/ou Co-dépendance dans le voyage d’incarnation de Soi?

Il est vrai qu’il ne faut pas réduire ces interactions et modes relationnels au seul voyage des liens d’âmes quel qu’ils soient. Il est important de le noter. En effet, on peut effectivement se retrouver en proie à ces problématiques dès lors qu’il y a relationnel: Amoureux, amical, familiale… et j’en passe.

Cependant ce qui Moi me préoccupait, était d’éclaircir ce schéma dans ce voyage précisément. Pour quelle raison, me direz vous? Simplement une réaction à beaucoup de lectures et de visionnages de vidéos sur le sujet, ou apparaît sans fin la dépendance affective et ou cependant dans ce macrocosme d’informations, je ne me retrouve que dans un seul. Oui un seul parmi des milliers qui précise que non, dans ce “lien”, “processus” ou tout autre nom que vous donnerez à cette relation particulière, il n’est pas question de dépendance affective. Et oui, je partage ce point de vue.

Je vais vous l’exposer ici. Mais il est essentiel de reprendre les définitions de chaque principes.

Que nous dit la dépendance affective ?

Qu’elle est une addiction, et oui, on est accro à l’autre !
La dépendance affective est le fait de ne plus vivre pour soi mais pour l’autre. En s’effaçant totalement face à son partenaire, cet autre avec qui l’on est en relation. Le dépendant affectif sombre peu à peu dans la passivité, ou l’a non – action en mouvement. Les personnes qui souffrent de ce type de dépendance ont souvent peu confiance en elles et recherchent sans cesse l’approbation de l’autre dans toutes leurs entreprises. Elles ressentent une peur panique à l’idée d’être abandonnées et vivent la relation quel qu’elle soit, comme un combat de tous les jours.

La dépendance affective peut être le fait d’un seul des partenaires uniquement.

La dépendance affective dans un couple est un lien d’âme soeur. Et de plus je ne parlerai plus de relation amoureuse, mais d’état amoureux. Car il ne s’agit alors que d’une relation non saine, déséquilibrée, donc un état non pas une relation. Mais cela fera l’objet d’un autre billet.

Dans la dépendance affective, il y a l’idée qu’on doit tout faire pour mériter l’amour de l’autre, jusqu’à oublier ses propres besoins. C’est cette croyance d’avoir besoin de l’autre car l’autre est responsable de mon bonheur. On est bien d’accord que cela est inconscient. Et cela, sans pour autant que l’autre est ce même besoin. Cela ce confirme souvent car l’autre est très indépendant, menant sa vie comme il la chante. Cela nourrit encore plus la peur d’abandon du dépendant affectif.

Les 9 signes de la dépendance affective

1- Avoir du mal à prendre des décisions sans conseil ni validation d’un tiers.

2- Compter sur d’autres (conjoint, famille, amis) pour assumer les responsabilités dans les domaines importants de sa vie (revenus, gestion administrative, santé, organisation domestique…).

3- Craindre et éviter tout désaccord avec son interlocuteur (peur des conflits, d’être rejeté, exclu).

4- Avoir du mal à démarrer des projets ou à faire les choses par soi-même.

5- Se sentir anxieux ou complètement détendu quand on est seul, à la pensée de l’être.

6- Se rendre spontanément responsable de ce qui ne va pas (dans le domaine privé ou professionnel).

7- Se sentir obligé de satisfaire les demandes et besoins d’autrui.

8- Avoir vraiment besoin de l’approbation et du réconfort des autres.

9- Être incapable de poser et de défendre ses propres limites.

«Ils sont dépendants à tous les points de vue. Ils adhèrent aux idées et aux comportements des personnes qu’ils fréquentent»


Quentin Debray, professeur de psychiatrie

Que nous dit la codépendance émotionnelle ?

Les codépendants affectifs se sentent responsable du monde entier, 
mais refusent d’assumer la charge et la bonne marche de leur propre existence.  Autant vous dire que si vous ne vous sentez pas sauveur de l’humanité, altruiste et porté sur les autres plus que vous même vous n’êtes pas dans une codép. Comme son nom l’indique, la co-dépendance est la dépendance de deux personnes l’une à l’autre.

