J’ai regarder mon propre monstre droit dans les yeux!

 

 

J’ai regardé mon propre monstre dans les yeux et j’ai découvert ce qu’était la peur. Cette peur qui vous paralyse, qui surgit de l’intérieur et vous étreint avec une telle force qu’elle empêche toutes vos tentatives pour respirer. Cet état qui vous fait sentir que vos pieds sont collés au sol et, par conséquent, ne vous laisse pas aller de l’avant.

Rappelez-vous que lorsque vous prenez conscience de ce que vous craignez vraiment, c’est alors que vous devenez le plus vulnérable. Mais cette vulnérabilité met également vos forces en lumière dans la mesure où vous découvrez ce que vous voulez vraiment.

C’est pourquoi j’ai regardé mon propre monstre dans les yeux, pour m’armer de courage face à mes peurs. L’objectif était d’empêcher tout ce que j’avais accumulé – l’échec, la solitude, l’incertitude, le rejet – de dominer mes pas, de faire en sorte qu’ils deviennent les piliers sur lesquels construire une base sûre pour mon monde.

“Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui soit complètement sûr de tout ce qu’il fait. En revanche, j’ai rencontré toutes sortes de personnes qui prétendent l’être. Ces personnes sont celles que j’ai le plus envié, parce qu’il s’agit de celles qui obtiennent le plus de succès dans tout ce qu’elles entreprennent.”

J’ai regardé mon propre monstre dans les yeux et je me suis découvert

Nous sommes habitués à fuir et à jouer les forts. Comme si camoufler la réalité derrière un sourire permettait d’éliminer les monstres qui nous tourmentent tant dans la vie. Mais, en nous comportant de la sorte, en essayant de fuir ce que nous craignons plutôt que de l’affronter, nous ne faisons qu’alimenter nos peurs.

Ces craintes qui, dans l’ombre, deviennent la boule dans ma gorge faisant trembler notre voix, se transforment en larmes ne pouvant cesser de couler, même si nous pensons qu’il n’existe aucune raison pour cela, ou en tremblements involontaires et quasi imperceptible de nos mains lorsque nous tenons ce qui compte pour nous. Parce que nos monstres grandissent et se battent dans l’obscurité afin de contrôler notre propre vie.

“Je sais que je ne suis pas parfait et que je ne peux pas tout faire bien, mais quand bien même, je m’exige de l’être tous les jours. Peut-être suis-je celui qui fait que mes monstres surgissent pour ne pas différencier l’être humain de l’être parfait.”

C’est pourquoi, en regardant mes propres monstres dans les yeux, je me suis connu moi-même et découvert mes doutes. J’ai donc découvert que nous avons tous plus ou moins les mêmes monstres et que la peur de l’incertitude, résultant du fait de ne pas tout contrôler, est leur capitaine. Par conséquent, plutôt que d’alimenter mon incertitude avec tout ce qui pouvait échouer ou me faire chuter, j’ai décidé de renaître de mes cendres et de voler en prenant conscience qu’au sein de mes possibilités se trouvait celle de faire quelque chose de vraiment bien, désiré et apprécié.

J’ai regardé mon propre monstre dans les yeux et je suis rené de mes cendres

C’est ainsi que j’ai pu regarder mon propre monstre dans les yeux et renaître de mes cendres. J’étais désormais celui/ Celle qui contrôlait tout ce que je ressentais, mais en acceptant le fait que je ne pouvais pas contrôler ce qui se passait. J’ai appris que la vie est une succession d’événements incontrôlables, parfois tristes et d’autres fois qui vous font sourire, la plupart étant impossibles à prédire.

C’est ainsi que vous apprenez que la peur n’est souvent rien de plus ou rien de moins que l’interprétation que vous faites de ce que vous vivez et que vous ne pouvez pas contrôler. Une fois que vous apprenez cela, vous laissez un peu d’espace à cette partie de vous qui souhaite se laisser aller. Vous commencez à vivre ce qui doit être vécu et profiter de ce qui est bon, sans laisser les mauvaises expériences qui ont eu lieu ou celles à venir alimenter vos monstres intérieurs.

