Carol Dweck, professeur de psychologie sociale à l’Université Stanford, s’intéresse depuis une quarantaine d’années à l’attitude des élèves vis-à-vis de l’échec. Elle a remarqué que certains élèves réussissent rapidement à rebondir après un échec alors que d’autres semblent bouleversés et même bloqués après un revers mineur. On appelle cela la résilience.
Mais d’où vient-elle ?
De votre état d’esprit !
Pour comprendre celui-ci il faut déjà comprendre son fondement.
L’explication neurologique est la plasticité cérébrale
L’une des plus importantes découvertes en neuroscience de notre époque est la neuroplasticité : le fait que notre cerveau est “plastique”, c’est à dire qu’il continue d’évoluer et de s’adapter à tout âge.
Nous avons pendant longtemps pensé que la plasticité cérébrale s’arrêtait après l’adolescence, mais non, elle ne s’arrête jamais ! Plus on répète un comportement, plus les connexions des neurones dédiés à ce comportement se renforcent, et plus la tâche devient facile.
Au bout d’un moment, certains comportements sont tellement ancrés en nous que nous créons des automatismes.
L’explication de ces automatismes est notre environnement de développement :
Depuis notre naissance, et je dirais même bien avant, nos parents, notre sexe, notre prénom, notre nationalité, notre langue, notre famille, notre physique, la couleur de nos yeux. Tout ce qui nous compose, sont des éléments prédéterminés. Nous sommes nés et depuis nous nous adaptons.
L’explication de notre manière de voir le monde et de l’appréhender viens d’où alors ?
Du développement mental naturel dès la naissance
De l’impact de nos parents et de notre environnement
De ce que nous décidons d’en faire dès l’âge de la conscience et de l’autonomie
Qu’importe l’enfant que vous étiez, la bonne nouvelle est que vous n’êtes pas déterminés à rester le même et qu’il est toujours possible de changer, d’apprendre, de grandir et d’évoluer.
L’état d’esprit Quesako – Double Mindset
Pour C. Dweck, le monde est divisé en deux catégories. Ceux qui ont un état d’esprit fixe et ceux qui ont un état d’esprit de développement.
Car finalement, tout commence par un bon état d’esprit. Mais attention ce n’est pas tous les jours, devant toutes situations. Il faut le rappeler : tout n’est pas blanc ou noir !
J’ai donc un état d’esprit fixe (Fixed Mindset) Parce que :
Je pense que je pense que “Je suis ainsi” et je ne mets jamais rien en place pour évoluer.
Je crois que ce n’est pas pour moi, que c’est donc impossible
Je préfère ne pas prendre de risques, rester dans la sécurité, sinon je sors de ma zone de confort et c’est dangereux
Je suis convaincu que je n’y arriverais pas, avec plein de bonne raison pour appuyer cette pensée limitante.
Je ne peux pas changer, à quoi bon me donner du mal
De toute façon, mes incompétences et mes faiblesses sont moi (des traits de ma personnalité) rien ne changera cela.
Je ne peux pas, cela m’est interdit, ce n’est pas atteignable, c’est un rêve, je n’ai pas l’argent, le temps, c’est un fantasme, non réalisable, je ne suis pas fait pour, je suis coincé(e), j’ai pas le temps
Bref…pleins de bonnes raisons…pleins de bonnes excuses…et surtout pas confiance en moi, ou pas d’estime.
La mentalité fixe est un cercle vicieux créé en protection par manque de fiertés (d’estime de soi) et d’accomplissements conduit à la naissance de pensées négatives et de croyances limitantes.
En résumé
L’état d’esprit fixe (‘Fixed Mindset’) désigne une croyance selon laquelle nos qualités et notre intelligence ne peuvent changer et sont gravées une fois pour toutes.
Avec l’état d’esprit fixe, vous croyez que vos qualités, vos aptitudes et votre personnalité sont déterminées à la naissance, de manière génétique, et qu’on ne peut y faire grand-chose.
Vous avez tendance à mal accepter la critique, car vous la prenez comme une attaque personnelle.
Transformer un état d’esprit fixe est laborieux, oui rien ne se fait sans un peu d’épreuves. Cette manière de voir la vie est une béquille émotionnelle qui, avec le temps, protège de l’échec, crée une reconnaissance aux yeux de nos parents/partenaires et stimule notre confiance en soi.
Donc, la lâcher pour l’inconnu, n’est pas mince affaire. Mais c’est possible, ne l’oublions pas.
J’ai donc un état d’esprit de développement (Growth Mindset)Parce que :
Je croie que mes qualités sont avant tout développées en travaillant
Je pense que tout le monde peut s’améliorer à force de travail et d’application.
Je n’hésite pas à demander de l’aide ou à chercher des solutions par moi-même
Je pense que mes forces sont le résultat de leurs efforts plutôt que de mon patrimoine génétique
J’entreprends des projets dans lesquels je peux apprendre des choses, même si ce faisant elles révèlent mes vulnérabilités et des peurs
J’ose prendre des risques
Je vois les erreurs et les échecs comme des opportunités d’apprentissage
Je rechercher des critiques et persiste face aux difficultés
Je sais rester motivé par les obstacles, les critiques, les difficultés, car je sais que c’est de cela qu’est pavé le chemin de ma « réussite »
Je ne vois pas l’avantage à être la personne la plus intelligente d’un groupe ou en recherche de reconnaissances
Parce que les gens adoptant un état d’esprit de développement sont prêts à faire plus d’erreurs au début de leur carrière, ils sont mieux équipés par la suite pour faire face aux difficultés quand arrivent les forts enjeux et les grandes responsabilités.
En bref
L’état d’esprit de développement (‘Growth Mindset’) désigne, au contraire, une croyance selon laquelle nos qualités et notre intelligence peuvent évoluer et être cultivées par nos efforts et par une démarche d’apprentissage continu.
Conclusion
L’adoption d’un état d’esprit conditionne les croyances que nous développons tout au long de notre vie. De fait, si vous adoptez un état d’esprit fixe, vous aurez plus de chances de plafonner et de ne pas atteindre votre plein potentiel. Vous n’êtes pas figé ad vitam aeternam dans un état d’esprit donné. Il vous est tout à fait possible de tendre progressivement d’un état d’esprit fixe vers un état d’esprit de développement. Vous pourrez ainsi accroître vos chances de succès dans votre vie privée et professionnelle, et mieux faire face à l’échec.
Alors comment on transforme son état d’esprit, afin d’adopter une vision de la vie plus porteuse de sens et de rêves ?
Voici 5 Astuces pour vous guider sur ce chemin :
Transformez les perceptions que vous pouvez avoir de l’échec et faite évoluer votre self talk, c’est-à-dire toutes ces petites phrases que vous vous dites via le mental.
C’est la base de la psychologie dite positive. On stop les pensées négatives et à tendance dépressives en observant quand on se les dit, et en cherchant la version positive.
C’est de la que viennent les techniques d’affirmations positives du développement personnel
Ce self-talk centré sur votre attitude renforce votre état d’esprit de développement, et vous serez plus performant quand vous ferez face à un problème plus difficile.
2. Considérez les obstacles comme des opportunités
Ne plus fuir devant les problèmes mais essayez de les comprendre, c’est essayer de vous comprendre. Proposez vous de l’aide, via un accompagnement thérapeutique pour comprendre vos comportements dysfonctionnant est une solution.
3.Evitez de rechercher continuellement l’approbation des autres et refusés les étiquettes.
Invitez votre entourage et vous-même a l’autocongratulation et la bienveillance.
Cela réduit le jugement et la peur du regard des autres.
4. Apprivoisez votre cerveau et les bases de la plasticité neuronale
Votre intelligence est malléable et vous pouvez l’améliorer avec de bonnes habitudes. Votre cerveau change et se développe tout au long de votre vie
Quand votre cerveau travaille dur sur des tâches difficiles, il forme de nouvelles connexions neuronales
Avec de l’entrainement, Le cerveau devient de plus en plus fort, comme un muscle !
5.Restez dans une démarche d’apprentissage continu
Notre intelligence se développe en fonction d’un grand nombre de facteurs, dont l’environnement dans lequel on se trouve et les personnes que l’on côtoie. Ou plutôt, de leur façon d’être avec nous, de réagir, des mots qu’ils emploient à notre propos.
Le fameux bain affectif et émotionnel dans lequel on a grandi !
A tout âge, il est possible de changer cet état d’esprit et d’évoluer.
Cultiver son Growth Mindset, c’est donc utiliser des outils puissants, bienveillants et positifs pour :
Bien vivre les échecs = développer sa résilience
Cultiver le goût du challenge positif
Et aimer apprendre et se comprendre
“L’échec est le fondement de la réussite”
— Lao Tseu
Cultivez l’état d’esprit de développement chez vos enfants.
Enfants, nous avons tous naturellement un état d’esprit de développement. Pourtant en grandissant, il nous arrive de perdre cet état d’esprit. Nous finissons par nous identifier à nos habitudes, à définir un “moi” et un “pas moi”, et à ne faire que ce qui rentre dans la case du “moi”.
La manière dont nous nous adressons aux autres peut favoriser chez eux l’émergence d’un type d’état d’esprit.
Chez les enfants notamment, la manière dont nous les complimentons a un rôle crucial sur l’évolution de leur état d’esprit.
“Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Echoue encore. Echoue mieux.”
— Samuel Beckett
Il est donc important d’avoir des astuces pour ne pas reproduire à l’identique ce que nous avons vécu et proposer d’autres alternatives à nos enfants. C’est aussi un bon entrainement à notre propre volonté d’évolution.
Pourquoi donc s’en priver…mais surtout : COMMENT !
Cet outil est à l’initiative de Anaïs de grandirzen. Elle propose des outils que j’utilise fréquemment pour les enfants que j’accompagne au cabinet. Voici quelques lignes mais vous trouvez plus d’information sur son kit. Je favorise le partage de compétences. Que je m’approprie en y apportant toujours quelques axes d’amélioration fonction de ma propre expérience et de ma personnalité !
Pas d’obstacles que des possibilités.
#1 : Trouve et cultive tes forces
Cultiver ses forces est un moyen simple de se concentrer sur le positif quand notre cerveau tente de se fixer sur le négatif.
#2 : Apprends à analyser tes échecs
Apprendre, dès le plus jeune âge, à observer, analyser ses échecs avec une certaine distance et sans faire intervenir l’égo, voilà un atout majeur dans la vie !
#3 : Génère des hypothèses et expérimente
Explore, teste, lance-toi, c’est comme ça que ton cerveau fera le lien entre tout ce que tu apprends et que ta compréhension du monde qui t’entoure deviendra de plus en plus vaste.
#4 : Entraîne-toi à à être zen et confiant
En situation de stress, le cerveau se bloque, il déraille : quand on stresse avant un examen, en passant au tableau devant les camarades, c’est le trou noir, le vide intersidéral.
