L’effet miroir de l’ombre

 

“Le tarot révèle alors son effet miroir de l’ombre, des mémoires pénibles du passé.”

PdC

 

Jusqu’où j’ai changé? Jusqu’où j’ai évolué. Puis – je aller encore plus loin?*

 

 

Quand le besoin d’être reconnu et bien vu est plus fort, on est sur le non respect de son territoire, l’incapacité de dire non, on est très éloigné de sa lumière intérieure. C’est aller chercher à l’extérieur tout ce que nous trouverions à l’intérieur de nous. Si nous nous donnions la peine de nous plonger en nous.

Cette colère intérieure à dire oui alors qu’on sait que c’est à l’encontre du bon en Soi. On deviens colère citrique, médisance à plus ou moins grande intensité. L’ombre.

J’aime l’ombre, car je suis à la fois, Ombre et lumière. La lumière existe à elle seule, mais sans elle, il n’y aurait pas d’ombre. Alors je me suis souvent demandée ce qu’était, ou en tout cas ce que représente la part d’ombre en chacun de nous. J’aime croire qu’il s’agit du caché, de l’enfouit, de ce que l’on ne souhaite pas voir faire surface, des côtés qui sont notre personnalité, notre ego…mais qui ne sont que le(s) masque(s) poser sur notre visage tel un mécanisme de défense face à l’autre qui nous fait souffrir.

La communication en Soi avec Soi est biaisée. Donc, le discernement, la réflexion, ne sont pas simple.

 

Comment s’exprime alors ce refoulé : Par la Colère

«Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime. Tout ce qui est imprimé cherche à s’exprimer»

As-tu l’impression de bloquer ta colère?*

“Durant  ces  5  mois,  je  me  suis  retrouvée  face  à  moi-même.    Je  me  suis  perdue,  tant  de  fois,  pour  mieux  me  trouver  encore.  J’ai  découvert  une  force,  un  certain  pouvoir  en  moi.  Je  me  suis  affirmée  et  j’ai  trouvé  une  confiance  en  moi  que  je  ne  soupçonnais  pas.*  Aujourd’hui  j’ai  ce  besoin  de  me  faire  entendre,  de  poser  des  limites  et  de  parler  pour  moi,  en  moi.  Je  pense  surmonter  progressivement  mes  peurs,  oui  j’ai  appris  à  être  plus  présente,  moins  impatiente  et  apprendre  pas  à  pas  de  mes  expériences.  Je  suis  parfois  rigide  et  figée  sur  des  petits  détails  qui  m’ont  blessés.  Je  pense  que  le  cœur  serré,  je  cherche  encore  à  l’ouvrir  pour  plus  d’émotions,  m’ouvrir  d’avantage.  Je  suis  en  équilibre  et  stable  aujourd’hui.  Mes  choix  sont  faits.  Ils  se  sont  imposés  à  moi  avec  violence,  mais  dans  le  respect  de  mon  cœur,  comme  une  évidence. 

Il  y  a  beaucoup  de  choses  pour  lesquelles  je  me  suis  trompée.  Je  suis  changée,  et  je  suis  fière  de  mon  chemin. 

Cependant,  je  dois  prendre  le  temps  d’être  prête  et  laisser  le  puzzle  se  mettre  en  place  au  rythme  qui  doit  être  et  pas  que  j’impose  au  monde.  J’ai  éclairé  trop  fort,  trop  vite,  j’ai  été  aveuglé  à  mon  tour.  Pour  autant  aujourd’hui  mon  cœur  c’est  exprimé  pleinement  et  à  prit  pleinement  position  à  travers   mes  choix.  C’est  assez  paradoxal. 