Je sais à présent que je n’ai pas à être parfait(e) et à vivre une vie de conte. Je sais également que je ne dois pas abandonner ou me laisser contrôler par mes peurs pour tout ce en quoi j’échoue ou échouerai. J’ai simplement appris que je peux être heureux(se) sans être parfait(e), et c’est pourquoi je choisis d’être heureux(se) à chaque instant.

Source : https://nospensees.fr

 

Enjoy !

Bas les masques !

 

Je me suis tellement effacé que j’en suis devenu transparent 

Akhénaton

Un ami m’a dit y a pas longtemps souhaiter et être transparent dans sa relation à l’autre. Je n’y ai vu que la parole de l’ego (ça me fait penser que je devrais surement écrire sur l’ego). Petite aparté, fut, ce constat intéressant de ma nouvelle capacité à voir le visage d’une personne changer, lorsqu’elle met son masque, celui de la défense, de l’ego, face à une situation, ou un échange. Et qu’elle choisi l’ombre plus que sa lumière.

Foutu peurs.

Oups, je m’emporte au loin, je reviens sur la notion de transparence !!! Certain y verrons le fait de ne rien cacher à l’autre, d’être honnête, présent, de confiance, que se soit dans une relation, de couple, d’amitié, au travail.

Pas Faux !

Alors Effectivement, être transparent vis a vis de l’autre, c’est ne pas dissimuler, être clair dans son fonctionnement,

C’est la garanti du bon fonctionnement d’un couple: on s’aime, on se dit tout! On vit ensemble, on partage tout! On fusionne dans la même bulle, puisque l’on partage la même vie quotidienne !!! C’est regarder ensemble dans la même direction….

J’hurle maintenant, ou j’attends ?

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J’avais envie de proposer deux points de vue:

 

Résultat de recherche d'images pour "1." La vision de la transparence dans une relation du point de vue de la société “généralisée” en 2018.

On part du principe qu’une relation, si elle doit rayonner correctement doit être composée de personnes complètements transparentes les unes envers les autres. Soit.

Que cela rend les échanges, et la relation saine ! Soit.

“Dire la vérité! Ne pas mentir! mais aussi dire ce que l’on pense, l’on veut, quand on le veut, ne plus faire de stratagème!” Soit.

Pour-qu’elle raison pense -t-on qu’être opaque ou non – transparent, signifie forcément être dans une relation d’irrespect, de mensonges, donc négative face à l’autre?

Parce que ….le contrôle !!! La dépendance affective !!!

J’ai lu sur le net, cette comparaison faite entre: une relation transparente tel une personne humaine, et une non – transparence tel un politicien ou encore un commercial ou encore un businessman…Soit.

Pour – quelle raison assimile t-on, la non – transparence aux mensonges? au stratagème? à des joueurs d’échec? des pions de la société?

Cherche -t-on à poser un masque de l’horreur, du diable aux gens qui choisissent d’être en accord avec eux – mêmes, même si cela signifie de ne pas être encodé selon les langages d’une société?

Pourquoi, pour être dit “belle personne”  et “de confiance”on doit être en mesure d’être transparent, que l’autre sache lire en nous, ne rien cacher et tout déchiffrer de nos vraies intentions?

Tout ceci n’est que l’apanage d’un comportement orienté vers l’extérieur, pour répondre à des attentes, celle de l’autre, et non vers soi. Tout ceci n’est que …. La transparence.

 

Être transparent avec les autres, c’est être confiant, fier et courageux?*

En l’absence de repères extérieurs, les couples d’aujourd’hui manifestent un fort besoin fusionnel : être tout l’un pour l’autre. » Et tout se dire. Être au courant de tout ce que l’autre pense ou fait donne l’illusion de maîtriser quelque chose, de comprendre, de contenir. Cette transparence, encouragée par l’air du temps, revêt chez les plus jeunes quelque chose d’enfantin.