En codependance, on se pose en sauveur de l’autre car il y a un vide affectif à combler mais au delà, on se pose en Etre à sauver dans le besoin du sauveur (l ‘autre codépendant qui est en relation avec soi) car lui aussi à un vide affectif à combler.
Un peu comme 2 pièces qui s’emboîtent parfaitement, un peu comme le Yin et le Yang. Et une fois que l’un, celui qui souvent est dans la peur de l’abandon, vibre à l’autre qu’il peut être heureux seul, donc indépendant, car ayant avancé sur son chemin d’éveil, l’autre ne peut plus être dans cette relation, car elle ne comble plus ses manques, ayant cette peur de rejet, il va donc ne plus être possible pour les deux de maintenir la relation stable. Il y aura alors séparation.

La personne codépendante se sent constamment responsable des émotions et des états d’âme des autres.

En peu de mot, on peut dire que la personne codépendante est graduellement devenue accro à la résolution des problèmes des autres, c’est devenu son mode de vie par défaut. et d’ailleur cela se retrouve dans les choix de professions. De la même façon, les problèmes des autres causant une énorme anxiété chez elle, elle ne peut s’empêcher de vouloir trouver une solution afin de calmer celle-ci, d’essayer de rendre l’autre personne heureuse ou de calmer ses humeurs excessives. Ces autres qui sont aussi dans cette co dépendance, puisque je le rappelle il s’agit d’un mode de fonctionnement en duo, un effet miroir.

Le co-dépendant décide inconsciemment de se sacrifier dans l’espoir de le sauver, et est le plus souvent déçu.

L’origine du mal-être

Que des manques: d’Affirmation de soi, d’estime de soi et de confiance en soi. Cela vient de l’enfance

Qu’est ce qui caractéristiques la mise en lumière de la co-dépendance émotionnelle?

Comme je l’ai précisé au départ, je ne suis pas de celle qui parlerait de dépendance affective dans une relation. Je prends position et ce n’est que ma propre vision, celle qu’une relation de dépendance affective, n’est pas commune systématiquement aux deux, mais surtout a un des deux acteurs de la relation. Puisque qu’elle ne concerne qu’un des deux partenaires dans une relation de couple, on parle de blessures, blocages et bien d’autres problématiques en commun (même si traitées psychiquement de manière différentes). Dès lors que les deux sont dans une addiction, cela deviens de la codépendance. Je vous invite alors à observer vos interactions, vous seul êtes en mesure d’y trouver du sens.

Pour être plus précise, je suis celle qui avait peur de l’abandon, qui suis dépendante affective dans mes états amoureux, notamment dans ma relation “non saine” à mon actuel compagnon de vie. Une relation de dépendance, est de Celle ou je cherche à entrer dans chacune des relations à l’autre ou je veux le sauver. Je précise donc que si celui-ci en fut ou en est (oui je me soigne mais ça ne part pas en 3 sec) réceptif et souhaite mon aide, alors je plonge dans mon addiction. Me posant en hauteur – sauveur, et rentrant dans une relation passion qui n’a de cesse que de nourrir ma codépendance. Puis que l’autre aussi recherche en moi ce qui le rend codépendant.

C’est en cela que la codépendance, l’attachement ne peut avoir sa place dans une relation. Les personnes se font miroir sur des mécanismes mis en place dans d’autre relations, pour nettoyer non pas entre elles ou vis à vis d’elles cette problématique. Car deux âmes en relations sont totalement capables de vivre seules, et le cherche d’ailleurs, ce mode de vie indépendant. Etant dans des relations aux autres, conjointes, répondant au sauveur- sauvé fait d’ombre et de lumière. Elles se reflètent cela.

Rappelez vous que la vraie nature de l’Être est d’être libre, et non d’être enchaîné et codépendant.

Les âmes sont deux polarités majeurs différentes comme le + et le -. Il ne s’agit pas de deux moitiés mais de deux entiers qui, au contact l’une de l’autre, gagnent en puissance. Elles sont entières et n’ont pas besoin de l’autre pour exister. Néanmoins, comme elles sont de même essence et de polarité différente, elles s’apportent mutuellement soutien, encouragement, efficacité, performance.

