L’enfant intérieur ?

 

« Nous avons tous été des enfants et cet enfant vit encore en nous »

 Carl Gustav Jung

 

 

Comment je me suis réconciliée, j’ai pardonné et laisser prendre sa juste place à mon enfant intérieur?…. et surtout : Pour quelle raison?

 

💖 Notion d’enfant intérieur !

Dès l’aube de la vie d’un enfant, les adultes qui partagent son environnement, conditionnent celui – ci afin de le rentrer dans un mode éducatif, dans des “cases” dites “normales” selon leurs critères et celui de leur propre référentiel.

Imposer à l’enfant d’être ce que l’on attend de lui et pas “être qui il est profondément” engage les premières blessures de l’être.  C’est l'”abandon” du: JE SUIS.

Ce refoulement de l’enfant écrase alors beaucoup de potentiels tels que la créativité, la spontanéité, la joie de vivre, l’autonomie, l’expression de soi, et l’authenticité. Laissant alors apparaître une construction massive de mécanisme de défense face à l’émergence de tiraillements. Je parle là de faux-self, de masque, de manque de confiance en soi, de perte d’estime de soi, du goût de la vie et j’en passe….

Il est celui que nous avons été, qui est toujours présent, en Nous-m’aime, il incarne l’Innocence, la Joie, l’Amour Inconditionnel, et la Confiance.

 

“être ce que nous sommes, telle est la question?”

 

💖 Qui es – tu?

Parce que l’enfant en nous s’émerveille des beautés de la Nature, parce qu’il aime la musique, la vie, il est joie et curiosité des choses, il s’émerveille d’un petit tout et d’un grand rien. Je suis cet enfant intérieur, un adulte tout autant car je suis l’enfant qui a grandi.

Mais dans mon parcours de vie, j’ai été blessé, je me suis laissée blesser. Mes parents, ma famille, mes amis, toutes les personnes qui ont croisé mon chemin, m’ont fait vivre des expériences qui ont marqué mon cœur, qui ont à leur manière, donné de l’eau à mon moulin à blessures. Je suis responsable de cela.

 

L’enfant est souvent renié au profit d’un adulte contrôlant, dictateur et en colère. Conditionné et qui dicte, sous les excuses de responsabilités, de ce qui attrait au bien, au mal, au correct ou pas.

 

Votre Enfant IntéRieur va Guider Votre Créativité, et l’Adulte va Agir pour Concrétiser ses Rêves, parce qu’ils sont Réalisables ?

 

 

💖 Quel est la raison pour laquelle il faut laisser l’enfant en soi prendre toute sa place?

L’enfant n’est pas celui qui veut tout, il veut se qu’il sait bon pour lui. Son âme. Mon âme, donc SOI. Laisser parler l’enfant, ce n’est pas se renier, ou éteindre la part d’adulte, en fuyant ses responsabilités. NON. C’est éclairer sa part d’ombre, car la mission de l’enfant intérieur est telle: Mettre en lumière mes grandes blessures émotionnelles et me permettre de m’en libérer.

Ecouter son enfant intérieur c’est permettre à l’adulte, qui sait, de répondre à l’enfant et à ses attentes, à celui qu’il a été pour panser ses blessures et ainsi faire de grands pas sur le chemin de mon développement personnel.  Je me libère ainsi de toutes les chaînes qui n’ont fait que m’entraver.

Cependant, cessons de croire que l’un ne profite pas à l’autre, ils sont dans un partenariat, je le vois ainsi, une main dans l’autre main; L’adulte est présent pour réconforter l’enfant et non pas le faire taire. L’adulte à la force du déni, l’enfant non. L’adulte à la force des responsabilités, de l’ombre, l’enfant est la lumière du coeur.

Mais l’adulte peut poser des limites à l’enfant, et le doit, mais des limites de justesse, de coeur, pour que l’enfant, ne se perde pas dans l’irréel, pour que l’enfant et l’adulte soit en harmonie, et non pas l’un soumis à l’autre.

 

Se Renier, c’est éteindre la part de l’enfant en nous, pour écouter l’extérieur, le politiquement correct des erreurs à ne pas commettre. Non pas en fonction de qui nous sommes et ce qui est bon pour nous, mais de ce que nous devons renvoyer à l’autre pour être lisse et parfait dans une société qui ne laisse pas de place à l’équilibre enfant/adulte et à l’harmonie de coeur, corps et esprit.

C’est cela se renier. Laisser l’enfant prendre un espace ce n’est pas dire prendre toute LA place mais SA place. Parce que sinon on a cette étrange sensation d’être tiraillé.

 

Que ressent l’enfant en moi?* Qu’ai – je besoin, pour être harmonie, que l’enfant sait mais l’adulte tait?

 

“Tu a en toi une fête, un feu d’artifice, et un archétype qui dit “schut, schut”, ne fait pas cela!”

 

 

Elle est la l’erreur !

Rapellez-Vous l’enfant que Vous Étiez ??Regardez l’enfant que Vous Étiez

 

Votre Enfant IntéRieur va Guider Votre Créativité, et l’Adulte va Agir pour Concrétiser ses Rêves, parce qu’ils sont Réalisables ?

