🌵Réalise ton plein potentiel et change de Mindset !

Carol Dweck, professeur de psychologie sociale à l’Université Stanford, s’intéresse depuis une quarantaine d’années à l’attitude des élèves vis-à-vis de l’échec. Elle a remarqué que certains élèves réussissent rapidement à rebondir après un échec alors que d’autres semblent bouleversés et même bloqués après un revers mineur. On appelle cela la résilience.

Mais d’où vient-elle ?

De votre état d’esprit !

Pour comprendre celui-ci il faut déjà comprendre son fondement.

L’explication neurologique est la plasticité cérébrale

L’une des plus importantes découvertes en neuroscience de notre époque est la neuroplasticité : le fait que notre cerveau est “plastique”, c’est à dire qu’il continue d’évoluer et de s’adapter à tout âge.

Nous avons pendant longtemps pensé que la plasticité cérébrale s’arrêtait après l’adolescence, mais non, elle ne s’arrête jamais !
Plus on répète un comportement, plus les connexions des neurones dédiés à ce comportement se renforcent, et plus la tâche devient facile.

Au bout d’un moment, certains comportements sont tellement ancrés en nous que nous créons des automatismes.

Source Coliglote

L’explication de ces automatismes est notre environnement de développement :

Depuis notre naissance, et je dirais même bien avant, nos parents, notre sexe, notre prénom, notre nationalité, notre langue, notre famille, notre physique, la couleur de nos yeux. Tout ce qui nous compose, sont des éléments prédéterminés. Nous sommes nés et depuis nous nous adaptons.

L’explication de notre manière de voir le monde et de l’appréhender viens d’où alors ?

  • Du développement mental naturel dès la naissance
  • De l’impact de nos parents et de notre environnement
  • De ce que nous décidons d’en faire dès l’âge de la conscience et de l’autonomie

Qu’importe l’enfant que vous étiez, la bonne nouvelle est que vous n’êtes pas déterminés à rester le même et qu’il est toujours possible de changer, d’apprendre, de grandir et d’évoluer.

L’état d’esprit Quesako – Double Mindset

Pour C. Dweck, le monde est divisé en deux catégories. Ceux qui ont un état d’esprit fixe et ceux qui ont un état d’esprit de développement.

Car finalement, tout commence par un bon état d’esprit. Mais attention ce n’est pas tous les jours, devant toutes situations. Il faut le rappeler : tout n’est pas blanc ou noir ! 

J’ai donc un état d’esprit fixe (Fixed Mindset) Parce que :

  • Je pense que je pense que “Je suis ainsi” et je ne mets jamais rien en place pour évoluer. 
  • Je crois que ce n’est pas pour moi, que c’est donc impossible
  • Je préfère ne pas prendre de risques, rester dans la sécurité, sinon je sors de ma zone de confort et c’est dangereux
  • Je suis convaincu que je n’y arriverais pas, avec plein de bonne raison pour appuyer cette pensée limitante.
  • Je ne peux pas changer, à quoi bon me donner du mal
  • De toute façon, mes incompétences et mes faiblesses sont moi (des traits de ma personnalité) rien ne changera cela.
  • Je ne peux pas, cela m’est interdit, ce n’est pas atteignable, c’est un rêve, je n’ai pas l’argent, le temps, c’est un fantasme, non réalisable, je ne suis pas fait pour, je suis coincé(e), j’ai pas le temps

Bref…pleins de bonnes raisons…pleins de bonnes excuses…et surtout pas confiance en moi, ou pas d’estime.

La mentalité fixe est un cercle vicieux créé en protection par manque de fiertés (d’estime de soi) et d’accomplissements conduit à la naissance de pensées négatives et de croyances limitantes. 

En résumé

L’état d’esprit fixe (‘Fixed Mindset’) désigne une croyance selon laquelle nos qualités et notre intelligence ne peuvent changer et sont gravées une fois pour toutes.

Avec l’état d’esprit fixe, vous croyez que vos qualités, vos aptitudes et votre personnalité sont déterminées à la naissance, de manière génétique, et qu’on ne peut y faire grand-chose.

Vous avez tendance à mal accepter la critique, car vous la prenez comme une attaque personnelle.

Transformer un état d’esprit fixe est laborieux, oui rien ne se fait sans un peu d’épreuves. Cette manière de voir la vie est une béquille émotionnelle qui, avec le temps, protège de l’échec, crée une reconnaissance aux yeux de nos parents/partenaires et stimule notre confiance en soi.

Donc, la lâcher pour l’inconnu, n’est pas mince affaire. Mais c’est possible, ne l’oublions pas.

J’ai donc un état d’esprit de développement (Growth Mindset) Parce que :

  • Je croie que mes qualités sont avant tout développées en travaillant
  • Je pense que tout le monde peut s’améliorer à force de travail et d’application.
  • Je n’hésite pas à demander de l’aide ou à chercher des solutions par moi-même
  • Je pense que mes forces sont le résultat de leurs efforts plutôt que de mon patrimoine génétique
  • J’entreprends des projets dans lesquels je peux apprendre des choses, même si ce faisant elles révèlent mes vulnérabilités et des peurs
  • J’ose prendre des risques
  • Je vois les erreurs et les échecs comme des opportunités d’apprentissage
  • Je rechercher des critiques et persiste face aux difficultés
  • Je sais rester motivé par les obstacles, les critiques, les difficultés, car je sais que c’est de cela qu’est pavé le chemin de ma « réussite »
  • Je ne vois pas l’avantage à être la personne la plus intelligente d’un groupe ou en recherche de reconnaissances

Parce que les gens adoptant un état d’esprit de développement sont prêts à faire plus d’erreurs au début de leur carrière, ils sont mieux équipés par la suite pour faire face aux difficultés quand arrivent les forts enjeux et les grandes responsabilités.

En bref

L’état d’esprit de développement (‘Growth Mindset’) désigne, au contraire, une croyance selon laquelle nos qualités et notre intelligence peuvent évoluer et être cultivées par nos efforts et par une démarche d’apprentissage continu.

Conclusion

L’adoption d’un état d’esprit conditionne les croyances que nous développons tout au long de notre vie. De fait, si vous adoptez un état d’esprit fixe, vous aurez plus de chances de plafonner et de ne pas atteindre votre plein potentiel. Vous n’êtes pas figé ad vitam aeternam dans un état d’esprit donné. Il vous est tout à fait possible de tendre progressivement d’un état d’esprit fixe vers un état d’esprit de développement. Vous pourrez ainsi accroître vos chances de succès dans votre vie privée et professionnelle, et mieux faire face à l’échec.

Alors comment on transforme son état d’esprit, afin d’adopter une vision de la vie plus porteuse de sens et de rêves ?

Voici 5 Astuces pour vous guider sur ce chemin :

  1. Transformez les perceptions que vous pouvez avoir de l’échec et faite évoluer votre self talk, c’est-à-dire toutes ces petites phrases que vous vous dites via le mental.

C’est la base de la psychologie dite positive. On stop les pensées négatives et à tendance dépressives en observant quand on se les dit, et en cherchant la version positive.

C’est de la que viennent les techniques d’affirmations positives du développement personnel

Ce self-talk centré sur votre attitude renforce votre état d’esprit de développement, et vous serez plus performant quand vous ferez face à un problème plus difficile.

2. Considérez les obstacles comme des opportunités

Ne plus fuir devant les problèmes mais essayez de les comprendre, c’est essayer de vous comprendre. Proposez vous de l’aide, via un accompagnement thérapeutique pour comprendre vos comportements dysfonctionnant est une solution.

3. Evitez de rechercher continuellement l’approbation des autres et refusés les étiquettes.

Invitez votre entourage et vous-même a l’autocongratulation et la bienveillance.

Cela réduit le jugement et la peur du regard des autres.

4. Apprivoisez votre cerveau et les bases de la plasticité neuronale

    Votre intelligence est malléable et vous pouvez l’améliorer avec de bonnes habitudes. Votre cerveau change et se développe tout au long de votre vie

Quand votre cerveau travaille dur sur des tâches difficiles, il forme de nouvelles connexions neuronales

Avec de l’entrainement, Le cerveau devient de plus en plus fort, comme un muscle !

5. Restez dans une démarche d’apprentissage continu

Notre intelligence se développe en fonction d’un grand nombre de facteurs, dont l’environnement dans lequel on se trouve et les personnes que l’on côtoie. Ou plutôt, de leur façon d’être avec nous, de réagir, des mots qu’ils emploient à notre propos. 

Le fameux bain affectif et émotionnel dans lequel on a grandi ! 

A tout âge, il est possible de changer cet état d’esprit et d’évoluer.

Cultiver son Growth Mindset, c’est donc utiliser des outils puissants, bienveillants et positifs pour :

  • Bien vivre les échecs = développer sa résilience
  • Cultiver le goût du challenge positif
  • Et aimer apprendre et se comprendre

“L’échec est le fondement de la réussite”

— Lao Tseu

Cultivez l’état d’esprit de développement chez vos enfants.

Enfants, nous avons tous naturellement un état d’esprit de développement. Pourtant en grandissant, il nous arrive de perdre cet état d’esprit. Nous finissons par nous identifier à nos habitudes, à définir un “moi” et un “pas moi”, et à ne faire que ce qui rentre dans la case du “moi”.

La manière dont nous nous adressons aux autres peut favoriser chez eux l’émergence d’un type d’état d’esprit.

Chez les enfants notamment, la manière dont nous les complimentons a un rôle crucial sur l’évolution de leur état d’esprit.

“Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Echoue encore. Echoue mieux.”

— Samuel Beckett

Il est donc important d’avoir des astuces pour ne pas reproduire à l’identique ce que nous avons vécu et proposer d’autres alternatives à nos enfants. C’est aussi un bon entrainement à notre propre volonté d’évolution.

Pourquoi donc s’en priver…mais surtout : COMMENT !

Cet outil est à l’initiative de Anaïs de grandirzen. Elle propose des outils que j’utilise fréquemment pour les enfants que j’accompagne au cabinet. Voici quelques lignes mais vous trouvez plus d’information sur son kit. Je favorise le partage de compétences. Que je m’approprie en y apportant toujours quelques axes d’amélioration fonction de ma propre expérience et de ma personnalité !

Pas d’obstacles que des possibilités.

#1 : Trouve et cultive tes forces

Cultiver ses forces est un moyen simple de se concentrer sur le positif quand notre cerveau tente de se fixer sur le négatif.

#2 : Apprends à analyser tes échecs

Apprendre, dès le plus jeune âge, à observer, analyser ses échecs avec une certaine distance et sans faire intervenir l’égo, voilà un atout majeur dans la vie !

#3 : Génère des hypothèses et expérimente

Explore, teste, lance-toi, c’est comme ça que ton cerveau fera le lien entre tout ce que tu apprends et que ta compréhension du monde qui t’entoure deviendra de plus en plus vaste.

#4 : Entraîne-toi à à être zen et confiant

En situation de stress, le cerveau se bloque, il déraille : quand on stresse avant un examen, en passant au tableau devant les camarades, c’est le trou noir, le vide intersidéral. 

#5 L’art de la concentration : travaille moins mais mieux !

Se concentrer efficacement, ça s’apprend ! L’application de Smartphone Plentie permet de règler le minuteur sur 55 minutes, une durée de concentration optimale !