Un+uN = UN

Mais quand le lien est en suspend, quand la distance est le pendant de ce voyage, il met en écho ceci: Le silence comme seul écho est le pire miroir du vide de son âme.

Il est important alors de constater que toutes ses dépendances ont été présentées, ancrées en Soi et qu’il faut avancer et s’en délester. Je me suis engagée pleinement dans la résolution du vide épique, afin de progressivement sortir des dépendances, et être enfin libre de ces chaînes.

on vous invites désormais à cesser de regarder dans votre rétroviseur. C’est ce que j’ai décidé de faire et j’ai pris des décisions fortes. La joie de vivre retrouvée, après un voyage divin mais difficile, j’ai enfin compris que ma mission était d’être indépendante.

Sortir de la dépendance affective

  • Reconnaître la dépendance
  • Prendre la responsabilité, c’est parfois dur pour l’ego, mais c’est indispensable . C’est sur notre comportement, ainsi que sur notre présent qu’il nous est possible d’agir
  • S’aimer Soi, sans culpabiliser et avec beaucoup de compassion pour ces démarches qui seront parfois sensibles.
  • Apprivoiser la solitude et s’autonomiser
  • Parler, être entendu pour être honnête enfin envers soi
  • Cultiver le positif en soi et autour de soi, pour rompre avec les vieux schémas

Sortir de la codépendance

  • Devenir responsable de soi – même et ne plus se projeter vers l’autre
  • Se détacher des personnes qui reçoivent mais ne donnent pas et harmoniser son donner – recevoir afin de ne plus toujours s’accrocher aux vases communicants et à la nécessite de prendre soin de l’autre
  • Il s’agit de lâcher prise par amour, se désinvestir mentalement, affectivement voire même physiquement
  • Réfléchir, ressentir et agir dans notre propre intérêt
  • Prendre conscience que nous n’avons pas à abdiquer notre pouvoir de réflexion et d’émotion en faveur d’un objet ou d’une personne extérieure à nous
  • Vivre sa vie et laisser derrière nous celui qui ne la partage pas de quelque manière que ce soit. La présence.

Pour conclure

La non-dépendance est l’équilibre souhaitable par lequel on admet et on satisfait son besoin naturel des autres et de leur amour sans pour autant développer une dépendance excessive et destructrice à leur égard.

Bas les masques !

 

Je me suis tellement effacé que j’en suis devenu transparent 

Akhénaton

Un ami m’a dit y a pas longtemps souhaiter et être transparent dans sa relation à l’autre. Je n’y ai vu que la parole de l’ego (ça me fait penser que je devrais surement écrire sur l’ego). Petite aparté, fut, ce constat intéressant de ma nouvelle capacité à voir le visage d’une personne changer, lorsqu’elle met son masque, celui de la défense, de l’ego, face à une situation, ou un échange. Et qu’elle choisi l’ombre plus que sa lumière.

Foutu peurs.

Oups, je m’emporte au loin, je reviens sur la notion de transparence !!! Certain y verrons le fait de ne rien cacher à l’autre, d’être honnête, présent, de confiance, que se soit dans une relation, de couple, d’amitié, au travail.

Pas Faux !

Alors Effectivement, être transparent vis a vis de l’autre, c’est ne pas dissimuler, être clair dans son fonctionnement,

C’est la garanti du bon fonctionnement d’un couple: on s’aime, on se dit tout! On vit ensemble, on partage tout! On fusionne dans la même bulle, puisque l’on partage la même vie quotidienne !!! C’est regarder ensemble dans la même direction….

J’hurle maintenant, ou j’attends ?

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J’avais envie de proposer deux points de vue:

 

Résultat de recherche d'images pour "1." La vision de la transparence dans une relation du point de vue de la société “généralisée” en 2018.

On part du principe qu’une relation, si elle doit rayonner correctement doit être composée de personnes complètements transparentes les unes envers les autres. Soit.

Que cela rend les échanges, et la relation saine ! Soit.

“Dire la vérité! Ne pas mentir! mais aussi dire ce que l’on pense, l’on veut, quand on le veut, ne plus faire de stratagème!” Soit.

Pour-qu’elle raison pense -t-on qu’être opaque ou non – transparent, signifie forcément être dans une relation d’irrespect, de mensonges, donc négative face à l’autre?

