Je perds mes proches et ensuite je me perds moi même

Mais si finalement je me trouvais, me rencontrais dans mon noir?

Il y a en chacun de nous, parfois de façon visible et d’autre fois plus profondément enfouie sous les peurs et les interdits, une aspiration au mieux être, une tentation au bien être.

Être bien avec soi même, en accord avec ses potentialité, en correspondance avec son environnement, en paix avec autrui, en harmonie avec l’univers, est une sensation rare et cependant plus accessible qu’il n’y parait au premier abord.

Comme enfant, notre bien être dépend pour l’essentiel de notre entourage et du pouvoir de notre imaginaire.

Devenu adulte, le bien être relève de notre responsabilité pleine et entière, en renonçant tout d’abord à la victimisation et à la mise en dépendance. Il appartient donc à chacun de se donner les moyens de se réconcilier avec le meilleur de ses possibles en acceptant de devenir un bon compagnon pour soi.

Le bien être ne résulte pas d’une simple intention ou désir, il est sous tendu par plusieurs démarches qu’il me parait important de rappeler.

• Développer la capacité à être présent au présent. Cela veut dire de ne pas se laisser envahir par son passé ou par les situations inachevées de son histoire. Cela veut dire aussi de ne pas fuir dans le futur soit en l’idéalisant soit en remettant à demain ce qu’il est possible de vivre aujourd’hui.

• Accepter de s’aimer en cultivant respect, bienveillance et tendresse à l’égard des différentes composantes de sa personnalité et surtout de son corps. Ce faisant nous inscrivons en nous un ancrage de fiabilité et de confiance pour agrandir la vivance de notre vie.

• Apprendre à découvrir et à cultiver la beauté partout où elle peut s’épanouir. Et déjà aller à sa rencontre en prenant le temps de la reconnaître dans ses manifestations les plus infimes. La beauté a de multiples visages et surtout une incroyable créativité pour se dire.

• Se donner les moyens d’apprendre à mieux communiquer. Avec soi même et avec autrui. Avoir des relations vivantes et en santé suppose de s’appuyer sur 5 modalités de base :

1  Oser demander en prenant le risque que la réponse de l’autre ne corresponde pas à nos attentes.

2  Oser recevoir les messages cadeaux qui nous viennent d’autrui, pour les amplifier ou simplement les adapter à nos possibles.

3  Oser restituer les messages négatifs qui nous viennent parfois de l’autre, en se positionnant clairement, en trouvant la bonne distance ou même en renonçant à poursuivre des relations qui peuvent se révéler toxiques pour nous.

4  Oser donner gratuitement, sans ambiguïté, sans mettre l’autre en dépendance ou en dette.

5  Oser refuser, c’est à dire prendre le risque de faire de la peine ou de décevoir, en se positionnant, en se confrontant par un non d’affirmation, face à une demande ou une invitation de l’autre, qui ne correspond pas à nos valeurs, à notre disponibilité ou qui touche à notre seuil de tolérance.

• Pouvoir s’appuyer sur des proches et des amis suffisamment stables et solides pour nous aider à résister aux péripéties et aux avatars de notre propre évolution.

• Prendre soin de son corps et de sa santé. Avec une alimentation qui corresponde aux besoins de votre organisme et une hygiène de vie qui respecte votre rythme et vos ressources. Cultiver des temps de méditation, de centration et de plaisir à être.

En fait, la clé principale du bien être me semble résider dans notre capacité à ne pas se laisser définir par autrui, à ne pas cultiver la dépendance, à ne pas se laisser polluer par les tentatives de culpabilisation des proches ou de ceux qui prétendent nous aimer et qui au nom de “leur amour” voudraient nous faire entrer dans leurs désirs, leurs peurs ou leurs projets.

Nous les savons aussi, le bien être personnel s’enracine, s’appuie et s’amplifie non seulement dans l’intime de soi, mais il a besoin de rayonner, de trouver un écho d’une part dans l’environnement proche, mais aussi une correspondance avec tout ce qui participe à la vie de la planète.