 

C’est C. Face à C., c’est toi, face à toi. Oui je suis responsable de mes ressentis, je dois me pardonner, me cajoler, me réconforter, car toutes ces étapes ont été rudes, mais nécessaires pour qui je suis aujourd’hui et mon rôle d’adulte, et de montrer à l’enfant que j’étais, toutes mes qualités, tout ce que j’ai su développer pour devenir celle que je suis aujourd’hui.

réconfortes – toi, je me réconforte, laisse s’exprimer l’enfant en toi, et l’adulte saura proposer à ton quotidien, les éléments pour que l’enfant ressente à quel point tout cela est juste et qu’il peut être fier de lui, de vous – m’aime!

L’enfant prend alors sa place, et l’adulte tout autant, à eux deux, ils déplaceront des montagnes en laissant s’ exprimer tout le potentiel en l’être.

 

Un jour, je me suis perçu, en position de fœtus, nue, allongée sur un sol froid et humide. Il faisait noir. Et le jour d’après, je me suis tendu la main,  je me suis aidée à sortir de ce puits. Et je me suis regardée, libérée, moi enfant, vêtu d’un rose madras, danser dans un champ de fleurs à la lumière d’un soleil de printemps. J’ai regardé longuement cette scène, j’ai compris. Je me suis pardonné, j’ai déculpabilisée et je suis devenu fière, main dans la main entre l’adulte et l’enfant qui font ce que je suis aujourd’hui, marchant, déterminée, vers la vie. Joyeuse, riant, pleine de rêves. Écoutée, entendue.

 

 

Sources*

Photo pinterest – wikipedia – psychologies.com – MyMind – PDC

Il est temps, de faire des plans dans le présent ! pour l’avenir…

 

Il est temps d’être heureux !

 

Un jour, mon ange* (C’est la belle âme qui m’accompagne depuis quelque temps sur mon chemin, bey oui, je la considère ainsi!) m’a dit que je ne vivrais pas un chemin classique. Que je ne pourrais jamais me comparer à un autre car je suis unique. Finalement c’est le cas pour chacun de nous….

Que tout ce que j’ai connu par le passé, parce que les codes que j’avais ont changés, ne sera plus jamais pareil. Je suis différente, je suis importante, je suis dans un autre mode de fonctionnement. Même si je sais que mon chemin sera tout le long de ma vie. Celui ci a pris récemment une autre tournure.

 

J’ai compris que je devais ETRE, dans le sens ou je suis authentique, que j’avance en impliquant non pas deux ou trois ou plusieurs, mais essentiellement MOI. Que l’autre n’est responsable de rien, mais engagé dans rien non plus. Que j’ai réveillé de par mes expériences ma vérité, et surtout mes blessures. Ces souffrances qui font de moi qui je suis, et ces événements de ma vie, de mon propre parcours qui me permettent aujourd’hui de poser un cadre sécurisant pour poursuivre mon chemin.

Je suis continuellement, depuis, en train de guérir mes blessures, panser celles qui resterons tout de même. Mes fausses croyances, mes dysfonctionnements, mes traumatismes, mes mémoires, mes faux schémas, mes anciens schémas, mon conditionnement, mes peurs, sont en train de s’envoler.

Je suis seule impliquée dans ce qu’est ma vie, et même si parfois cela me rend triste, parce que je suis encore en train d’épurer, je suis heureuse, enfin.

Je ne suis plus en train de chercher à ce que l’autre me nourrisse, je ne tolère plus que l’on me manipule pour se nourrir non plus, je comprends que les besoins de ma personnalité, de mon égo sont en train de se faire mettre sous silence par mon âme. J’avance, je m’éveille.

J’ai compris que je suis arrivée à une croisée de chemin, que je suis là pour être amour pur. Mais amour pur envers moi même, un amour inconditionnel de soi. Pas des autres. Pour quelle raison? parce que apporter de l’amour aux autres est dans ma mission, mais aussi dans mes schémas, je sais faire. C’est intrinsèque. Mais envers moi même, je l’apprends, j’ai du mal, mais je me donne le mal nécessaire pour y parvenir chaque jour.

 

Je fais des plans dans le présent,

Pour l’avenir.

 

Je me défait des chaînes de la dépendance, je suis arrivée à être automne, dans tous les aspects de ma vie. Je me suis transcendée. Je me guérie en profondeur pour trouver cette reliance en moi.

Lorsque mon âme a choisi son chemin, je n’ai pas le choix, il n’y a pas de choix, car ce n’est pas moi (personæ) qui décide. Je lâche, je ne contrôle plus ce chemin, je suis dans ma barque au milieu de ce Lac. Je tombe le masque, le mécanisme de défense. Je peux me décider à ne pas pagayer, et me laisser flotter a contre courant, mais la barque continuera a voguer vers là ou je dois aller. Si je pagaie se sera moins violant. Car la vie décidera aussi de me faire bouger et risque, lorsque je suis trop rigide, contrôlante, de m’envoyer quelques vagues au visage, ces expériences qui font encore plus mal si on ne se laisse pas porter.

J’ai fait le choix, celui de moi, et je plonge dans le profond puits de souffrances, j’y ai vu le fond, j’ai touché du doigt ces apprentissages, et aujourd’hui j’ai la paix du cœur retrouvée. Le sentiments profond que sans, je suis toujours vivante, que sans je suis toujours. Car être est ce que je suis.

Aujourd’hui je suis à ma juste place, je dois faire le tri de ce que je tolère ou ne tolère plus. Poser des limites, des cadres dans ce que j’aime ou n’aime pas. Je suis authentique.