#6 Fais ce qui t’enthousiasme

Parfois, quand une activité te plait, tu es plongé dedans, tu n’as pas conscience du temps qui passe, ta concentration est maximale ! C’est l’état de bonheur conscient autrement appelé le FLOW. Cet état te fait apprendre et avancer plus que n’importe quelle autre technique !

#7 Cultive ton besoin d’apprendre

Par le jeu, les expériences, les livres, reportages, les sorties, etc., multiplie les moyens d’apprendre et cultive ton amour de la connaissance.

#8 Définis tes objectifs

Pour atteindre tes objectifs et tes rêves, il faut déjà oser rêver ! 

#9 Trouve de l’inspiration partout

#10 Lance-toi des défis !

Sois conscient de tes lacunes, des forces les moins développées chez toi et lance-toi des petits défis comme apprendre un nouveau mot par jour, tester une activité inconnue, une méthode d’apprentissage différente, etc.

#11 Crée ta propre routine positive

Si tu aimes lire et/ou écrire, fais-le tous les jours. Invente des histoires, voyage et détends-toi grâce à ça !

#12 Fais la paix avec tes émotions

#13 Tiens un journal  

Ecrire, chaque matin, 10 à 20 nouvelles idées intéressantes, stimule notre créativité (James Altucher), active l’imagination et l’attention

#14 Comment t’auto-convaincre et t’auto-encourager

Sais-tu  que notre cerveau ne fait pas la différence entre ce qui est imaginaire et la réalité ? Il devient donc facile d’imaginer que l’on puisse influencer notre réalité présente et donc notre vie future, grâce à nos croyances et notre confiance en nous-mêmes. 

#15 La puissance du mot encore

ENCORE… est un mot puissant pour la confiance en soi.

Sources & Références

Dweck, C.S (2012). Mindset: Changing the way you think to fulfil your potential (Updated ed.). London: Little, Brown Book Group. Hoobyar.

Dweck, C.S. (2015). Carol Dweck revisits the ‘growth mindset’. Education Week, 35(5), 20-24. https://www.edweek.org/ew/articles/2015/09/23/carol-dweck-revisits-the-growth-mindset.html

Yeager, D.S. & Dweck, C.S. (2012). Mindsets that promote resilience: When students believe that personal characteristics can be developed. Educational Psychologist, 47(4), 302-314. https://doi.org/10.1080/00461520.2012.722805

https://www.mindsetworks.com/science/

Le Bars Access Consciousness

Voici son principe. La technique des « Barres » d’Access Consciousness ou d’accès à une conscience “élargie” est une technique à la fois “douce” et “puissante” qui permet de libérer des mémoires relatives à des idées, des croyances, des émotions et des considérations que nous portons en nous souvent de manière inconsciente. C’est un “processus relaxant et libérateur” qui défait, sans effort, les limitations dans tous les aspects de votre vie, nous permet d’accueillir le nouveau et d’élargir nos possibles. Cette technique a été créée par Gary Douglas et Dain Heer.

Cela donne plutot envie non?

Cela donne l’impression que l’on va enfin être libéré de tout ce qui nous bloque dans notre quotidien, comme une solution miracle, par apposition de doigts sur la tête. J’ai déjà eu des retours de cette pratique, des expériences vérifiées. Elle libère sur l’instant, elle fait émerger des questionnements, mais a long terme je peux vous assuré que cela n’est que l’a partie visible d’un iceberg. Comme toutes thérapie, elle se doit d’être complété, sur le long terme et encadré par un dialogue thérapeutique.

Je suis quelqu’un d’ouvert alors j’ai voulu en savoir plus. Thérapeute et accompagnatrice au changement depuis de nombreuses années, si vous me lisez vous aurez compris que je suis pour l’expérientiel. Donc j’ai voulu me pencher un peu sur cette outil. Déjà: mais qu’elle surprise qu’un outil qui touche les mémoires, le cerveau, l’esprit et ses schémas, nécessite
une seule journée de formation pour devenir thérapeute Bars Access, excusez moi du peu…
Ensuite, pour devenir formateur (ou facilitateur, comme ils l’appellent), il faut suivre 3 jours de formations de 3 facilitateurs différents avant de payer bien sûr une cotisation pour utiliser le nom et les supports de formation de l’école.  Je continue une découverte pour le moins douteuse.

Le Bars access n’est pas anodin, c’est un soin libérateur des mémoires anciennes et des schémas répétitifs et il est donc là pour remuer comme je vous en avais déjà fait le retour à plusieurs reprises. Ce que je reproche avec cette méthode d’enseignement, c’est de ne pouvoir aller plus loin et surtout essayer de faire comprendre aux gens toute la subtilité et la puissance de cette technique.

Souvent, après le soin les gens sont perturbés, peuvent perdre légèrement pied ou au contraire être trop euphoriques, et c’est à nous thérapeutes, de pouvoir aussi les suivre et comprendre ce qu’il se passe. On ne joue pas avec l’énergétique, sous prétexte que c’est un outil « dans le juste ».  Nous explique Audrey Bresson, et je suis entièrement d’accord avec elle sur le sujet.

Les personnes que je reçois en rendez vous, sont en souffrance. C’est lors d’un rendez vous dit “anamnèse” que je peux prendre en compte la demande globale d’une personne avec qui je vais instaurer un contrat de confiance. Ces personnes en besoin d’aide, attendent que je puisse les guider sur un beau chemin. Et pour cela j’ai eu un peu plus d’un jour de formation. Je pense que cette outil peut avoir de l’intérêt, si il est entre de bonnes mains. Des mains qui ont déjà une belle connaissance de l’énergétique. Des mains guidées par un thérapeute qui a déjà entamé un beau parcours vers lui même. Qui sait se remettre en question et qui comprend l’importance d’être dans l’amour et la bienveillance surtout lorsque l’on va dans les profondeurs d’un système, neuroscientifique qui plus est, lié à notre “esprit”.

Avec les Bars, il est possible de savoir comment la personne est, ce qu’elle demande, comment elle le reçoit, ce qui travaille le plus. Mais donner un tel soin à quelqu’un, sans même poser un questionnaire avant (comme il m’a été rapporté sur plusieurs expériences), c’est prendre des risques pour soi, pour son client et c’est inadmissible pour moi. Arrêtons de se prendre pour des apprentis sorciers, et apprenons aussi notre métier correctement! Nous avons la responsabilité des personnes qui viennent nous voir, et c’est ce type de comportement qui décrédibilisent la profession.

Audrey Besson

Alors bien sur qu’il y a des preuves scientifiques, de résultats plus que probants de ce processus. Mais ce qui est étonnant, me direz vous, c’est qui dit preuves scientifiques, dit ” Neuroscentifiques” qui ont tester les effets de cette thérapie sur l’autre. Pensez vous que tout les thérapeutes utilisant cet outil ont autant de connaissances et compétences sur le système neurologique?

Personnellement quand je choisi un thérapeute, je choisi aussi son sérieux, surtout quand il s’agit de poser les mains sur moi. Une parole peut être désastreuse, alors un touché, en dysharmonie entre l’intention et “l’éveil intérieur” d’un thérapeute…imaginez les dégâts.

Ce n’est pas pour autant qu’il faut voir le Bars Access Consciousness comme quelque chose de malsain, bien au contraire. C’est un formidable outil, avec lequel nous pouvons faire plein de choses, il suffit juste de savoir correctement l’utiliser.



Ressources:

Voici un articile qui est positif sur le processus, pour que vous puissiez comparer les avis 😉

Je perds mes proches et ensuite je me perds moi même

Mais si finalement je me trouvais, me rencontrais dans mon noir?

Il y a en chacun de nous, parfois de façon visible et d’autre fois plus profondément enfouie sous les peurs et les interdits, une aspiration au mieux être, une tentation au bien être.

Être bien avec soi même, en accord avec ses potentialité, en correspondance avec son environnement, en paix avec autrui, en harmonie avec l’univers, est une sensation rare et cependant plus accessible qu’il n’y parait au premier abord.

Comme enfant, notre bien être dépend pour l’essentiel de notre entourage et du pouvoir de notre imaginaire.

Devenu adulte, le bien être relève de notre responsabilité pleine et entière, en renonçant tout d’abord à la victimisation et à la mise en dépendance. Il appartient donc à chacun de se donner les moyens de se réconcilier avec le meilleur de ses possibles en acceptant de devenir un bon compagnon pour soi.

Le bien être ne résulte pas d’une simple intention ou désir, il est sous tendu par plusieurs démarches qu’il me parait important de rappeler.

• Développer la capacité à être présent au présent. Cela veut dire de ne pas se laisser envahir par son passé ou par les situations inachevées de son histoire. Cela veut dire aussi de ne pas fuir dans le futur soit en l’idéalisant soit en remettant à demain ce qu’il est possible de vivre aujourd’hui.

• Accepter de s’aimer en cultivant respect, bienveillance et tendresse à l’égard des différentes composantes de sa personnalité et surtout de son corps. Ce faisant nous inscrivons en nous un ancrage de fiabilité et de confiance pour agrandir la vivance de notre vie.

• Apprendre à découvrir et à cultiver la beauté partout où elle peut s’épanouir. Et déjà aller à sa rencontre en prenant le temps de la reconnaître dans ses manifestations les plus infimes. La beauté a de multiples visages et surtout une incroyable créativité pour se dire.

• Se donner les moyens d’apprendre à mieux communiquer. Avec soi même et avec autrui. Avoir des relations vivantes et en santé suppose de s’appuyer sur 5 modalités de base :

1  Oser demander en prenant le risque que la réponse de l’autre ne corresponde pas à nos attentes.

2  Oser recevoir les messages cadeaux qui nous viennent d’autrui, pour les amplifier ou simplement les adapter à nos possibles.

3  Oser restituer les messages négatifs qui nous viennent parfois de l’autre, en se positionnant clairement, en trouvant la bonne distance ou même en renonçant à poursuivre des relations qui peuvent se révéler toxiques pour nous.

4  Oser donner gratuitement, sans ambiguïté, sans mettre l’autre en dépendance ou en dette.

5  Oser refuser, c’est à dire prendre le risque de faire de la peine ou de décevoir, en se positionnant, en se confrontant par un non d’affirmation, face à une demande ou une invitation de l’autre, qui ne correspond pas à nos valeurs, à notre disponibilité ou qui touche à notre seuil de tolérance.

• Pouvoir s’appuyer sur des proches et des amis suffisamment stables et solides pour nous aider à résister aux péripéties et aux avatars de notre propre évolution.

• Prendre soin de son corps et de sa santé. Avec une alimentation qui corresponde aux besoins de votre organisme et une hygiène de vie qui respecte votre rythme et vos ressources. Cultiver des temps de méditation, de centration et de plaisir à être.

En fait, la clé principale du bien être me semble résider dans notre capacité à ne pas se laisser définir par autrui, à ne pas cultiver la dépendance, à ne pas se laisser polluer par les tentatives de culpabilisation des proches ou de ceux qui prétendent nous aimer et qui au nom de “leur amour” voudraient nous faire entrer dans leurs désirs, leurs peurs ou leurs projets.

Nous les savons aussi, le bien être personnel s’enracine, s’appuie et s’amplifie non seulement dans l’intime de soi, mais il a besoin de rayonner, de trouver un écho d’une part dans l’environnement proche, mais aussi une correspondance avec tout ce qui participe à la vie de la planète.

