L’amour inconditionnel

“L’amour véritable commence là où tu n’attends plus rien en retour”
Saint-Exupéry

Une jolie définition !

L’amour inconditionnel est la forme d’amour la plus “pure”, car il donne tout et ne demande rien en retour. Il est celui qui chérit, celui qui pousse vers le haut, il n’est sujet à aucune contre-partie. Le plus proche exemple de cet amour est celui que ressent un parent pour son enfant. Pour éprouver cet amour envers les autres, il faut d’abord le ressentir pour soi même (soi m’aime).

S’aimer soi, c’est ne plus se juger, même quand les jours sont ombre. C’est être indulgent envers soi -même.

Aimer inconditionnellement veut dire accepter, reconnaître, observer une attitude sans la juger ou la condamner. Que cette attitude soit positive ou négative, on l’observe et on l’accepte tout simplement en se souvenant que chaque humain a le droit d’être différent. Mentalement, nous croyons qu’accepter signifie être d’accord avec l’attitude (être) et le comportement (action). Quand nous sommes influencés par notre aspect matériel, nous nous fions à notre perception qui est basée sur tout ce que nous avons appris dans le passé. La perception vient toujours de la mémoire ou l’expérience passée de la personne qui perçoit. Nous percevons donc en général d’une façon différente des autres. 

Bien souvent, l’amour que l’on ressent ici bas est faussé, il est bien éloigné de l’amour inconditionnel. En effet, nous donnons car nous attendons quelque chose en retour, alors la balance penche d’un côté. La relation n’est pas équilibrée. Nous avons pour habitude de rechercher dans l’autre ce que nous ne trouvons pas en nous, nous sommes dans l’attente qu’un autre nous délivre, qu’un autre nous aime, qu’un autre redore notre image, qu’un autre comble le trou dans notre poitrine. Ainsi, nous nous sentons vivants, mais à travers les yeux d’un autre. Et lorsque cet autre s’en va, il ne nous reste plus rien, nous nous sentons encore plus vide qu’avant. Parce que nous avons donné à un autre un pouvoir qu’il n’a pas, celui de combler notre intérieur. Nous nous comportons ainsi à cause de nos blessures, souvent reliées au passé. Ces blessures que nous transportons nous font douter de qui nous sommes. Elles nous diminuent, elles forment un filtre erroné à travers lequel nous nous identifions, il en résulte une sensation de manque d’amour. Chaque blessure emporte avec elle un peu d’amour Nous avons alors tendance à développer une sous-estime de soi, et cherchons une relation qui nous poussera vers le haut. Mais, dans ces conditions, la pression est énorme pour le partenaire, car on lui donne un rôle de délivreur, de sauveur. Alors, le partenaire essayera de s’adapter à la situation, par amour, mais ce rôle là ne sera pas qui IL EST réellement. Et quand il ne pourra plus tenir ce rôle, quand il redeviendra ce qu’il a toujours été en fin de compte, il sera accusé d’avoir changé, de ne plus être le même. Enfin le couple se brisera.

Le chakra du coeur- l’Amour inconditionnel

La puissance de l’amour est incommensurable. L’amour guérit.
N’oubliez pas votre cœur.
Le chakra du cœur est un filtre d’amour. Il contient en son centre l’amour inconditionnel. Il filtre tout ce qui n’est point aligné à l’essence de votre divinité, tout ce qui n’est point inconditionnel. Le chakra du cœur est capable, à travers ses chambres, ses antichambres, son réceptacle, son puits d’amour, de filtrer et d’élever le non-amour en amour, d’ajuster les vibrations célestes aux vibrations terrestres. Il fait le tri dans le donner et recevoir. Il vous protège.

Ce chakra est localisé entre la gorge et le plexus, entre deux chakras qui sont logés dans un resserrement ou un étranglement de votre enveloppe physique. Par contre, le chakra du cœur est un réceptacle reposant dans ce lieu de votre corps qui est fort vaste puisqu’il peut contenir trois cœurs.

Le réceptacle du cœur contient ces trois cœurs. Il est vaste. Il contient l’énergie d’amour directement reliée à la vie des poumons et à l’organe du cœur physique. Les poumons sont l’expression de “Je veux prendre la vie. Je veux recevoir la vie. J’aime la vie. Je mérite la vie. Je mérite d’exister.” Il n’y a point de hasard dans le fait que les poumons soient logés dans le réceptacle du cœur, logés entre la gorge, le passage étroit, et le lac d’énergie du cœur. Les poumons respirent la vie, ils respirent l’amour. “J’ai le droit de m’aimer. Je m’aime. Je prends la vie.”