Le bien être s’épanoui dans la convivialité, dans la résonance avec le bien être d’autrui. Mais encore faut-il souligner, sans amertume ou culpabilité, avec lucidité, humour et beaucoup de tendresse que le bien être personnel reste une oasis dans un désert d’incommunication, une île dans un océan d’injustices et de guerres, une fleur dans un champ de violences et d’intolérances, une graine d’espoir à semer face à l’avidité du consumérisme et de l’individualisme dominant.

Et si finalement perdre ses proches et se perdre soi-même était la clé pour gagné le SOI ?!

Source: Passeport pour le bien-être  par Jacques Salomé

Comment en finir avec la dépendance affective et émotionnelle


Comment sortir de la dépendance

La dépendance est un sentiment de manque puissant. Un besoin « douloureux » qu’il est nécessaire d’assouvir. C’est également un manque en nous que nous cherchons à combler par l’extérieur. Une fois trouvée cette chose à l’extérieur, elle nous est indispensable et nous en sommes dépendant !

Un manque affectif !

Cela devient nécessaire pour ne pas dire vital. On ne pense qu’à ça, elle nous hante ! Il existe différentes formes de dépendance : le sport, le sexe, la nourriture…., c’est une addiction, une drogue plus ou moins dure. Si ce manque est affectif, sentimental ou sexuel, il nous faut trouver une personne capable de combler au mieux ce manque.

Cela semble tout à fait légitime de vouloir se débarasser de ses souffrances, seulement voilà, une relation amoureuse N’est PAS faites pour combler un vide en nous !
La seule et unique solution pour se débarrasser d’une dépendance est d’aller voir dans notre propre inconscient, ce manque. Plus exactement de voir l’idée que nous nous faisons de ce manque. Il est parfaitement illusoire de vivre pleinement heureux(se) en utilisant l’autre afin de combler ses vides. Pourtant, cela peut même se faire à notre insu, si nous ne sommes pas conscient nous-même que notre motivation à entrer en relation est de combler un vide. Et c’est en cela que les relations amoureuses sont excessivement efficaces et croissantes pour nous, car l’amour et la dépendance n’ont rien à voir et vous saurez très vite de quoi est fait votre couple !! C’est une question de temps…..

D’où vient la dépendance affective ?

La dépendance se trouve en nous, et non à l’extérieur de nous, si vous considérez que l’autre a le rôle de combler votre vide et donc de vous rendre heureux(se), vous êtes alors en attente que cette même personne fasse quelque chose pour vous ! A savoir combler votre vide ou votre manque. C’est une chose impossible bien sûr puisqu’il est en vous et non à l’extérieur. L’autre aura beau faire tout ce qu’il pourra, ce ne sera jamais assez pour remplir votre vide !

Une personne viendra me sauver de ma dépendance !

De plus cela veut dire que votre bonheur dépend de quelqu’un d’autre ! Et si votre bonheur dépend de ce quelqu’un, vous avez donc besoin de lui ?!
Vous êtes à ce moment dépendant et votre bonheur ne vous appartient plus. Si l’autre vous donne ce que vous attendez, vous êtes heureux(se), si il ou elle ne vous le donne pas, vous êtes alors malheureux(se)….

La recherche de quelque chose chez l’autre et le fait de trouver en l’autre ce qui temporairement nous comble N’est PAS de l’amour mais bien de la dépendance !! C’est là, la très grande différence : La dépendance crée cet attachement que l’on confond avec l’amour. Cela n’a pourtant rien à voir. !

Si vos relations se passent mal, commencez par vérifier si votre propre intention avant de commencer cette relation était motivée par de l’amour ou si, consciemment ou inconsciemment, vous ne cherchiez pas à combler quelque chose. Votre relation a sûrement dûe bien se passer tant que ce vide était comblé jusqu’au jour ou l’autre a cessé (en tout cas c’est comme cela que vous l’avez interprété) de remplir votre vide.

Votre relation a sûrement dûe bien se passer tant que ce vide était comblé jusqu’au jour ou l’autre a cessé (en tout cas c’est comme cela que vous l’avez interprété) de remplir votre vide.

Et c’est bien normal, encore une fois, l’autre n’est pas là pour ça !!