Parce que ….le contrôle !!! La dépendance affective !!!

J’ai lu sur le net, cette comparaison faite entre: une relation transparente tel une personne humaine, et une non – transparence tel un politicien ou encore un commercial ou encore un businessman…Soit.

Pour – quelle raison assimile t-on, la non – transparence aux mensonges? au stratagème? à des joueurs d’échec? des pions de la société?

Cherche -t-on à poser un masque de l’horreur, du diable aux gens qui choisissent d’être en accord avec eux – mêmes, même si cela signifie de ne pas être encodé selon les langages d’une société?

Pourquoi, pour être dit “belle personne”  et “de confiance”on doit être en mesure d’être transparent, que l’autre sache lire en nous, ne rien cacher et tout déchiffrer de nos vraies intentions?

Tout ceci n’est que l’apanage d’un comportement orienté vers l’extérieur, pour répondre à des attentes, celle de l’autre, et non vers soi. Tout ceci n’est que …. La transparence.

 

Être transparent avec les autres, c’est être confiant, fier et courageux?*

En l’absence de repères extérieurs, les couples d’aujourd’hui manifestent un fort besoin fusionnel : être tout l’un pour l’autre. » Et tout se dire. Être au courant de tout ce que l’autre pense ou fait donne l’illusion de maîtriser quelque chose, de comprendre, de contenir. Cette transparence, encouragée par l’air du temps, revêt chez les plus jeunes quelque chose d’enfantin.

« Je te dis tout ce que je fais parce que, quand on s’aime, on n’a rien à se cacher. Je te dis tout ce que je pense même si ce n’est pas joli, en quête d’approbation, d’absolution. Je confesse mes bêtises – j’ai regardé quelqu’un d’autre –, et on dira que ça ne vaut pas puisque je te l’ai dit », décrit Isabelle Constant. On se parle sans filtre, sans précaution et pour de mauvaises raisons. Ce qui aboutit non seulement à se blesser mutuellement, mais également à restreindre la liberté de chacun, tenu d’informer l’autre heure par heure ou de faire son rapport en fin de journée.

 

Dans le couple tel qu’on l’idéalise, il n’y a pas de place pour les faux-semblants, les petits mensonges ou la moindre omission.

 

Mais dans la vie, jouer à tout-va la carte de la transparence, n’est-ce pas avant tout se mettre en danger ?*

 

Ne pas tout se dire est un signe de maturité”

affirme le psychologue Jacques-Antoine Malarewicz.

Les couples, les duos, pensent que ce mode de communication, cette fusion de confiance est la revendication d’un amour. Pourtant ils confondent: transparence, confiance et dépendance. Tout ceci, est la reproduction d’un couple parental, et surtout la relation à la mère. Il s’agit alors d’un mode de relation immature et ce couple finira par cesser dès lors que l’un des deux décidera de s’accomplir, de dépasser ses peurs d’être seul, autonome, de se dédouaner de la dépendance affective pour maturer.

Car une relation mature, est une relation ou chacun à son espace personnel, sa propre manière de conduire sa vie, ses propres opinions, LE secret d’un couple est le secret justement. Qui dit secret ne dit pas absence de valeur ou de respect mais simplement l’expression profonde d’un soi accompli.

 

Dans tout couple, des difficultés de communication apparaissent lorsque l’un change, cherche à s’accomplir dans de nouvelles facettes de lui-même et ne peut plus s’accommoder d’un partenaire infantile, autoritaire ou déprimé.

« J’avais toujours été très à l’écoute des angoisses de Nathalie, raconte Frédérique. Mais, progressivement, je me suis sentie niée par son flot de paroles incessant. Je ne voulais plus être sa thérapeute, j’avais besoin qu’elle tienne debout toute seule. »

J’ai personnellement mis en place progressivement un détachement à la fusion, afin de préserver mes sphères et revoir la notion d’amour. C’est une tache ardue ou les autres ont aussi la possibilité de ne pas vouloir s’y inscrire.

C’est leur libre arbitre.