L’énergie qui siège dans le chakra du cœur est la joie pure, l’amour, la vie. Le chakra du cœur repose dans un vaste réceptacle qui contient trois cœurs fort importants. Le cœur physique, certes, avec ses portes, ses antichambres, ses chambres et son puits d’amour. Le cœur karmique, géré par le thymus. Ce cœur karmique contient les liens karmiques du cœur en relation avec les vies que vous avez choisi de retrouver dans cette incarnation. Le troisième cœur est le cœur spirituel. Le cœur spirituel est un nouveau chakra en développement chez la majorité des humains. Il est de plus en plus présent chez les êtres qui poursuivent une voie d’évolution dans le non – attachement. Ainsi, plus vous vous élevez en conscience, plus vous quittez la lourdeur d’un quotidien, plus le cœur spirituel prend place et s’harmonise avec les autres cœurs (physique et karmique). Toutefois, pour ce faire, votre cœur karmique doit avoir libéré ses propres mémoires.

Au travail !

“La dernière leçon que nous devons apprendre, c’est l’amour inconditionnel, qui inclut non seulement les autres, mais aussi nous-même”.

Elizabeth Kübler-Ross-


Aimer, n’est-ce pas de  laisser parler son cœur?

Sources: http://se-ressourcer.over-blog.com/ http://soinetguerison.e-monsite.com/

Le Bars Access Consciousness

Voici son principe. La technique des « Barres » d’Access Consciousness ou d’accès à une conscience “élargie” est une technique à la fois “douce” et “puissante” qui permet de libérer des mémoires relatives à des idées, des croyances, des émotions et des considérations que nous portons en nous souvent de manière inconsciente. C’est un “processus relaxant et libérateur” qui défait, sans effort, les limitations dans tous les aspects de votre vie, nous permet d’accueillir le nouveau et d’élargir nos possibles. Cette technique a été créée par Gary Douglas et Dain Heer.

Cela donne plutot envie non?

Cela donne l’impression que l’on va enfin être libéré de tout ce qui nous bloque dans notre quotidien, comme une solution miracle, par apposition de doigts sur la tête. J’ai déjà eu des retours de cette pratique, des expériences vérifiées. Elle libère sur l’instant, elle fait émerger des questionnements, mais a long terme je peux vous assuré que cela n’est que l’a partie visible d’un iceberg. Comme toutes thérapie, elle se doit d’être complété, sur le long terme et encadré par un dialogue thérapeutique.

Je suis quelqu’un d’ouvert alors j’ai voulu en savoir plus. Thérapeute et accompagnatrice au changement depuis de nombreuses années, si vous me lisez vous aurez compris que je suis pour l’expérientiel. Donc j’ai voulu me pencher un peu sur cette outil. Déjà: mais qu’elle surprise qu’un outil qui touche les mémoires, le cerveau, l’esprit et ses schémas, nécessite
une seule journée de formation pour devenir thérapeute Bars Access, excusez moi du peu…
Ensuite, pour devenir formateur (ou facilitateur, comme ils l’appellent), il faut suivre 3 jours de formations de 3 facilitateurs différents avant de payer bien sûr une cotisation pour utiliser le nom et les supports de formation de l’école.  Je continue une découverte pour le moins douteuse.

Le Bars access n’est pas anodin, c’est un soin libérateur des mémoires anciennes et des schémas répétitifs et il est donc là pour remuer comme je vous en avais déjà fait le retour à plusieurs reprises. Ce que je reproche avec cette méthode d’enseignement, c’est de ne pouvoir aller plus loin et surtout essayer de faire comprendre aux gens toute la subtilité et la puissance de cette technique.

Souvent, après le soin les gens sont perturbés, peuvent perdre légèrement pied ou au contraire être trop euphoriques, et c’est à nous thérapeutes, de pouvoir aussi les suivre et comprendre ce qu’il se passe. On ne joue pas avec l’énergétique, sous prétexte que c’est un outil « dans le juste ».  Nous explique Audrey Bresson, et je suis entièrement d’accord avec elle sur le sujet.

Les personnes que je reçois en rendez vous, sont en souffrance. C’est lors d’un rendez vous dit “anamnèse” que je peux prendre en compte la demande globale d’une personne avec qui je vais instaurer un contrat de confiance. Ces personnes en besoin d’aide, attendent que je puisse les guider sur un beau chemin. Et pour cela j’ai eu un peu plus d’un jour de formation. Je pense que cette outil peut avoir de l’intérêt, si il est entre de bonnes mains. Des mains qui ont déjà une belle connaissance de l’énergétique. Des mains guidées par un thérapeute qui a déjà entamé un beau parcours vers lui même. Qui sait se remettre en question et qui comprend l’importance d’être dans l’amour et la bienveillance surtout lorsque l’on va dans les profondeurs d’un système, neuroscientifique qui plus est, lié à notre “esprit”.