Soyez tranquille, vous saurez vite si vous êtes en couple par amour ou si vous y êtes par dépendance. L’amour dure, tandis que la dépendance fait souffrir. C’est alors la résisance à la douleur qui fait la durée de la relation…. !!!!!!!

Le pouvoir de la dépendance sur nous !

Ainsi, ce manque est compensé et comblé par l’autre, telle une drogue. Mais inévitablement, et notamment après la période plus fusionnelle des débuts de relation, vient le moment où les effets de la drogue s’estompent. L’euphorie du début de la relation se tasse et nous finissons par retomber sur ce que nous cherchions à compenser désespérément et/ou inconsciemment depuis le début : Notre dépendance et la souffrance qu’elle nous procure.

Tu es le responsable de mon bonheur !

L’autre devient alors responsable de cette souffrance puisqu’il était le responsable de notre bonheur…

Sans conscience sur ces mécanismes, la séparation est inévitable ou, dans certaines situations, nous finirons par nous convaincre que la vie à deux est ainsi faites !

« Si dans vos relations, vous connaissez aussi bien l’amour que son opposé, c’est à dire l’hostilité, la violence émotionnelle, etc., il est alors fort probable que vous confondiez amour et attachement de l’égo, amour et dépendance affective. Il est impossible que vous aimiez votre partenaire à un moment et l’agressiez l’instant d’après. » Eckhart Tolle

Ce n’est évidemment pas cela l’amour, et je vous souhaite bien mieux ! Ceci est une vie dans la dépendance et dans la peur. C’est également de la résignation au véritable bonheur à deux. C’est de l’attachement, l’habitude de l’autre.

La culpabilité peut également se trouver à cet endroit. « Avec tout ce qu’il ou elle a fait pour moi, je ne peux pas lui faire ça » ou encore « il ou elle a besoin de moi, je ne peux pas lui faire ça » ou encore pour des soucis d’image « je ne peux pas me permettre, qu’est-ce-qu’on va dire » etc… De l’attachement, de la pitié, de la compassion, de la culpabilité, de la honte, de la peur….

Quoiqu’il en soit, pas de l’amour, ni pour soi, ni pour l’autre !!!

Mais c’est difficile également car dans ces moments-là, on a tendance à penser aux bons moments. Oui, bien sûr, il y a eu des bons moments et sûrement qu’il y en a encore, certes… Ceci dit, si vous êtes vraiment honnête avec vous-même, ces bons moments ne seraient-ils pas moins nombreux que les mauvais ?!

Vous pouvez aussi faire partie des couples qui « s’aiment » uniquement après les disputes… La réconciliation sous l’oreiller. L’amour n’étant plus, il faut bien trouver des raisons pour faire durer la relation. Le sexe peut être une raison très suffisante…

Quoi qu’il en soit, tous ces exemples sont issus de la dépendance et non de l’amour, de la peur et non de l’amour.

La psychologie de la dépendance

ECKHART TOLLE: Toute dépendance naît d’un refus inconscient à faire face à sa propre souffrance et à la vivre.

Dit d’une autre façon : La dépendance est un manque en nous que nous cherchons à combler par l’autre.

Pourquoi cherchons-nous tant à combler par l’autre ce vide ou ce manque ?

Tout simplement parce que ça fait peur ! Peur de qui, on ne sait pas, mais ça fait peur. C’est irrationnel et insconscient, c’est une peur. Cela ne s’explique pas de façon rationnelle, avec logique et raison. C’est une sensation, un puissante émotion. Pourtant, la seule et unique façon pour stopper la dépendance est de trouver ce qui nous rend dépendant et par conséquent de visiter ce vide en nous !

Notre dépendance sera définitivement terminée dès l’instant où nous saurons nous donner à nous-même ce que nous cherchons à l’extérieur.

Plus nous mettons de la conscience sur nos dépendances  et moins nous nous retrouvons dans ces situations « inconfortables » que nous avons nous-même générées. Ce processus est donc croissant en nous, permettant d’y « voir » plus clair. Ainsi, plus nous mettons de la conscience sur nous-même et moins nous souffrons, et plus nous sommes heureux !