« Je te dis tout ce que je fais parce que, quand on s’aime, on n’a rien à se cacher. Je te dis tout ce que je pense même si ce n’est pas joli, en quête d’approbation, d’absolution. Je confesse mes bêtises – j’ai regardé quelqu’un d’autre –, et on dira que ça ne vaut pas puisque je te l’ai dit », décrit Isabelle Constant. On se parle sans filtre, sans précaution et pour de mauvaises raisons. Ce qui aboutit non seulement à se blesser mutuellement, mais également à restreindre la liberté de chacun, tenu d’informer l’autre heure par heure ou de faire son rapport en fin de journée.

 

Dans le couple tel qu’on l’idéalise, il n’y a pas de place pour les faux-semblants, les petits mensonges ou la moindre omission.

 

Mais dans la vie, jouer à tout-va la carte de la transparence, n’est-ce pas avant tout se mettre en danger ?*

 

Ne pas tout se dire est un signe de maturité”

affirme le psychologue Jacques-Antoine Malarewicz.

Les couples, les duos, pensent que ce mode de communication, cette fusion de confiance est la revendication d’un amour. Pourtant ils confondent: transparence, confiance et dépendance. Tout ceci, est la reproduction d’un couple parental, et surtout la relation à la mère. Il s’agit alors d’un mode de relation immature et ce couple finira par cesser dès lors que l’un des deux décidera de s’accomplir, de dépasser ses peurs d’être seul, autonome, de se dédouaner de la dépendance affective pour maturer.

Car une relation mature, est une relation ou chacun à son espace personnel, sa propre manière de conduire sa vie, ses propres opinions, LE secret d’un couple est le secret justement. Qui dit secret ne dit pas absence de valeur ou de respect mais simplement l’expression profonde d’un soi accompli.

 

Dans tout couple, des difficultés de communication apparaissent lorsque l’un change, cherche à s’accomplir dans de nouvelles facettes de lui-même et ne peut plus s’accommoder d’un partenaire infantile, autoritaire ou déprimé.

« J’avais toujours été très à l’écoute des angoisses de Nathalie, raconte Frédérique. Mais, progressivement, je me suis sentie niée par son flot de paroles incessant. Je ne voulais plus être sa thérapeute, j’avais besoin qu’elle tienne debout toute seule. »

J’ai personnellement mis en place progressivement un détachement à la fusion, afin de préserver mes sphères et revoir la notion d’amour. C’est une tache ardue ou les autres ont aussi la possibilité de ne pas vouloir s’y inscrire.

C’est leur libre arbitre.

Mais il était essentiel pour moi de conserver certains états d’âme, des envies et un quotidien. L’autre ne doit pas tout savoir, car l’autre n’est pas moi, je ne suis pas lui, et cela peut entraîner des relations qui son d’un ennui, et d’une exclusivité malsaine. Et là nous ne sommes plus dans l’amour.

S’il n’existe pas de guide du « bon usage du secret », il existe un garde-fou qui peut nous aider à délimiter une frontière entre ce qui peut être partagé et ce qui devrait rester caché. Et nous garder de comportement qui dépasserait les limites de notre propre valeur, en nous, pour nous.

J’ai récemment lu une étude qui expliquait que de la frustration naît le désir, mais que de la transparence à laquelle les partenaires s’efforcent d’obéir génère une annulation du mystère, de la distance, nécessaire au désir justement. Dans ce cas précis la transparence entraîne la baisse du désir, qui va du coup nourrir la tentation de l’infidélité qui renforce l’exigence de transparence, qui sape le désire, un beau cercle vicieux tout ça !!!

 

Si les couples plus matures ont appris à se méfier de la fusion, à préserver pour chacun une sphère privée dans laquelle conserver certains de leurs états d’âme, de leurs envies ou de leurs insatisfactions, « la plupart continuent de croire que plus on se parle et plus ça va bien . Or c’est l’inverse qui se produit : plus on se parle et moins ça va bien ».