Le bien être s’épanoui dans la convivialité, dans la résonance avec le bien être d’autrui. Mais encore faut-il souligner, sans amertume ou culpabilité, avec lucidité, humour et beaucoup de tendresse que le bien être personnel reste une oasis dans un désert d’incommunication, une île dans un océan d’injustices et de guerres, une fleur dans un champ de violences et d’intolérances, une graine d’espoir à semer face à l’avidité du consumérisme et de l’individualisme dominant.

Et si finalement perdre ses proches et se perdre soi-même était la clé pour gagné le SOI ?!

Source: Passeport pour le bien-être  par Jacques Salomé

Je suis hypersensible, et toi?


Mieux comprendre l’hypersensibilité Questionnaire d’E. Aron

“Ces gens qui ont peur d’avoir peur” 

Répondez à chaque question en fonction de comment vous vous sentez personnellement. Si la phrase vous correspond très bien ou assez bien, comptez un point. Si la phrase ne vous correspond pas vraiment ou pas du tout, ne comptez aucun point.

Les phrases sont écrites au féminin pour simplifier.                                             

Répondre à chaque question sincèrement :

OUI si cela s’applique dans une certaine mesure à vous, NON si cela ne s’applique pas vraiment ou pas du tout.

Commencez: 

1. Je suis conscient des subtiles nuances de mon environnement   
Oui / Non

2. L’humeur des autres me touche
Oui / Non                                                         

3. Je suis très sensible à la douleur
Oui / Non                                                      

4. J’ai besoin de me retirer pendant les journées frénétiques, soit au lit, soit dans une chambre obscurcie, soit dans tout endroit où je suis susceptible d’être tranquille et libéré de toute stimulation
Oui / Non                                     

5. Je suis particulièrement sensible aux effets de la caféine
Oui / Non

6. Je suis facilement terrassé par les lumières violentes, les odeurs fortes, les tissus grossiers ou les sirènes proches
Oui / Non

7. J’ai une vie intérieure riche et complexe
Oui / Non

8. Le bruit me dérange
Oui / Non

9. Les arts et la musique suscitent en moi une émotion profonde
Oui / Non

10. Je suis une personne consciencieuse
Oui / Non

11. Je sursaute facilement
Oui / Non

12. Je m’énerve lorsque j’ai beaucoup à faire en peu de temps
Oui / Non

13. Lorsque les autres se sentent mal à l’aise dans leur environnement matériel, je sens en général ce que je dois faire pour les soulager (changer l’éclairage, proposer d’autres sièges)
Oui / Non

14. Je perds les pédales lorsqu’on essaie de me faire faire trop de choses à la fois
Oui / Non

15. J’essaie vraiment d’éviter de commettre des erreurs ou des oublis
Oui / Non

16. Je fais en sorte d’éviter les films et les émissions qui contiennent des scènes de violence
Oui / Non

17. Je m’énerve lorsque beaucoup de choses se passent autour de moi
Oui / Non

18. La faim provoque en moi une forte réaction, perturbe ma concentration et mon humeur
Oui / Non

19. Les changements qui se produisent dans ma vie m’ébranlent
Oui / Non

20. Je remarque et j’apprécie les parfums et les goûts délicats, les bruits doux, les subtiles œuvres d’art
Oui / Non

21. Je fais mon possible pour éviter les situations inquiétantes ou perturbatrices
Oui / Non

22. Lorsque je dois rivaliser avec d’autres ou lorsque l’on m’observe pendant que je travaille, je perds mon sang-froid et j’obtiens un résultat bien pire que lorsqu’on me laisse tranquille
Oui / Non

23. Lorsque j’étais enfant, mes parents ou mes enseignants semblaient me considérer comme sensible ou timide
Oui / Non



Total de Oui :

A partir de 14 réponses positives, on est probablement hypersensible (porteur du trait desensibilité des processus sensoriels).

Mais aucun test ne devrait avoir tant de poids qu’on base toute sa vie dessus. Si on se sent hypersensible mais on a moins de 14 points, on peut quand même agir en fonction de cette nouvelle information.

Si vous êtes aussi un chercheur de sensations (voir test sur la même page), il est possible que vous perdiez des points aux questions 12, 14, 17, 19 de ce test et que vous soyez malgré tout hypersensible.

C’est à vous de voir si vous vous reconnaissez globalement dans les descriptions.

Source* 1 “The highly sensitive person”, Elaine N. Aron, traduction française aux Editions de l’Homme “Ces gens qui ontpeur d’avoir peur” – Mieux comprendre l’hypersensibilité

L’enfant intérieur

L’enfant intérieur, qu’est ce?

Cela fait quelques jours que j’ai envie de parler de ce sujet parce que j’en ai marre d’entendre tout et n’importe quoi sur l’enfant intérieur.
Jungienne de formation, psychanalyste me professionnalisant à la Psycho somato thérapie je travaille régulièrement sur les blessures de l’enfance donc aussi en lien avec l’enfant intérieur.
Sous plusieurs postes je vais évoquer avec vous Ma vérité celle qui n’engage que moi et des penseurs que je citerai pour rétablir ce que je sais et penses être l’enfant intérieur.
Trop de gens, de thérapeute, blessés, tiraillés, perdus, évoquent l’intérêt en tant qu’adulte de demander à l’enfant intérieur de cesser d’être, de ressentir ou encore de s’exprimer car nous avons grandi et que nous n’avons plus besoin de cet enfant intérieur pour vivre actuellement.

Faux faux faux !!!

Je vous l’avais dit, il y a du changement, de la transformation, de la brillance, exprimées en toute liberté. Avec amour et bienveillance laissons exprimer son enfant naturel.
 ✨C✨
👧🐼
De fait, l’enfant est porteur de transformation. Une qualité qui fait bien souvent défaut chez l’adulte. A partir de cette simple observation, il forge l’un des concepts clés de la psychologie analytique, “l’individuation” – un processus qui nous pousse à devenir des individus aussi complets que possible grâce aux capacités, entre autres, de transformation de l’enfant qui vit en nous.
Notre monde intérieur est habité par trois états du moi, que nous utilisons plus ou moins bien : le Parent, qui établit les règles ; l’Adulte, qui pense, décide et résout les problèmes ; l’Enfant, qui ressent et réagit.
Ses trois états du moi ne sont pas suffisants, car notre monde intérieur est peuplé d’innombrables ss-personnalités : l’Arriviste, le Tyran, le Protecteur, l’Artiste, le Séducteur… et bien d’autres.
Ces sous-personnalités empêchent notre #moi profond de s’exprimer, provoquent des conflits intérieurs, des sensations de vivre en porte-à-faux il font donc entrer en #dialogue avec elles.
La méthode du Dialogue intérieur apporte une dimension supplémentaire : elle permet de retrouver et d’accepter les #sous-personnalités qui restent dans l’#ombre, celles que l’on renie, notamment l’Enfant intérieur, bien souvent abandonné lors du passage à l’âge adulte.
En le perdant, notre enfant intérieur, parce que l’on a cru, ne plus avoir besoin de lui, avoir grandi, que c’est l’adulte qui décide blablablabla la…. nous perdons infiniment de la magie et du mystère de la vie, du plaisir et de l’intimité des relations.
Cette méthode consiste à établir, avec l’aide d’un thérapeute, un dialogue avec notre Enfant intérieur, comme si nous avions une conversation avec une personne réelle.

Faire Parler l’enfant interieur:

Ouiiii 🙏🙏🙏
Et ceci, en commençant par lui faire une bonne surprise : lui expliquer qu’il n’a pas besoin de grandir parce que, justement, son état d’enfant est une source de richesse intérieure incomparable.
Mais comment ça???
Bey oui, comme tout enfant, notre Enfant intérieur traverse différentes étapes pour évoluer. C’est au cours de l’une ou l’autre de ces étapes que l’on se coupe de l’enfant qui est en nous, et c’est cette fêlure qui est la cause de notre agitation, de notre mal-être.
Donc: il est nécessaire de faire remonter l’enfant en souffrance, le laisser s’exprimer , et entamer un dialogue avec lui pour l’apaiser
                                       💖 Un baiser, baume sur ses cicatrices💖
Sitôt qu’un individu à apprivoisé et nourri spirituellement son Enfant intérieur blessé, l’énergie créatrice de son merveilleux Enfant naturel commence à émerger.
🔸Une fois intégré, l’Enfant intérieur devient la source d’une régénération salutaire et d’une vitalité nouvelle.
🔸Quant à l’Enfant naturel, il correspond à cette partie de nous-même qui recèle, en puissance, nos dons innés pour la découverte, l’émerveillement et la création.
Le quiproquo était donc la, il s’agit d’établir un dialogue avec l’enfant qui est en nous, et non de « jouer à l’enfant ».

Les 5 étapes pour rencontrer son enfant interieur:

                 🔸Les principales étapes qui vous sont proposées ici, peuvent être pratiquées seul, chez soi, mais ne remplacent en aucun cas un travail effectué avec un thérapeute. 🔸
🍥 1. Retrouvez les postures de l’enfant.
Pour prendre contact avec votre Enfant intérieur, posez vos deux mains sur votre plexus solaire, fermez les yeux, et adressez-vous à lui comme à une véritable personne. Comme il s’exprime avant tout à travers nos sensations physiques, vous pouvez essayer de retrouver les attitudes, les gestes, les postures typiques d’un enfant.
🍥 2. Demandez pardon
Un moyen de gagner sa confiance consiste à lui demander pardon de l’avoir négligé depuis tant d’années. Vous pouvez lui parler ou lui écrire une lettre. Expliquez-lui pourquoi vous n’avez plus donné de nouvelles, racontez-lui votre vie depuis que vous avez commencé à grandir, vos bonheurs, vos malheurs, sans mentir ni travestir la réalité.
🍥 3. Entamez le dialogue
Il s’agit d’une véritable conversation. Posez-lui des questions simples à voix haute : « Comment vas-tu ? », « Acceptes-tu de parler avec moi ? »… Laissez venir les réponses, comme si vous jouiez une pièce de théâtre. S’il vous arrive de prendre une autre voix, plus enfantine, c’est normal. Au début, ce genre d’exercice peut dérouter, mettre mal à l’aise : c’est la preuve que vous avez du mal à accepter votre Enfant intérieur.
🍥4. Faites-lui dessiner ses émotions
Le dessin est l’un des moyens d’expression les plus prisés des enfants. Prenez du papier et des crayons, et demandez à votre Enfant intérieur de dessiner l’adulte que vous êtes. Utilisez votre main gauche si vous êtes droitier, l’inverse dans le cas contraire. Jour après jour, vous pouvez lui demander de dessiner différentes scènes : ce qui le met en colère ou le rend triste, comment il se voit quand il se sent seul… Puis ce qui le rend heureux, fier de lui, spontané…
🍥5. En commentaire 🙈🙉🙊 Merci à psychologiem et à Erik pour leurs connaissances et leur partage permanent.
Inspiration : #Jung, #Berne, Hal et Sidra, #Bradshaw,  Historique et explication d’un concept majeur de la psychologie humaniste par Erik Pigani 🙏✨
Sources :
“Le Dialogue intérieur”, Le Souffle d’Or, 1997

“Retrouver l’enfant en soi” Editions de l’Homme, 2004

Les Archétypes Jungien

“L’amour est de ce fait un facteur très important de la destinée de chacun, parce que, plus que toute autre chose, il peut délivrer les humains de leur unique attachement au Moi, et leur fait soupçonner l’existence d’un accomplissement transcendant ; il nous fait participer au jeu divin de l’union de Shiva et de Shakti, dieu et déesse, par-delà la banalité de la vie terrestre. C’est le mystère dont personne n’a encore levé le voile et qui semble pourtant installé en chacun comme but de la vie. Tout ce que nous pouvons dire, c’est que cela représente un mystère d’individuation réciproque, un devenir conscient et une réalisation de totalité dans la rencontre avec l’autre. Ce symbole apparaît également à la fin de la vie”

Extraits d’animus de Jung

 

Les archétypes sont un concept introduit par Carl Jung. Celui ci, en désacort avec Freud sur le principe de complexe d’oedipe comme seule explication de la construction de la personnalité d’un individu, a élaboré son principe d’archétypes, avec en prime un concept, celui du complexe d’electre.  Il modélise les personnes, leurs comportements ou leur personnalités. Les archétypes, a-t-il suggéré, sont “des tendances innées qui jouent un rôle dans l’influence du comportement humain”.