Je dois rester confiante en la vie et ce qu’elle peut m’offrir, je dois poursuivre cette route d’Etre moi et Tout le reste me sera donné. Je ne réfléchis plus en marche d’escaliers ou d’épreuves à passer. Je n’ai qu’une mission, celle d’Etre, de m’occuper de mes besoins, de ce que je veux vraiment au delà de toutes souffrances, pour moi!

Premier plan : L’ancrage !

“Les aspects des choses les plus importantes pour nous sont cachés du fait de leur simplicité et de leur familiarité.”

(Ludwig Wittgenstein)

enracinement

Vos pieds bien posés au sol (assis ou debout), sentez le contact du sol.

Les yeux fermés, effectuez trois grandes et profondes respirations abdominales. J’inspire et je gonfle le vente. J’expire et je rentre le ventre.

A chaque inspiration (toujours en respiration abdominale), visualisez l’énergie de la terre qui monte en vous.

Cette énergie arrive de la terre, passe par vos racines, jusqu’à vos pieds, et remonte en vous.

A chaque expiration, sentez l’énergie de l’univers traverser votre corps le long de votre colonne vertébrale jusqu’à vos racines.

Sentez vos racines qui s’étendent encore plus loin et plus profondément dans le sol.

Vous vous sentez maintenant profondément relié avec la terre et en totale sécurité.

 

Second plan : Reliance au cœur !

Déjà c’est quoi la reliance?

La Reliance, c’est cette fameuse petite voix dont je parle souvent. Elle est pour moi très silencieuse, puisque je ne peux l’entendre avec mes oreilles extérieures. Par contre, elle parle à travers un truc qui se trouve dans ma poitrine et que les gens appellent le cœur. Moi, je m’en fous du nom qu’on lui donne, car l’essentiel c’est qu’elle continue à me parler.

“Ce qui compte n’est pas de savoir si je viens de te dire la vérité ou non mais plutôt la manière dont tu vibres face à ce que je viens de t’énoncer.”

Toute vérité est possibilité. Ne t’attache pas à démêler le vrai du faux, ça c’est le mental. Regarde juste comment toi tu réagis. Cela ne m’intéresse pas de te dire ce qu’il en est des autres, je m’intéresse seulement à comment tu vibres en toute circonstance.

Comment y parvenir maintenant ?

■ de UN, le reconnaître, se voir dans ce processus égotique,
■ de DEUX ne pas culpabiliser ni avoir honte,
■ de TROIS pas de déception de toi-même mais une volonté de corriger le tir,
■ de QUATRE l’offrir à tes guides, à la Source comme Khubya te l’a enseigné,
■ de CINQ laisser un peu de temps,
■ de SIX ramener tes pensées sur cet exercice,
■ de SEPT je te retente en allant encore plus loin dans mes affirmations qui grattent ton égo.

et on continue jusqu’à ce que tu atteignes l’état de lâcher-prise et de tendresse pour le choix et le comportement de l’autre, quel qu’il soit.

 

 

Des petits exercices que je pratique au quotidien depuis quelques temps et qui fonctionnent bien !

Je me sens en moi et non plus en apesanteur. Mon âme à rejoint mon corps. Je suis rentrée à la maison. Même si cela n’empêchera pas que je me désaligne par moment l’important est de le reconnaître.

Dans ce cas là, je fais appelle à une technique intéressante :

 

 

 

XoXo

C.

 

 

Sources*

L’écoute des mots !

La spiritualité est une fonction vivante, naturelle de l’être humain. Part 3.

 

 

Combinaison des spiritualités et de la Psychothérapie

 

 « Le monde à besoin d’un supplément d’âme»

Henri BERGSON 

 

Qu’est ce que la Psychothérapie ?

Elle désigne le traitement ou l’accompagnement par un individu formé a cela, d’une ou plusieurs personnes souffrant de problèmes psychologiques, parfois en complément d’autres types d’interventions à visés thérapeutiques.

 

Qu’elle est la différence entre Psychologie et Psychothérapie?

La psychologie est un ensemble de modèles, de théories et de cartographies sur la psyché et les désordres mentaux alors que la Psychothérapie est le moyen mis en œuvre pour soigner les pathologies psychiques et psychosomatiques.

Étymologiquement le mot psychothérapie signifie soigner la psyché c’est à dire le psychisme.

Il existe presque autant de types de psychothérapie qu’il y a d’écoles de psychologie.

 

La place de la Psychothérapie dans une démarche de soin?

Nos concepts de santé et de maladie sont marqués par notre vision du monde et notre culture. La pratique de la psychothérapie n’intervient pas dans un espace dépourvu de valeurs. Je pense qu’il est important ici, de restituer ce que l’on entend pas “Une combinaison de spiritualités”.

 

Qu’entends – je par combinaison de spiritualités?

Ce qui est proche dans les démarches spirituelles et psychothérapeutiques, c’est que chacune vise à trouver un bien-être Psychologique, mais par des voies différentes. Les démarches spirituelles proposent une combinaison de méthodes, d’outils, ou la personne vise à être une personne réalisée, une personne qui se prépare à vivre des états de plénitude, ou de révélation, d’éveil, d’évolution de conscience…

L’objectif commun à ces méthodes et aux personnes qui s’y dirigent, est de tendre à un confort Psychologique, un état ou la personne va pouvoir traverser les différentes étapes de sa vie, de manière plus sereine. Et chaque personne utilisera une méthode, propre à elle, donc différente de celles des autres.