Les relations amoureuses ne sont donc pas la cause de tant de tourments et de souffrances. Les relations amoureuses se contentent de mettre en lumière les manques et les souffrances déjà présents en nous. Et plutôt que de vouloir les regarder en face et de les régler, nous cherchons de manière plus ou moins inconsciente à les nier et/ou les éviter.

Toutes les dépendances naissent et finissent dans la douleur ! Nous ne sommes pas au paradis, nous sommes sur la planète Terre et sur cette planète nous avons à « grandir », à nous « élever », pour être plus conscient et plus heureux(se)…

L’acceptation de la dépendance

La dépendance est donc une blessure ou une souffrance qui s’arrêtera dès lors que nous serons en mesure de les reconnaître en nous et de les accepter pleinement sans chercher à les compenser ou à les combler par une autre personne.

Voir ce que l’on ne voyait pas !

Les relations humaines (et encore plus dans les relations amoureuses), ont pour vertu de nous montrer ce que nous ne voyons pas, en appuyant là où ça fait mal !Si ça fait mal, c’est que c’est inconscient. Si c’était conscient, cela ne nous atteindrait pas. La présence à nous-même, le fait d’être présent et d’inclure tout ce qui « est » permet d’accueillir les émotions et donc nos peurs. Cet exercice (pas simple) d’observation et de présence permet de faire émerger nos vraies motivations. En creusant le « pourquoi » entrer en relation, nous tombons inévitablement sur nos manques, nos peurs que vous cherchions à combler.

C’est là une formidable opportunité de faire la paix avec elles et nous-même car une fois la lumière faites sur celles-ci, nous ne cherchons plus à les combler. Elles seront accueillies et acceptées. Les expériences amoureuses suivantes ne seront plus jamais les mêmes et certains schémas de répétition se termineront ici également ! 

Mettre fin à sa dépendance affective est tout à fait possible puisque ce n’est qu’une question de présence, d’inconscience et d’égo. Autrement dit, une fois conscient de ses propres manques et en paix avec eux, la rencontre de l’autre prend une tout autre dimension !

Des relations de dépendances aux relations d’amour

L’amour inconditionnel : Une relation éclairée est donc une relation d’amour. Chacun est responsable de soi-même émotionnellement parlant. Aucune des deux personnes ne cherche à combler le vide de l’autre ou à compenser ou combler son propre vide. A la place, il y a naissance d’une contribution. Les deux personnes s’aiment et à ce titre, contribuent à la relation qu’ils créent ensemble.

C’est l’amour inconditionnel :

  • « j’aime ce que nous créons ensemble »
  • « Je ne t’aime pas parce que tu me donnes quelque chose, je t’aime parce que je m’épanouis dans notre relation »
  • « Tu n’es pas le responsable de mon bonheur, je suis le responsable de mon bonheur que je partage à tes cotés »
  • « Tu es épanouis, je suis épanouis et ensemble nous créons une troisième entité qu’est la relation dans laquelle nous nous épanouissons »
  • « J’aime ce que nous devenons ensemble au-delà de qui nous sommes »

Il n’y a pas ici de dépendance mais une pleine acceptation de qui est l’autre sans chercher à le ou la changer. Sans chercher à le rendre à son image.

Il n’y a pas non plus de peur de perdre l’autre car il est de toutes façons impossible de s’épanouir à coté de quelqu’un qui est malheureux. La meilleure chose que nous puissions faire au nom de notre amour est de quitter cette relation pour que chacun puisse continuer son épanouissement.

Et vous serez alors heureux de la rendre heureuse puisque vous l’aimez. Vous ne pouvez pas forcer quelqu’un à vous aimer ?!
C’est un processus de croissance, chaque relation nous permet de mettre plus de conscience sur nous-même. Les relations suivantes n’en sont que plus belles. De plus, la séparation n’est qu’un changement de « forme » de relation qui peut parfaitement se faire dans l’amour. Ne connaissez-vous pas certaines personne aimant toujours leur ancien partenaire et avec lequel tout se passe bien ?