 

C’est alors qu’interviens la notion de filtre, et de masque. Parce qu’il est erreur de croire que l’absence de filtre et de masque, donc la transparence, est ce qui fera le bonheur dans la relation à l’autre. Au contraire, elle fait le bonheur d’une personnalité ; tout ou en partie, perverse, contrôlante, infantilisante, méfiante dans le seul but de combler un vide, un maque de confiance en soi et en l’autre, une impuissance face à ses peurs, à évoluer sainement et vivre à deux, pas seule en gobant l’autre.

 

Résultat de recherche d'images pour "2."La vision de la transparence du point de vue de l’amour inconditionnel, vu par PDC en 2018

Alors tout d’abord, précisons que chacun mène la vie qu’il entend, met en place une relation comme il la souhaite, je ne juge aucune relation, ni choix que beaucoup fonds dans leur mode d’expression d’amour. Je sais combien tout ce processus demande une telle refonte de ses croyances que le chemin tant il est long et douloureux, peut – être fuit.

Certains choix sont délibérés, d’autres imposés, ou manipulés inconsciemment. Tout ceci dans le but d’être dans le mimétisme dissimulé d’une société qui a imposé des codes de “bonne” ou “mauvaise” conduite dans sa relation à l’autre.

Délit d’amour impatient ! on vous désaime sans même apparaître. Pour beaucoup se livrer totalement est une attitude qui conditionne le bonheur.

Encore une fois tout ceci est tourné vers l’extérieur de Soi et pas en Soi.

On est bien d’accord que tout couple ou duo doit tenter d’être le plus honnête et “transparent” dans le sens ou il doit parler librement sans tenter de manipuler ou de donner un discours que l’autre attends. Pour que cela soit possible, il faut tout d’abord que celui qui s’exprime se connaisse. C’est à dire qu’il soit honnête envers ses émotions et sentiments, qu’il soit en accord avec ce que son cœur lui dicte, ses intuitions. Etre transparent prend alors un autre sens, ETRE AUTHENTIQUE.

 

C‘est en étant en alignement entre son corps (c’est à dire le sentiment de magnétisme que l’on ressens face à l’autre qui nous prouve par exemple dans le cas d’un couple, que les émotions sont réelles), son cœur ( Les valeurs, les intuitions et les émotions que nous procure l’autre et surtout ce que nous sommes) et l’esprit ( nos valeurs, ce que nous attendons de la relation à l’autre, nos principes, nos croyances propres) que cela sera possible.

Qu’est-ce que j’entends exactement par là ?*

 

Si nous NOUS cachons nos besoins ou que nous sommes gênés de les exprimer, c’est que nous ne sommes pas authentique. Si l’autre est le guide de notre pensées, de nos actes, sous couvert ou sous menaces de la peur de… c’est que nous ne sommes pas authentique. Si nous ne sommes pas heureux en mettant en place certains mouvements dans la relation à l’autre, c’est que nous ne sommes pas authentique. Si nous nous sentons tiraillé malgré les choix pris, encore une fois c’est le même constat.

 

Et tôt ou tard et des conséquences négatives découleront de l’accumulation de cette frustration.

Il est difficile de refouler ses besoins.

 

On voit alors qu’il ne s’agit pas d’une communication transparente mais franche, envers nous même puis les autres. C’est ainsi que les solutions à d’éventuels problèmes apparaîtront.

 

Si les attentes de chacun sont trop différentes, la transparence de chacun facilitera le choix de mettre fin à la relation car ça devient la solution la plus bénéfique pour chacun. Pour tout couple, il y a à la fois des moments heureux et des moments plus difficiles. Nous ne savons jamais ce que la vie nous réserve. Je trouve intéressant d’observer comment les couples gèrent les événements de vie difficiles. Ça me donne une bonne idée de la qualité de leur communication et de leurs habiletés à être vraiment intimes.

 

De la transparence à la surveillance, mène l’appartenance et la perte de sa propre identité. Faut il encore que l’on sache qui nous sommes, puisque qui dit transparence, dit absence de contenance. Selon moi toujours.