On parle ici principalement de méthodes ! Et je ne parle que de celles que je connais et que j’ai pratiqué, testé.

 

“Il y a une évolution normale de la psychothérapie vers le spirituel et qu’elle est tellement naturelle qu’il ne faut en aucune façon forcer la voie, pousser les choses et inciter les personnes à découvrir une dimension spirituelle. D’ailleurs, toute pression va à l’encontre du spirituel. De plus c’est totalement inutile car le mouvement naturel du travail sur soi ou du développement personnel débouche, selon mon expérience, sur une dimension spirituelle.”

Jacques de PANAFIEU

 

 

 

S’envoler vers Soi, c’est rencontrer un ensemble de techniques, telles que :

La Méditation : Les principes de «pleine conscience» et d’«acceptation non évaluante» tirés de la méditation ont été repris dans une approche de «psychothérapie reposant sur la pleine conscience»

Mais encore :

Il existe un nombre impressionnant d’autres méthodes, mais je le rappelle, je ne parle ici que de celles que j’ai testé. Par exemple, dans la Psychothérapie que l’on appelle « Approche Centrée sur la Personne » le cheminement vise à permettre à la personne de devenir « une personne qui fonctionne pleinement et seule».

 

Points de vigilance?

“Quel pouvoir le thérapeute exerce-t-il pour faire passer ses propres valeurs et méthodes? Quand commence la manipulation? Mais ces questions valent pour l’ensemble de la pratique psychothérapeutique.

Il m’apparaît important que les thérapeutes et les représentants associatifs connaissent l’évolution historique de leur spiritualité et de leurs convictions (valeurs), et soient capables de la refléter dans leur expérience personnelle et leur supervision. Il est nécessaire de clarifier avec le patient s’il voit la spiritualité comme une ressource ou si elle lui est complètement étrangère. Naturellement, l’usage de chaque méthode impose une formation adéquate.”

Laurent Schachmann

 

 

 

Pourquoi combiner les deux?

La psychothérapie combinée avec les méthodes spirituelles à visées thérapeutiques, élargit de façon importante le champ des psychothérapies puisque celle – ci inclut le fait que les êtres humains sont multidimensionnels et que leur vie actuelle n’est qu’une étape, amorçant un mouvement bien plus vaste.

Effectivement, son efficacité sera remise en question par les détracteurs, mais dans les cas spécifiques de personnes réfractaires, physiquement (ou cas rebelles) aux thérapies conventionnelles, est exceptionnelle. C’est ce qui motive de plus en plus de thérapeutes à s’intéresser à cette approche qui aborde le monde de l’inconscient d’une manière beaucoup plus performante que les techniques intellectuelles ou purement psychologiques. C’est aussi parce que celle – ci fait ses preuves que de plus en plus de patient, de personne, s’y tourne.

 

 

En bref !

Imposer une conviction, quelle qu’elle soit, constitue un abus de pouvoir, tandis qu’exclure du traitement le développement spirituel de l’Homme est une erreur de traitement.

«Il est tout aussi important de distinguer psychothérapie et accompagnement spirituel que de noter leur complémentarité dans le quotidien thérapeutique. L’accès au psychique n’est pas unidimensionnel. Une aide immanente et transcendante peuvent se compléter…» (Hell, D. 2013, p. 206).

Grom (2012, S. 200) dresse le bilan suivant: «La religiosité/spiritualité peut-elle être considérée comme un facteur de guérison à la différence d’autres facteurs non spécifiques et en complément de ceux-ci? Oui, dans un environnement fini, en toute assurance et avec le spectre d’indications le plus large possible, si elle est intégrée dans une psychothérapie professionnelle éprouvée.»

 

Je suis respectueuse de la démarche que chacun entreprend dans la quête de son bien – être Psychologique, de son corps, que cela soit d’un point de vue purement médicale, ou paramédicale, d’un chemin dit de développement personnel, d’une psychothérapie, tout ceci sans les hiérarchiser.

La personne est le moteur de son accompagnement. Dans tout mouvement il y a aussi la liberté que chacun prend, de changer la nature de son engagement vers Soi. La consultation de soin, qu’elle soit une étape ponctuelle ou longue, d’entretiens dit: thérapeutiques, constitue une démarche globale et personnelle.

C’est la personne qui est en besoin de soin et d’accompagnement qui peut qualifier sa démarche et ainsi la valider en faisant appel à un professionnel compétent.
En parallèle, le professionnel de l’accompagnement est lié à la dénomination qui qualifie son champ d’intervention et la méthode qu’il à choisi d’y associée. parce qu’une méthode y est forcément associée, tout comme un courant de pensé, une croyance professionnelle et un positionnement professionnel.
Par exemple, l’engagement, le caractère de la profession de Psychothérapeute fait l’objet d’une charte professionnelle générale. Cette caractérisation est encore plus affinée selon l’école du Psychothérapeute.

 

“On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte que l’on en a qu’une.”

Confucius

 

XoXo

C.

 

 

 

Sources*

  • Doris Signer-Brandau, Psychothérapeute ASP reconnue au niveau fédéral, spécialiste en thérapie intégrative et Gestalt-thérapie depuis 1977
  • Sigmund FREUD, et son travail sur l’inconscient et les rêves.
  • Boris Cyrulnik et son oeuvre, Psychothérapie de Dieu,

wiki/Psychothérapie / http://www.psychologie-spirituelle.com/

  • Jacques de PANAFIEU psychothérapeute :

Bibliographie :
– « La rebirth-thérapie » ( éditions Retz )
– « Les séminaires intensifs » et la « clarification » (Editions Bernet-Danilo, collection Essentialis.)