#5 L’art de la concentration : travaille moins mais mieux !
Se concentrer efficacement, ça s’apprend ! L’application de Smartphone Plentie permet de règler le minuteur sur 55 minutes, une durée de concentration optimale !
#6 Fais ce qui t’enthousiasme
Parfois, quand une activité te plait, tu es plongé dedans, tu n’as pas conscience du temps qui passe, ta concentration est maximale ! C’est l’état de bonheur conscient autrement appelé le FLOW. Cet état te fait apprendre et avancer plus que n’importe quelle autre technique !
#7 Cultive ton besoin d’apprendre
Par le jeu, les expériences, les livres, reportages, les sorties, etc., multiplie les moyens d’apprendre et cultive ton amour de la connaissance.
#8 Définis tes objectifs
Pour atteindre tes objectifs et tes rêves, il faut déjà oser rêver !
#9 Trouve de l’inspiration partout
#10 Lance-toi des défis !
Sois conscient de tes lacunes, des forces les moins développées chez toi et lance-toi des petits défis comme apprendre un nouveau mot par jour, tester une activité inconnue, une méthode d’apprentissage différente, etc.
#11 Crée ta propre routine positive
Si tu aimes lire et/ou écrire, fais-le tous les jours. Invente des histoires, voyage et détends-toi grâce à ça !
#12 Fais la paix avec tes émotions
#13 Tiens un journal
Ecrire, chaque matin, 10 à 20 nouvelles idées intéressantes, stimule notre créativité (James Altucher), active l’imagination et l’attention
#14 Comment t’auto-convaincre et t’auto-encourager
Sais-tu que notre cerveau ne fait pas la différence entre ce qui est imaginaire et la réalité ?Il devient donc facile d’imaginer que l’on puisse influencer notre réalité présente et donc notre vie future, grâce à nos croyances et notre confiance en nous-mêmes.
#15 La puissance du mot encore
ENCORE… est un mot puissant pour la confiance en soi.
Yeager, D.S. & Dweck, C.S. (2012). Mindsets that promote resilience: When students believe that personal characteristics can be developed. Educational Psychologist, 47(4), 302-314. https://doi.org/10.1080/00461520.2012.722805
Quand deux thérapies font passer le corps au premier plan
Les origines de mon orientation thérapeutique
Lorsque je me suis spécialisée en Psychanalyse, mon orientation se portait sur C.G.Jung. Inspiré par la symbolique j’avais comme besoin d’intégrer un concept thérapeutique plus globale, puis j’ai complété celle-ci par la Psychanalyse d’orientation Reichienne. W.Reich, psychiatre autrichien est un ancien élève de S.Freud qui a pris son indépendance face à d’habituelles divergences professionnelles pour ensuite développant une approche de la Psychanalyse au-delà des mots et de l’écoute active.
Il est le père des thérapies psycho-corporelles.
J’ai par ma pratique quotidienne en cabinet vite compris l’intérêt de complémentarité de pratiques entre cette analyse Reichienne et l’Ostéopathie dont je bénéficie depuis longtemps.
J’ai donc eu cette envie de partager une comparaison entre techniques Ostéopathiques et techniques Psychologiques mais pas que. Ici se pose alors une synthèse de mes recherches et de ma pratique. Au-delà d’une comparaison, c’est une complémentarité qui s’est imposée à moi, comme une évidence.
J’exposerai donc ici :
Une introduction aux concepts
Une présentation de la Psycho-Somatothérapie comme outil analytique et intégratif tant du point de vie psychologique que corporel.
Une présentation brève de la thérapie somato-corporelle analytique ; la végétothérapie
Une présentation sommaire de l’Ostéopathie et ses variantes ; intégrative et somato-émotionnelle
Une corrélation entre les deux, voir même une dynamique conjointe. Une approche en miroir.
Introduction
Il existe des dynamiques en nous qui nous échappent. Des mouvements dont on ignore l’existence mais qui sont des entraves à notre fonctionnement global. Pensées, émotions et comportements en soi et étendu aux autres.
Chaque émotion que nous vivons sera stockée, traitée et exprimée dans le système limbique aussi appelé cerveau émotionnel. Quand ce système limbique se retrouve surchargé, il ne peut plus assurer le traitement des émotions et des symptômes physiques peuvent apparaitre.
Ce surplus d’excitation sera transmis à nos tissus et organes par le système nerveux neuro-végétatif via la moelle épinière.
Ainsi certaines structures de votre corps garderont une « empreinte » de vos émotions passées, c’est ce que l’on appelle la somatisation.
Mon approche, permet de se rencontrer à l’intérieur de soi-même. Loin de toutes les pensées limitantes qui nous obligent à réagir aux événements avec nos vieux schémas, mais aussi avec nos mécanismes de protection habituels.
Mon approche est la Psychanalyse Reichienne, précisément la végétothérapie. La première psychothérapie corporelle issue de la psychanalyse. Un outil qui va permettre à l’individu de récupérer la maturation de son caractère atténuant ainsi l’apparition de symptôme pathologiques.
Rappel de concepts clés :
Thérapie : Traitement médical en général et, en particulier, psychothérapie.
Thérapie corporelle : pratique psycho-corporelle ou approches psychocorporelles. Désigne des méthodes qui appréhendent l’être humain à la fois dans sa dimension psychologique et corporelle, généralement dans un but psychothérapeutique.
Psycho-somatothérapie : discipline nouvelle alliant le corps et l’esprit dans une démarche thérapeutique unifiée.
Végétothérapie : méthode de psychanalyse qui a comme point de départ le corps qui agit sur le système neuro-végétatif, responsable des émotions.
Ostéopathie : Méthode thérapeutique manuelle qui repose sur l’utilisation du contact pour le diagnostic et le traitement. Elle prend en compte les relations entre le corps, l’esprit, la raison, la santé et la maladie.
Thérapie globale : approche holistique qui considère l’individu dans sa globalité, tant sur le plan physique, psychologique, que vibratoire.
Psychothérapie : Thérapeutique des troubles psychiques ou somatiques (et psychosomatiques) par des procédés psychiques (psychanalyse et pratiques dérivées telles que les TCC, le corporel, le systémique et l’humanisme).
Psychosomatique : désigne les troubles physiques occasionnés ou aggravés par des facteurs psychiques. Plus généralement, ce terme désigne tout ce qui concerne les effets de l’esprit sur le corps humain.
La psycho-somatothérapie
Considère la personne dans sa globalité, autant sur le plan corporel que psychologique et émotionnel.
La Psycho-Somatothérapie contribue à faire prendre conscience de ces liens entre notre vécu, les expériences qui ont jalonnées notre vie et nos comportements actuels. Cette approche intégrative de la psychologie vise à nous réunifier dans différentes dimensions.
Quels sont les différentes dimensions qui nous composent ?
Une première dimension est celle du corps ; le soma, qui est le siège de nos ressentis mais aussi de nos émotions.
Une seconde dimension est celle de notre esprit ; la psyché, ensemble des processus et phénomènes psychiques conscient ou inconscient (nos pensée, l’esprit, l’intelligence, l’affectivité et la volonté)
Ces deux dimensions sont en interrelations permanentes même si nous n’en avons pas systématiquement conscience.
Ensuite une troisième dimension est celle de la relation aux autres ; la socio. (Influence de notre insertion au sein d’une société et d’une culture.)
Même si notre chemin, notre vie nous pousse à nous individuer ; c’est-à-dire à prendre pleinement acte de ce que nous sommes en tant qu’individu, l’évolution de notre être ne peut se faire pleinement sans l’interaction avec l’extérieur. L’autre, l’environnement, les interactions sociales.
Ces dimensions nous composent, elles ne peuvent être abordées les unes sans les autres. C’est l’approche globale de la personne. Le siège de l’inconscient, notre psychisme, nous invitent au quotidien à prendre en considération nos propres particularités.
Celles qui font que chacun de nous est unique, différent des autres. Cette démarche, cette quête de sens du « qui je suis » permet de se réaliser pleinement, de comprendre pourquoi nous somme nés.
Elle nous invite à mieux vivre en nous et avec les autres afin de connaître des moments d’épanouissements. Notre corps n’est pas un élément externe de cette belle mécanique, il est relié en permanence à notre psyché, notre esprit. Ensemble ils communiquent. Leur reliance quand elle fait défaut, est un biais car cela nous bloque pour une harmonie de chaque partie de nous.
La manifestation de cette harmonie passe par les émotions, celles -ci lorsqu’elles sont connues, écoutées et comprises sont l’expression de la rencontre entre ce que nous ressentons (corps) et ce que nous percevons (la compréhension par l’esprit).
Comprendre son fonctionnement global et ces comportements, c’est se rencontrer dans le « qui suis-je » afin de puiser en soi toutes les ressources nécessaires pour maintenir un équilibre dans sa vie. L’équilibre est impermanent, comme la vie, il fluctue en fonction de ce que nous vivons et comment nous le vivons. Notre équilibre est cette fine appréciation et le maintien des éléments qui le composent. Accueillir ses maux, c’est se permettre d’avancer, levant les chaînes qui nous maintiennent dans le passé. L’auto-sabotage par nos pensées erronées.
Elle prend naissance dans les fondements psychologique et intègre l’approche corporelle à la Psychanalyse
La Psycho-Somatothérapie intègre l’esprit par le travail verbal. Elle intègre le corps par des exercices corporels de mobilisation et de lâcher prise.
Cette technique, accompagne et aide à prendre conscience de ses propres besoins, des conflits et des frustrations personnelles qui ont laissé une empreinte dans le corps et l’esprit.
Elle aide à se libérer des fausses croyances et changer le regard que nous portons sur nous-même mais aussi sur le monde. Et permet d’avoir accès à la résolution du trouble initial et de ses symptômes.
Elle aide la personne à réinvestir son corps, ses émotions. Puis elle apporte beaucoup de bien-être au quotidien et permet de développer une meilleure connaissance de soi.
La Psycho – Somatothérapie (appelée aussi « Somatothérapie ») a la particularité d’intégrer l’approche corporelle à la Psychanalyse.
Lorsque l’on intègre le corps à la Psychanalyse, on peut nommer cela de la somatanalyse (une analyse du corps et des mots, une communication entre ce qui est empreint et ce qui émerge de ce constat).
Celle-ci résulte donc de la rencontre de la psychanalyse freudo-lacanienne et des thérapies psycho-corporelles initié par W.Reich. Il se propose juste une communication globale, psycho-, socio- et somato-, laissée à la seule initiative de l’analysant, c’est-à-dire un thérapeute compétent.