J’ai  ce  besoin  de  trancher  au  cœur  de  cette  confusion,  celle  dans  laquelle  la vie  m’a  transporté.  Même  cela m’est  confus.  Ce  que  je  sais, est  que  je  n’ai  pas  besoin  “d’autre”  que  moi-même,  mais cette présence,  dans  ma  vie,  est  un  élément primordial.  Et  bien  d’autres  choses  aussi…

J’ai  ce  besoin  ardent  de  partager  mes  sentiments les yeux grands ouverts.  Je  ne  cherche  pas  à  contrôler,  je  souhaite  être  honnête  sur  mes  impressions  et  je  suis  déterminée. J’ accepte les  éléments  qui  composent  ma  vie.  J’ai  besoin  d’échanges,  de  tendresse,  d’un  renouveau,  sans  être  enflammée,  mais  dans  ce  qui  est  en  mon  cœur,  aujourd’hui.  Un  jour  il m’a été dit:  «   quand  je  toucherais,  quand  je  verrai,  je  saurais ».  C’est  cela  que  je  veux  vivre  pour  moi.  Alors  je  le dis: “Mon coeur, veux-tu  bien,  quand  tu  seras  prêt,  m’accueillir  en confiance !?”

WL” 

 

Quand le mental est si fort, qu’il érige des barrières infranchissables pour que ton âme soit éloignée de ton corps*

Changer son point de vue sur sa relation au monde ne se fait pas dans la souffrance car est très éloigné du Soi. Changer son regard sur sa relation à Soi, voilà ce qui se fait dans la douleur ?!*

La douleur, la souffrance sont des choix, pour lesquels je n’opte pas. Etre moi, avec moi, cela ne se vis pas dans la douleur, mais dans l’amour.

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“Confiance et estime de soi sont la clé de cette belle aventure”

 

Mon amie colère.

“Plus le corps est ému, plus l’émotion est intense”.

“Connais – toi, toi même” a dit Socrate, je ne suis pas le centre du monde, sinon peut – être son pion. Mes émotions fusent et me rendent humaines, voilà leur intérêt. Personne n’arrive à m’apprivoiser, même pas moi même. Je perds le contrôle !!!

Est – ce que vous aussi, vous arrive-t-il de perdre le contrôle, lorsque votre objectif de vie c’est de le conserver et l’appliquer à tout les versants de sa vie?*

Je ne suis pas souvent colère, régulièrement agacée mais pas dans l’explosion. Pour autant, comme toutes mes émotions, elle est là pour mon bien, celle ci. Comment? et bien elle est. Elle est, pour me faire comprendre une leçon, lever le voile sur un problème et une peur.

La question que je me pose alors est celle ci : “La colère est elle salutaire?”

C’est une émotion secondaire, liée soit à la peur, soit à la tristesse, et qui dénote une frustration. La réalité telle qu’elle est, est bien différente de ce que je voulais avoir ou pensais vivre. C’est là ou tout ce joue?. Après avoir vécu une journée ou mes émotions; tel que l’injustice, on rendu pénible l’étape, le déroulement du jour, j’ai réfléchi, pris du recul… Pour autant cela est positif en bien des points. C’est en cela que je parle de colère salvatrice, notion que l’on retrouvera dans beaucoup d’ouvrages.

C’est selon moi, le principe d’émetteur – récepteur. En effet, elle nous informe sur une menace, et à notre interlocuteur, informe sur le fait que son comportement ne nous convient pas du tout.

L’objectif est alors double :

  1. Accepter de la ressentir pour entendre, écouter son message.
  2. Exprimer sa colère en soi pour soi, et pas la déverser sur un tiers.

Le message est, que la colère nous parle de nous même. Il ne sert pas de reporter celle – ci à l’extérieur ou sur une tiers personne. Car celle – ci vient uniquement de nous pour nous. Elle nous signale un besoin insatisfait, profond, un besoin à combler.

Une limite a été visiblement franchie. Il semble que je me sois senti agressée, agacée, flouée peut – être? Cette colère serait liée à un manque de confiance, un besoin de reconnaissance ou alors une nécessité urgente d’affirmation de soi.

Elle a été déclenché suite à une succession d’événements, pas forcément liés les uns aux autres, avec des degrés d’importances ou d’urgences bien distinct:

  • Une blessures aux tibias, empêchant de faire du sport pendant quelques semaines
  • Un échec dans l’élaboration de mon projet professionnel de grande envergure,
  • Un contact déplaisant,
  • Un manque de soutiens,
  • Une taches sur le chemisier,
  • Une douleur invalidante.

Finalement, ne m’indiquerait – elle pas, un besoin excessif de tout contrôler?