  • Carl Gustave JUNG (1875-1961) Psychiatre et Psychanalyste suisse, fondateur à partir de 1913, de la Psychologie.
  • Roberto ASSAGLIOLI (1888-1974), Neuro-psychiatre et psychanalyste italien, créateur, à partir de 1926, de la Psychosynthèse.
  • Viktor FRANCK (1905-1997), Neuro-psychiatre autrichien, inventeur de la Logothérapie (du grec logos qui signifie : Esprit et Sens signifiant)

 

Bas les masques !

 

Je me suis tellement effacé que j’en suis devenu transparent 

Akhénaton

Un ami m’a dit y a pas longtemps souhaiter et être transparent dans sa relation à l’autre. Je n’y ai vu que la parole de l’ego (ça me fait penser que je devrais surement écrire sur l’ego). Petite aparté, fut, ce constat intéressant de ma nouvelle capacité à voir le visage d’une personne changer, lorsqu’elle met son masque, celui de la défense, de l’ego, face à une situation, ou un échange. Et qu’elle choisi l’ombre plus que sa lumière.

Foutu peurs.

Oups, je m’emporte au loin, je reviens sur la notion de transparence !!! Certain y verrons le fait de ne rien cacher à l’autre, d’être honnête, présent, de confiance, que se soit dans une relation, de couple, d’amitié, au travail.

Pas Faux !

Alors Effectivement, être transparent vis a vis de l’autre, c’est ne pas dissimuler, être clair dans son fonctionnement,

C’est la garanti du bon fonctionnement d’un couple: on s’aime, on se dit tout! On vit ensemble, on partage tout! On fusionne dans la même bulle, puisque l’on partage la même vie quotidienne !!! C’est regarder ensemble dans la même direction….

J’hurle maintenant, ou j’attends ?

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J’avais envie de proposer deux points de vue:

 

Résultat de recherche d'images pour "1." La vision de la transparence dans une relation du point de vue de la société “généralisée” en 2018.

On part du principe qu’une relation, si elle doit rayonner correctement doit être composée de personnes complètements transparentes les unes envers les autres. Soit.

Que cela rend les échanges, et la relation saine ! Soit.

“Dire la vérité! Ne pas mentir! mais aussi dire ce que l’on pense, l’on veut, quand on le veut, ne plus faire de stratagème!” Soit.

Pour-qu’elle raison pense -t-on qu’être opaque ou non – transparent, signifie forcément être dans une relation d’irrespect, de mensonges, donc négative face à l’autre?

Parce que ….le contrôle !!! La dépendance affective !!!

J’ai lu sur le net, cette comparaison faite entre: une relation transparente tel une personne humaine, et une non – transparence tel un politicien ou encore un commercial ou encore un businessman…Soit.

Pour – quelle raison assimile t-on, la non – transparence aux mensonges? au stratagème? à des joueurs d’échec? des pions de la société?

Cherche -t-on à poser un masque de l’horreur, du diable aux gens qui choisissent d’être en accord avec eux – mêmes, même si cela signifie de ne pas être encodé selon les langages d’une société?

Pourquoi, pour être dit “belle personne”  et “de confiance”on doit être en mesure d’être transparent, que l’autre sache lire en nous, ne rien cacher et tout déchiffrer de nos vraies intentions?

Tout ceci n’est que l’apanage d’un comportement orienté vers l’extérieur, pour répondre à des attentes, celle de l’autre, et non vers soi. Tout ceci n’est que …. La transparence.

 

Être transparent avec les autres, c’est être confiant, fier et courageux?*

En l’absence de repères extérieurs, les couples d’aujourd’hui manifestent un fort besoin fusionnel : être tout l’un pour l’autre. » Et tout se dire. Être au courant de tout ce que l’autre pense ou fait donne l’illusion de maîtriser quelque chose, de comprendre, de contenir. Cette transparence, encouragée par l’air du temps, revêt chez les plus jeunes quelque chose d’enfantin.

« Je te dis tout ce que je fais parce que, quand on s’aime, on n’a rien à se cacher. Je te dis tout ce que je pense même si ce n’est pas joli, en quête d’approbation, d’absolution. Je confesse mes bêtises – j’ai regardé quelqu’un d’autre –, et on dira que ça ne vaut pas puisque je te l’ai dit », décrit Isabelle Constant. On se parle sans filtre, sans précaution et pour de mauvaises raisons. Ce qui aboutit non seulement à se blesser mutuellement, mais également à restreindre la liberté de chacun, tenu d’informer l’autre heure par heure ou de faire son rapport en fin de journée.

 

Dans le couple tel qu’on l’idéalise, il n’y a pas de place pour les faux-semblants, les petits mensonges ou la moindre omission.

 

Mais dans la vie, jouer à tout-va la carte de la transparence, n’est-ce pas avant tout se mettre en danger ?*

 

Ne pas tout se dire est un signe de maturité”

affirme le psychologue Jacques-Antoine Malarewicz.

Les couples, les duos, pensent que ce mode de communication, cette fusion de confiance est la revendication d’un amour. Pourtant ils confondent: transparence, confiance et dépendance. Tout ceci, est la reproduction d’un couple parental, et surtout la relation à la mère. Il s’agit alors d’un mode de relation immature et ce couple finira par cesser dès lors que l’un des deux décidera de s’accomplir, de dépasser ses peurs d’être seul, autonome, de se dédouaner de la dépendance affective pour maturer.