La Végétothérapie
Elle prend naissance dans les fondements psychologique et intègre l’approche corporelle à la Psychanalyse Freudienne
Wilhelm Reich, élève de S.Freud, a été le premier à mettre en relation dans une thérapie l’histoire de l’individu avec les manifestations corporelles associées.
Il appelle cette nouvelle approche “la végétothérapie”, qui constitue, avec ses travaux sur les blocs corporels, la base de la psychothérapie à médiation corporelle d’aujourd’hui. Dans les années 20-30 à mis en place la végétothérapie caractéro-analytique lors de ses recherches sur les échecs de la Psychanalyse qu’il connaissait à l’époque.
Elle n’a rien avoir avec les végétaux, ou l’herboristerie, mais vient du fait de son interaction avec le système neuro-végétatif. Elle est une méthode de Psychanalyse corporelle, travaillant sur et avec le corps. On parle de l’unité corps-esprit, car dés lors que l’on travail sur le corps on intègre aussi le sujet à part entière. Sinon on sera dans une dualité, parler de corps et d’esprit, c’est déjà scinder en deux une réalité qui ne l’est pas.
La végétothérapie est une attitude thérapeutique qui consiste à accueillir, amplifier et accompagner des mouvements spontanés du corps. Le patient est allongé et le thérapeute l’invite à sentir son corps, à laisser faire ce qui a besoin d’être là.
Il restera constamment à l’écoute de ses moindres signaux involontaires. Quand une sensation apparaît, son expression est encouragée, soutenue afin de retrouver l’émotion et la mémoire des situations liées à cette sensation.
La végétothérapie permet de retrouver des processus non aboutis et bloqués dans le corps et de leur offrir la possibilité d’être résolus.
Si, en psychanalyse, le matériel est constitué par les mots du patient, en végétothérapie, ce sont les sensations, les images, les pensées en complément des mots suscités par les exercices corporels qui servent de matériel.
Les exercices mobilisent différents lieux du corps selon une méthodologie bien structurée et font de nouveau circuler l’énergie par levée des tensions.
C’est un processus thérapeutique qui invite le client à parler à partir de son ressentie corporelle et émotionnel, plutôt que l’analyse mentale ou l’expression de généralités. En restant connecté à la situation présente, le patient unifie sa parole et son corps.
L’échange verbal est un outil important, il est associé en accompagnement biodynamique avec le ressenti corporel afin que le client puisse percevoir quels effets corporels ont les mots qu’il exprime.
Ceci permet également un meilleur accès aux aspects inconscients du comportement. Le patient est sensibilisé à son langage non-verbal mais aussi et surtout à ses sensations durant le dialogue.
La mise sous tension de certaines parties du corps, permet au patient de vivre un lâcher-prise, un décontrôle où les sensations et les émotions ressenties sont des expressions physiques « cathartiques » d’expériences refoulées dans le subconscient (inconscient), dans la mémoire existentielle.
D’où vient cette tension ?
Lorsque nous expérimentons, c’est-à-dire que nous vivons un événement, il peut être appréhender comme une agression, c’est ce que l’on nomme le trauma. Nous nous y adaptons, cependant parfois ces attaques sont vécues comme une intrusion si forte que nous ne pouvons plus l’accueillir.
Cela provoque en nous des mobilisations corporelles et musculaires, des réactions du corps, chroniques. Et même des années après le danger, ces douleurs, ces tensions, sont cristallisées dans le corps souffrant. D’où nos consultations Ostéopathique. Mais j’y reviendrais plus bas dans l’évocation de la dynamique Végéto-Osthéo.
Vous l’aurez donc compris, la végétothérapie de W.Reich montre que l’organisme peut refouler conflits et émotions par une retenue respiratoire, des blocages musculaires, des crispations chroniques.
Donnant une importance égale aux processus corporels, psychiques, sociaux et énergétiques dans la santé et la maladie, il ouvre des perspectives nouvelles tant en psychothérapie qu’en psychosomatique.
L’Ostéopathie
Une naissance dans des fondements médicaux anciens
L’ostéopathie est une médecine complémentaire née aux USA au XIXème siècle, à l’initiative d’Andrew Taylor Still, qui fonda la première école d’ostéopathie en 1892 à Kirksville. L’un de ses élèves, John Martin Littlejohn, introduisit l’ostéopathie en Europe en 1917, en créant la British School of Osteopathy.
Cependant ses origines remontent à l’aube des temps. L’homme a toujours utilisé ses mains pour soulager, pour soigner, pour guérir. D’anciens écrit ont été retrouvés dans l’ancienne Thaïlande, ou l’utilisation de procédures de médecine manipulative ont été trouvé. Des écrits datant de plus de quatre mille ans.
Cette pratique manuelle était aussi courante dans l’Égypte pharaonique, où des références à la médecine manuelle se trouvent, entre autres, sur le papyrus Smith datant d’environ 1550 av. J.-C., et dans une fresque de la tombe du pharaon Ramsès II (v. 1301 – v. 1235 av. J.-C.), où l’on voit déjà un thérapeute réduisant une lésion du coude. Hippocrate, considéré comme le plus grand médecin de l’Antiquité (v. 460 – v. 377 av. J.-C.), décrit dans son « Traité sur les articulations » des manœuvres de réductions articulaires.
D’autres figures de l’histoire de la médecine comme Galien ou Avicenne, ont efficacement soigné par des techniques manuelles.
L’obscure mouvement planétaire durant le Moyen-Âge voit disparaître ces pratiques pour ne laisser que d’autres thérapies, plus officielles, pratiques qui avaient pourtant fait leurs preuves à travers les siècles.
Cette « médecine par les mains » survivra malgré tout en Europe, parfois clandestinement, avant de resurgir enrichie à la fin du XIXe siècle aux Etats-Unis, grâce au concepteur de l’ostéopathie, le Dr. Andrew Taylor Still précité plus haut.
L’arrivée de l’ostéopathie en France survint à la fin des années 40. En 1949, le Dr. Lavezzari publia un ouvrage puis fonda en 1952 la Société Française d’Ostéopathie.
Parallèlement, Paul Gény créa en 1950 l’Ecole Française d’Ostéopathie. En 1960, cette école fut fermée à la demande de l’Ordre National des Médecins, puis en 1962, un arrêté interdit la pratique de l’ostéopathie aux personnes non titulaires d’un doctorat de médecine.
L’ostéopathie ne fut officiellement reconnue en France qu’en 2002, dans un article de la loi n°2003-303 du 4 mars 2002. Depuis, cette médecine complémentaire connaît un essor constant.
Son champ d’application intégratif :
Très vastes, ce champ est né d’un enrichissement par de nouvelles méthodes de traitement.
Entre celles-ci, il convient de citer les techniques :
structurelles ;
fonctionnelles ;
crânio-sacrées ;
d’énergie musculaire ;
de mobilisation articulaire ;
consacrées aux « tissus mous », c’est-à-dire aux muscles, fascias, ligaments, plans cutanés, viscères et vaisseaux.
Si l’ostéopathie moderne, par ces nombreuses acquisitions, s’est progressivement démarquée de l’ostéopathie de A.T. Still, l’essence même de sa thérapeutique est restée toujours la même : c’est celle d’une médecine holistique, celle de l’Homme total, où tout en lui est interdépendant.
Vous l’aurez compris, l’ostéopathie est une méthode de soins naturelle, dont le principal outil d’analyse et de traitement est la main. Médecine complémentaire, elle s’intéresse non seulement aux symptômes physiques, mais aussi au style de vie, aux habitudes et l’état global du patient.
Elle aide et permet au corps de retrouver tout son équilibre et son fonctionnement optimal, c’est à dire son adaptation, afin qu’il puisse activer le principe vital d’auto-guérison.
Son champ d’application somato-émotionnelle :
L’ostéopathie traite les douleurs et dysfonctions physiques mais pas que, elle traite aussi les maux psychiques. Encore peu connue, l’ostéopathie somato-émotionnelle permet de libérer les émotions enkystées en nous.
R.Fiammetti a développé ses interventions en ostéopathie selon les axes classiques constitués par l’ostéopathie viscérale, structurelle et crânienne. Un quatrième pôle est donc venu s’ajouter, à savoir la composante émotionnelle.
Ce n’est pas anodin si l’on dit « j’en ai plein le dos », « ça je n’arrive pas à le digérer ».
Dès lors, l’ostéopathe ne traite donc plus seulement un symptôme, mais un individu dans toutes ses dimensions : physique, émotionnelle et énergétique.
Une douleur ou un symptôme ne sont souvent pas là par hasard, et il faut être capable de l’écouter. L’ostéopathie émotionnelle donne alors un accès libératoire aux émotions cristallisées dans le corps.
Il ne s’agit pas d’analysé le matériel libéré, mais de proposer une verbalisation, une mise en lumière du lien corps-esprit. De l’immatériel au matériel, du lien entre les deux.
Les émotions non exprimées restent ancrées en nous dans :
les fascias
au niveau de nos organes
sur notre sternum : en effet il nous sert de bouclier contre les émotions quand nous pouvons nous y adapter. Dans le cas contraire, les fascias forment des « boules d’émotions » douloureuses dessus ; et via les côtes cheminent les blocages dans le dos.
Le domaine émotionnel utilise donc les fascias comme support de transmission.
Il implique des nouveaux outils pour communiquer et accueillir les réponses émergeant de cette dimension : sens du ressenti inductif, segment anatomique fragilisé, techniques sur les méninges, fasciales tissulaire et fluidiques, points de résistance locaux et cérébraux, fulcrums vibratoires, intégration somatosensorielle, verbalisation et dialogue dans l’immobilité dynamique.
La Végétothérapie et l’Ostéopathie :
Approches de l’être en miroir
Une dynamique conjointe et complémentaire
« Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime »
« Un esprit sain dans un corps sain »
« l’homme est un tout »
Les objectifs et intérêts de complémentarités de ces deux pratiques
Libérer le choc émotionnel refoulé
Écouter les mots de celui qui vient consulter pour pouvoir soulager ses maux douloureux et invalidants
Dépasser ses inhibitions d’action en utilisant le mouvement du corps
Accompagner le changement par des exercices
Amener le soulagement à la fois physique et psychique
Exprimer ses émotions bloquées, à réagir physiquement pour faire changer les choses
Se reconnecter à ses émotions et retrouver son énergie naturelle
Tableau comparatif
La complémentarité des deux approches dans le champ de la thérapie somato-émotionnelle :
En végétothérapie, ce sont les sensations, les images, les pensées et les mots suscités par les exercices corporels qui servent de matériaux. Cela permet, via la verbalisation qui en découle de recontacter un passé, les émotions associées qui sont encore présentes dans le corps et influent actuellement sur nos comportements, notre vie dans sa globalité.
Ceux-là même qui sont la source de notre mal-être.
