Tant Qu’on refuse de PARDONNER…

Tant qu’on refuse de pardonner, on maintient volontairement un lien très fort avec la personne qui, selon nous, nous a fait du mal.

Tant que nous ne pardonnons pas, nous rétrécissons notre capacité à aimer véritablement. Nous asséchons notre cœur en gardant rancune.

Tant que nous en voulons à l’autre, c’est à nous que nous faisons du mal. Pas à l’autre.

Pardonner ne signifie pas cautionner le geste que l’autre a commis ; cela ne veut pas dire que nous oublions ce qui a été fait ; cela ne signifie pas que ce n’était pas grave ce qui s’est passé.

Non. Pardonner, cela signifie que je m’aime assez pour me libérer des liens qui m’unissent à l’autre par mon manque de pardon. Cela signifie que je choisis de ME libérer de ce qui entrave mon bonheur. Cela signifie que dorénavant, ce qui s’est passé ne conditionnera plus mon présent pour m’empêcher d’être heureux, d’être bien.

Pardonner c’est voyager léger. C’est faire preuve de maturité. C’est prendre le dessus sur notre ego qui refuse de pardonner tant que justice n’a pas été rendue, selon lui. Si on écoute notre ego dans ces cas-là, nous signons un passeport pour le malheur pour le reste de notre vie. Car notre ego refuse de pardonner, puisqu’il est toujours dans le jugement.

Peu importe l’ampleur de la faute, peu importe son occurrence, peu importe notre douleur initiale, si nous ne pardonnons pas, nous ne nous libérons pas. Et nous restons coincés au moment où ces événements se sont produits, continuant de nous faire souffrir dans le présent pour ce qui fait déjà partie du passé, mais que nous maintenons actuel en alimentant notre rancune, en revivant inlassablement les mêmes événements, en les racontant, en nous identifiant à eux. C’est ce que vous avez envie de vivre pour le reste de vos jours ?

Vous aimerez-VOUS assez pour vous libérer de ce qui vous empêche d’être heureux ? Ou laisserez-vous votre rancune détruire le reste de votre vie ?

J’ai coaché des milliers de personnes dans ma vie. Le pardon est un thème central de la majorité des démarches d’accompagnement. Et je n’ai JAMAIS rencontré quelqu’un qui avait regretté d’avoir pardonné.

Évidemment, on ne doit pas rester dans ce qui nous fait souffrir ni tolérer l’intolérable ; nous sommes mieux de nous éloigner de tout ce qui est toxique pour nous ; on est plus sage si on évite les personnes qu’on sait qui pourraient nous blesser à nouveau. On ne retourne pas se jeter dans la gueule du loup !

Et pardonner ne signifie pas renouer avec qui nous a fait mal.

Quand on pardonne, pour vrai, avec le cœur, on se libère du poids le plus lourd que nous puissions porter dans notre vie.

Prenez une roche pour chaque personne à qui vous refusez encore de pardonner, pour chaque événement. Traînez ces roches avec vous partout durant au moins 24 heures : quand vous mangez, quand vous dormez, quand vous vous brossez les dents, quand vous allez travailler, quand vous prenez votre bain, quand vous marchez, vous traînez toujours ces roches avec vous. Au bout de la journée, vous serez épuisés de porter votre sac rempli de roches tellement lourdes qu’elles ne vous donnent plus le goût d’avancer.

Et bien c’est exactement ce qui ce produit au niveau spirituel : tout ce que vous refusez de pardonner, ce sont des roches que votre âme traîne continuellement, ce qui lui enlève à elle aussi le goût d’avancer, ce qui la rend lourde et l’épuise. Vous vous surprenez de stagner dans votre vie ? Vous trouvez que certains aspects de votre vie vont mal ? Alors qu’avez-vous à pardonner ? À vous ? Aux autres ?

Vous seul détenez la clé de votre bonheur : le Pardon.

Vous voulez vivre libres et heureux ? Cela se résume en un seul mot : PARDONNEZ !

Texte par Diane Gagnon

Source : http://www.dianegagnon.net/


Distance toi de ta révolte, ou révolte toi à distance !!

 
Je rente, je me pause dans ma bulle d’écriture, et finalement, plutôt que de développer mon projet, je souhaitais revenir sur deux notions.
Elles m’ont troublé durant des jours, avant de disparaître. J’ai besoin de partager, de questionner.
 
N’as – tu jamais eu cette sensation étrange que tant que tu n’as pas répondu a tes questionnement, le monde s’arrête de tourner, tu ne peux plus t’engager dans d’autres projet qui auraient pourtant une importance primordial et un intérêt certain pour toi?
 
La notion de distance me pose souvent question, parce que je l’as vis au quotidien ou parce que je n’aime pas la vivre?
Ou tout simplement parce que je ne l’a comprend pas…?
 
 
 
Avez-vous déjà eu cet accès de révolte inutile, celui la même qui fait exploser à la moindre incartade, celui la même qui fait rejeter ou abandonner la vie sociale ?*
Avez-vous déjà eu cette impression de ne pas être a votre juste place?*
Avez-vous déjà eu cette sensation de savoir qui vous êtes mais que personne ne le vois ou ne l’entend?*
 
 
 
La distance, elle se définit comme suit « la séparation de deux points dans l’espace, de deux objets éloignés l’un de l’autre par un écart mesurable ». Elle a ainsi donné les expressions suivantes : ”garder, prendre ses distances” (éviter toute familiarité avec quelqu’un), ”tenir quelqu’un à distance” (éviter les relations avec lui) ou encore ”rester à distance” (rester à une certaine distance dans l’espace, en prenant un certain recul dans le temps).
 
Pour moi et de mon vécu, la distance c’est la possibilité d’une proximité puis d’éloignement. J’ai souvent lu qu’elle était complexe car elle sous-entend qu’il existe un lien étroit entre distance physique, autrement dit concrète, perceptible, et distance symbolique, c’est-à-dire psychique, émotionnelle. De ce fait, deux personnes très proches physiquement auront naturellement tendance à établir un lien émotionnel très fort Je pense cependant que deux personnes éloignées peuvent aussi établir un lien émotionnel et pour autant être distant. Car dans la distance je perçois la capacité a se distancer d’une situation qui éveil en nous une sensation qui nous déstabilise.
 
Se protéger au delà de soi pour soi, c’est aussi, partager, échanger sur ses pratiques, en groupe de parole ou avec une personne de confiance, tel un garde fou.
Il y a d’une part la protection de soi, symbolique, et pour sa pratique professionnelle. Mais elle implique certainement d’accepter de partager. Chose qui n’est pas simple.
 
Un de ces après midi, je n’ai pas su le faire, j’ai été déstabilisé, et j’ai vu s’éveiller en moi la notion de révolte. Surement un mécanisme de défense. J’avoue que je suis face une notion inconnu.
 
“Il va de soi que la stabilité en tant que spectacle n’arrive pas à la cheville de l’instabilité, et le fait d’être satisfait n’a rien du charme magique d’une bonne lutte contre le malheur.”
 
 
Est-ce que cela relève du combat contre la tentation ou d’une défaite fatale sous les coups de la passion?
Ou du doute que le bonheur n’est jamais grandiose?*
 
Aujourd’hui il faut cultiver la différence, mais comment accepter de voir les choses différemment, de l’accepter et de vivre entouré de fantôme, qui disent que TU es le fantôme dans l’histoire ?