Car une relation mature, est une relation ou chacun à son espace personnel, sa propre manière de conduire sa vie, ses propres opinions, LE secret d’un couple est le secret justement. Qui dit secret ne dit pas absence de valeur ou de respect mais simplement l’expression profonde d’un soi accompli.

 

Dans tout couple, des difficultés de communication apparaissent lorsque l’un change, cherche à s’accomplir dans de nouvelles facettes de lui-même et ne peut plus s’accommoder d’un partenaire infantile, autoritaire ou déprimé.

« J’avais toujours été très à l’écoute des angoisses de Nathalie, raconte Frédérique. Mais, progressivement, je me suis sentie niée par son flot de paroles incessant. Je ne voulais plus être sa thérapeute, j’avais besoin qu’elle tienne debout toute seule. »

J’ai personnellement mis en place progressivement un détachement à la fusion, afin de préserver mes sphères et revoir la notion d’amour. C’est une tache ardue ou les autres ont aussi la possibilité de ne pas vouloir s’y inscrire.

C’est leur libre arbitre.

Mais il était essentiel pour moi de conserver certains états d’âme, des envies et un quotidien. L’autre ne doit pas tout savoir, car l’autre n’est pas moi, je ne suis pas lui, et cela peut entraîner des relations qui son d’un ennui, et d’une exclusivité malsaine. Et là nous ne sommes plus dans l’amour.

S’il n’existe pas de guide du « bon usage du secret », il existe un garde-fou qui peut nous aider à délimiter une frontière entre ce qui peut être partagé et ce qui devrait rester caché. Et nous garder de comportement qui dépasserait les limites de notre propre valeur, en nous, pour nous.

J’ai récemment lu une étude qui expliquait que de la frustration naît le désir, mais que de la transparence à laquelle les partenaires s’efforcent d’obéir génère une annulation du mystère, de la distance, nécessaire au désir justement. Dans ce cas précis la transparence entraîne la baisse du désir, qui va du coup nourrir la tentation de l’infidélité qui renforce l’exigence de transparence, qui sape le désire, un beau cercle vicieux tout ça !!!

 

Si les couples plus matures ont appris à se méfier de la fusion, à préserver pour chacun une sphère privée dans laquelle conserver certains de leurs états d’âme, de leurs envies ou de leurs insatisfactions, « la plupart continuent de croire que plus on se parle et plus ça va bien . Or c’est l’inverse qui se produit : plus on se parle et moins ça va bien ».

 

C’est alors qu’interviens la notion de filtre, et de masque. Parce qu’il est erreur de croire que l’absence de filtre et de masque, donc la transparence, est ce qui fera le bonheur dans la relation à l’autre. Au contraire, elle fait le bonheur d’une personnalité ; tout ou en partie, perverse, contrôlante, infantilisante, méfiante dans le seul but de combler un vide, un maque de confiance en soi et en l’autre, une impuissance face à ses peurs, à évoluer sainement et vivre à deux, pas seule en gobant l’autre.

 

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Alors tout d’abord, précisons que chacun mène la vie qu’il entend, met en place une relation comme il la souhaite, je ne juge aucune relation, ni choix que beaucoup fonds dans leur mode d’expression d’amour. Je sais combien tout ce processus demande une telle refonte de ses croyances que le chemin tant il est long et douloureux, peut – être fuit.

Certains choix sont délibérés, d’autres imposés, ou manipulés inconsciemment. Tout ceci dans le but d’être dans le mimétisme dissimulé d’une société qui a imposé des codes de “bonne” ou “mauvaise” conduite dans sa relation à l’autre.

Délit d’amour impatient ! on vous désaime sans même apparaître. Pour beaucoup se livrer totalement est une attitude qui conditionne le bonheur.

Encore une fois tout ceci est tourné vers l’extérieur de Soi et pas en Soi.

On est bien d’accord que tout couple ou duo doit tenter d’être le plus honnête et “transparent” dans le sens ou il doit parler librement sans tenter de manipuler ou de donner un discours que l’autre attends. Pour que cela soit possible, il faut tout d’abord que celui qui s’exprime se connaisse. C’est à dire qu’il soit honnête envers ses émotions et sentiments, qu’il soit en accord avec ce que son cœur lui dicte, ses intuitions. Etre transparent prend alors un autre sens, ETRE AUTHENTIQUE.

 

C‘est en étant en alignement entre son corps (c’est à dire le sentiment de magnétisme que l’on ressens face à l’autre qui nous prouve par exemple dans le cas d’un couple, que les émotions sont réelles), son cœur ( Les valeurs, les intuitions et les émotions que nous procure l’autre et surtout ce que nous sommes) et l’esprit ( nos valeurs, ce que nous attendons de la relation à l’autre, nos principes, nos croyances propres) que cela sera possible.

Qu’est-ce que j’entends exactement par là ?*

 

Si nous NOUS cachons nos besoins ou que nous sommes gênés de les exprimer, c’est que nous ne sommes pas authentique. Si l’autre est le guide de notre pensées, de nos actes, sous couvert ou sous menaces de la peur de… c’est que nous ne sommes pas authentique. Si nous ne sommes pas heureux en mettant en place certains mouvements dans la relation à l’autre, c’est que nous ne sommes pas authentique. Si nous nous sentons tiraillé malgré les choix pris, encore une fois c’est le même constat.