Seules la dépendance et la peur de perdre quelque chose nous met dans ces états de tristesse intenses voir même de violences selon les cas. Ils sont provoqués par la peur du vide, la sensation que l’autre nous prend quelque chose, la trahison….. La dépendance s’arrête de force et ça fait mal… ! A ce moment-là, l’autre est identifié comme étant le responsable de cette douleur.

Pourtant, le seul responsable n’est absolument pas l’autre mais bien notre dépendance à l’autre. Et cela NOUS appartient.

Différentes formes de relations

Qu’est-ce-que cela change finalement : Votre amour ? Non, vous vous aimez toujours en tant que personne. La présence ? Non, rien ni personne ne vous interdit de vous voir. Faire l’amour ensemble ? Dans l’absolu non plus si vous êtes profondément clair avec vous-même et avec l’autre et que faire l’amour n’est pas un moyen pour vous de compenser un vide.

Donc, la seule chose qui change vraiment, c’est la « forme » de la relation : Vous aimez l’autre, sans vivre avec et sans faire de projets de « relation amoureuse » mais seulement des projets de « relation humaine ». Vous conservez donc ce qui fonctionne, à savoir votre amour réciproque, et vous arrêtez la « forme » (relation amoureuse) qui elle, ne vous comble pas pleinement. Vous la transformez alors en relation amicale, professionnelle, sexuelle, humaine, relationnelle, sportive, festive….. Quelle est la partie de vous que ça gêne ? Il existe des tonnes de formes de relations, rien n’est blanc ou noir, laissez vos relations naître d’elles-mêmes.

Plus nous sommes nous-même, en conscience, et plus nous attirons l’équivalent chez l’autre : Une autre personne elle-même et consciente.
L’amour à deux ne serait-il pas une alliance de deux personnes conscientes de qui elles sont, libres de leurs émotions et autonomes dans leur bonheur, contribuant par des actes et une intention d’amour, à la réussite de la relationqu’ils forment à deux ???

En résumé

  • Tout ce dont nous avons besoin se trouve en nous
  • Etre dépendant c’est ne plus être responsable de son bonheur
  • La dépendance crée cet attachement que l’on confond avec l’amour
  • La dépendance est motivée par la peur et non par l’amour
  • Toute dépendance naît d’un refus inconscient à faire face à sa propre souffrance et à la vivre
  • Notre dépendance sera définitivement terminée dès l’instant ou nous saurons nous donner à nous-même ce que nous cherchons à l’extérieur
  • Toutes les dépendances naissent et finissent dans la douleur
  • La dépendance affective est une question d’inconscience et d’égo

Conclusion

La dépendance s’arrête le jour où nous sommes capables de regarder en nous, nos peurs, nos manques et ainsi reconnaître notre complétude personnelle. Tant que ce n’est pas fait, nous cherchons à l’extérieur de quoi nous remplir !

C’est vain !

Nous devons être la seule personne à pouvoir nous donner de l’amour. Dans le sens que notre bonheur ne soit pas dépendant de quelqu’un d’autre.

La dépendance mène inexorablement à soi-même et nous oblige à être plus conscient(te).

Si nous devions être seul(e), notre amour pour nous-même serait suffisamment grand pour nous combler pleinement.

Sources:

  1. Essence, Qualité, Forme, le secret de son épanouissement
  2. 3 étapes essentielles pour repartir sur de bonnes bases après une rupture
  3. Comment bien commencer sa relation amoureuse
  4. La méditation pour accueillir ses émotions
  5. La drague pour gens heureux : Entrée en relation avec intention d’amour !
  6. Comment arrêter définitivement ses schémas de répétition


Par : Maxime Gréau

La différence entre le détachement et le non-attachement en amour

J’ai longtemps été dépendante affective, attaché à l’objet de désir et de pulsion. Quel qu’il soit. J’ai connu des événements dans ma vie, qui m’on fait comprendre l’importance de changer mon regard.

Une vision du couple, au delà de la dépendance et de l’attachement.