En Ostéopathie dite intégrative, l’objectif est de chercher via le diagnostic ostéopathique le fonctionnement diminué ou altéré des parties du corps qui vont de pair et de les normaliser.
Lorsque cette pratique investie l’émotionnel, la thérapie manuelle offre une approche complémentaire se nommant l’ostéopathie somato-émotionnelle. Dans ce cadre-là, la psychologie entre en complémentarité de celle-ci pour un bilan plus holistique de l’individu.
L’ostéopathie, par l’apposition des mains et des techniques utilisées sur le corps relâché, traite les dysfonctions qui laisse remonter des mémoires enkystées structurellement. Constat fait de la même manière en Végétothérapie.
Sans l’apposition des mains mais par l’observation de la réalisation active d’un exercice corporel, le thérapeute et le patient mettent en lumière une organisation particulière du corps destinée à remplir des fonctions psychologiques.
C’est ce que W.Reich a nommé la cuirasse , qui est à la fois musculaire (tissulaire en fait) et caractérielle (le caractère se structure pour protéger l’organisation, l’équilibre, même critique, du sujet).
Quand la structuration du caractère protège l’organisation cela implique qu’il n’y a plus ou moins d’adaptabilité face aux événements. Cette protection crée alors des tensions, des blocages au corps qui envoi un système d’alerte symptomatique à l’être.
Une première solution peut être de consulter un Ostéopathe pour traiter en première intention le local, le symptôme, mais cette stratégie invite alors par l’approche choisi du thérapeute, d’investir la cause.
Une seconde étape, complémentaire serai donc de consulter un Psycho-Somatothérapeute à orientation Végétothérapeutique afin de prendre en compte la cause, de la conscientiser puis de l’analyse pour remonter aux racines du ou des problèmes et ainsi sans libérer.
Cela peut aussi se faire dans l’autre sens.
En bref, les symptômes, tensions, blocages exprimés de manière local ou généralisé, sont là pour illustrer un dysfonctionnement corporel à pendants psychologiques.
En quoi ces techniques sont complémentaires ?
Pourquoi il est important de ne pas laisser la libération du matériel traumatique a la seule vue d’un Ostéopathe ?
Simplement du fait qu’un thérapeute est spécialisé dans la pratique de son corps de métier. Celui pour lequel il a été formé, et non pas à s’exercer dans un pratique méconnu dans sa profondeur d’action.
Pour citer un exemple ; un Psycho-Somatothérapeute pratiquant la Végétothérapie, par conscience professionnelle peut s’enrichir de connaissances émanant de la médecine traditionnelle chinoise, de la physiologie et de l’anatomie pour faire le lien entre les maux du corps et les maux de l’âme.
Tout autant qu’un Ostéopathe peut aussi s’enrichir de connaissances et de vocables psychopathologique et Onto-psychologique. Mais leurs interventions sur ses champs d’application s’arrêtera à la mise en lumière et invitera à la complémentarité des pratiques pour une meilleure prise en charge de la personne dans ce qu’elle est : Globale.
Se pose alors la pertinence de cumuler les deux pratiques thérapeutiques et la richesse pour le patient d’aborder ces deux sphères. Cela permet à la personne de se mobiliser dans l’action de prendre soin de lui, de s’accompagner vers une meilleure version de lui-même.
Comme je l’ai déjà expliquée, soit en premier lieu la personne va être alertée par le corps souffrant, ce qui va permettre à l’Ostéopathe de travailler sur celui -ci pour un mieux-être puis d’inviter le patient par ses éclairages à compléter ce travail de rencontre du Soi. En effet, le corps parlant à l’Ostéopathe en écoute, permet à celui-ci d’exprimer des pistes de travail sur la cause lésionnelle des tissus, provoquant par la suite des blocages. Cette cause peut être due aux émotions, aux traumatismes que le corps garde en mémoires, mais aussi aux stress et chocs provenant des phases archaïques de l’individu.
Soit tout autant, la personne va sentir en elle un mal-être et s’inviter à un accompagnement thérapeutique. Quand celui-ci est de courant végéto caracterielle, cela permet d’intégrer le corps et l’esprit, et de proposer en complémentarité un travail sur la structure fonctionnelle par des séances d’Ostéopathie pour relâcher les tensions en profondeur et de manière durable. Le thérapeute va ressentir une “fonte” de la tension sur laquelle il s’est focalisé et le patient ressentira une légèreté suite à cette détente très localisée.
La personne pourra aussi ressentir, mais ce n’est pas systématique, une envie de sourire, une envie de pleurer, un tremblement non contrôlé.
Il s’agit de faire du lien entre deux corps de métier qui ont une approche globale par le corps de l’être. Qui eux-mêmes font le lien entre le corps (« soma », corps physique) et les émotions (le psychique), d’où le terme somato-émotionnel (ou psycho-somatique).
J’émets cependant une réserve sur le terme « psycho-somatique », oui va être utiliser par sa définition propre et étant lisible et compréhensible pour et par tous mais, car il y a un mais…
Nous le verrons plus tard !
Avertissement médical & Précautions d’utilisation
L’information présentée ne saurait en aucun cas remplacer un avis médical. Consultez immédiatement votre médecin si vous constatez des douleurs inhabituelles ou le service d’urgences.
La première raison évidente est l’actualisation de ses compétences
et l’acquisition de compétences nouvelles concernant l’utilisation des
huiles essentielles pour Soi.
Quand on ne connaît pas grand-chose
aux huiles essentielles, il n’est pas rare d’avoir de mauvaises
surprises en les utilisant.
Alors, pour profiter pleinement des bienfaits des huiles essentielles
dans la vie quotidienne, et surtout les utiliser sans trop de faux pas,
j’ai décidé de passer les cycles de praticien et de maître prat sur
plusieurs mois. Le confinement m’a aidé à libérer ce temps puisque je
l’avais choisi en visio.
Car je n’avais pas de besoins autre que
comprendre la racine théorique. La pratique en soi je l’ai déjà. La
manipulation en conscience aussi.
Face aux mutations actuelles du
monde, un professionnel à besoin de s’adapter en permanence. Et pour
s’adapter, il faut se former ! C’est un conseil que j’ai donné pendant
10 ans en accompagnement des transitions professionnelles dans le
secteur du bien-être et du développement personnel. Il aurait été mal
venue de donner des conseils que je ne m’applique pas à moi-même.
Les utilisant depuis des années, j’avais envie et besoin de sécuriser cette utilisation, mais aussi d’être sereine quand à la possibilité de créer mes propres synergies à la maison.
Créatrices d’Oracles sur
les bienfaits psycho émotionnels des plantes et particulièrement des
H.E au quotidien il était évident que la formation devenait
indispensable.
Me voila presque au bout et je suis fière de ce que cela m’a apporté.
– Cette méthode fait d’une pierre deux coups : le corps et l’esprit y trouvent pleine satisfaction. – Il est nécessaire d’en connaître les principes et les bonnes doses, car l’aromathérapie ne s’improvise pas.
– Si l’aromathérapie est bénéfique pour le corps, le psychique n’est
pas en reste. Le stress, la déprime, le mal-être, tous ces états d’âme
négatifs s’accompagnent efficacement grâce aux huiles essentielles.
La tendance
Le flow ce millénaire est de revenir aux sources, il y a donc de quoi s’intéresser à cette forme de soins accessible à toute catégorie de personnes.
Cette formation me permet aujourd’hui de susciter
l’intérêt efficacement et précisément pour chaque déséquilibre
émotionnel de la vie de tous les jours.
Mais attention, ceci est une thérapie complémentaire qui ne se substitue pas à un suivi médical auprès d’un professionnel de santé conventionné. Qui d’ailleurs est toujours sollicité pour avis médical en premier. La complémentarité des pratiques fait la richesse d’un accompagnement globale.
Vous êtes paralysé par la peur de perdre votre trésor. Celui qui vous fait vibrer. Qui fait battre votre coeur. Celui qui entend votre âme et la comprend.
Il est votre autre, votre trésor. Mais savez-vous que la peur de perdre ne fait pas bon ménage avec le couple…?
Savez vous ce sentiment de trouver l’autre trop bien pour soi, de ne vouloir rien risquer, à le perdre ou le faire quitter est révélateur d’un manque?
Le mérite est le rideau qui cache la valeur de l’être.
MERITER cet amour, mériter ce trésor, mériter ci, ou cela, c’est voir sa valeur. A l’inverse, on se mésestime.
Oui, vous ne croyez pas assez en vous!
L’Amour, c’est le sentiment le plus mystérieux du monde. Faisant vibrer les coeurs et les âmes des hommes depuis la nuit des temps, survenant pour des raisons tant chimiques que d’affinités, il nous emporte, nous dépasse et nous fascine.
Et au départ il naît de notre relation, enfants, à nos parents. Et fonction du vécu, de l’expérience, du conditionnement et de la société, il est mis à mal.
S’accepter soi, c’est s’aimer profondément. S’aimer profondément, c’est s’estimer à sa valeur réelle en entendant ses sentiments les plus profonds, et en les acceuillant. S’estimer c’est se donner la liberté d’être en s’acceptant pleinement. Se donner la liberté d’être c’est avoir suffisamment confiance pour passer à l’action dans la vie.
Passer à l’action sans cesse, être dans milles actions et sur milles fronts dans la vie c’est essayer de remplir en vain un réservoir d’amour troué comme une passoire. Comme un drogué à l’amour qui compense son manque d’estime de soi par une action extérieure qui ne prendra fin que par un levé de voile.
Et cela s’applique à tout. Car tout et amour et l’amour est tout.
Et sinon jour vous croisez votre trésor, dites vous que si il est dans votre vie, sur votre chemin, c’est qu’il est fait pour vous. Qu’il ne fait que vous aider a voir ce que vous êtes vraiment, a votre juste valeur afin de cesser de vous cacher dans votre trou.
Aimez-vous!
Un outil pour y remédier, l’EFT! Au delà de la thérapie des profondeurs, et en complément, il aide à voir au-delà du voile de l’ego.
Lorsque l’on parle de méditation, d’autel on pense souvent à religion, vénération d’un dieu, dogme, spiritualité…..
Tout ce mélange, tout ce confond. Nous ne sommes pas là pour parler de cela….
« Le monde irait peut-être mieux sans religion » disait SS Dalaï Lama
Le bouddhisme tibétain apparaît comme un pont entre la science et la spiritualité et permet d’imaginer des méthodes pour réformer les relations entre humains. On y retrouve les mandalas, autel, la méditation, les mantras. Tout ces « outils » repris aujourd’hui par notre société pour cette quête du mieux être dans un monde souffrant.
Et la quête de sens propre à soi?
La prière, les rituels, la ferveur vis-à-vis d’un maître spirituel, c’est bien, mais ce n’est pas cela qui va apporter le changement intime dont parle le bouddhisme a l’initiale, ni aider à changer le monde.