Jung croyait que la psyché humaine était composée de trois composantes: le moi, l’inconscient personnel et l’inconscient collectif. Selon lui, l’ego représente l’esprit conscient tandis que l’inconscient personnel contient des souvenirs, y compris ceux qui ont été supprimés. L’inconscient collectif, lui est perçu comme unique en ce sens que Jung croyait que cette partie de la psyché servait de forme d’héritage psychologique. Il contenait toutes les connaissances et expériences que nous partageons en tant qu’espèce. Dans la psychologie jungienne, les archétypes représentent des motifs et des images universels qui font partie de l’inconscient collectif. Jung croyait que nous héritons de ces archétypes de la même manière que nous héritons des modèles de comportement instinctifs.

 

Autonomie des archétypes

« Les archétypes sont donc doués d’une initiative propre et d’une énergie spécifique. Ils peuvent aussi, à la fois, fournir dans la forme symbolique qui leur est propre, une interprétation chargée de sens, et intervenir dans une situation donnée avec leurs propres impulsions et leurs propres pensées.

A cet égard, ils fonctionnent comme des complexes. Ils vont et viennent à leur guise, et souvent, ils s’opposent à nos intentions conscientes ou les modifient de la façon la plus embarrassante.

On peut percevoir l’énergie spécifique des archétypes lorsque l’on a l’occasion d’apprécier la fascination qu’ils exercent. Ils semblent jeter un sort. »

 

Expérience archétypique

« L’expérience archétypique est une expérience intense et bouleversante.

Il nous est facile de parler aussi tranquillement des archétypes, mais se trouver réellement confronté à eux est une tout autre affaire.

La différence est la même qu’entre le fait de parler d’un lion et celui de devoir l’affronter. Affronter un lion constitue une expérience intense et effrayante, qui peut marquer durablement la personnalité. »

 

Archétypes et instincts

« Il me faut ici préciser les rapports entre les archétypes et les instincts. Ce que nous appelons “instinct” est une pulsion physiologique, perçue par les sens. Mais ces instincts se manifestent aussi par des fantasmes, et souvent ils révèlent leur présence uniquement par des images symboliques. Ce sont ces manifestations que j’appelle des archétypes.

Leur origine n’est pas connue. Ils réapparaissent à toute époque et partout dans le monde, même là où il n’est pas possible d’expliquer leur présence par des transmissions de générations en générations, ni par des fécondations croisées résultant de migrations. »

« … les structures archétypes ne sont pas des formes statiques. Ce sont des éléments dynamiques, qui se manifestent par des impulsions tout aussi spontanément que les instincts. »

 

Tonalité affective de l’archétype

« Ceux qui ne se rendent pas compte de la tonalité affective particulière de l’archétype ne se retrouveront qu’avec un amas de concepts mythologiques, que l’on peut sans doute assembler de façon à montrer que tout a un sens, mais aussi que rien n’en a.

Les cadavres sont tous chimiquement identiques, mais les individus vivants ne le sont pas.

Les archétypes ne se mettent à vivre que lorsqu’on s’efforce patiemment de découvrir pourquoi et comment ils ont un sens pour tel individu vivant. »

 

Les images archétypiques se chevauchent

« Un archétype s’inscrit toujours dans une trame factice, avec des représentations à double emploi.

L’archétype s’inscrit dans une trame de représentations apparentées entre elles, conduisant toujours à d’autres images archétypiques et se chevauchant constamment les unes les autres, et dont l’ensemble forme le singulier tapis de la vie. »

 

Anima et animus

« L’anima est féminine ; elle est uniquement une formation de la psyché masculine et elle est une figure qui compense le conscient masculin.

Chez la femme, à l’inverse, l’élément de compensation revêt un caractère masculin, et c’est pourquoi je l’ai appelé l’animus. Si, déjà, décrire ce qu’il faut entendre par anima ne constitue pas précisément une tâche aisée, il est certain que les difficultés augmentent quand il s’agit de décrire la psychologie de l’animus.

Le fait qu’un homme attribue naïvement à son Moi les réactions de son anima, sans même être effleuré par l’idée qu’il est impossible pour quiconque de s’identifier valablement à un complexe autonome, ce fait qui est un malentendu se retrouve dans la psychologie féminine dans une mesure, si faire se peut, plus grande encore. »

« Pour décrire en bref ce qui fait la différence entre l’homme et la femme à ce point de vue, donc ce qui caractérise l’animus en face de l’anima, disons : alors que l’anima est la source d’humeurs et de caprices, l’animus, lui, est la source d’opinions ; et de même que les sautes d’humeur de l’homme procèdent d’arrière-plans obscurs, les opinions acerbes et magistrales de la femme reposent tout autant sur des préjugés inconscients et des a priori. »

 

L’Anima

«Figures inconscientes de l’autre apparaissant dans les rêves, les mythes, les arts, les religions, cet autre se présentant avec les caractères du sexe opposé (ce que l’on définirait aujourd’hui comme du genre opposé) : anima chez l’homme, animuschez la femme. Ces deux archétypes fondent la conception jungienne d’une bisexualité psychique.

Anima et animus suscitent des représentations qui tendent à se personnifier comme on peut le voir par exemple dans les rêves où l’anima et l’animus apparaissent sous les traits d’une femme ou d’un homme inconnu. Ils se manifestent aussi, d’une façon qui reste souvent inconsciente, par des projections qui induisent certains comportements et jettent le trouble dans les relations de l’homme et de la femme.»
(Extrait de la définition de l’Anima qui figure dans le Dictionnaire Jung, page 22.)

L’Anima, élément féminin en chaque homme

« Au Moyen Age, bien avant que les physiologistes aient démontré que notre structure glandulaire confère à chacun de nous des éléments à la fois mâle et femelle, un dicton voulait que “chaque homme porte en lui une femme”. Et c’est cet élément féminin dans chaque homme que j’ai appelé l’anima.

Cet aspect féminin est essentiellement une certaine façon, inférieure, qu’a l’homme de se rapporter à son entourage, qu’il cache aux autres tout autant qu’à lui-même. Même lorsque la personnalité visible d’un individu paraît normale, il se peut qu’il dissimule aux autres et à lui-même cette “femme qu’il porte en lui” et dont l’état est quelquefois déplorable. »

 

Présence de l’Anima dans les rêves

« La présence d’une figure de l’anima dans le rêve fait en effet toujours supposer l’existence d’une fonction de relation. L’anima représente toujours chez l’homme la fonction de relation. »

 

L’art de se parler à soi-même

« … il faut se cultiver dans l’art de se parler à soi-même, au sein de l’affect, et d’utiliser celui-ci, en tant que cadre de dialogue, comme si l’affect était précisément un interlocuteur qu’il faut laisser se manifester, en faisant abstraction de tout esprit critique.

Mais, ceci une fois accompli, l’émotion ayant en quelque sorte jeté son venin, il faut alors consciencieusement soupeser ses dires comme s’il s’agissait d’affirmations énoncées par un être qui nous est proche et cher. Il ne faut d’ailleurs pas s’arrêter en cours de route, les thèses et antithèses devant être confrontées les unes avec les autres jusqu’à ce que la discussion ait engendré la lumière et acheminé le sujet vers une solution satisfaisante. Pour ce qui est de cette dernière, seul le sentiment subjectif pourra en décider.

Naturellement, en pareil débat, biaiser avec soi-même et chercher des faux-fuyants ne nous serviraient de rien. Cette technique de l’éducation de l’anima présuppose une honnêteté et une loyauté pointilleuses à l’adresse de soi-même, et un refus de s’abandonner de façon prématurée à des hypothèses concernant les desidera ou les expressions à attendre de “l’autre côté”. »

Sources :

 

L’Animus 

« L’animus est quelque chose comme une assemblée de pères ou d’autres porteurs de l’autorité, qui tiennent des conciliabules et qui émettent ex cathedra des jugements “raisonnables” inattaquables.

Mais, à y regarder de plus près, ces jugements prétentieux sont pour l’essentiel un amoncellement de mots et d’opinions qui se sont accumulés dans l’esprit de la petite fille, puis de l’adolescente depuis l’enfance, et qui, recueillis, choisis et collectionnés peut-être inconsciemment, finissent par former un canon, une espèce de code de vérités banales, de raisons et de choses “comme il faut”.

Cette codification du raisonnable correspond donc à une réserve de préjugés ; et dès qu’un jugement conscient, compétent et valable manque (ce qui, dans les complications de la vie, est souvent le cas), il y est fait appel comme à un arsenal inépuisable d’opinions disparates où l’on trouvera celle qui semblera convenir à la situation donnée.

Ces opinions apparaîtront, tantôt sous forme de ce qu’il est convenu d’appeler le bon sens, tantôt sous forme de principes, emblèmes de l’éducation reçue. Et la femme dira par exemple : “C’est ainsi que cela s’est fait depuis toujours”, ou encore : “Mais tout le monde dit que …”. »

Les opinions de l’animus

«Les opinions de l’animus ont très souvent le caractère de convictions solides, qui ne sont pas faciles à ébranler, ou de principes d’allure intouchable, de valeur apparemment infaillible.

Si nous soumettons ces opinions à l’analyse, nous nous heurtons tout d’abord aux préjugés inconscients qui les motivent et qu’il nous faut inférer : je veux dire que la femme sent et pense les opinions acerbes qu’elle émet comme si ces préjugés existaient réellement.

En réalité, ces opinions ne sont ni motivées, ni le fruit d’un acte de pensée; elles existent toutes faites, comme préfabriquées et prêtes à la consommation ; elles sont présentes dans l’être mental de la femme, qui les formule et les répète parce qu’elles ont dans son esprit un tel caractère de réalité et un telle force de conviction immédiate qu’elle n’est même pas effleurée par l’idée de les soumettre à la possibilité d’un simple doute. »

 

L’animus être créateur

« … l’animus est aussi un être créateur, une matrice, non pas dans le sens de la créativité masculine, mais dans le sens qu’il crée quelque chose que l’on pourrait appeler un logos spermatikos – un verbe fécondant.

De même que l’homme laisse sourdre son oeuvre, telle une créature dans sa totalité, à partir de son monde intérieur féminin, de même le monde intérieur masculin de la femme apporte des germes créateurs qui sont en état de faire fructifier le côté féminin de l’homme.