Mais il était essentiel pour moi de conserver certains états d’âme, des envies et un quotidien. L’autre ne doit pas tout savoir, car l’autre n’est pas moi, je ne suis pas lui, et cela peut entraîner des relations qui son d’un ennui, et d’une exclusivité malsaine. Et là nous ne sommes plus dans l’amour.

S’il n’existe pas de guide du « bon usage du secret », il existe un garde-fou qui peut nous aider à délimiter une frontière entre ce qui peut être partagé et ce qui devrait rester caché. Et nous garder de comportement qui dépasserait les limites de notre propre valeur, en nous, pour nous.

J’ai récemment lu une étude qui expliquait que de la frustration naît le désir, mais que de la transparence à laquelle les partenaires s’efforcent d’obéir génère une annulation du mystère, de la distance, nécessaire au désir justement. Dans ce cas précis la transparence entraîne la baisse du désir, qui va du coup nourrir la tentation de l’infidélité qui renforce l’exigence de transparence, qui sape le désire, un beau cercle vicieux tout ça !!!

 

Si les couples plus matures ont appris à se méfier de la fusion, à préserver pour chacun une sphère privée dans laquelle conserver certains de leurs états d’âme, de leurs envies ou de leurs insatisfactions, « la plupart continuent de croire que plus on se parle et plus ça va bien . Or c’est l’inverse qui se produit : plus on se parle et moins ça va bien ».

 

C’est alors qu’interviens la notion de filtre, et de masque. Parce qu’il est erreur de croire que l’absence de filtre et de masque, donc la transparence, est ce qui fera le bonheur dans la relation à l’autre. Au contraire, elle fait le bonheur d’une personnalité ; tout ou en partie, perverse, contrôlante, infantilisante, méfiante dans le seul but de combler un vide, un maque de confiance en soi et en l’autre, une impuissance face à ses peurs, à évoluer sainement et vivre à deux, pas seule en gobant l’autre.

 

Résultat de recherche d'images pour "2."La vision de la transparence du point de vue de l’amour inconditionnel, vu par PDC en 2018

Alors tout d’abord, précisons que chacun mène la vie qu’il entend, met en place une relation comme il la souhaite, je ne juge aucune relation, ni choix que beaucoup fonds dans leur mode d’expression d’amour. Je sais combien tout ce processus demande une telle refonte de ses croyances que le chemin tant il est long et douloureux, peut – être fuit.

Certains choix sont délibérés, d’autres imposés, ou manipulés inconsciemment. Tout ceci dans le but d’être dans le mimétisme dissimulé d’une société qui a imposé des codes de “bonne” ou “mauvaise” conduite dans sa relation à l’autre.

Délit d’amour impatient ! on vous désaime sans même apparaître. Pour beaucoup se livrer totalement est une attitude qui conditionne le bonheur.

Encore une fois tout ceci est tourné vers l’extérieur de Soi et pas en Soi.

On est bien d’accord que tout couple ou duo doit tenter d’être le plus honnête et “transparent” dans le sens ou il doit parler librement sans tenter de manipuler ou de donner un discours que l’autre attends. Pour que cela soit possible, il faut tout d’abord que celui qui s’exprime se connaisse. C’est à dire qu’il soit honnête envers ses émotions et sentiments, qu’il soit en accord avec ce que son cœur lui dicte, ses intuitions. Etre transparent prend alors un autre sens, ETRE AUTHENTIQUE.

 

C‘est en étant en alignement entre son corps (c’est à dire le sentiment de magnétisme que l’on ressens face à l’autre qui nous prouve par exemple dans le cas d’un couple, que les émotions sont réelles), son cœur ( Les valeurs, les intuitions et les émotions que nous procure l’autre et surtout ce que nous sommes) et l’esprit ( nos valeurs, ce que nous attendons de la relation à l’autre, nos principes, nos croyances propres) que cela sera possible.

Qu’est-ce que j’entends exactement par là ?*

 

Si nous NOUS cachons nos besoins ou que nous sommes gênés de les exprimer, c’est que nous ne sommes pas authentique. Si l’autre est le guide de notre pensées, de nos actes, sous couvert ou sous menaces de la peur de… c’est que nous ne sommes pas authentique. Si nous ne sommes pas heureux en mettant en place certains mouvements dans la relation à l’autre, c’est que nous ne sommes pas authentique. Si nous nous sentons tiraillé malgré les choix pris, encore une fois c’est le même constat.