N’oublions pas qu’aujourd’hui le bouddhisme tel qu’il a évolué est aussi devenue, pour les meconnaisseurs, un dogme.
Mais qu’en est-il en pratique de cet « autel »?
Et si on l’observait d’un point de vu introspectif et créatif? Bien loin du reste.
Laissant à chacun la liberté d’y poser ce qu’il souhaite, qui à du sens pour lui. Que se soit dogmatique, religieux, de l’ordre du développement personnel ou de la méditation pleine conscience en mieux être?
Chacun fait comme il veut. Gaëlle Blanquart nous parle de l’autel dans son groupe, je vous invite à y réfléchir et a la contacter si ses suivis vous intéresse.
En ce qui me concerne j’en ai 3. Un d’été pour les lecture, le travail de groupe et les ateliers avec mes enfants. La méditation aussi. C’est un espace ouvert qui se veut nature et connecté.
Un d’hiver que j’adore. Mon lieu préféré. J’y pratique la cartomancie, j’y confectionne mes malas et les bracelets en pierres naturelles. J’y écris aussi. Il est dans mon bureau.
Et puis il y a le petit dernier. Depuis deux ans, je voyage bcp. Je suis souvent a droite, a gauche. Pour le travail, les formations, les retraites. Bref j’en avais un peu marre de tout déménager. Alors je me suis inspirée d’une grande dame Castroise pour confectionner le mien.
🌵 Un autel de voyage qu’est-ce?
Le mien est inspiré du monde wicca mais je l’ai personnalisé de mon univers:
✨Choisir un contenant – j’ai pris un boîte en bois. Que j’ai customisée (gravure sur bois et bru de noix) oui je suis une Bricotherpeute. Je dirai 20cm/16/9
✨Y déposer une représentation de la femme et l’homme. On dieu/déesses ou yin-yang. ✨Une bougie blanche pour l’élément FEU ✨Un coquillage pour l’élément EAU ✨Une pierre ou du sel pour l’élément TERRE ✨Une plume pour l’élément AIR ✨De l’encens, sauge et/ou Palo santo + briquet ou allumettes. Pour une pratique en lithotherapie: ✨Un cristal de roche + une améthyste ✨Mon mini tarot ✨Un bâton de Sénelite + Pie stone en hématite Pour une pratique en aromathérapie : ✨Galet #doterra et des minis huiles essentielles de 2 ml dans une super pochette de 10 rangements.
Elle a réalisé que les choses difficiles pouvaient indiquer qu’il fallait choisir un autre chemin.
Puis en a fini avec les distractions, les petites addictions qui l’éloignaient des véritables désirs de son âme. Elle a réalisé que la force du caractère venait de la concentration et de l’engagement.
Celle qui a cessé de subir ça fatigue, de lutter face aux évidences et tiraillements à un jour compris qu’il faut prendre conscience du toxique autour de soi, des manipulations. C’est une question de vie.
Celle qui pour se rassembler, s’aimer inconditionnellement et avancer vers son chemin personnel a fait des choix.
Connaissez-vous l’importance de cet acte de foi* vers soi?
Il est important de se débarrasser de ce qui ne nous convient plus pour se confirmer comme voulant se désencombrer et renaître à soi.
Déployer ses ailes c’est choisir et actionner. Cela demande de regarder la réalité en face, cesser de bloquer ses sentiments, s’ouvrir aux autres en confiance, et proposer, malgré la torpeur et le questionnement un autre paysage à sa vie. Car comme je l’ai déjà dit nous n’avons qu’une vie et une seule chance de l’écrire.
La perception de la réalité, de la spiritualité font que le choix ne tient qu’à soi.
Finalement qu’est-ce qu’un problème ?
Survient une crise, et l’esprit est incapable de relever le défi totalement.
C’est là que le problème se pose n’est-ce pas ?
La réponse inadéquate à un défi, voilà ce qui crée le problème. Faire ce qui est bon pour soi en prenant compte que tout ce que l’on choisit n’est pas bon pour tous et une réalité.
Et alors?
Celle qui a cessé de faire passer ses engagements matériels et familiaux avant ceux de son cœur a crée le besoin de défi, a cessé de s’endormir devant les crises.
Rappelez-vous que vous disposez de votre libre arbitre et la responsabilité de vos choix.
La vie lance des défis à chaque instant. Si fatiguée, si usé, nous ne voulons pas être provoqué et nous nous réfugions dans un monde « vitrine » de notre invention. Si on écoute son cœur, on s’élève et on perçoit ce qui est vrai pour nous et on cesse d’être dans la négativité diffuse.
Un exemple parmi d’autres…quitter son travail…
C’est cessé de s’attacher à un schéma répétitif. Cela permet de prendre ses responsabilités. C’est profiter des portes nouvelles qui se proposent à soi. C’est avoir cet amour inconditionnel envers soi cette compassion.
Se pose alors la question de l’amour inconditionnel mais ceci est un autre débat.
Et vous que choisissez-vous; les schémas répétitifs ou de passer la porte et vivre ?
C’est la chose la plus difficile que tu auras à faire dans ta vie, et elle sera aussi la plus importante : arrête de donner ton amour à ceux qui ne sont pas prêts à t’aimer.
Arrête d’avoir des conversations difficiles avec des gens qui ne veulent pas changer. Puis d’apparaître pour les gens qui sont indifférents à ta Présence. Arrête d’aimer les gens qui ne sont pas prêts à t’aimer.
T’écoutes tu?
Je sais que ton instinct est de tout faire pour gagner les bonnes grâces de tous ceux qui t’entourent, mais c’est aussi l’impulsion qui te volera ton temps, ton énergie et ta santé mentale, physique et spirituelle … Quand tu commences à te manifester dans ta vie, complètement, avec joie, intérêt et engagement, tout le monde ne sera pas prêt à te trouver à cet endroit de pure sincérité … Ça ne veut pas dire que tu dois changer ce que tu es. Ça veut dire que tu dois arrêter d’aimer les gens qui ne sont pas prêts à t’aimer. Si tu es exclu(e), insulté(e) subtilement, oublié(e) ou facilement ignoré(e) par les personnes à qui tu offres ton temps, tu ne te fais pas une faveur en continuant à leur offrir ton énergie et ta vie.
La vérité, c’est que tu n’es pas pour tout le monde … Et que tout le monde n’est pas pour Toi …
C’est ce qui rend ce monde si spécial, quand tu trouves les quelques personnes avec qui tu as une amitié, un amour ou une relation authentique … Tu sauras à quel point c’est précieux …Parce que tu as expérimenté ce qui ne l’est pas … Mais plus tu passes de temps à essayer de te faire aimer de quelqu’un qui n’en est pas capable …Plus tu perdras de temps à te priver de cette même connexion … Il y a des milliards de personnes sur cette planète, et beaucoup d’entre elles vont se retrouver avec toi, à leur niveau, avec leur vibration, de là où elles en sont …
Mais …
Plus tu restes petit(e), impliqué(e) dans l’intimité des gens qui t’utilisent comme un coussin, une option de second plan, un(e) thérapeute et un(e) stratège à leur guérison émotionnelle …Plus de temps tu restes en dehors de la communauté que Tu désires.
Peut-être que si tu arrêtes d’apparaître, tu seras moins recherché(e) … Que si tu arrêtes d’essayer, la relation cessera … Peut-être que si tu arrêtes d’envoyer des textos, ton téléphone restera sombre pendant des jours et des semaines … Peut-être que si tu arrêtes d’aimer quelqu’un, l’amour entre vous va se dissoudre …
Alors prends conscience que :
Ça ne veut pas dire que tu as ruiné une relation !
Ça veut dire que la seule chose qui tenait cette relation était l’énergie que TOI et TOI SEUL(E) engageais pour la maintenir à flots. Ce n’est pas de l’amour. C’est de l’attachement.C’est vouloir donner une chance à qui n’en veut pas !
La chose la plus précieuse et la plus importante que tu as dans ta vie, c’est ton énergie.
Ce n’est pas que ton temps puisqu’il est est limité …C’est ton énergie ! Ce que tu donnes chaque jour est ce qui se créera de plus en plus dans ta vie. C’est ceux à qui tu donneras ton temps et ton énergie, qui définiront ton existence.
Quand tu te rends compte de ça:
tu commences à comprendre pourquoi tu es si impatient(e) quand tu passes ton temps avec des gens qui ne te conviennent pas, et dans des activités, des lieux, des situations qui ne te conviennent pas. Tu commences à réaliser que la chose la plus importante que tu peux faire pour ta vie, pour toi-même et pour tous ceux que tu connais, c’est protéger ton énergie plus farouchement que n’importe quoi d’autre. Fais de ta vie un refuge sûr, dans lequel seules les personnes « compatibles » avec toi sont autorisées.
Tu n’es pas responsable de sauver les gens.
Tu n’es pas responsable de les convaincre qu’ils doivent être sauvés. Ce n’est pas ton travail d’exister pour les gens et de leur donner ta vie, petit à petit, instant après l’instant ! Parce que si tu te sens mal, si tu te sens dans le devoir, si tu te sens obligé(e), tu es la racine de tout ça par ton insistance, en ayant peur qu’ils ne te rendent pas les faveurs que tu leur as accordées …
Il est de ton seul fait de réaliser que tu es l’aimé(e) de ton destin, et d’accepter l’amour que tu penses mériter.
Décide que tu mérites une amitié réelle, un engagement véritable, et un amour complet avec les personnes qui sont saines et prospères. Puis attends … juste pour un moment …Et regarde à quel point tout commence à changer …
« Pour le comprendre, ce n’est pas au traumatisme qu’il faut penser, mais au fait que là où quelque chose aurait pu être bénéfique, rien ne s’est produit. »
Vous avez accepté de relever le défi…
Ne me dite pas non, c’est votre ego qui parle. Car bien avant l’incarnation vous avez signé le contrat. Autant l’accepter. Mais vous avez aussi le droit de renoncer. Là intervient votre libre arbitre.
En tout cas, ce sentiment de vide est bien présent. Dans ce voyage ou pas !
Qu’est-ce ?
On est bien d’accord que j’irai au delà de la notion classique du vide. Car ici on parle de: vide fondamental dans la structure du Soi (de Moi)
Ce vide est un reste appelé le « manque-à-être ». Le vide contient une énergie qui pousse et qui fait sortir le Sujet (Vous et Moi) de l’impasse du désir de l’Autre par le biais du langage. Le langage vient donc comme symbole de l’absence-présence, afin de lutter contre le vide de l’absence. Le désir viendra alors tenter de combler ce manque par une recherche de l’objet perdu.
C’est assurément dans le silence que le vide se laisse entendre, et en le comprenant on en comprend aussi ce qu’il y a panser.