La dépendance crée cet attachement que l’on confond avec l’amour. Cela n’a pourtant rien à voir. ! Comment je l’ai compris, grâce à l’effet miroir de ma relation flamme jumelle. Quoi de mieux que de se rencontrer, de se retrouver, être mise à nue, cœur et âme pour comprendre nos souffrances?

Alors bien entendu, cela demande du courage. Celui de regarder son Moi en face, les blessures qui ont cicatrisés, plus ou moins et avoir cette sensation que le moment est venu d’y plonger pour les panser. Malgré cela, il y a cette peur, celle de regarder en face, ses profondeurs les plus noires, et d’y chercher, d’y poser la lumière afin de comprendre qu’en amour il n’y a de place ni pour la dépendance, ni l’attachement. Ces tendances sont la projection d’un manque. Intimement lié aux blessures d’enfants, et à ce que le lien mère/fils et la place du père ont laisser en héritage. La peur? celle de lâcher prise sur soi et de se “détacher” ou ” non – attaché” de cette douleur et cette tristesse que l’enfance à laissé en héritage.

Quel serai le risque?

Seules les expériences nous permettent de vérifier si nos relations sont motivées par l’amour ou par la dépendance (besoin de combler un vide, un manque, une solitude…) car effectivement, nous-même pouvons ne pas nous en apercevoir !!

Rappel : L’attachement et la dépendance

L’attachement : à quelque chose ou quelqu’un, c’est de vouloir posséder, tenir ou maintenir quelque chose ou quelqu’un car cela nous remplit, nous aide ou nous comble (remplir le vide). C’est donc maintenir par « peur de perdre » et non par « amour de l’autre » !!  On est dépendant de l’autre pour etre, heureux ou malheureux. 

L’autre devient alors à la fois votre bol d’air, votre équilibre, la raison de votre bonheur et en même temps votre pire ennemi et la raison de vos souffrances !

L’autre n’est pas la pour cela !

« Si dans vos relations, vous connaissez aussi bien l’amour que son opposé, c’est à dire l’hostilité, la violence émotionnelle, etc., il est alors fort probable que vous confondiez amour et attachement de l’égo, amour et dépendance affective. Il est impossible que vous aimiez votre partenaire à un moment et l’agressiez l’instant d’après. » Eckhart Tolle

Enfin: La différence

Le détachement: par rapport aux gens, aux situations de notre vie, c’est l’indifférence la plus totale. Cela signifie que nous ayons une chose ou pas dans notre vie, cela ne signifie rien pour nous. Cela n’a plus aucune espèce d’importance.

Nous ne pouvons plus ressentir ! Il n’y a pas d’amour, encore moins inconditionnel.

Le non-attachement : est une notion tout à fait différente, bien connue des bouddhistes. Il s’agit d’apprécier tout ce que l’on a dans sa vie: ses amis, l’argent, les possessions matérielles, la santé, l’amour… l’apprécier véritablement, chérir les moments que l’on vit avec… tout en gardant à l’esprit qu’un jour, ceci ne fera plus partie de notre vie. C’est l’impermanence. Rien ne reste jamais identique, et il convient de ne pas s’attacher aux possessions matérielles, aux situations, aux amis, à son/sa partenaire. Car un jour, la situation changera. Les amis nous quitteront peut-être, les possessions matérielles disparaîtront, les situations de notre vie changeront.

Bouddha a enseigné que s’attacher à des conditions extérieures sans cesse changeantes causait de la souffrance et qu’il fallait, par la méditation, développer cette sagesse qui vit pleinement l’instant présent sans s’y attacher car l’instant d’après sera différent de celui que l’on vient de vivre. Alors oui, cela semble beau sur le papier, cela parait difficile a atteindre. Personnellement, je pensais ne pas réussir a me détacher, ce fut chose faite. Lorsque j’ai compris que cela sonnait faux, en mon corps, j’ai eu cette réponse: Choisir le non – attachement, c’est vivre le présent. Depuis je ne me projette plus, je ne souffre plus, mais je me suis murée, je me suis détachée.

Cela n’étant pas juste, j’ai compris à force de travail sur moi – même, que le non – attachement était la clé. Ce que je m’emploi à vivre chaque minute. Avec plus ou moins de réussite en fonction des jours, et des cycles lunaires ;).
T

Ce n’est évidemment pas cela l’amour, et je vous souhaite bien mieux !