Avec les Bars, il est possible de savoir comment la personne est, ce qu’elle demande, comment elle le reçoit, ce qui travaille le plus. Mais donner un tel soin à quelqu’un, sans même poser un questionnaire avant (comme il m’a été rapporté sur plusieurs expériences), c’est prendre des risques pour soi, pour son client et c’est inadmissible pour moi. Arrêtons de se prendre pour des apprentis sorciers, et apprenons aussi notre métier correctement! Nous avons la responsabilité des personnes qui viennent nous voir, et c’est ce type de comportement qui décrédibilisent la profession.

Audrey Besson

Alors bien sur qu’il y a des preuves scientifiques, de résultats plus que probants de ce processus. Mais ce qui est étonnant, me direz vous, c’est qui dit preuves scientifiques, dit ” Neuroscentifiques” qui ont tester les effets de cette thérapie sur l’autre. Pensez vous que tout les thérapeutes utilisant cet outil ont autant de connaissances et compétences sur le système neurologique?

Personnellement quand je choisi un thérapeute, je choisi aussi son sérieux, surtout quand il s’agit de poser les mains sur moi. Une parole peut être désastreuse, alors un touché, en dysharmonie entre l’intention et “l’éveil intérieur” d’un thérapeute…imaginez les dégâts.

Ce n’est pas pour autant qu’il faut voir le Bars Access Consciousness comme quelque chose de malsain, bien au contraire. C’est un formidable outil, avec lequel nous pouvons faire plein de choses, il suffit juste de savoir correctement l’utiliser.



Ressources:

Voici un articile qui est positif sur le processus, pour que vous puissiez comparer les avis 😉

Au coeur de la relation Mère enfant

La mèr(e), à l’origine du mâl(e)

“Quand l’autre, retourne à sa condition première d’être aquatique. Liaison dangereuse avec la mèr(e), ou la plongée au tréfonds de soi comme un corps à corps avec la mèr(e).” J’avais envie de vous partager mes lectures, tout autant que mes réflexions. L’impacte de la relation à la mère, sur l’adulte que nous sommes. La place du père et comment cet environnement est le socle de ce que nous ressentons aujourd’hui et nos interactions en nous même et face aux autres. Sont des facteurs qui cause des blessures. Ces blessures, sont parfois un réel blocage, mais tout autant des traumatismes.

Meme si nos parents, nous; parents faisons tout ce que nous pouvons, il n’est pas négligeable de se poser des questions sur les racines de nos maux. Panser par l’action, nos blocages, nos blessures, le baume sur une cicatrice.
As – tu retrouvé une harmonie, une quiétude? liée au bonheur de l’existence intra-utérine, quitte à frôler la mort?

Première femme de la vie d’un homme, la mère modèle inconsciemment sa future vie amoureuse. Surprotectrice, distante, castratrice…, le psychanalyste Alain Braconnier dessine cinq profils de mère et explique leur influence. 

  • La mère amoureuse : elle projette entièrement son idéal masculin. Elle ne veut pour lui que le meilleur en tout, prête à se sacrifier pour ce fils qui est sa raison d’être. Son soutien est à la hauteur de son exigence, elle ne supporte pas la médiocrité chez lui, ni autour de lui . Le fils en retire une confiance en lui très solide, grâce à laquelle il affrontera sans crainte les aléas de la vie. Sur le plan affectif, il est tout aussi assuré et ambitieux. Porté et enivré par un amour maternel inconditionnel, cet « élu » va partir en quête de celle qui prendra le relais de sa mère et qui le couvera à vie du même regard émerveillé.
  • La mère surprotectrice: Son but : prolonger le plus possible l’exclusivité du lien avec son fils. elle transmet à son fils sa vision pessimiste des relations humaines, ce qui a pour effet de renforcer chez lui anxiété et dépendance affective. Écrasés par cet amour féroce, ses fils grandissent dans l’anxiété, l’immaturité affective et la culpabilité. Intimité difficile à établir, communication verbale réduite, émotions verrouillées…
  • La mère distante : elle doute profondément de ses compétences maternelles, cette mère vit dans la crainte de mal faire, donc de faire souffrir son enfant. Tout ce qui vient d’elle lui semble potentiellement dangereux : ses émotions, ses initiatives, son contact. N’ayant pas été enveloppés de la chaleur et de la sécurité de l’amour maternel, ils ont du mal à faire confiance aux femmes et développent souvent un discours cynique sur l’amour et la sexualité. Ils avancent toujours masqués, par prudence, et affichent, pour se protéger, une froideur dissuasive. Résultat : ils reproduisent avec les femmes la distance maternelle et ils en souffrent. En revanche, s’ils baissent suffisamment la garde et rencontrent une personne rassurante, chaleureuse et généreuse, ils s’investissent sans compter dans leur couple.
  • La mère castratrice : Elle est en guerre avec les hommes, qu’elle veut mettre sous sa coupe.  Main de fer dans un gant de velours, elle rappelle à chaque instant à son fils qu’il n’y a qu’un maître à bord.
    Les fils de ces mères surpuissantes ont une attitude paradoxale. Ils semblent les fuir tout en recherchant leur copie conforme, afin de rejouer avec leur compagne la relation dominante-dominé.
  • La mère bienveillante : Attentive aux besoins de l’enfant, elle n’est pas anxieuse ni en quête de réparation narcissique. Elle veille au bien-être de sa famille et laisse au père toute sa place. Ses sources de plaisir sont variées, l’enfant n’est pas son unique raison d’être.  Cette mère « fait » des ­hommes confiants, bien dans leur masculinité et à l’aise avec le féminin. Avoir eu une mère heureuse avec un homme donne envie d’être celui qui comblera une femme à son tour