Mon incapacité à lâcher prise sur tout ce que je ne maîtrise pas, ne peut pas être maîtrisé et ne se maîtriserai jamais?

Car l’évidence de cet apprentissage, est que nous ne pouvons absolument rien maîtriser.

Derrière ce besoin de contrôle, se cache des blessures. J’en ai évoqué une ici, sur le précédent billet. Derrière la colère se cache souvent une peur, qui surgit déguisée en tristesse, en contrôle et / ou en frustration.

Il est donc faux d’affirmer que la colère est “mauvaise conseillère” ou encore qu’elle provoque l’emportement. Ce sont plutôt les blocages dans le processus émotionnel ou les erreurs dans l’attribution des responsabilités de notre satisfaction qui expliquent nos faux pas.

Par exemple, si je ne respect pas le processus émotionnel naturel de ma colère, je ne prends pas en compte “tout ce qui m’importe”. Si je ne prends pas la peine de la ressentir et de comprendre “comment et combien” je suis affecté, je ne pourrai pas trouver une façon d’agir pour “compléter” réellement mon expérience, combler par la connaissance de mon Moi, la frustration, panser la blessure. En négligeant une ou plusieurs étapes du processus, il me sera également impossible de savoir si ma colère est défensive ou fondée. Par exemple je ne pourrai me rendre compte que ma colère sert de camouflage à ma tristesse ou encore que j’attaque au lieu de reconnaître une vérité dénoncée.

  1. Erreur #1: dévier de son objectif de satisfaction Dans le premier exemple, mon patron est la source de mon mécontentement en ne respectant pas une entente faite d’un commun accord. À ce moment-ci, toutefois, ce n’est plus l’augmentation de salaire qui est en jeu, mais son respect à mon égard. Mon objectif devient donc d’obtenir de lui le respect que je souhaite. Si je n’y arrive pas, mon nouvel objectif pourra devenir d’agir en conséquence afin de me respecter moi-même. Dans cette perspective, le fait de lui exprimer mes sentiments actuels pourrait constituer une solution satisfaisante. Lui exprimer mes réactions et changer mon degré d’implication au travail pourrait être une autre solution qui me satisfasse. Enfin, il se pourrait que la meilleure solution pour moi soit d’entreprendre des démarches pour quitter cet emploi. Si au lieu des options précédentes, je choisis de faire payer mon patron en adoptant une attitude boudeuse ou en négligeant mon travail, je n’aurai jamais la satisfaction d’être respecté. Le problème ne pourra qu’empirer. 
  2. Erreur #2: la révolte contre les problèmes de la vie La vie est constituée d’une série de problèmes. Pour assurer notre satisfaction et notre confort, il faut régler ces problèmes. Dans cette perspective, m’en prendre à l’ordinateur est sans issue du point de vue de ma satisfaction. (Il ne peut aucunement porter la responsabilité d’enjoliver ma journée.) Je puis bien sûr “ventiler” et me soulager en l’accusant de tous les maux, mais si j’entreprends de le détruire, il est clair que je concentre mon énergie sur la mauvaise cible. J’ai sans doute plus de chance d’être vraiment satisfait en consentant à consacrer le temps qu’il faut pour le remettre en marche. Je pourrais par exemple appeler un technicien et ré-orienter mes priorités en fonction du problème apparu. J’en sortirai sans doute plus satisfait que si je pleurais toute la journée sur mon sort. 
  3. Erreur #3: S’attaquer à la mauvaise cible Il n’est pas toujours facile de confronter la personne ou la situation qui nous cause une frustration. C’est souvent exigeant aussi, de poser les gestes nécessaires pour trouver la satisfaction désirée. Il n’est pas rare, donc, qu’au lieu de faire face à ces difficultés on s’en prenne à un tiers pour déverser sa colère. Un grand sentiment d’injustice s’installe alors chez celui qui est ainsi utilisé. C’est là une des manières par lesquelles on arrive à empoisonner une relation.

Sources : http://www.redpsy.com/guide/colere.htmlLa puissance des émotions Par Michelle Larivey, http://www.redpsy.com/infopsy/emotions.html