 

Et tôt ou tard et des conséquences négatives découleront de l’accumulation de cette frustration.

Il est difficile de refouler ses besoins.

 

On voit alors qu’il ne s’agit pas d’une communication transparente mais franche, envers nous même puis les autres. C’est ainsi que les solutions à d’éventuels problèmes apparaîtront.

 

Si les attentes de chacun sont trop différentes, la transparence de chacun facilitera le choix de mettre fin à la relation car ça devient la solution la plus bénéfique pour chacun. Pour tout couple, il y a à la fois des moments heureux et des moments plus difficiles. Nous ne savons jamais ce que la vie nous réserve. Je trouve intéressant d’observer comment les couples gèrent les événements de vie difficiles. Ça me donne une bonne idée de la qualité de leur communication et de leurs habiletés à être vraiment intimes.

 

De la transparence à la surveillance, mène l’appartenance et la perte de sa propre identité. Faut il encore que l’on sache qui nous sommes, puisque qui dit transparence, dit absence de contenance. Selon moi toujours.

A force d’être transparent, ne disparaissons – nous pas? dans notre essence même?

Parce que finalement tout est question de confiance, en soi. Si nous avons confiance en nous, alors nous l’aurons en l’autre et nous n’aurons pas besoin de lui, qu’il soit complètement transparent, mais complètement lui – même. C’est ça aimer vraiment, sans condition. En acceptant qu’il ait des sphères privées, qui ne nous concernent pas, et d’autres qu’il n’a pas envie de partager avec nous, parce qu’il est un individu à part entière et qu’il ne nous appartient pas. C’est cela, l’amour inconditionnel, accepter l’autre dans son unicité, ne rien attendre, faire confiance, accepter les points positifs et ceux un peu moins. Et que si cela ne va pas …Next ! Parce que seule la peur nous retiens, celle ne n’être rien sans l’autre, tellement transparent que seul, on n’est qu’une coquille vide.

 

Car le jardin secret, lieu intime, est nécessaire. C’est en ce lieu que naît la confiance…en soi…. Mais ça …c’est une autre histoire…un autre billet !

XoXo

C.

 

Sources*

  • Catherine Bensaïd, psychanalyste – Histoire d’amours, histoire d’aimer,
  • Isabelle constant Psychologue et Opsychoterapeute,
  • Michèle Gaubert – Être fidèle à soi-même en amour,
  •  Alain Héril – Sexotherapeute – Femme épanouie : Mieux dans son désir, mieux dans son plaisir

Bienveillance envers soi – même.

 

 “Il y a une forme d’égoïsme qui fait qu’on est si nourri qu’alors on a beaucoup à donner à autrui. “

Marshall B.Rosenberg

Être bienveillant avec soi-même, c’est prendre soin de soi d’une manière telle que l’on va bien et qu’après, on a beaucoup à donner aux autres (tout en recevant d’eux) dans un mouvement de présence à soi et à la relation, au partage.

 

Cet art se décline en six étapes, comme les couleurs d’une palette à déployer sur sa toile:

1. Être pleinement présent à soi, à son corps, à ses émotions, à ses sentiments,
à ses besoins, à ses attentes, à son environnement (un peu comme l’arbre
enraciné dans son sol et qui profite de la photosynthèse) ;

2. Oser prendre soin de soi, quitte à déplaire ou à être incompris, en se prenant
du temps pour soi, en se faisant plaisir, en étant aussi à l’écoute de ses
propres limites (spécialement quand on donne, pour éviter l’épuisement), en
faisant le tri entre ce qui est bon pour soi, ce qui est inutile et ce qui est
nuisible ;

3. Cultiver un dialogue fécond, par l’expression de soi, honnête et assertive
(exprimer ce qui est vivant en moi, sans être passif, ni agressif, jugeant ou
critique, manipulateur ou dévalorisant), tout en étant à l’écoute de l’autre, de
manière empathique et respectueuse (rentrer par immersion dans sa logique
au niveau de ce qu’il sent, comprend, pense et croit) et en exprimant la
gratitude (oser aussi demander pardon en cas d’erreur ou de préjudice causé,
même de manière non intentionnelle)

4. Organiser ma vie en accord avec ce que je suis vraiment, au niveau de mon
être profond (et pas seulement apparent ou réel), en pratiquant l’auto-empathie,
en allant vers mes rêves (pas mes fantasmes, qui eux n’édifient pas);

Etre au clair sur mes besoins (MASLOW) et mes attentes ;

5. Discipliner mon esprit en lâchant les jugements pour les transformer en
sentiments/besoins/attentes (transformer « ce que je te reproche » en « ce à
quoi j’aspire » puis en habitude ou en seconde nature).

6. Repérer et savourer autant que possible la beauté et la magie de chaque
instant, du présent qu’est le présent (sans pour autant renier les autres
dimensions du temps, à savoir le passé (dont je tire des leçons) et l’avenir
(auquel je me prépare comme une aventure à explorer, une découverte à
cueillir et à accueillir.

 

XoXo

C.

La spiritualité est une fonction vivante, naturelle de l’être humain. Part 2.

 

Quel est la différence entre le développement personnel et l’éveil personnel?*

 

 Le développement personnel – Qu’est – ce?