A force d’être transparent, ne disparaissons – nous pas? dans notre essence même?

Parce que finalement tout est question de confiance, en soi. Si nous avons confiance en nous, alors nous l’aurons en l’autre et nous n’aurons pas besoin de lui, qu’il soit complètement transparent, mais complètement lui – même. C’est ça aimer vraiment, sans condition. En acceptant qu’il ait des sphères privées, qui ne nous concernent pas, et d’autres qu’il n’a pas envie de partager avec nous, parce qu’il est un individu à part entière et qu’il ne nous appartient pas. C’est cela, l’amour inconditionnel, accepter l’autre dans son unicité, ne rien attendre, faire confiance, accepter les points positifs et ceux un peu moins. Et que si cela ne va pas …Next ! Parce que seule la peur nous retiens, celle ne n’être rien sans l’autre, tellement transparent que seul, on n’est qu’une coquille vide.

 

Car le jardin secret, lieu intime, est nécessaire. C’est en ce lieu que naît la confiance…en soi…. Mais ça …c’est une autre histoire…un autre billet !

XoXo

C.

 

Sources*

  • Catherine Bensaïd, psychanalyste – Histoire d’amours, histoire d’aimer,
  • Isabelle constant Psychologue et Opsychoterapeute,
  • Michèle Gaubert – Être fidèle à soi-même en amour,
  •  Alain Héril – Sexotherapeute – Femme épanouie : Mieux dans son désir, mieux dans son plaisir

Mon chemin….le mur.

“J’irais au bout du chemin sans relâche , le mur j’y ferai fasse, je le franchirai !!”

Je suis une menace? Tu te sens incontrôlable, tu ressens l’inévitable, tu es anxieux(se)? Je viens de me réveiller, je dormais,  mais un rêve m’a sorti de mes fantasmagories.

Dans les profondeurs, là ou tapis dans le noir, tu as enfermé tout tes secrets… Elle, est fondamentalement puissante, revigorée par chaque jour qui passe. Tu l’aimes, incontestablement, pour sa force. Tu la nourris de toi, sans penser à toi.

Elle te procure une sensation qui lui est propre. Elle conditionne en toi, tant de choix. Que ce soit de la manière inconsciente ou complètement conscientisé, elle explique tous tes comportements. Elle fait vivre tes propos, elle choisi pour toi, quand tu restes pendu à ses lèvres.

Y à des matins ou tu te lèves et tu n’as qu’une envie, lui hurler dessus. Parfois elle te rend puissant(e), un instant fugace de bonheur apparaît, mais ne dur jamais longtemps. D’autres matins, elle paralyse tes actions, tu es attaché(e)s, détaché(e)s de toi. Entouré(e)s par ce cordage, fort, puissant qui t’empêche d’être toi.

Incarné par de beau rivage, elle se dit nécessité. Elle entrave tes besoins réels, tu ne reviendra jamais à ta vie, tant qu’elle t’accrochera au passé.

Farouche prédatrice, elle dévore tout sur son passage. Ne te laissant que tes yeux; mouillés et ton corps nu, sur le sol froid d’une une pièce vide. A genoux, pleurant les situations que tu subis, mais qui finalement n’ont de responsable que Toi. Car c’est TOI seul(e) qui l’a généré.

Tu l’as activé, elle t’a contrôlé, tout est devenu inévitable. Ce flux, ces émotions…………..Ta PEUR.

Sources : Photo Pinterest

Tu ne trahiras point.

Ma trahison. Notre trahison,

Cette sensation d’attachement à l’autre, de séparation douloureuse, d’être coupé en deux, qui n’est autre que la peur de soi, de tomber le masque d’un traumatisme.

J’ai respecté mon engagement au maximum, en étant fidèle en tout. Très exigeante avec moi-même, je lui ai montré, prouvé que je serai invincible pour elle, pour lui , pour nous. J’ai voulu contrôler. Me contrôler,  contrôler l’ autre aussi, pour m’assurer qu’il, elle ne me trahirait pas. Ainsi ma confiance serait totale, viscérale, une confiance.