 

Et tôt ou tard et des conséquences négatives découleront de l’accumulation de cette frustration.

Il est difficile de refouler ses besoins.

 

On voit alors qu’il ne s’agit pas d’une communication transparente mais franche, envers nous même puis les autres. C’est ainsi que les solutions à d’éventuels problèmes apparaîtront.

 

Si les attentes de chacun sont trop différentes, la transparence de chacun facilitera le choix de mettre fin à la relation car ça devient la solution la plus bénéfique pour chacun. Pour tout couple, il y a à la fois des moments heureux et des moments plus difficiles. Nous ne savons jamais ce que la vie nous réserve. Je trouve intéressant d’observer comment les couples gèrent les événements de vie difficiles. Ça me donne une bonne idée de la qualité de leur communication et de leurs habiletés à être vraiment intimes.

 

De la transparence à la surveillance, mène l’appartenance et la perte de sa propre identité. Faut il encore que l’on sache qui nous sommes, puisque qui dit transparence, dit absence de contenance. Selon moi toujours.

A force d’être transparent, ne disparaissons – nous pas? dans notre essence même?

Parce que finalement tout est question de confiance, en soi. Si nous avons confiance en nous, alors nous l’aurons en l’autre et nous n’aurons pas besoin de lui, qu’il soit complètement transparent, mais complètement lui – même. C’est ça aimer vraiment, sans condition. En acceptant qu’il ait des sphères privées, qui ne nous concernent pas, et d’autres qu’il n’a pas envie de partager avec nous, parce qu’il est un individu à part entière et qu’il ne nous appartient pas. C’est cela, l’amour inconditionnel, accepter l’autre dans son unicité, ne rien attendre, faire confiance, accepter les points positifs et ceux un peu moins. Et que si cela ne va pas …Next ! Parce que seule la peur nous retiens, celle ne n’être rien sans l’autre, tellement transparent que seul, on n’est qu’une coquille vide.

 

Car le jardin secret, lieu intime, est nécessaire. C’est en ce lieu que naît la confiance…en soi…. Mais ça …c’est une autre histoire…un autre billet !

XoXo

C.

 

Sources*

  • Catherine Bensaïd, psychanalyste – Histoire d’amours, histoire d’aimer,
  • Isabelle constant Psychologue et Opsychoterapeute,
  • Michèle Gaubert – Être fidèle à soi-même en amour,
  •  Alain Héril – Sexotherapeute – Femme épanouie : Mieux dans son désir, mieux dans son plaisir

Accepter le passé, l’art de la dépendance affective !

 

 

“On ne peut résoudre les problèmes qu’on a crées avec  la manière de penser qui les a crées”

A.EINSTEIN

Quel est l’attachement qui t’empêche d’être?*

Quelle soumission/dépendance?

Quelle jouissance?* quelle possession?*

Quel conditionnement?*

 

 

Parfois je me réveille, et ma vie nocturne me balance un sujet, un de ces sujets que j’ai envie de partager, mais avant tout de comprendre, d’analyser.

Samedi matin, je me suis levée avec le furieux besoin d’écrire sur la dépendance affective. Car aujourd’hui, la relation à l’autre est une énigme pour moi. Dans notre société, qu’elle soit amical, amoureuse ou affective, celle -ci s’inscrit dans la souffrance.

 

Qu’est-ce que la dépendance affective ?

Mr Larousse en dit, que c’est un rapport de liaison étroite entre quelque chose et ce qui le conditionne, une soumission à l’autre qui concerne un sentiment, des émotions, une sensibilité. J’en comprends donc que la part de dépendance affective relève du ressentis et non de la raison.

 

Simplement !? C’est une situation ressentis, oui et celle – ci est le lit d’émotions et de sentiments ou l’on est complètement dépendant de l’autre pour se sentir bien.

En découle logiquement la notion d’auto – suffisance.

On ne naît pas dépendant affectif, on le devient…

 

Comment ? Basique-ment il découle du conditionnement de nos parents. Alors que nous sommes enfants, nous allons « interpréter » l’attitude de nos parents et la traduction sera la « mère » de notre construction interpersonnelle.