Ou prend-il naissance?:
C’est au moment ou l’enfant s’effondre dans une non-confiance, qui retenti sur son organisation intérieure.
Il a « échoué » » dans la création d’une mère suffisamment bonne ( concept de soins maternels et capacité de l’enfant à les recevoir). Le Moi de la mère soutient le Moi naissant de l’enfant en lui offrant un environnement favorable. Il peut alors développer un sentiment de continuité d’existence qui est le signe de l’émergence d’un vrai self, un vrai soi. Sinon il mettra en place un faux -self (Je vous invite à faire un tour ici pour éclairer ces notions). Soulignons encore qu’une mère suffisamment bonne, n’est pas une mère parfaite (ce qui serait également dommageable pour Soi) . N’incriminons pas maman qui fait comme elle peut. Ici nous essayons de comprendre le vide.
Donc par absence de fusion à sa maman, il échoue ensuite dans la création intérieure d’une vision de la réalité suffisamment bonne. C’est important pour soi, petit, de créer ces visions idéalisées pour sécuriser son environnement. Lorsque cela n’est pas abouti, il ne reste que le vide. Ce vide est alors un reste, ce reste ne cesse pas. Ceci est ressentis comme une chute catastrophique sans limite. L’être (l’enfant) est donc laissé dans ce « quelque chose » de non construit, creux, un équivalent d’un « non être ». L’évolution en adulte qu’il deviendra, comblera ce vide par des mécanismes de défense sécurisants en lieu et place. Cependant, ceci laissera tout de même ce vide, inactif. Son reste, etant comblé par des objets de substitutions.
Ce qui se joue
La « crainte de l’effondrement »
Le vide du regard de la mère (une mère qui se montre non réceptive au besoin exprimer de l’enfant, en contrôlant et imposant les siens)
Le Self et le « Soi blanc » (blanc comme défense contre la reconnaissance de l’instauration d’une dépendance)
L’homme devant l’incertain fait émerger la notion de vide et se qui en découle dans les angoisses et peurs révélées. Le vide n’est-il pas « ce qui reste quand on a tout enlevé » Il est cette possibilité de se laisser traverser par ses émotions, et ce nettoyage des vieux schémas qui ouvre la porte vers ce que l’on peut même vide remplir de nouvelles perspectives.
Le vide est la matrice de tout, la mère de tout, l’origine de tout. Ce n’est pas le vide dénué de tout, comme dans la pensée occidentale, mais un vide plein, rempli d’énergie.
Dans le voyage d’individuation on parle de double incarnation.
Lorsque l’on décide de travailler sur soi, on part dans une quête à être pleinement son Soi. Cela sous entend que l’on va nettoyer son intériorité de tout ce qui n’est pas inné, pur soi au départ (l’enfant tel qu’il est avant les modifications adaptatives face au conditionnement et à l’éducation que ses expériences et son environnement lui imposent ou proposent). Retiré de son organisation interne, de ses « habitudes » ces parties, laisse un vide.
C’est ce vide qui est désactivé lors d’un événement violent (séparation originelle et autre trauma de vie, donc la fusion à maman). Une partie de l’esprit va « fuir » pour ne plus avoir à supporter la douleur ou la peur. La psychanalyse nous parle de clivage, on parle aussi souvent de personnalité coupée de ses émotions. On parle aussi de personnalité fuyante. C’est le paradoxe de « présence-absence » que j’évoquais plus haut. Ce sentiment de le sentir ici, présent mais en même temps non là. C’est cette sensation d’avoir comblé tous les vides en sa présence puis après séparation, ressentir de nouveau ce vide, que l’on avait désactivé avant les retrouvailles. Vous me suivez?
On peut voir chacun des êtres incarnées comme une moitié d’un tout . Et donc à moitié vide. Ce vide dont la nature humaine a horreur…
« Du vide et de l’éternité »
Michel Cassé
Il se remplit de l’intérieur
Dans des phases de tristesse, le sentiment de manque apparaît, cette impression que la vie ne te donne pas ce dont tu as besoin, te désespère et tu t’accroches alors à la chose qui manque: L’amour.
Cette satisfaction ponctuelle apportée par l’extérieur fait naître en soi l’attachement, la dépendance affective ou la dépendance sociale, suite à ces traumas d’enfants que nous avons évoqué plus haut. En s’attachant, on bloques ce que la source veut nous donner, nous transmettre. Le monde en soi et en l’extérieur s’ouvre dès que l’on comprend que la satisfaction de ces besoins doit venir de soi m’aime. Cela nous pousse à nous créer cette famille intérieur qui nous apporte sécurisation des besoins dont on a fait défaut petit. Cela se fonde sur la confiance en l’univers, en Soi.
Dès lors que l’on comprend que l’on est le magicien de sa vie, créateur de son univers intérieur, malgré l’expérience de vie, le vécu, on reconnait l’énergie et l’intelligence de l’univers. On crée ce que l’on veut être. C’est l’essentiel et la source de tout aboutissement.
Le vide alors se rempli….de l’intérieur. Et l’on ressens l’existence, on s’y abandonne, on se détache et on lâche prise.
Nous sommes deux, deux cotés d’une même pièce: un yin et yang interieur. Différent mais similaire à la fois, ombre et lumière tout autant. Et le tout harmonisé, unifié, nous somme en complète harmonie en Soi. UNICITÉ.
Ils ne sont pas complet, l’un sans l’autre. Aujourd’hui nous allons nous intéresser au Yang, l’énergie masculine. On parle de dualité, car en chacun de nous celle – ci opère, l’objectif est de comprendre ce qui ce joue dans nos polarités, pour panser les blessures afin de mieux vivre et être soi.
Le Yang
Il fonctionne selon 3 programmes. deux d’entre eux sont liés à la mère et raviver des blessures de vies antérieures chez l’enfant dont la polarité Yang prédomine .
Maman, n’est pas à blâmer, elle fait de son mieux et elle a justement pour rôle de raviver ces blessures. Si ce n’était pas elle qui le faisait ce serait une autre mère à dominante Yang, l’âme qui s’est incarnée en Yang, le futur Contrôlant , à délibérément choisi cette mère-là pour travailler ses blessures traumatiques.
Tout ce qui est ravivé dans son enfance et va laisser des traumatismes chez lui, c’est ce qu’il devra régler une fois adulte pour épurer son karma.
Typologie d’une mère Yang
Une mère trop rigide
La mère impose des règles multiples à la maison. Il faut faire ceci ou cela, se comporter comme ceci ou comme cela. Dès que l’enfant fait différemment, il se fait reprendre, il n’a jamais le droit à l’erreur et il n’y a pas de place pour l’improvisation, la créativité, la folie, l’insouciante enfantine. La règle est stricte et doit être respectée coûte que coûte.
Pour éviter de se faire gronder en permanence, il apprend à respecter progressivement les règles imposées et cela devient un automatisme chez lui : il intègre que ce n’est pas bien de faire ceci ou cela, il faut faire comme ceci ou comme cela. Sa tête est remplie de « il faut » et « je dois ».
L’enfant yang se sent totalement étouffé par toutes ces règles et rêve de liberté, d’évasion, d’échappatoire. Il rêve d’un monde où il serait totalement libre de toute règle, de toute contrainte, où on ne lui dirait plus ce qu’il doit faire. Il a envie de devenir adulte rapidement pour s’émanciper, faire enfin ce qu’il veut.
Le problème, c’est que c’est un enfant, il ne peut pas s’échapper. Sa vie étant trop infernale s’il se rebelle contre les règles de la maison, il se contraint à les respecter en bridant totalement son enfant intérieur. Il le barricade peu à peu derrière des grands remparts, l’empêchant de s’exprimer. Il réprime son insouciance, sa spontanéité, sa joie enfantine, au profit des règles et des comportements qu’il estime parfait, en conformité avec ce qui est imposé par les parents.
Ce programme a de nombreuses conséquences :
L’adulte yang a tellement été contraint de respecter des règles qu’il est très rigide et ne sait vivre qu’avec un nombre de règles incalculable. Tout est dans le contrôle, la mesure, tout est réfléchi, pensé, il n’y a pas de place pour la folie et l’improvisation.
Les parents du yang lui interdisaient de remettre en question les règles, l’adulte yang a donc beaucoup de mal avec la remise en question. Ses opinions sont rigides, fixes, il y tient beaucoup car il s’est construit sur des règles et opinions rigides, la survie de son égo dépend du maintien de ces règles.
2 conséquences directes :
1/ Grande sensibilité à la critique et rejet de cette critique la plupart du temps. L’adulte yang veut toujours avoir raison, comme ses parents voulaient toujours avoir raison, et vit très mal la remise en question des autres. Si la critique était acceptée, cela signifierait qu’il faudrait remettre en question ses idées, ses opinions, sa vision de soi-même, ce qui est impossible tant l’ancrage est profond, rigide.
2/ Manque d’ouverture aux opinions des autres quand ils sont en désaccord avec les siennes, difficulté de concevoir d’autres points de vue lors d’un débat par exemple. L’adule Yang, le Contrôlant , va toujours défendre son point de vue, qui pour lui, est sans nul doute le meilleur, et trouver un nombre incalculable d’éléments qui viennent l’appuyer. Le Contrôlant est très bon en argumentation.
Grande difficulté avec l’autorité, besoin d’indépendance, qu’on ne lui dise pas ce qu’il doit faire. Autant le Contrôlant est très exigeant avec lui-même car il s’impose des règles multiples à respecter, autant il ne supporte pas qu’on lui dise ce qu’il doit faire car il l’a déjà beaucoup trop vécu étant enfant. Lorsqu’une personne qui a de l’autorité sur lui lui dit quoi faire, il a l’impression d’être à nouveau sous l’emprise de sa mère qui lui disait en permanence ce qu’il devait faire, il retrouve cette frustration de vouloir faire autrement mais d’être obligé de faire quand même ce qu’on lui impose.
Le Contrôlant peut donc avoir des difficultés avec les relations hiérarchiques, avec la justice, la police, tout ce qui peut avoir un pouvoir sur lui, tout ce qui peut le forcer à être dans une situation qu’il ne souhaite pas. Pour éviter le pouvoir hiérarchique, ils peuvent souvent créer leur entreprise ou une activité libérale pour retrouver une liberté à laquelle ils ont longtemps aspiré étant enfants.
Focus excessif sur le pragmatisme, les études, la carrière, la réussite financière, la prise en compte d’éléments tangibles pour mesurer la réussite. Le Contrôlant a un idéal de vie trop important et strict, il n’y parvient jamais. Il peut travailler jusqu’à l’épuisement, jusqu’au burn out. Quand il n’est pas en burn out, il optimise son temps pour être plus rapide, plus efficace, tout est minuté, pensé.