C’est là l’origine de la “femme inspiratrice” qui, si elle est mal formée, recèle aussi en elle la possibilité de devenir la pire des viragos … »

 

Les 4 états de Conscience.

 

 

 

La conscience qu’est ce?

Définition de la Psychanalyse :
Chez Freud, la conscience n’est que la surface d’un iceberg entièrement immergé et constitué par le pouvoir de l’inconscient. La conscience n’est que “ce qui est connu de soi-même” : “il se passe dans le psychisme bien plus de choses qu’il ne peut s’en révéler à la conscience” (citation de Freud issue de Essai de Psychanalyse).

 

Définition clinique :

La conscience représente l’ensemble des sentiments et des pensées d’une personne et comprend la connaissance de sa propre existence, ses sensations, la perception et l’interprétation de son environnement et de son monde intérieur. En pratique, on peut évaluer le contenu de la conscience du monde extérieur en analysant les gestes moteurs volontaires et reproductives exécutés en réponse aux ordres simples.

Pour le clinicien, la conscience nécessite à la fois l’éveil* et la perception* consciente du monde extérieur.

 

L’éveil (clinique) présente un continuum de comportements, du sommeil profond à l’éveil total. Ce n’est pas non plus un mécanisme de tout ou rien : même durant le sommeil, nous restons sensibles au monde environnant, et une stimulation extérieure intense, inattendue ou nouvelle peut nous éveiller. L’éveil (spirituel ou encore « illumination), s’évoque et se retrouve souvent dans les pensées bouddhiste et à l’hindouiste, désigne un état de conscience supérieur. Cette notion évoque traditionnellement une libération totale de l’ego (en tant que « moi » commun) et l’avènement d’une nouvelle conscience unifiée avec l’univers ou avec le divin, selon les croyances. Un tel état de conscience qui ne pourrait, par nature, être défini par les mots, est censé ouvrir l’individu à la connaissance spirituelle, au ravissement de l’âme, à un sentiment de communion ou une perception holistique de l’existence.

 

Les 4 plans de conscience :

 

 

 :

      « L’esprit est un bon serviteur et un mauvais maître »

H.P Blavatsky

 

Le mental est un ensemble qui vous a été donné. Il ne vous est pas intrinsèque. Le mental est cultivé, il est ce que la société a implanté en nous. Il n’est pas Nous. La conscience est notre nature, le mental est juste la circonférence créée par la société autour de nous, par la culture, par votre éducation. Il est donc notre conditionnement, la logique, ce qui nous permet de comprendre notre environnement, de nous y adapter.

Le mental ne peut pas être tue, ni silencieux. Si le silence est là, il n’y a aucun mental. Lorsque le mental est présent, il n’y a aucun silence. Il nous perturbe, est une maladie. Le mental est une rivière, courant de pensée, créant des pensées tel un flux éternel. Le mental se déplace dans le temps, paradoxalement la conscience vit sans notion de temps. Il ne nous permet pas de s’ancrer, et d’Etre soi.

Il est la logique, cette voix de schéma, de préjugés et stéréotype, de masque et faux – self. Le siège de l’Ego.

 

Comment le faire taire?

Cela n’est pas possible, cependant on peut le dompter. Ne plus être “victime” de son mental, bourreau de sa vie, mais de faire qu’il serve l’âme. La méditation et le changement de la pensée, permette de lâcher son mental, ainsi à force de pratique, vous ressentez un certain calme et une certaine paix. C’est le début de l’ état naturel de fusion consciente avec l’Être qui est, généralement, obscurcie par le mental.

 

Lorsque vous pénétrer de plus en plus profondément dans cet état de vide mental ou de « non-mental », comme on le nomme parfois en Orient, vous atteignez la conscience pure. Et dans cette situation, vous ressentez votre propre présence avec une intensité et une joie telles que toute pensée, toute émotion, votre corps physique ainsi que le monde extérieur deviennent activement insignifiants en comparaison.

 

 

:

 

“Le corps peut réagir à une menace avant même qu’elle ait été consciemment identifiée. “

Serge Tisseron

 

Longtemps mis de côté par la psychanalyse, ravalé au rang de machine par la médecine classique, le corps est en train d’opérer un sérieux come-back en Occident. En témoignent le développement des thérapies psychocorporelles, l’engouement pour les techniques orientales comme le tai-chi, le qi gong ou encore le yoga, mais aussi, paradoxalement, des mises en scènes artistiques ou médiatiques dans lesquelles la présence du corps est affirmée dans l’outrance et la provocation. Aujourd’hui, ces corps « piercés », tatoués, hypersexualisés, tels qu’on peut les voir dans la rue, la publicité ou la mode, ne sauraient être réduits à une simple opération commerciale, mais annoncent un retour en force du corps dans notre culture.

 

Le corps à l’insu de la conscience ne cesse de résoudre des situations complexes. Il possède ses signaux, ses systèmes d’information et de commande. Parfois, il ouvre la voie à une possible transmission de l’indicible, l’inimaginable, l’incompréhensible, le non-symbolisable. Le corps a ses mémoires. Dès lors qu’on accepte qu’il n’y a pas de différence entre le corps et l’esprit, qu’il n’y a pas de pensée sans corps ni de corps sans pensée, une réflexion devient possible sur l’intelligence des corps.

 

 

 

:

 

“Au commencement était l’émotion.”
Louis-Ferdinand Céline 

Lorsque vous commencez à vous ouvrir à ce chemin spirituel ou lorsque vous cheminez depuis un certain temps, vous êtes beaucoup plus fragiles émotionnellement parce votre fréquence vibratoire est moins dense. Vous n’avez donc pas de couches de protection. Certains moments sont donc pénibles parce que les larmes viennent facilement aux yeux.

L’émotionnel a une immense importance ! C’est l’énergie générée par votre centre émotionnel qui dirige vos pensées, vos sentiments et vos relations avec les autres.

Comment pouvoir travailler, discipliner ce centre émotionnel ?Tout simplement en comprenant son fonctionnement !

Le centre émotionnel gère deux énergies : les émotions positives qui vous propulsent vers l’avant et les émotions négatives qui vous clouent sur place. Il faut donc apprendre à faire le tri, à prendre ce qui est bon pour vous, ce qui vous élève et à transformer ce qui vous empêche d’avancer.

Comment le faire ? Simplement en les reconnaissant ! Quand une pensée perturbatrice émanant de votre centre émotionnel se présente à vous et parfois même vous submerge, prenez du receul par rapport à cette émotion, regardez-la et dites lui  : Je te reconnais mais tu ne me déstabilisera pas ! Je t’envoie tout l’Amour que je suis capable de te donner et te demande de me quitter !

Faites-le une fois, deux fois, trois fois et vous verrez avec quelle aisance vous stabilisez votre centre émotionnel. Mais tant que vous serez perturbés par un non lâcher prise, par une souffrance quelle qu’elle soit, votre centre émotionnel générera ces émotions négatives qui vous cloueront sur place, qui vous perturberont.

Plus vous avancerez, plus vous réussirez à rester centrés. Si vous arrivez à élever votre fréquence vibratoire, quitte même à ne plus être protégés de la même façon par la coque de votre matière dense, vous arriverez à comprendre réellement votre fonctionnement au niveau émotionnel et vous n’aurez plus aucun problème.

N’oubliez pas que certaines maladies prennent naissance dans votre centre émotionnel, entre autres les dépressions. Tout peut se gérer avec des prises de conscience. Un jour vous prenez un peu conscience de quelque chose, le lendemain d’une autre chose, et c’est ainsi que vous évoluez, par petites prises de consciences successives.

Ne bloquez pas vos émotions ! Laissez-les s’exprimer, même au travers des larmes, mais essayez vraiment de les comprendre  pour les reconnaître et faire ce que nous avons dit : leur parler, les éclairer afin qu’elles s’en aillent ou soient simplement absorbées par l’Amour que vous leur enverrez. Nous parlons essentiellement des émotions perturbatrices.

Chacun gérera son centre émotionnel selon son niveau de conscience et son évolution. Il n’y a pas de méthode unique, il y en a plusieurs et chacun trouvera la sienne s’il veut réellement se recentrer en permanence. Nous vous donnons une petite méthode mais il en existe bien d’autres. »

Monique Mathieu

 

 

 

:

 

“La spiritualité a besoin d’être cosmique, de nous permettre de vivre avec vénération le mystère de l’existence, avec gratitude le don de la vie et avec humilité dans le lieu que l’être humain occupe dans la nature.”

Leonardo Boff

Ce qui est de l’ordre de l’esprit ou de l’âme, qui concerne sa vie, ses manifestations, qui est du domaine des valeurs morales et intellectuelles; (personne) qui étudie ce domaine.Qui est esprit, qui n’a pas de corps.

Il est très difficile d’expliquer le spirituel, mais je crois revenir souvent sur le sujet.

C’est un mot très utilisé dans la religion, où on le définit comme ce secteur de la vie où se trouve Dieu. Mais la religion n’est pas la seule dimension qui parle du spirituel. D’un point de vue philosophique, ce mot peut avoir d’autres significations. En dehors de la religion, nous avons tendance à penser que le spirituel est la même chose que le psychologique. De ce point de vue, ce qui compose cette spiritualité serait toutes les pensées, les sentiments et les émotions qui nous habitent. Mais ce n’est pas tout à fait vrai : le spirituel va au-delà du psychologique.

 

Les philosophies et les pratiques qui définissent le spirituel comme un tout qui donne un sens de transcendances à la vie sont très nombreuses. Dans cette perspective, le spirituel a un lien avec la pratique de la vertu, dans le but d’atteindre un état de liberté ou de libération ou, en tout cas, de plus grande évolution.

La conscience spirituelle est difficilement atteignable par tous, dans le sens ou elle nécessite que l’on s’investisse dans le monde de soi profond, dans le besoin et l’envie de se rencontrer. Cela implique des étapes d’apprentissage et l’éveil vers Soi.

 

 

Source*

[1] Freud – Essai de Psychanalyse
http://www.laconscience-espace.com
https://developpement-personnel-club.com
http://www.osho.com
http://www.chaouqi.net/index.php?2010/02/25/39-comment-se-liberer-du-mental
http://ducielalaterre.org
https://nospensees.fr

Faire face à sa part d’Ombre : l’Ego dans la nuit noire de l’âme.

“Cette séparation avec les autres induit un mode de vie basé sur la satisfaction de ses intérêts personnels. La vie devient un champ de bataille où chacun apprend à se débrouiller seul

 Satish Kumar

J’ai du exprimer l’Ego en bien des articles précédemment écrits. C’est en ce jour que je ressens le besoin de l’aborder, surement parce que jusqu’à aujourd’hui mes recherches n’étaient pas aboutis et à ce stade, j’ai fait de telles découvertes que je pense le moment venu. Rien ne m’empechera de me repositionner au gré de mes nouvelles découvertes, celles à venir.

Je vais reprendre la définition de l’ego, de manière simplifié, puis je reviendrais sur son aspect multidimensionnel en fonction des schémas de l’être.

 L’Ego ?

Il désigne généralement la représentation et la conscience que l’on a de soi. Il est tantôt considéré comme le soutien de la personnalité OU comme une entrave à notre développement spirituel. L’ego serait l’équivalent Psychologique de la conscience au sens philosophique. Il vient du latin “je”, le sujet en somme. L’unité transcendantale du Moi. Le mot ego désigne en Psychanalyse la part de la personnalité chargée d’équilibrer les différentes forces auxquelles est confronté le psychisme de l’individu. Ces forces incluent ses pulsions profondes, sa morale personnelle (comprise dans le surmoi) et la réalité du monde extérieur tel qu’il le perçoit .