Un manque de reconnaissance, une attention et un amour insuffisant dès la petite enfance peuvent conduire à l’âge adulte à des carences, qu’il faudra forcément combler un jour ou l’autre… Nous avons en permanence le besoin de nous sentir soutenue, reconnue, encouragée, aimée par notre conjoint et nos amis ? La peur de l’abandon et de la séparation régente notre vie ? Tels sont les symptômes de la dépendance affective?

 

 

Alors oui la dépendance affective est majoritairement marquée chez les couples, mais pas que. Je dirai dans mon cas, qu’elle s’inscrit dans la sphère amicale majoritairement, mais pas que…non plus.

Pour cacher leur mal être, certaines personnes se cachent derrière des comportements qui ne leur ressemblent pas, comme l’agressivité, la colère, la fuite… le mensonge. Mais derrière leur carapace, elles ne peuvent s’empêcher d’hurler leur peine à l’intérieur d’elles-mêmes. Un tel mode de vie s’apparente hélas à bon nombre de souffrances, et n’est malheureusement pas la bonne solution. Ces personnes se mentent à elles – mêmes et au delà de se faire du mal, elles n’apportent rien de bon à l’autre.

L’addiction amoureuse…
Une personne peut être dépendante de ses amis, mais aussi de son compagnon ou de sa compagne.

Vous vivez au travers de la personne qui partage votre vie ? Vous n’avez qu’une peur, celle qu’elle vous quitte, peur de tout quitter ? Vous êtes prête à tout pour garder cette personne auprès de vous le restant de vos jours. Hey bey non, ce n’est plus que de l’amour là, c’est de l’addiction, de la dépendance….aussi vu comme de la soumission. Vous ne vivez désormais plus que par…et pour votre conjoint.

 

Lorsque vous vivez dans la dépendance affective, vous subissez, chaque soir, dans votre lit, une angoisse très, très lourde : la peur de perdre l’amour de l’autre. L’autre qui peut être votre conjoint ou votre conjointe, un membre de votre famille ou peut-être votre ami.

Lorsque vous avez des amis, vous, vous surpassez.

Lorsque vous êtes amoureux, c’est l’amour fou, la plus grande passion ! Vous vous investissez à fond dans la relation, vous ne vous autorisez pas à décevoir et vous vivez jour après jour dans la crainte ô combien grande de ne pas être à la hauteur.

Vous êtes prêt à tout pour apporter le bonheur à l’autre. Dès que quelque chose cloche, Op ! ça y est, c’est la catastrophe, c’est l’état d’alerte ! Cependant, même confronté à l’infidélité ou au flagrant désintéressement de l’autre, vous demeurez convaincu que la relation est encore possible.

Source: http://www.dependance-affective.ws/

 

Ce pose alors la question de la définition de l’amour dans et hors relation amoureuse?:

L’amour est une émotion, elle vient, part, traverse, remplit, transforme. L’humain a enfermé l’émotion “amour” dans une fonction, une exigence de nourrir une relation et d’être présent ou de vivre chaque jour, chaque instant…..mais ce n’est plus alors l’émotion que l’on exprime là, on parle de la relation amoureuse à l’autre.

L’amour est un mot qui a perdu son sens, qui est aujourd’hui mis dans une boite, dont on se sert pour affirmer que l’on aime ou n’aime plus. L’amour n’a plus son sens propre d’émotion.

C’est un ressenti puissant, qui nous soulève la poitrine par des battements de cœur, des papillons dans le ventre. Cet amour est si puissant qu’il affirme que l’on peut partager un instant avec l’autre, instant pur, qui est éphémère, car tout instants, même si ils s’enchaînent, sont différents.

Beaucoup n’osent plus exprimer l’émotion amour, à cause de notre société, du politiquement correct qui affirme que nous ne devons aimer que la personne avec qui nous sommes en relation amoureuse ou encore, que la personne envers qui nous exprimons l’amour, nous attire tout autant sexuellement avec une envie, un désir, une passion.

Je déteste les codes modernes, depuis peu je les ai abrogés. Pourquoi respecter les codes modernes, n’est – ce pas ne plus se respecter soit même que de ne pas partager cet avis? Pour-quelle raison je ne peux pas proposer au monde, une autre approche de l’amour, afin de l’éveiller à un point de vue différent, qui souvent épanouit d’avantage que de rester enfermer ou enchaîné.