Sources: ECKHART TOLLE, « Mettre en pratique le pouvoir du moment présent »  

Tant Qu’on refuse de PARDONNER…

Tant qu’on refuse de pardonner, on maintient volontairement un lien très fort avec la personne qui, selon nous, nous a fait du mal.

Tant que nous ne pardonnons pas, nous rétrécissons notre capacité à aimer véritablement. Nous asséchons notre cœur en gardant rancune.

Tant que nous en voulons à l’autre, c’est à nous que nous faisons du mal. Pas à l’autre.

Pardonner ne signifie pas cautionner le geste que l’autre a commis ; cela ne veut pas dire que nous oublions ce qui a été fait ; cela ne signifie pas que ce n’était pas grave ce qui s’est passé.

Non. Pardonner, cela signifie que je m’aime assez pour me libérer des liens qui m’unissent à l’autre par mon manque de pardon. Cela signifie que je choisis de ME libérer de ce qui entrave mon bonheur. Cela signifie que dorénavant, ce qui s’est passé ne conditionnera plus mon présent pour m’empêcher d’être heureux, d’être bien.

Pardonner c’est voyager léger. C’est faire preuve de maturité. C’est prendre le dessus sur notre ego qui refuse de pardonner tant que justice n’a pas été rendue, selon lui. Si on écoute notre ego dans ces cas-là, nous signons un passeport pour le malheur pour le reste de notre vie. Car notre ego refuse de pardonner, puisqu’il est toujours dans le jugement.

Peu importe l’ampleur de la faute, peu importe son occurrence, peu importe notre douleur initiale, si nous ne pardonnons pas, nous ne nous libérons pas. Et nous restons coincés au moment où ces événements se sont produits, continuant de nous faire souffrir dans le présent pour ce qui fait déjà partie du passé, mais que nous maintenons actuel en alimentant notre rancune, en revivant inlassablement les mêmes événements, en les racontant, en nous identifiant à eux. C’est ce que vous avez envie de vivre pour le reste de vos jours ?

Vous aimerez-VOUS assez pour vous libérer de ce qui vous empêche d’être heureux ? Ou laisserez-vous votre rancune détruire le reste de votre vie ?

J’ai coaché des milliers de personnes dans ma vie. Le pardon est un thème central de la majorité des démarches d’accompagnement. Et je n’ai JAMAIS rencontré quelqu’un qui avait regretté d’avoir pardonné.

Évidemment, on ne doit pas rester dans ce qui nous fait souffrir ni tolérer l’intolérable ; nous sommes mieux de nous éloigner de tout ce qui est toxique pour nous ; on est plus sage si on évite les personnes qu’on sait qui pourraient nous blesser à nouveau. On ne retourne pas se jeter dans la gueule du loup !

Et pardonner ne signifie pas renouer avec qui nous a fait mal.

Quand on pardonne, pour vrai, avec le cœur, on se libère du poids le plus lourd que nous puissions porter dans notre vie.

Prenez une roche pour chaque personne à qui vous refusez encore de pardonner, pour chaque événement. Traînez ces roches avec vous partout durant au moins 24 heures : quand vous mangez, quand vous dormez, quand vous vous brossez les dents, quand vous allez travailler, quand vous prenez votre bain, quand vous marchez, vous traînez toujours ces roches avec vous. Au bout de la journée, vous serez épuisés de porter votre sac rempli de roches tellement lourdes qu’elles ne vous donnent plus le goût d’avancer.

Et bien c’est exactement ce qui ce produit au niveau spirituel : tout ce que vous refusez de pardonner, ce sont des roches que votre âme traîne continuellement, ce qui lui enlève à elle aussi le goût d’avancer, ce qui la rend lourde et l’épuise. Vous vous surprenez de stagner dans votre vie ? Vous trouvez que certains aspects de votre vie vont mal ? Alors qu’avez-vous à pardonner ? À vous ? Aux autres ?

Vous seul détenez la clé de votre bonheur : le Pardon.