2. Mère peu démonstrative affectivement
La mère va donner peu de tendresse à ses enfants, que ce soit dans les gestes ou les paroles, elle ne va pas souvent leur dire qu’elle les aime, ne va pas ouvertement montrer son affection, non par manque d’amour mais par pudeur.
L’enfant a cependant besoin de marques d’affection et va mal vivre cette distance physique imposée par la mère, il va se sentir régulièrement isolé, abandonné, en ayant l’impression que seules les règles comptent et qu’il n’y a pas de place pour l’affectif et l’émotionnel. Il va donc chercher l’affection à travers les règles en se disant que l’amour dans les yeux de sa mère provient de sa perfection. Il se dit « si je fais ce qu’on me dit, je suis aimé ».
La mère de l’enfant yang peut être très solaire, rayonnante, joyeuse, ce qui donne une impression de famille idéale, mais tous les échanges passent par la parole et la réflexion, en tournant souvent autour des opinions rigides de la mère, et très rarement par une chaleur physique, par un contact, ni par une chaleur émotionnelle, par l’expression de sentiments.
L’enfant ne peut pas remettre en question sa mère, d’une part parce que c’est un enfant et qu’il n’a pas le recul ni la position pour remettre en question la façon dont ses parents interagissent avec lui, et d’autre part car sa mère adopte un rôle de mère idéale, de mère parfaite, ce qui fait culpabiliser l’enfant yang lorsqu’il ne se sent pas bien par rapport à un comportement de sa mère. Si sa mère est si parfaite et que lui ne se sent pas bien, le problème vient forcément de lui.
L’enfant yang va donc progressivement intérioriser, assimiler le fait que le problème vient de son envie de liberté, d’évasion, de folie et de son émotionnel qu’il ne parvient pas à exprimer dans le cadre trop rigide de sa famille. Si ses débordements émotionnels et ses envies de liberté ne sont pas acceptés par sa mère, qui privilégie toujours les règles strictes et dépourvues d’émotionnel, c’est qu’ils ne sont pas souhaitables. Ce n’est pas bien d’exprimer ses émotions, de les verbaliser, de les faire éclater au grand jour. Par contre c’est très bien de jouer sagement, d’aider à la maison, d’avoir toujours un comportement irréprochable, être d’humeur égale, ne jamais être sous l’emprise de la tristesse, la colère, l’envie ou autres émotions négatives.
L’enfant va donc brider totalement son émotionnel tout en continuant à essayer d’avoir plus d’attention, plus de marques d’affection, de sa mère qui ne peut pas y répondre car elle est barricadée dans son émotionnel. L’enfant se lance dans une quête qui n’a pas de fin car sa mère ne se laisse jamais aller à ses sentiments, à ses émotions.
Mais il essaie quand même ! Pour cela, il joue sur les codes yang qu’il a appris, sur les règles, l’intellectuel, la pensée rationnelle, pour faire toujours plus plaisir à ses parents dans l’espoir qu’ils lui apportent plus d’attention – d’attention émotionnelle, pas matérielle, car les parents yang sont très forts pour que tout roule au niveau matériel – donc dans l’espoir qu’ils laissent enfin s’exprimer tout l’amour qu’ils ressentent pour leur enfant.
Et cela va passer par un comportement exemplaire à la maison, dans les activités, mais aussi à l’école, en ayant des bonnes notes pour que ses parents soient contents par exemple. Mais la réaction rationnelle des parents laisse à l’enfant une grande frustration émotionnelle qu’il parvient difficilement à gérer. La seule façon qu’il trouve pour la gérer c’est de continuer à réprimer son émotionnel, à évoluer dans une sphère rationnelle et intellectuelle uniquement, comme ses parents.
Les conséquences à l’âge adulte sont nombreuses :
Créativité et émotionnel réprimés, l’enfant intérieur est totalement bâillonné, comme c’est le cas depuis son enfance. Peu d’activité 100% loisirs, sans objectif défini et seulement pour le plaisir, peu d’insouciance et de spontanéité, le Contrôlant fait plus les choses par obligation.
Dépendance affective en couple : met l’autre sur un piédestal, au centre de sa vie. Le Contrôlant se nourrit de ses relations sentimentales, il y cherche tout l’amour que sa mère ne lui a pas exprimé dans son enfance. Lorsqu’il est en relation avec une personne dont il est profondément amoureux, une fois qu’il a lâché certaines barrières – car le Contrôlant se met des barrières sur tout dans sa vie pour toujours rester dans le contrôle, dans ce qu’il connaît, dans toute sa rigidité – une fois qu’il a lâché un premier rempart de contrôle, il plonge affectivement dans la relation et attend d’elle qu’elle vienne combler sa carence affective. Il peut aussi chercher à être parfait dans sa relation, puisqu’il a été habitué à recevoir de l’affection par ce biais.
Dépendance affective également en société : le Contrôlant cherche à être parfait à tous les niveaux dans l’espoir que ses proches lui apportent de l’attention, de l’affection, il reproduit exactement le même comportement que celui qu’il avait avec sa mère dans son enfance. L’avis de personnes qu’il ne connait pas lui importe peu, par contre l’avis de ses amis, de sa famille et de son conjoint sont très importants à ses yeux et il va s’obliger à avoir un comportement parfait dans ses interactions avec eux.
Le Contrôlant va rechercher l’amour de son conjoint, de ses amis, de sa famille, mais également de ses collègues et de ses supérieurs dans le milieu professionnel. Dans son enfance il travaillait bien à l’école dans l’espoir de récolter une réaction émotionnelle positive de la part de sa mère, à l’âge adulte il va se dépasser, se mettre une grosse pression dans sa carrière dans l’espoir de récolter de l’affection de ses collègues, de ses supérieurs, et de l’admiration, de la reconnaissance de ses proches grâce à son succès professionnel. Il donne donc beaucoup de temps et d’énergie dans son travail, il prend beaucoup de responsabilités sur les épaules et y fait face coûte que coûte. Rien ne serait plus terrible que de ne pas être à la hauteur de la tâche demandée, d’être perçu comme une personne inefficace, non talentueuse, car il risquerait de perdre l’affection et l’attention des autres, selon son prisme de Contrôlant conditionné à associer la perfection à l’affection.
Syndrome du sauveur : analyse cartésienne des problèmes des autres, il se croit supérieur, les autres sont des enfants à aider, y compris le sensitif a polarité Yin majeure. Il se sent exister par sa fonction de conseiller. Il donne de l’amour par cet usage. La structure de son ego l’empêche d’être la victime (même si le lien d’âme l’obligera à jouer ce rôle mais nous y reviendrons plus tard)
Panser la blessure de l’abandon
Cette blessure est créée dans la petite enfance à travers un élément symbolique, des parents qui partent en vacances longtemps et l’enfant est mis chez un proche, un séjour en hôpital, l’oubli de l’enfant quelque part… un événement qui va raviver chez l’enfant une blessure d’abandon très forte créée dans une vie antérieure, mais ravivée dans la petite enfance dans cette incarnation-ci dans le but de la dénouer, de l’apaiser.
C’est un événement dans l’enfance qui peut paraître insignifiant pour un adulte, un enfant laissé 20 minutes dans une voiture par exemple, mais qui génère une angoisse très forte chez l’enfant à ce moment-là, ce qui laisse une marque majeure ensuite dans sa vie d’adulte. On parle bien d’une perception d’abandon de l’enfant, pas d’un abandon réel.
Les conséquences dans la vie d’adulte sont les suivantes :
Le Contrôlant a peur d’être abandonné par les personnes de son entourage, qu’elles ne le trouvent plus intéressant, plus à la hauteur, plus assez parfait. Cela renforce sa rigidité, son contrôle, il orchestre sa façon d’être et ses relations de façon à limiter tout risque d’abandon, et cela renforce aussi la répression de son émotionnel qui est perçu comme quelque chose d’instable et de non désirable. Selon lui s’il est parfait et s’il réprime son émotionnel, personne ne peut l’abandonner.
En parallèle, pour réduire le risque d’être abandonné, le Contrôlant cherche à n’intégrer dans son cercle proche que des personnes qui sont susceptibles de ne jamais l’abandonner. C’est une sorte de protection anti-risque, dans toute sa rigidité de Contrôlant .
Il fait un genre de casting lorsqu’il rencontre des nouvelles personnes.
Il n’intègre dans son cercle que 2 types de relations :
1/ Celles qui semblent avoir besoin de lui, avec qui il va pouvoir jouer le rôle de Sauveur en leur apportant quelque chose
2/ Celles qui ne lui semblent pas parfaites, ce qui lui permettra d’être plus parfait qu’elles. Et comme pour le Contrôlant, la perfection est le seul moyen d’avoir de l’affection… cela l’assure que ces personnes imparfaites l’admireront et voudront rester à ses côtés.
Toutes les personnes soit qui n’ont pas du tout besoin de lui, à qui il ne peut rien apporter, soit qui lui semblent trop parfaites, ou encore trop indépendantes, sont écartées du casting car le risque d’abandon semble trop élevé.
Tout ceci se fait de façon inconsciente bien évidemment, au quotidien le Contrôlant n’a pas l’impression de sélectionner ses relations. Il a l’impression que tout est lié au hasard, au cours de la vie.
Globalement le Contrôlant manque de complétude, d’autonomie. Il recherche trop de l’affection vers l’extérieur au lieu de se tourner vers son intérieur. Aucun lâcher-prise ni écoute de soi, ni amour véritable de soi.
Lorsque quelqu’un de son entourage proche et à laquelle il tient semble se détacher, le Contrôlant éprouve une peur intense, viscérale, son angoisse de revivre sa blessure d’abandon est très forte. Le summum de cette peur, le moment où elle sera la plus intense, c’est quand le Contrôlant se fera abandonner par sa polarité complémentaire à la fin de leur première relation égotique, les faisant plonger tous les deux dans la nuit noire de l’âme.
C’est sûrement le choc émotionnel le plus important, le plus profond, le plus déstabilisant, que le Contrôlant sera amené à vivre au cours de son incarnation. Et cette abandon du Yin de son Contrôlant est primordiale, indispensable, car ils doivent tous les deux revivre la blessure originelle des relations d’âmes.
Dans son incarnation, le Contrôlant doit remplir 3 challenges :
Se libérer de sa rigidité et de son contrôle, lâcher prise sur les choses
Renouer avec son enfant intérieur, retrouver la légèreté et l’insouciance
Retrouver l’amour de soi, devenir complet et apaiser sa peur de l’abandon
Notre physionomie ne se limite pas seulement à notre enveloppe charnelle. Nous possédons également une enveloppe énergétique constituée de 7 corps subtils ou corps énergétiques, qui sont imbriqués et se chevauchent les uns dans les autres. Ils constituent la totalité de notre aura. Quand vos énergies sont dans une vibration élevée et alignées, les choses circulent doucement. Nous sommes ouvert les uns aux autres. C’est l’état naturel de la connexion Flamme Jumelle. Mais l’énergie peut etre brusquée, coupée, bloquée, déconnectée…. c’est le reflet de notre état d’être. Une indiction importante de notre vibration à l’instant qui doit etre régulée. Une fois l’harmonie retrouvée, le corps retrouve sa plénitude, son bien être, son équilibre, et sort enfin des différents maux physiques et des différentes torsions internes liés au passé.