Tout est choix.

L’amour est un sentiment pur, beau, certain s’aime toujours, puis moins ou plus. d’autre ne l’on pas connu et doivent l’accepter, il fait peur…car il est intense. Lourd à porter sur soi? 

Etre dans l’amour, le dire ou dire qu’il n’est plus est être honnête, envers soi et l’autre. C’est respecter l’essence même du mot et le décentrer des attentes que le conditionnement et la société nous imposent.

 

Alors forcement j’ai envie de partager sur la relation amoureuse, puis que l’amour en est la chaîne !

Je pourrais en parler des heures, mais je vais en faire un résumé. C’est pour moi le partage d’une vie avec une personne choisie, qui démarre dans le désir, bien souvent. Qui démarre aussi dans l’amour, parfois la passion; bien qu’éphémère, mais qui est en mouvement. Ne connaissant qu’une succession d’étapes, qui peut laisser l’amour être ou ne plus être. Qui laisse place à d’autres sentiments, est finalement qui n’est pas celle véhiculée dans les contes de fées et les relations romantiques comme veut nous le vendre la société et les films pour midinettes. C’est une relation complexe, qui nécessite de se dépasser sans cesse pour que cela dure si l’on voit l’avenir avec l’autre. Sans chercher dans les yeux de l’autre quelque chose qui n’existe pas.

L’amour dans la relation à l’autre, globalement est en mutation,

Aime – t – on tout le monde?*

Peut – on aimer tout le monde?*

 

Je crois en l’humain, je sais que je peux aimer tout le monde, et je m’y applique, mais je sais que je n’aime pas constamment, puisque l’amour fluctue en fonction du moment. Alors j’affectionne tendrement pour retrouver l’amour en présence, afin de me dire que l’énergie positive et créatrice que je mets dans ces relations fera évoluer mon Moi et/ou celui de l’autre.

 

Cependant, pour rebondir sur mon article précèdent, oui la dépendance émotionnelle n’est pas de l’amour, ni de l’affection, je dirai qu’elle n’est même pas une émotion. Elle nous place en situation d’insécurité face aux personnes manipulatrices:

 

Quels en sont les signes ?

  1. Une grande angoisse de l’abandon
  2. Le besoin de plaire
  3. L’incapacité d’être heureux(se ) seul(e)
  4. Renier son identité
  5. Jouer au rôle du sauveur
  6. Être jaloux(se) et possessif(ve)
  7. Accepter l’inacceptable
  8. Croire que sa valeur dépend de la présence et du regard de l’autre
  9. Le manque de confiance en Soi
  10. Une tendance à attirer des pervers narcissiques
  11. Croire que la vie n’a pas de sens sans une relation à deux
  12. Avoir peur de l’abandon et de la solitude
  13. Une tendance à sombrer dans la dépression après une rupture
  14. Une tendance à répéter des relations malsaines

 

La dépendance affective, est le trait de personnes anxieuses, en manque d’estime d’elles-mêmes ou de confiance en soi.

Cet état génère à la fois, du stress, de la jalousie, de la possession, de l’attachement face à notre besoin de l’autre.

 

“La rose qui meurt de soif a besoin du jardinier, mais le jardinier a encore plus besoin de la rose qui meurt de soif: sans la soif de sa fleur, il n’existe pas. “

Amélie Nothomb (1967- ) 

Mais comme tout trait, celui – ci peut être transformé par un travail sur soi, sur la confiance que nous avons en nous – même, en faisant le choix qui est bon pour nous. Nous dégager du négatif qui nous entoure, nous choisir nous.

Pourquoi ne pas laisser tomber tout ce qui n’a plus de beauté à nos yeux, ce négatif qui nous entoure et qui, dévoilé, n’est plus supportable? Allons vers des vibrations positives dans notre quotidien. Offrons nous les opportunités qui jusqu’à ce jour nous étaient  inaccessibles.

 

XoXo

c.

Source sur Plurielles.fr : La dépendance affective, qu’est-ce que c’est ?/ Wikipedia, pinterest, Mr larousse.