“Quand nous cessons de nous émerveiller, nous arrêtons de croire en la vie.”
Se permettre de nous apprécier tel que nous sommes, permet de se réconcilier avec son être. Se sont les peurs qui nous empêchent de faire entrer l’amour dans notre vie, ou de faire ce que nous aimons ou aimerions faire.
Nos peurs, d’ou viennent – elles? De ce monde, ce monde battis sur la dualité.
Ce qui est perçu est duel. La dualité est la structure de base de l’univers physique. Tout ce qui existe, ne peut exister que grâce à son contraire.
L’amour et le non amour ne s’opposent pas
Le masculin et le féminin ne s’opposent pas
Les ténèbres et la lumière ne s’opposent pas
Ils existent par la grâce de l’un et de l’autre
La dualité du monde n’est pas un problème. Ce qui cause la souffrance, c’est que « notre regard » soit installé dans la dualité plutôt que dans l’unité.
Je remarque aujourd’hui ce besoin que j’ai de me reconstruire une vision de l’amour et de réussir à l’exprimer dans ma vie. En moi. Je me suis demandé un matin, si je n’avais pas perdu mon regard émerveillé sur les choses simples de la vie.
Erreur heureuse….Non !
Cette mésaventure m’a fait me poser des questions :
Qu’est – ce que l’amour? Qui aime -t -on?*
Qu’est – ce que le romantisme?*
Qu’est – ce qui entache l’amour romantique? *
Ce qui m’interpelle dans cette réflexion, c’est que l’émerveillement, naît de mon état de conscience à être dans un amour inconditionnel ou encore dans la croyance que je suis capable de tout, quoi qu’il arrive.
Triste constat de ce dire que nous nous sommes rencontrés, que nous nous sommes aimés et qu’à un tournant de vie, l’expérience traumatique était telle que l’amour s’en est allé. Celui- ci était présent depuis peu, si peu de temps.
Qu’est ce qui pousse l’Etre à perdre ce regard, cette “naïveté joyeuse”, ce regard innocent sur les choses rares, simples, à la croisée d’un chemin?
Retrouver son émerveillement ne serait – ce pas, s’ancrer en soi?
Une personne, qui ne se centre pas sur elle – même, en son coeur, n’est plus authentique, elle se confronte et se soumet aux exigences de son ego, laissant de nouveau entrebâiller la brèche de ses peurs. Chaque jugement envers soi – même, chaque manque d’amour de soi, ou encore illusions duelles que nous porte ce monde divisé, nous mettent face à une émotion et une posture sacrificielle de soi, douloureuse.
Mais encore des fausses croyances, failles narcissiques, faux -self et j’en passe. Tout ces états sont l’ expression lourde d’une attente, trop lourde à porter pour soi, et encore plus à faire porter à l’autre.
L’AMOUR!
On parle d’étoiles dans les yeux, de papillons dans le ventre, de palpitations dans le thorax ! On parle d’amour, mais surtout on le ressent.
Fait – il peur? Le ressent on ? Sûrement…puisque tous, avons un rapport conditionné à celui -ci, et que le politiquement correcte nous empêche de nous y épanouir. Au travers des relations amoureuses, des échanges simples, amicaux, de son rapport à soi en étant en amour pour soi – même ou encore au travers d’une sexualité épanouie.
Finalement n’est – ce pas de garder un regard pur et innocent sur soi et les autres qui nous permet d’avancer à grand pas?
“Celui qui cherche, qu’il ne cesse pas de chercher jusqu’à ce qu’il trouve et quand il trouvera, il sera troublé et, une fois troublé, il sera émerveillé et il régnera sur le Tout.”
Comment se recentrer? ne plus s’oublier? ( en lien avec le précédent billet pdc!)
1. Prendre du temps pour soi,
2. Se prioriser,
3. Donner de l’amour aux autres mais avec autant de ferveur a soi – même,
4. Ne pas se renier, que se soit, sa nature, son âme et sa joie de vivre. (L’enfant interieur),
5. Avoir confiance en soi quoi qu’il arrive, croire en soi quoi qu’il arrive.
Lorsque nous décidons de nous émerveiller du monde, de s’y maintenir encore et toujours à l’instant, cela suppose -t -il de s’écouter?
Je vais partir du postulat que oui. Ses instincts sont fortement développer quand on a le désire de cheminer vers soi. Ressentir permet de se prioriser et aussi de voir avec les yeux grands ouverts. C’est à dire pur et innocent, mais en conscience.
A aucun moment cela ne doit nous écarter de la réalité, et du rapport à la vie quotidienne. Bien ancré dans la terre, nous ne sommes là que pour faire l’expérience d’une réflexion, pensée et de son expérimentation dans la matière. Tout cela en vivant tel un humain que nous sommes, spirituel, mais humain tout autant.
Cela nous confronte comme je l’ai évoqué au départ à nos peurs, celle de perdre pieds, de se perdre mais aussi de se trouver. La peur peut faire barrière à notre évolution, en cela nous devons nous faire confiance. C’est dans cette confiance en nous que notre regard plein d’étoiles peur pleinement nous proposer des vues merveilleuses que le monde nous propose.
” Un homme qui n’est plus capable de s’émerveiller à pratiquement cessé de vivre. “
Albert Einstein
On revient de nouveau à cette notion d’alignement, et d’intégrer que seule notre vérité intérieure nous guide vers l’amour, qu’il soit pur, conditionné, inconditionnel, romantique ou tout autre. Chacun trouve en SA vérité, en SON coeur, ce que celui – ci veut exprimer en amour. Émerveillement d’une vie alignée, simple, extraordinaire dans l’ordinaire d’un quotidien.
Si vous ne dites pas Adieu à toutes ces choses que vous n’avez pas pu changer, que ce soit dans votre coupe, dans votre vie, vous passerez à coté de la vie elle même et vous en serez en danger, de devenir un vieux fossile avant votre heure.
Joyeuse Saint Valentin, de vous à vous.
XoXo
C.