Avant de comprendre et d’évoquer en #2 la dynamique énergétique entre flammes jumelles et pour que les non FJ puissent aussi comprendre comment cela se passe en Soi. J’apporte un éclairage sur l’énergie dans sa globalité. Cette vision qui est mienne depuis 10 ans est le fruit de ma propre expérience, de ma parcours avide de savoir ancestraux, et du fonctionnement du Tout.
L’Énergétique qu’est ce que c’est?
Il existe ce que l’on appelle une énergie vitale qui circule en chacun de nous. Ce flux d’énergie reste difficile à définir, c’est une force subtile, à la fois physique, mentale, spirituelle… Tout flaccidité de notre ‘corps énergétique’ entraîne, avec plus ou moins de délai, une vulnérabilité du ‘corps physique’ : les conséquences sont multiples et nous bloques sur notre chemin. Cette énergie joue donc véritablement le rôle de protecteur du corps physique.
L’énergétique, c’est donc l’utilisation de l’énergie vitale qui nous entoure, de la capter et la transmettre le plus « purement » possible. Cela se joue sur l’intention consciente, plus mon intention est « pure » ; est « amour inconditionnel », plus elle aura d’impact, de force vitale pour celui qui en reçoit.
L’aura qu’est ce que c’est?
L’aura peut être défini par ce qui émane de nous, en terme de vibration et de champs électromagnétique. Le corps subtil réfère au «corps éthérique», le mot «subtil» prend souvent le simple sens d’«invisible» . Attention vous pourrez trouver d’autre nom pour chaque corps, repérer la distance de le numéro de la couche énergétique dans ce cas. On peut trouver beaucoup de chose sur internet et qui peuvent se contredire. Comme chacun est différent il est possible, que cela se passe aussi dans les corps subtils. Donc tu peux demander pendant une méditation ou se trouve « mes vies antérieures dans mes corps subtils » et avoir la réponse.
Les différents Corps subtils de l’aura
Notre propre apparence ne se limite pas seulement à notre enveloppe charnelle. Nous possédons également une enveloppe énergétique constituée de 7 corps subtils qui sont imbriqués et se chevauchent les uns dans les autres.
Plus précisément et dans l’ordre :
Le corps physique contient le corps éthérique,
le corps éthérique déborde du corps physique et interpénètre le corps astral,
le corps astral interpénètre le corps mental,
le corps mental interpénètre le corps causal,
le corps causal interpénètre le corps bouddhique,
et pour finir, le corps bouddhique interpénètre le corps atmique.
Tous ces différents corps s’interpénètrent en même temps qu’ils interpénètrent le corps physique.
Chaque corps vibre à sa propre fréquence, le corps physique étant celui qui possède les vibrations les plus basses. Plus les corps suivants sont éloignés du corps physique et plus leurs vibrations sont hautes.
Le corps physique
Le corps des expériences.
C’est le véhicule de notre âme pour venir expérimenter sur cette terre les événements de la vie. Ce corps physique doit être entretenu pour pouvoir utiliser et maintenir en bon état les autres corps énergétiques. Il est le siège de l’aura et des chakras et il est relié plus particulièrement au 1er chakra, le chakra racine. Le corps physique est constitué de matière dense et est donc par rapport aux corps suivants celui qui vibre le plus lentement.
Plus les corps subtils suivants sont éloignés du corps physique et plus ils vibrent rapidement.
Le corps éthérique
Le corps de la vie. On l’appelle également le corps vital.
C’est le 1er corps constitué de matière subtile, le plus proche du corps physique. Il est semi-matériel. Il englobe, pénètre et déborde du corps physique de quelques centimètres. Il épouse fidèlement la forme du corps. C’est le corps éthérique qui anime le corps physique. Sans lui le corps serait sans vie. Il assure l’activité des fonctions vitales et les échanges énergétiques au niveau des différents corps subtils. C’est dans ce corps subtil que se trouvent les méridiens, canaux d’énergie, et les chakras qui qui captent les énergies cosmo-telluriques et les redistribuent dans tous les corps. Pour ceux qui peuvent le percevoir, sa couleur va du gris au gris bleuté et même parfois jusqu’au bleu vif. Son apparence reflète l’état de santé du corps physique.
Il est relié au 2e chakra, le chakra sacré.
Le corps astral
Le corps émotionnel.
Ce corps contient toutes nos émotions, désirs, passions, humeurs, joies et peines. Sa couleur n’est pas constante et change continuellement selon nos émotions du moment. C’est également avec ce corps subtil que nous voyageons dans nos rêves. Il permet de se déplacer dans les plans astraux. Il est relié au 3ème chakra, le chakra du plexus solaire.
Le corps mental
Le corps de la réflexion.
Il est le siège de l’intellect, de toutes nos pensées, de notre conscience primaire. Son état dépend de la qualité de ces dernières et de notre évolution spirituelle. Il forme notre personnalité. C’est avec ce corps que nous pouvons aussi faire de la visualisation créatrice. Il est représenté sur les anciennes peintures par une auréole de lumière autour de la tête.
C’est dans le corps mental que l’on trouve ce que l’on appelle les tubes de perceptions sensorielles. Ceux situés au niveau de la tête permettent d’expérimenter la clairvoyance, la clairaudience et la clair-olfaction. D’autres tubes placés sur les deux mains permettent quant à eux de ressentir les énergies.
Le corps mental est divisé en 2 parties distinctes :
le corps mental inférieur (en relation avec le corps astral) et le corps mental supérieur (en relation avec le corps causal). Le corps mental inférieur : raisonnement par le biais de la logique, il fait appel à la personnalité, à l’ego et est influencé par son savoir, ses acquis et ses émotions.
Le corps mental supérieur : accès à son intuition, aux idées innées et créatives. Pensées qui viennent de l’esprit et du divin. La couleur du corps mental est le plus souvent jaune. Le corps mental est relié au chakra du cœur.
Le corps causal
Le corps de la mémoire lointaine
C’est ici que nous emmagasinons la mémoire de toutes nos vies antérieures, de nos expériences passés, et des acquis dans notre vie actuelle. Tous nos traumatismes passés sont inscris ici et peuvent affecter notre vie présente. Figure également ici la cause de notre réincarnation actuelle, les buts et missions que nous sommes fixés d’expérimenter dans cette vie. Ce corps permet donc d’avoir accès aux annales akashiques. Il est le siège de la conscience supérieure. Il est relié au chakra laryngé, gorge.
Le corps bouddhique
Le corps de la connaissance
Ce corps rarement formé chez la majorité des personnes, ne se rencontre que chez les saints ou les personnes ayant atteint une grande spiritualité. Il permet l’illumination spirituelle, la connaissance totale de toute chose et d’atteindre la conscience divine. Ce corps permet de rentrer en communication avec nos guides spirituels et nos anges. Il est relié au chakra frontal, troisième œil.
Le corps atmique
Le corps de la conscience cosmique
Ce corps également appelé corps divin est le siège de la conscience cosmique. A ce stade, nous avons achevé le cycle des réincarnations. Nous ne faisons qu’un avec l’univers et faisons partie de la conscience de Dieu. Il est relié au chakra coronal.
Les 7 Chakras
Les chakras sont des centres énergétiques répartis le long du corps, de la base de la colonne vertébrale au sommet du crâne. Ils représentent notre anatomie subtile et remplissent une fonction aussi bien physique que psychique. Je l’ai déjà évoqué dans un précédant article ici, puis ici. Ils sont fréquemment nombrés à 7 mais réellement il y en a beaucoup plus que cela.
Les chakras ne s’inscrivent pas en tant qu’organes physiques, mais relèvent du corps subtil. Ils sont cependant en relation avec les plexus nerveux, les glandes endocrines et certains organes, selon leur localisation.
De même, toute une activité émotionnelle et psychique leur est associée, ainsi que certains sentiments. Les chakras régulent donc la structure et l’activité du corps physique, de l’énergie vitale ainsi que les différents états de conscience. Tous les chakras sont connectés les uns avec les autres et fonctionnent en interdépendance. À eux tous, ils forment l’unité du corps énergétique.
Septième chakra : conscience universelle et divine, unité et illumination – centre coronal – glande pinéale Sixième chakra : intuition, perception intérieure, facultés psychiques et cognitives – plexus choroïde – hypophyse, hypothalamus Cinquième chakra : communication, expression, créativité – plexus laryngé – glande thyroïde Quatrième chakra : centre affectif, sentiments, harmonie, amour compassion, bonté, paix – plexus cardiaque – thymus Troisième chakra : sensibilité, personnalité, image de soi, volonté, puissance – plexus solaire – glandes surrénales/pancréas Deuxième chakra : sensations, émotions, instincts, sexualité – plexus hypogastrique – gonades Premier chakra : stabilité, sécurité, survie, matérialité, équilibre fondamental – plexus pelvien – siège de l’énergie kundalini
Anissa Ouaklani (Bio-énergéticienne) évoque un positionnement que je partage qui est celui ci:
« Travailler positivement sur soi, sur son évolution, c’est travailler sur ses corps subtils, c’est les maintenir en bonne santé (l’aura n’est pas terne, trouée, …), et c’est donc se maintenir en bonne santé physique, mentale, et émotionnelle. C’est prendre soin de soi. Mais il faut travailler dans le bon ordre ! Il ne sert à rien de vouloir accéder à ses vies antérieures, ou à une grande spiritualité, si l’on n’a pas d’abord défricher ses pensées rationnelles limitantes, ou si on n’a pas travaillé sur son émotionnel. »
C’est le principe d’utilité, de curiosité que d’aller voir dans les vies antérieurs, mais il y a l’intérêt de s’occuper de soi en premier lieu, le Soi du présent, de cette incarnation. De comprendre qui l’on est et d’ou on vient en regardant le transgénérationnel. Cette quête prend déjà du temps, de l’énergie, mais encore plus toute une vie.
*Ne pas se substituer à l’avis d’un médecin, car ce travail d’équilibrage des corps ne guérit pas, même si les résultats sont remarquables! (et résultats remarquables d’incompréhension de la part du corps médical classique)
Sources: Tenzin Wangyal Rinpoché – Guérir par les formes, l’énergie et la couleur – Éditions Claire Lumière // http://www.test-chakras.fr // http://lalignementceleste.com // www.centrephi.fr // transmission par Michel / Arcturius. // Photos: @pinterest