Le psychanalyste rappelle également que si la relation mère-fils est faite d’attachement et de séduction, de désir et de plaisir, elle est aussi modelée par ce que la mère y projette en matière d’idéal et par ce qu’elle transmet de son propre rapport au masculin. 

“Si l’enfant arrive à habiter son corps et à se sentir “lui” – ce que l’animal ne peut pas faire – c’est grâce aux soins et aux mots de sa mère”. Claude Halmos


Alors l’enfant, au contact de ses parents, et des autres, évolue afin d’atteindre une fusion, dans l’absolue, celle ou il investira son corps, et l’alignement entre celui -ci et son esprit, son âme. Vivant ainsi ses émotions et ses expériences de vies, en complétude.

Le bébé n’investit pas son corps « d’un seul coup », mais par étapes.

A chaque étape, une zone de ce corps est pour lui prépondérante.
Ainsi, dit Françoise Dolto, la première « image inconsciente » du corps, juste après la naissance, est une image « aérienne ». Elle est faite des sensations liées à la respiration aérienne (que le nourrisson vient de découvrir), à l’audition et à l’olfaction.
La deuxième « image inconsciente » est « orale ». Elle ajoute à la première des sensations en rapport avec la bouche, le larynx et le pharynx, ainsi que les sensations de plein et de vide de l’estomac. Ici le nourrisson ne peut faire la distinction entre lui et sa mère. 
La troisième est « anale » (appellation qui désigne l’ensemble de la musculature et non pas seulement le sphincter anal)  . F.Dolto, elle, ajoute aux deux premières les sensations de rétention et d’expulsion liées à la partie inférieure du tube digestif. Ici l’enfant accroît sa capacité d’agir sur le monde.
Ici, la relation avec l’objet s’appréhende en termes de soumission et de domination. L’enfant peut trouver des compromis dans un commerce relationnel où les matières fécales, sa possession la plus précieuse, qu’il considère comme faisant partie de lui, sont données en échange des soins et de la protection de sa mère. Les angoisses liées à ce stade sont représentées sous la forme d’un danger d’être vidé, d’être asservi, exploité. En même temps que l’enfant progresse dans sa perception de la différence entre soi et l’autre il forme le désir de maîtriser cet autre qui lui semble tout-puissant. C’est la période du « non », de la constipation; le refus de donner ce que la mère semble désirer ardemment est un moyen d’agir sur elle, de la frustrer, comme l’inverse est un moyen de la combler…


Comment le bébé réussit-il à inscrire ces sensations dans sa tête ?

A en faire une représentation inconsciente de lui-même sur laquelle il peut prendre appui pour se sentir « être » ?

La question est importante, car l’animal ressent certainement, lui aussi, des choses dans son corps (la faim, ses pattes qui bougent, etc.), mais n’en acquiert pas pour autant une conscience de lui-même : un chat ne se sent pas être « lui ».

C’est grâce au rôle joué par l’autre : la mère.


Le rôle de la mère est donc essentiel. D’autant que c’est elle, aussi, qui aide l’enfant à « avancer » pour qu’il parvienne à se sentir psychiquement et physiquement un « individu » entier et distinct d’elle. Ce qui suppose, évidemment, qu’elle ne le considère pas comme sa propriété et fasse une place au père…

Ma mère, mon PREMIER miroir


LE “besoin” originel de l’enfant, nécessite qu’autrui soit disposé à répondre. Cette disposition peut avoir pour racines chez l’adulte ses propres attachements de la prime enfance. Mais elle est déterminée aussi par une très longue histoire transgénérationnelle.

Chacun dispose d’une part de liberté pour désamorcer les effets d’une transmission toxique et vivre sa propre vie.


Le développement de la personnalité passe par l’acquisition du “JE”.

La mère apporte au tissage des liens, la coloration de la sexualité adulte de ses enfants. Elle est la séductrice bien avant que son enfant soit séducteur.

Source: F.Dolto L’image inconsciente du corps, Seuil, 1992.