Vous voulez vivre libres et heureux ? Cela se résume en un seul mot : PARDONNEZ !

Texte par Diane Gagnon

Source : http://www.dianegagnon.net/


Je suis hypersensible, et toi?


Mieux comprendre l’hypersensibilité Questionnaire d’E. Aron

“Ces gens qui ont peur d’avoir peur” 

Répondez à chaque question en fonction de comment vous vous sentez personnellement. Si la phrase vous correspond très bien ou assez bien, comptez un point. Si la phrase ne vous correspond pas vraiment ou pas du tout, ne comptez aucun point.

Les phrases sont écrites au féminin pour simplifier.                                             

Répondre à chaque question sincèrement :

OUI si cela s’applique dans une certaine mesure à vous, NON si cela ne s’applique pas vraiment ou pas du tout.

Commencez: 

1. Je suis conscient des subtiles nuances de mon environnement   
Oui / Non

2. L’humeur des autres me touche
Oui / Non                                                         

3. Je suis très sensible à la douleur
Oui / Non                                                      

4. J’ai besoin de me retirer pendant les journées frénétiques, soit au lit, soit dans une chambre obscurcie, soit dans tout endroit où je suis susceptible d’être tranquille et libéré de toute stimulation
Oui / Non                                     

5. Je suis particulièrement sensible aux effets de la caféine
Oui / Non

6. Je suis facilement terrassé par les lumières violentes, les odeurs fortes, les tissus grossiers ou les sirènes proches
Oui / Non

7. J’ai une vie intérieure riche et complexe
Oui / Non

8. Le bruit me dérange
Oui / Non

9. Les arts et la musique suscitent en moi une émotion profonde
Oui / Non

10. Je suis une personne consciencieuse
Oui / Non

11. Je sursaute facilement
Oui / Non

12. Je m’énerve lorsque j’ai beaucoup à faire en peu de temps
Oui / Non

13. Lorsque les autres se sentent mal à l’aise dans leur environnement matériel, je sens en général ce que je dois faire pour les soulager (changer l’éclairage, proposer d’autres sièges)
Oui / Non

14. Je perds les pédales lorsqu’on essaie de me faire faire trop de choses à la fois
Oui / Non

15. J’essaie vraiment d’éviter de commettre des erreurs ou des oublis
Oui / Non

16. Je fais en sorte d’éviter les films et les émissions qui contiennent des scènes de violence
Oui / Non

17. Je m’énerve lorsque beaucoup de choses se passent autour de moi
Oui / Non

18. La faim provoque en moi une forte réaction, perturbe ma concentration et mon humeur
Oui / Non

19. Les changements qui se produisent dans ma vie m’ébranlent
Oui / Non

20. Je remarque et j’apprécie les parfums et les goûts délicats, les bruits doux, les subtiles œuvres d’art
Oui / Non

21. Je fais mon possible pour éviter les situations inquiétantes ou perturbatrices
Oui / Non

22. Lorsque je dois rivaliser avec d’autres ou lorsque l’on m’observe pendant que je travaille, je perds mon sang-froid et j’obtiens un résultat bien pire que lorsqu’on me laisse tranquille
Oui / Non

23. Lorsque j’étais enfant, mes parents ou mes enseignants semblaient me considérer comme sensible ou timide
Oui / Non



Total de Oui :

A partir de 14 réponses positives, on est probablement hypersensible (porteur du trait desensibilité des processus sensoriels).

Mais aucun test ne devrait avoir tant de poids qu’on base toute sa vie dessus. Si on se sent hypersensible mais on a moins de 14 points, on peut quand même agir en fonction de cette nouvelle information.

Si vous êtes aussi un chercheur de sensations (voir test sur la même page), il est possible que vous perdiez des points aux questions 12, 14, 17, 19 de ce test et que vous soyez malgré tout hypersensible.

C’est à vous de voir si vous vous reconnaissez globalement dans les descriptions.

Source* 1 “The highly sensitive person”, Elaine N. Aron, traduction française aux Editions de l’Homme “Ces gens qui ontpeur d’avoir peur” – Mieux comprendre l’hypersensibilité