 La fonction de l’Ego ?

C’est un processus dynamique qui, dans son fonctionnement, produit le sentiment d’individualité. Je lis énormément sur la Psychologie et notamment depuis quelque temps sur la spiritualité. Souvent on présente l’ego comme l’ennemie publique, celui qu’il faut abattre. pourtant il est impossible de s’en débarrasser, a moins d’être mort. Déjà parce qu’il fait partie intégrante de nous, puis parce qu’il est impalpable, illusion. Malgré tout cela, l’ EGO est utile, il est notre personnage mais aussi les blessures que ce personnage s’impose à lui même et impose aux autres. Nous sommes notre pire ennemie.

L’ego a une appétence fondamentale : un désir d’existence et de plaisir, qui se traduit en pulsions de possession, de rejet et d’indifférence. Ce fonctionnement se manifeste ainsi par des attitudes passionnelles d’attraction, de répulsion ou d’indifférence, développées face aux personnes, aux choses, ou aux situations auxquelles l’ego est confronté : “je” veux ce qui est bon, ” je” ne veux pas ce qui est mauvais, “je” ne veut pas être exposé à ce qui m’est indifférent. Ces appétits de l’ego le font s’engager dans toutes sortes de lutte pour obtenir ce qui lui est agréable et éviter ce qui lui est désagréable.
Malheureusement et paradoxalement, au lieu d’aboutir à ses fins, sa lutte lui crée des désagréments, conditionnements et souffrances ! Ce fonctionnement de l’ego est notre conditionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance.

“L’ego est notre fonctionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance. Le comprendre, c’est la clé d’une approche spirituelle !”
                                                                                                                                   Lama Denys Teundroup

Fondamentalement , l’ego n’est rien qu’une impression : ce sentiment que l’on a “d’être” et “d’avoir” un ego ne repose sur rien, c’est simplement une illusion. L”ego n’est pas “quelque chose” qui aurait une existence indépendante et autonome. C’est pourquoi l’ego est dit “vide d’existence propre” : cette impression n’existe que dans la combinaison des facteurs interdépendants qui la constituent. Une fois que l’illusion de l’ego est apprécié de chacun, les peurs ne sont plus, et c’est alors que l’on peut prendre en considération avec justesse que l’ego n’est pas  réel et donc de fait non mesurable. Il sera alors possible d’ouvrir son esprit et prendre en considération son aspect multidimensionnel.

 L’Ego multidimensionnel !

Il s’agit là d’un sujet extrêmement délicat puisqu’il demande à l’humain endoctriné dans ses croyances limitées, d’ouvrir sa conscience a des concepts inédits qui ont longtemps été cachés à l’humanité. Je ne cache pas que jusqu’à peu, je n’avais pas ouvert les yeux sur cet aspect.

Dans les croyances de 3ème dimension, l’ego exprime la personnalité de l’individu, qui a compilé toutes les leçons de ses expériences vécues depuis sa plus tendre enfance. Les psychiatres et psychologues savent très bien que la personnalité d’un individu se construit à ce moment-là. Cependant ce que la plupart des gens n’ont pas encore compris, c’est que les expériences vécues depuis cette enfance, ne sont que la juxtaposition de certains événements douloureux non résolus, provenant des « incarnations passées » de l’Âme.

L’ego doit être compris sous plusieurs niveaux, aucun n’est “mieux” ou encore “plus valable” que les autres mais tous sont à mettre en lien en fonction du profil de personnalité de chacun.

Tous détenons notre expérience, depuis l’enfance, donc chacun a un savoir, sa vérité, dont l’Ego a identifié des souffrances et mis en place un process, un schéma correspondant.

L’objectif serait que toutes personnes puisse passer par cette étape pour atteindre la 4 eme conscience, spirituelle, pour explorer, découvrir, éclairé qu’est ce que nous sommes. La nature même de notre âme. Une révélation qui n’est accessible cependant qu’à certains, quand ils sont face a eux mêmes. L’effet miroir.

Ce qui serait intéressant serai d’aborder l’Ego d’un point de vue énergétique, et de le mettre en lien avec les 4 niveaux de consciences, ce que je ferai dans un autre, ou plusieurs autres articles.

Comme je l’ai déjà dit plus haut, l’ego est nécessaire à l’élaboration d’un Moi, d’une identité, d’une personnalité. La construction d’un état d’être qui n’est en réalité l’illusion est construction de souffrances.

Cependant en fonction de nos souffrances d’enfances, et au – delà, dans le principe spirituel de la probabilité de karma d’âme, venue de vie antérieures, l’Ego est dysfonction par nécessité.

Celui ci se présente sous deux dimensions : L’ego égotique et l’ego en berne ou encore “ego inversé”. je vais revenir sur ces deux dimensions une après l’autre. Dans mes lectures j’ai pu constater que certains, parlent d’ego surdimensionné ou ego en berne (qui va comprendre tout les ego avec manque d’estime de soi) je ne suis pas tout à fait en accord avec cette conception, donc moi et mon ego, égotique, bey on va rester sur ma vérité ! celle qui me fait le plus écho.

Donc l’Ego égotique : il contrôle son environnement, sa vie et les autres. C’est un peu Moi !!! Mme maîtrise tout comme ça, pas de surprise et on voit sa vérité par sa lorgnette !!!

Puis il y a l’Ego inversé :  Il pense souvent qu’il n’est pas assez bien, pas assez à la hauteur alors il va se créer un faux self, un personnage fictif qui à pour but d’être aimé et aimable par sa sphère extérieure, et il va faire ce qu’il faut pour.

“Quand je suis au contact des autres, je suis “gris”, ainsi, en fonction de mon interlocuteur, je vais tendre vers le blanc ou le noir” – Effet caméléon sociale.

 La nuit noire de l’âme

Elle débarque quand l’Ego est au bout de son chemin solitaire, que tout seul on a fait son travail personnel et spirituel est qu’on est face au mur. Que seul on ne pourra plus avancer et que l’autre, est là pour qu’il se “détruise”.

Alors attention, j’entends une destruction des vieux schémas, pour transcender l’Ego et proposer un processus neuf, hors des souffrances de celui – ci. Comme il ne peut et ne doit pas être détruit, celui – ci sera parfois en sourdine et puis d’autre fois en face de Soi, pour une fois encore dépasser ses souffrances. Dépasser les illusions.

La vie, nous met sur notre chemin, des rencontres, des expériences, chacune a un sens profond, décidé à l’avance. C’est quand de manière individuelle nous sommes en quelque sorte, arrivé face au mur, celui ou l’on a appris tout ce que nous pouvions par nous même que la vie fait en sorte de nous mettre face à un élément qui va déclencher le dépassement de son Moi afin de parvenir au Soi.

J’imagine que cela dépend des personnes, que cela n’engage que celles qui souhaitent se trouver, plonger dans les profondeurs de la compréhension de leur Etre……tout entier.

Voila ce qu’est la nuit noire de l’âme, une étape de vie, je dirai même de non vie, qu’une personne va devoir traverser selon un schéma systémique, c’est une étape d’une grande intensité. C’est ce sentiment de tiraillement et/ou déchirement de l’âme. Une sensation, qui est en lien avec ce qui uni l’ensemble de notre fonctionnement interne.

Lorsque nous sommes dans un développement spirituel (je vous renvoie à mon article sur les différences entre personnel et spirituel dans le développement de Soi) , notre Âme cherche à tout prix  la construction concrète de la voie du milieu*. Cela se dénote par une intense souffrance qui va toucher la personne, une étape destructrice de la personnalité, de la structure comportementale de l’Ego.

En gros on a l’impression que c’est  une peine de cœur, mais en fois mille, car incomparable puisque l’on parle de la destruction de ce qui nous a permis de survivre depuis l’enfance, et au – delà. NOTRE EGO, notre Moi. et surtout que la ne se joue aucunement une relation amouro – personnel.

L’objectif ? Faire la connaissance de  notre Soi profond, en gros qui nous sommes par Essence.

*Essence: Partie de notre Être qui est pure intelligence et pur amour. Il peut donc
s’agir de notre Esprit “divin” ou de n’importe laquelle des parties plus denses de notre Etre. par exemple: l’âme divine et l’âme humaine utilisant son libre-arbitre selon la guidance qu’elle reçoit de l’âme “divine” et de l’Esprit “divin”. c’est notre croyance en quelque chose de plus grand, de moins matériel que le monde dans lequel nous vivons. En somme; l’univers, un dieu, le grand tout, ou encore la source, selon chacun.

L’essence en nous entraîne des expériences particulièrement lumineuses et heureuses puisqu’elles sont imprégnées d’amour et d’intelligence on reconnaît la présence de l’essence à la confiance, l’ouverture, la joie, l’émerveillement, la vie créative, la sensation du temps qui disparaît (dans le bonheur le temps passe et on ne le voit pas passer).

*Chemin du milieu: est une des voies à suivre pour nous reconnecter avec nous même. Une voie qui se définit comme celle qui mène à la fin de la souffrance et à l’accès vers la délivrance (défini dans le Bouddhisme comme le Nirvana). Le Chemin du Milieu est basé avant tout sur une attitude juste, adoptée au quotidien et construite sur des valeurs humaines que nous avons le plus souvent oubliées.

J’ai vécue une nuit noire de l’âme. Pour quelle raison j’en parle ici, parce que cela m’a permis de comprendre réellement le fonctionnement de l’Ego, au – delà de l’apport théorique que j’en avais retenue de mes études de Psycho et l’outillage fait pour ma pratique professionnelle. Une conception nouvelle, et une approche plus vivante puisque je l’ai expérimenté.

Cette nuit noire, m’a mise face à moi même, dont le seul but était de faire ma propre rencontre, celle de Soi, en éradiquant toutes les croyances inconscientes et monolithique de ma construction interne. Le travail de compensation est encore en cours, mais déjà les bienfaits se font ressentir.

Pour en revenir au profond intérêt de cette étapes d’âme. Il faut déjà prendre en considération que pour ce faire, il faut que l’être, en gros C. (moi mais dans le sens Soi) ait pris connaissance de processus importants, notamment de la Quadri dimension de la conscience de mon Moi (j’y reviendrai dans un autre article).

Ma nuit noire m’a insécurisé. Perte de temps, de construction, de tangible, d’avancée concrète, le contrôle contrôlant que je suis, en a été déstabilisé.

Plus j’ai été dans le contrôlant, plus les étapes ont augmenté en force, et en multiplicités. Jusqu’à ce que j’ai enfin accepté de lâcher prise (oui je sais, même en le notant j’ai toujours du mal à le concevoir celui – ci).

En gros je me suis dit: “Ce que je pensais être n’est pas, ce que je pense qui sera si je fais en fonction de mon schéma habituel, ne sera pas….etc….” L’objectif, je le comprends maintenant plus que jamais est de dépasser le voile de l’Ego et j’ai compris que je ne contrôlais rien.

J’ai perdu tous repères personnels de fonctionnement, de déduction. Dés que je pensais avoir trouvé une solution je constatais avec souffrance que cela ne marchait pas. Mes démarches, mes contrôles engageaient encore plus de besoin de temps….pour comprendre et lever ce voile.