Elle n’est pas si pathétique parce qu’elle m’a blessé, mais aujourd’hui elle n’est pas importante.

Nous avons tous plus ou moins, ressentis cette piquante sensation d’avoir été trahi alors que l’on était engagé dans une relation.

“On fait parfois des efforts considérables pour souffrir d’une trahison ; et l’on y parvient.”

J’ai eu une relation fusionnelle. Celle qui est venue à moi sans que je l’ai demandé, celle qui n’était pas prévu, car fuyant les engagements, pour ne pas être blessée, finalement m’est arrivée.

 

Ça à durée plusieurs années. Elle avait une place privilégiée dans mon environnement, elle en faisait partie pleinement, sur – engagement. Nous nous sommes mutuellement accompagnés dans nos questionnements, nos envies de comprendre nos évolutions, expériences. Comme l’envie de trouver sa place et sa fonction dans un monde en développement constant. J’ai rêvé quelques instants. J’étais créative. C’est comme si je savais ou j’allais dans l’avenir, que je visualisant mes rêves clairement… A sens unique. J’ai donc éteint la lumière. Dans un monde seul.

Les rêves revêtent une sorte de robe enfantine dont le but est de rester à l’état de nuit, dans nos sommeils. Rappelons nous de rêver endormis mais de projeter ceux – ci a Etat de veille. Pour que notre quotidien soit à l’image de nos plus belles pensées.

La trahison n’a pas supportée que je plonge dans ma conscience spirituelle et la vision magique de la vie, probablement. Elle a vampirisé ma vie pour en faire sienne, tout du moins essayé… en vain. J’étais tout, j’étais l’autre, j’étais aliénée….Et un jour elle m’a quitté. Je le dit comme je l’ai ressentis sur le moment.

Je lui ai ouvert mon cœur sans concession et il a été broyé. Même lui, ne m’a jamais fait ça. Normal, ils ne savent pas tout . J’ai aujourd’hui accepté qu’elle avait le droit de choisir ce chemin. Que c’est la vie. Mais le mal à été fait avant que le recul ne “soigne” mes blessures.

Suite à ça j’ai vraiment tout fermé. Cela m’a coûté, j’ai fini genoux à terre et ça a duré un an.

Autant te dire que je suis parfois dans la peur. Mais je ne suis plus la même, c’était il y a longtemps et je suis bien différente.

 

L’aliénation, ma douleur et le temps qu’il t’a fallut pour prendre du recul, m’ont permis de comprendre que l’on se sent trahi quand on attends quelque chose de bien spécifique de l’autre. Si tu es ouverte(e) à n’importe quelle réponse ou comportement comme étant l’autre et pas un masque, il n’y a plus de jugement. Que des questions et des réponses.
On se sent trahi, car avant tout on accepte pas que l’autre puisse être différent. Pourtant la différence et universelle, à aucun moment nous sommes similaire à l’autre.
 
 
 
As – tu toi aussi cette sensation d’être différent(e)?*
As-tu parfois regretté de t’engager a corps perdu dans une expérience?*
As – tu toi aussi eu cette sensation d’être privé de ton libre arbitre?*
 
 
 

Sache qu’à aucun moment je ne regrette la tournure de l’histoire. Dans le sens où la vie est à vivre à fond. Et que tout à une fin. J’aime l’équilibre des éléments. Et que je ne reproduis jamais deux fois les mêmes situations.

J’y ai perdu mon libre arbitre, j’y ai perdu ma liberté d’être soi. La maîtrise, de mes forces propres au profit d’un(e) autre. Mon ego c’est dédouané du choix de l’ inauthenticité de l’existence vécue personnellement. Se pose alors la question d’un transfert de propriété?  par des passions, des sentiments qui finissent par prendre la maîtrise de l’âme, qui l’agitent et l’égarent.

 

Contrôler, et développer ce sentiment de trahison, n’est ce pas satisfaire son ego et surtout de ne pas affronter le fait qu’au sein même de ce genre de relations, on se trahit soi-même?