J’ai compris que la manière dont j’abordais les choses, n’était pas la bonne pour atteindre mon Soi.

Donc j’ai cessé, j’ai avancé, laissant le passé au passé, mon vieux moi au passé.

Je peux dire aujourd’hui que j’ai eu une modification profonde de mes croyances. Celles envers moi-même et ce que j’ai compris de l’humanité et de la Psychologie de l’humain, et bien au – delà de ce que j’ai appris par le passé et estimé être “la vérité”. J’ai donc affranchi mes croyances, ce qui était bien ou mal, de manière méthodique, et à mon insu. J’ai touché le fond, par destruction de mes fondations. Tout ce qui était pour moi acquis ne l’était finalement pas. J’ai donc enfin vu les yeux grands ouverts ! et ça fait mal.

J’ai aussi compris et intégré que ma vérité, n’était pas la vérité, mais une vision de celle ci, la mienne. Et bien différente ou en tout cas pas celle de l’autre.

Finalement celle – ci à détruit toutes les conditions.

Je me suis retrouvée dépossédée de tout.

Plus j’ai été dans l’ego égotique, plus j’ai eu mal. ! Le but étant de réveiller une part de moi-même que je méconnais. L’enfant intérieur.

Celui dont j’ai déjà parlé, la petite moi, couchée en position fœtale. J’ai ainsi compris ma tache. La seule pour finir.: Libérer l’enfant pour lui redonner vie.

J’ai finalement déjà vécu cela de manière brève lorsque je me suis rencontrée il y a quelque temps, mais malheureusement l’Ego la ré-en murer tout aussi vite. Mais là c’est bon elle est dehors, libre dans son champ de fleur.

VA et VIS !

Tout cela pour dire que je n’ai pas cet interrupteur, celui-ci qui coupe les émotions et qui coupe la conscience face aux souffrances d’âme, je ne peux pas chuinter la souffrance, même si celle-ci est là. Je ne peux pas me fondre dans le déni.

 La nuit noire de l’Âme et la destruction des Egos

Quels sont les objectifs de cette étape en fonction des types d’Ego :

1/ L’Ego égotique : L’objectif est de libérer l’enfant intérieur afin qu’il vive et non plus survive. Le laisser avoir confiance en lui. S’affirmer, poser des limites, être. Profil : Faible confiance en soi.

2/ L’Ego en berne ou Ego inversé : Réveiller l’enfant intérieur, le rendre adulte, sans le détruire ou le tuer. C’est le construire par la colère, la révolte face à sa structure parentale. Faire grandir cet enfant intérieur, sans jamais le travestir, le murer (comme dans l’autre type), le museler en lui faisant la leçon (comme sil ‘adulte qui n’est autre que l’ego, avait la raison, la vérité). Arrêter de laisser les sphères extérieures avoir le dernier mot sur ce qui est bon pour Soi. Profil : Faible estime de soi.

Cette phase de destruction et reconstruction d’un Moi au profit du Soi est très ancienne, cela remonte a Égypte antique, l’objectif était et est encore d’amener les Etre à un éveil spirituel, l’éveil de la 4 eme conscience.

Sources*

http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Psychanalyse

*Enseignements de l’unicité est la clé.

*Thérapie par L’écoute des mots –  www.msahuguede-sophrologue-pibrac.com

L’enfant intérieur ?

 

« Nous avons tous été des enfants et cet enfant vit encore en nous »

 Carl Gustav Jung

 

 

Comment je me suis réconciliée, j’ai pardonné et laisser prendre sa juste place à mon enfant intérieur?…. et surtout : Pour quelle raison?

 

💖 Notion d’enfant intérieur !

Dès l’aube de la vie d’un enfant, les adultes qui partagent son environnement, conditionnent celui – ci afin de le rentrer dans un mode éducatif, dans des “cases” dites “normales” selon leurs critères et celui de leur propre référentiel.

Imposer à l’enfant d’être ce que l’on attend de lui et pas “être qui il est profondément” engage les premières blessures de l’être.  C’est l'”abandon” du: JE SUIS.

Ce refoulement de l’enfant écrase alors beaucoup de potentiels tels que la créativité, la spontanéité, la joie de vivre, l’autonomie, l’expression de soi, et l’authenticité. Laissant alors apparaître une construction massive de mécanisme de défense face à l’émergence de tiraillements. Je parle là de faux-self, de masque, de manque de confiance en soi, de perte d’estime de soi, du goût de la vie et j’en passe….

Il est celui que nous avons été, qui est toujours présent, en Nous-m’aime, il incarne l’Innocence, la Joie, l’Amour Inconditionnel, et la Confiance.

 

“être ce que nous sommes, telle est la question?”

 

💖 Qui es – tu?

Parce que l’enfant en nous s’émerveille des beautés de la Nature, parce qu’il aime la musique, la vie, il est joie et curiosité des choses, il s’émerveille d’un petit tout et d’un grand rien. Je suis cet enfant intérieur, un adulte tout autant car je suis l’enfant qui a grandi.

Mais dans mon parcours de vie, j’ai été blessé, je me suis laissée blesser. Mes parents, ma famille, mes amis, toutes les personnes qui ont croisé mon chemin, m’ont fait vivre des expériences qui ont marqué mon cœur, qui ont à leur manière, donné de l’eau à mon moulin à blessures. Je suis responsable de cela.

 

L’enfant est souvent renié au profit d’un adulte contrôlant, dictateur et en colère. Conditionné et qui dicte, sous les excuses de responsabilités, de ce qui attrait au bien, au mal, au correct ou pas.

 

Votre Enfant IntéRieur va Guider Votre Créativité, et l’Adulte va Agir pour Concrétiser ses Rêves, parce qu’ils sont Réalisables ?

 

 

💖 Quel est la raison pour laquelle il faut laisser l’enfant en soi prendre toute sa place?

L’enfant n’est pas celui qui veut tout, il veut se qu’il sait bon pour lui. Son âme. Mon âme, donc SOI. Laisser parler l’enfant, ce n’est pas se renier, ou éteindre la part d’adulte, en fuyant ses responsabilités. NON. C’est éclairer sa part d’ombre, car la mission de l’enfant intérieur est telle: Mettre en lumière mes grandes blessures émotionnelles et me permettre de m’en libérer.

Ecouter son enfant intérieur c’est permettre à l’adulte, qui sait, de répondre à l’enfant et à ses attentes, à celui qu’il a été pour panser ses blessures et ainsi faire de grands pas sur le chemin de mon développement personnel.  Je me libère ainsi de toutes les chaînes qui n’ont fait que m’entraver.

Cependant, cessons de croire que l’un ne profite pas à l’autre, ils sont dans un partenariat, je le vois ainsi, une main dans l’autre main; L’adulte est présent pour réconforter l’enfant et non pas le faire taire. L’adulte à la force du déni, l’enfant non. L’adulte à la force des responsabilités, de l’ombre, l’enfant est la lumière du coeur.

Mais l’adulte peut poser des limites à l’enfant, et le doit, mais des limites de justesse, de coeur, pour que l’enfant, ne se perde pas dans l’irréel, pour que l’enfant et l’adulte soit en harmonie, et non pas l’un soumis à l’autre.

 

Se Renier, c’est éteindre la part de l’enfant en nous, pour écouter l’extérieur, le politiquement correct des erreurs à ne pas commettre. Non pas en fonction de qui nous sommes et ce qui est bon pour nous, mais de ce que nous devons renvoyer à l’autre pour être lisse et parfait dans une société qui ne laisse pas de place à l’équilibre enfant/adulte et à l’harmonie de coeur, corps et esprit.

C’est cela se renier. Laisser l’enfant prendre un espace ce n’est pas dire prendre toute LA place mais SA place. Parce que sinon on a cette étrange sensation d’être tiraillé.

 

Que ressent l’enfant en moi?* Qu’ai – je besoin, pour être harmonie, que l’enfant sait mais l’adulte tait?

 

“Tu a en toi une fête, un feu d’artifice, et un archétype qui dit “schut, schut”, ne fait pas cela!”

 

 

Elle est la l’erreur !

Rapellez-Vous l’enfant que Vous Étiez ??Regardez l’enfant que Vous Étiez

 

Votre Enfant IntéRieur va Guider Votre Créativité, et l’Adulte va Agir pour Concrétiser ses Rêves, parce qu’ils sont Réalisables ?

 

C’est C. Face à C., c’est toi, face à toi. Oui je suis responsable de mes ressentis, je dois me pardonner, me cajoler, me réconforter, car toutes ces étapes ont été rudes, mais nécessaires pour qui je suis aujourd’hui et mon rôle d’adulte, et de montrer à l’enfant que j’étais, toutes mes qualités, tout ce que j’ai su développer pour devenir celle que je suis aujourd’hui.

réconfortes – toi, je me réconforte, laisse s’exprimer l’enfant en toi, et l’adulte saura proposer à ton quotidien, les éléments pour que l’enfant ressente à quel point tout cela est juste et qu’il peut être fier de lui, de vous – m’aime!

L’enfant prend alors sa place, et l’adulte tout autant, à eux deux, ils déplaceront des montagnes en laissant s’ exprimer tout le potentiel en l’être.

 

Un jour, je me suis perçu, en position de fœtus, nue, allongée sur un sol froid et humide. Il faisait noir. Et le jour d’après, je me suis tendu la main,  je me suis aidée à sortir de ce puits. Et je me suis regardée, libérée, moi enfant, vêtu d’un rose madras, danser dans un champ de fleurs à la lumière d’un soleil de printemps. J’ai regardé longuement cette scène, j’ai compris. Je me suis pardonné, j’ai déculpabilisée et je suis devenu fière, main dans la main entre l’adulte et l’enfant qui font ce que je suis aujourd’hui, marchant, déterminée, vers la vie. Joyeuse, riant, pleine de rêves. Écoutée, entendue.

 

 

Sources*

Photo pinterest – wikipedia – psychologies.com – MyMind – PDC

Bas les masques !

 

Je me suis tellement effacé que j’en suis devenu transparent 

Akhénaton

Un ami m’a dit y a pas longtemps souhaiter et être transparent dans sa relation à l’autre. Je n’y ai vu que la parole de l’ego (ça me fait penser que je devrais surement écrire sur l’ego). Petite aparté, fut, ce constat intéressant de ma nouvelle capacité à voir le visage d’une personne changer, lorsqu’elle met son masque, celui de la défense, de l’ego, face à une situation, ou un échange. Et qu’elle choisi l’ombre plus que sa lumière.

Foutu peurs.

Oups, je m’emporte au loin, je reviens sur la notion de transparence !!! Certain y verrons le fait de ne rien cacher à l’autre, d’être honnête, présent, de confiance, que se soit dans une relation, de couple, d’amitié, au travail.

Pas Faux !

Alors Effectivement, être transparent vis a vis de l’autre, c’est ne pas dissimuler, être clair dans son fonctionnement,

C’est la garanti du bon fonctionnement d’un couple: on s’aime, on se dit tout! On vit ensemble, on partage tout! On fusionne dans la même bulle, puisque l’on partage la même vie quotidienne !!! C’est regarder ensemble dans la même direction….

J’hurle maintenant, ou j’attends ?

Résultat de recherche d'images pour "fille qui s'arrache les cheveux"

J’avais envie de proposer deux points de vue:

 

Résultat de recherche d'images pour "1." La vision de la transparence dans une relation du point de vue de la société “généralisée” en 2018.

On part du principe qu’une relation, si elle doit rayonner correctement doit être composée de personnes complètements transparentes les unes envers les autres. Soit.

Que cela rend les échanges, et la relation saine ! Soit.

“Dire la vérité! Ne pas mentir! mais aussi dire ce que l’on pense, l’on veut, quand on le veut, ne plus faire de stratagème!” Soit.

Pour-qu’elle raison pense -t-on qu’être opaque ou non – transparent, signifie forcément être dans une relation d’irrespect, de mensonges, donc négative face à l’autre?

Parce que ….le contrôle !!! La dépendance affective !!!

J’ai lu sur le net, cette comparaison faite entre: une relation transparente tel une personne humaine, et une non – transparence tel un politicien ou encore un commercial ou encore un businessman…Soit.

Pour – quelle raison assimile t-on, la non – transparence aux mensonges? au stratagème? à des joueurs d’échec? des pions de la société?

Cherche -t-on à poser un masque de l’horreur, du diable aux gens qui choisissent d’être en accord avec eux – mêmes, même si cela signifie de ne pas être encodé selon les langages d’une société?

Pourquoi, pour être dit “belle personne”  et “de confiance”on doit être en mesure d’être transparent, que l’autre sache lire en nous, ne rien cacher et tout déchiffrer de nos vraies intentions?

Tout ceci n’est que l’apanage d’un comportement orienté vers l’extérieur, pour répondre à des attentes, celle de l’autre, et non vers soi. Tout ceci n’est que …. La transparence.

 

Être transparent avec les autres, c’est être confiant, fier et courageux?*

En l’absence de repères extérieurs, les couples d’aujourd’hui manifestent un fort besoin fusionnel : être tout l’un pour l’autre. » Et tout se dire. Être au courant de tout ce que l’autre pense ou fait donne l’illusion de maîtriser quelque chose, de comprendre, de contenir. Cette transparence, encouragée par l’air du temps, revêt chez les plus jeunes quelque chose d’enfantin.

« Je te dis tout ce que je fais parce que, quand on s’aime, on n’a rien à se cacher. Je te dis tout ce que je pense même si ce n’est pas joli, en quête d’approbation, d’absolution. Je confesse mes bêtises – j’ai regardé quelqu’un d’autre –, et on dira que ça ne vaut pas puisque je te l’ai dit », décrit Isabelle Constant. On se parle sans filtre, sans précaution et pour de mauvaises raisons. Ce qui aboutit non seulement à se blesser mutuellement, mais également à restreindre la liberté de chacun, tenu d’informer l’autre heure par heure ou de faire son rapport en fin de journée.

 

Dans le couple tel qu’on l’idéalise, il n’y a pas de place pour les faux-semblants, les petits mensonges ou la moindre omission.

 

Mais dans la vie, jouer à tout-va la carte de la transparence, n’est-ce pas avant tout se mettre en danger ?*

 

Ne pas tout se dire est un signe de maturité”

affirme le psychologue Jacques-Antoine Malarewicz.

Les couples, les duos, pensent que ce mode de communication, cette fusion de confiance est la revendication d’un amour. Pourtant ils confondent: transparence, confiance et dépendance. Tout ceci, est la reproduction d’un couple parental, et surtout la relation à la mère. Il s’agit alors d’un mode de relation immature et ce couple finira par cesser dès lors que l’un des deux décidera de s’accomplir, de dépasser ses peurs d’être seul, autonome, de se dédouaner de la dépendance affective pour maturer.

Car une relation mature, est une relation ou chacun à son espace personnel, sa propre manière de conduire sa vie, ses propres opinions, LE secret d’un couple est le secret justement. Qui dit secret ne dit pas absence de valeur ou de respect mais simplement l’expression profonde d’un soi accompli.

 

Dans tout couple, des difficultés de communication apparaissent lorsque l’un change, cherche à s’accomplir dans de nouvelles facettes de lui-même et ne peut plus s’accommoder d’un partenaire infantile, autoritaire ou déprimé.

« J’avais toujours été très à l’écoute des angoisses de Nathalie, raconte Frédérique. Mais, progressivement, je me suis sentie niée par son flot de paroles incessant. Je ne voulais plus être sa thérapeute, j’avais besoin qu’elle tienne debout toute seule. »

J’ai personnellement mis en place progressivement un détachement à la fusion, afin de préserver mes sphères et revoir la notion d’amour. C’est une tache ardue ou les autres ont aussi la possibilité de ne pas vouloir s’y inscrire.

C’est leur libre arbitre.

Mais il était essentiel pour moi de conserver certains états d’âme, des envies et un quotidien. L’autre ne doit pas tout savoir, car l’autre n’est pas moi, je ne suis pas lui, et cela peut entraîner des relations qui son d’un ennui, et d’une exclusivité malsaine. Et là nous ne sommes plus dans l’amour.

S’il n’existe pas de guide du « bon usage du secret », il existe un garde-fou qui peut nous aider à délimiter une frontière entre ce qui peut être partagé et ce qui devrait rester caché. Et nous garder de comportement qui dépasserait les limites de notre propre valeur, en nous, pour nous.

J’ai récemment lu une étude qui expliquait que de la frustration naît le désir, mais que de la transparence à laquelle les partenaires s’efforcent d’obéir génère une annulation du mystère, de la distance, nécessaire au désir justement. Dans ce cas précis la transparence entraîne la baisse du désir, qui va du coup nourrir la tentation de l’infidélité qui renforce l’exigence de transparence, qui sape le désire, un beau cercle vicieux tout ça !!!

 

Si les couples plus matures ont appris à se méfier de la fusion, à préserver pour chacun une sphère privée dans laquelle conserver certains de leurs états d’âme, de leurs envies ou de leurs insatisfactions, « la plupart continuent de croire que plus on se parle et plus ça va bien . Or c’est l’inverse qui se produit : plus on se parle et moins ça va bien ».

 

C’est alors qu’interviens la notion de filtre, et de masque. Parce qu’il est erreur de croire que l’absence de filtre et de masque, donc la transparence, est ce qui fera le bonheur dans la relation à l’autre. Au contraire, elle fait le bonheur d’une personnalité ; tout ou en partie, perverse, contrôlante, infantilisante, méfiante dans le seul but de combler un vide, un maque de confiance en soi et en l’autre, une impuissance face à ses peurs, à évoluer sainement et vivre à deux, pas seule en gobant l’autre.

 

Résultat de recherche d'images pour "2."La vision de la transparence du point de vue de l’amour inconditionnel, vu par PDC en 2018

Alors tout d’abord, précisons que chacun mène la vie qu’il entend, met en place une relation comme il la souhaite, je ne juge aucune relation, ni choix que beaucoup fonds dans leur mode d’expression d’amour. Je sais combien tout ce processus demande une telle refonte de ses croyances que le chemin tant il est long et douloureux, peut – être fuit.

Certains choix sont délibérés, d’autres imposés, ou manipulés inconsciemment. Tout ceci dans le but d’être dans le mimétisme dissimulé d’une société qui a imposé des codes de “bonne” ou “mauvaise” conduite dans sa relation à l’autre.

Délit d’amour impatient ! on vous désaime sans même apparaître. Pour beaucoup se livrer totalement est une attitude qui conditionne le bonheur.

Encore une fois tout ceci est tourné vers l’extérieur de Soi et pas en Soi.

On est bien d’accord que tout couple ou duo doit tenter d’être le plus honnête et “transparent” dans le sens ou il doit parler librement sans tenter de manipuler ou de donner un discours que l’autre attends. Pour que cela soit possible, il faut tout d’abord que celui qui s’exprime se connaisse. C’est à dire qu’il soit honnête envers ses émotions et sentiments, qu’il soit en accord avec ce que son cœur lui dicte, ses intuitions. Etre transparent prend alors un autre sens, ETRE AUTHENTIQUE.

 

C‘est en étant en alignement entre son corps (c’est à dire le sentiment de magnétisme que l’on ressens face à l’autre qui nous prouve par exemple dans le cas d’un couple, que les émotions sont réelles), son cœur ( Les valeurs, les intuitions et les émotions que nous procure l’autre et surtout ce que nous sommes) et l’esprit ( nos valeurs, ce que nous attendons de la relation à l’autre, nos principes, nos croyances propres) que cela sera possible.

Qu’est-ce que j’entends exactement par là ?*

 

Si nous NOUS cachons nos besoins ou que nous sommes gênés de les exprimer, c’est que nous ne sommes pas authentique. Si l’autre est le guide de notre pensées, de nos actes, sous couvert ou sous menaces de la peur de… c’est que nous ne sommes pas authentique. Si nous ne sommes pas heureux en mettant en place certains mouvements dans la relation à l’autre, c’est que nous ne sommes pas authentique. Si nous nous sentons tiraillé malgré les choix pris, encore une fois c’est le même constat.

 

Et tôt ou tard et des conséquences négatives découleront de l’accumulation de cette frustration.

Il est difficile de refouler ses besoins.

 

On voit alors qu’il ne s’agit pas d’une communication transparente mais franche, envers nous même puis les autres. C’est ainsi que les solutions à d’éventuels problèmes apparaîtront.

 

Si les attentes de chacun sont trop différentes, la transparence de chacun facilitera le choix de mettre fin à la relation car ça devient la solution la plus bénéfique pour chacun. Pour tout couple, il y a à la fois des moments heureux et des moments plus difficiles. Nous ne savons jamais ce que la vie nous réserve. Je trouve intéressant d’observer comment les couples gèrent les événements de vie difficiles. Ça me donne une bonne idée de la qualité de leur communication et de leurs habiletés à être vraiment intimes.

 

De la transparence à la surveillance, mène l’appartenance et la perte de sa propre identité. Faut il encore que l’on sache qui nous sommes, puisque qui dit transparence, dit absence de contenance. Selon moi toujours.

A force d’être transparent, ne disparaissons – nous pas? dans notre essence même?

Parce que finalement tout est question de confiance, en soi. Si nous avons confiance en nous, alors nous l’aurons en l’autre et nous n’aurons pas besoin de lui, qu’il soit complètement transparent, mais complètement lui – même. C’est ça aimer vraiment, sans condition. En acceptant qu’il ait des sphères privées, qui ne nous concernent pas, et d’autres qu’il n’a pas envie de partager avec nous, parce qu’il est un individu à part entière et qu’il ne nous appartient pas. C’est cela, l’amour inconditionnel, accepter l’autre dans son unicité, ne rien attendre, faire confiance, accepter les points positifs et ceux un peu moins. Et que si cela ne va pas …Next ! Parce que seule la peur nous retiens, celle ne n’être rien sans l’autre, tellement transparent que seul, on n’est qu’une coquille vide.

 

Car le jardin secret, lieu intime, est nécessaire. C’est en ce lieu que naît la confiance…en soi…. Mais ça …c’est une autre histoire…un autre billet !

XoXo

C.

 

Sources*

  • Catherine Bensaïd, psychanalyste – Histoire d’amours, histoire d’aimer,
  • Isabelle constant Psychologue et Opsychoterapeute,
  • Michèle Gaubert – Être fidèle à soi-même en amour,
  •  Alain Héril – Sexotherapeute – Femme épanouie : Mieux dans son désir, mieux dans son plaisir