Je me demande souvent son sens actuel, car il est partout, et je me questionne…Forcément, si il devient si populaire, par voie de conséquence, ne perd il pas de sons essence, sens premier?…Je me suis dit que j’allais répondre a mon questionnement.

Il s’agit pour moi, d’une démarche de changement dans laquelle je prends le risque de me rencontrer, en vue de me remettre en cause, me comprendre et comprendre le sens de toutes choses afin de dynamiser autrement mes façons d’être, mes modes de pensées, mes croyances, mes certitudes et mes comportements au quotidien.

Le développement personnel se divise en approches multiformes dans lesquelles on va rencontrer sa vie psychique, sa vie mentale, son corps, sa part de spirituel et de transcendantal. Ce “programme” très ambitieux, nécessite d’ accepter aussi le risque d’ouvrir des portes derrières lesquelles se cachent de vieux schémas, de vieilles blessures et cicatrices pansées ou non.

Un gros risque en somme….

Les outils du développement personnel sont aujourd’hui très nombreux, parfois trop. Ils portent des noms qui renvoient à des chercheurs, des Psychologues ou encore des Psychothérapeutes …. Des professionnels tels que : Carl Rogers et son approche centrée sur la personne, Fritz Perls et la gestalt-thérapie, Stanislav Grof fondateur de la respiration holotropique,  Abraham Maslow cofondateur de la psychologie humaniste, Alfonso Caycedo et la sophrologie, Eric Berne et l’analyse transactionnelle dont sa distinction de trois « états du moi », C.G Jung et son approche de l’Âme et la vie, Martin Seligman et son approche de la psychologie positive….

J’aime aussi aborder le DP du point de vu de l’enfance, alors je m’inspire beaucoup de Françoise Dolto, pionnière avec la liberté qu’elle avait pour mettre en mots l’indicible et son intuition exceptionnelle dans l’écoute des enfants tout comme Maria Montessori qui accompagna les enfants en tenant compte de leur créativité. Mais aussi Isabelle Filliozat, qui me permet de prendre du recul et de changer de point de vu dans une approche plus centrée sur l’éducation positive (*dont je ferai surement un billet au détour d’un besoin)

 

 

« Lorsque nous ne sommes plus en mesure de changer une situation, nous sommes mis au défi de nous changer. »

Viktor Frankl

 

Se lancer dans un développement personnel c’est parler d’ouverture au changement, de mouvement de réalignement du corps, de l’âme et du cœur. Alors ce choix va favoriser un regard de l’autre, un jugement, un rejet, une critique car nombreux sont ceux qui ont peur, de se découvrir et leur réaction très humaine n’est que le reflet de leur propres blessures et immobilisme.

Le développement personnel peut être considéré comme un chemin. Chemin qui aide l’individu à se reconnaître extérieurement en tant que personne à part entière et à reprendre sa place tant intérieurement que dans la société ; cependant, il n’est pas nécessairement profond.

Soyons compatissant.

 

Toute démarche de développement personnel est une épreuve à risques. Ce peut être encore une démarche labyrinthique, anxiogène par les bouleversements qu’éventuellement elle entraîne : nouveaux choix de vie professionnelle, remise en cause des engagements affectifs ou amoureux…

 

Il est donc une méthode, des exercices, un enseignement et un lot d’apprentissage menant soit à une meilleure connaissance de soi et à un équilibre moins fragile de son interieur avec l’extérieur. Soit à l’éveil spirituel, c’est a dire l’intention d’évoluer vers soi qui se fait obligatoirement par un dépouillement important et épuisant (croyances, conditionnements, blessures…).

Le développement personnel (du personæ ego) peut être considéré comme le remplissage par des connaissances, des techniques, alors que l’éveil est selon moi plus un retour vers le Cœur de soi, son cœur, son centre.

Pour autant, le Cœur ne se découvre que dans la nudité. Apprendre donc à faire de la place en soi est nécessaire. Et là, se joue un travail de transmutation profonde, qui engage l’être dans une quête de soi, à vie, à sa rencontre en traversant des étapes qui sont plus ou moins dur.

 

“Du chaos naît une étoile”

 

 L’éveil personnel – Qu’est – ce?

Il s’agit de l’aspect profond du travail sur soi, il est directement lié et connecté avec son interieur. 

 

Ce travail se fait généralement en second partie de l’évolution d’un individu. C’est à dire, une fois que le travail extérieur, l’aspect forme a été accomplis et totalement intégrés par l’âme. La réussite d’une vie spirituelle entière et complète dépendra de l’assimilation de la vie extérieure, de son intégration totale et complète.

 

Contrairement au développement personnel qui attache un rapport entre travail de soi et extérieur en traitant les problématique tel que la famille, la société et le travail, directement en rapport avec l’individu et sa place dans le monde. L’éveil personnel, ou développement spirituel ou encore éveil spirituel, concerne tout le contraire, c’est à dire que le travail est tourné vers son Soi “sacré”. Un soi au delà de l’individu, un soi supérieur, vers l’âme et l’esprit.

Pour s’engager vers cette rencontre, il faut faire la part belle à l’âme et l’esprit en lien avec le corps comme un système complet et complexe dont chaque élément est intiment lié aux autres pour que l’être, l’individu, soi, trouve sa place dans ce monde dual.

 

 

« La vie heureuse, est celle qui est en accord avec sa propre nature. »

Sénèque

 

Ici, il est question d’élévation de la matière. Dans le développement personnel, il est plutôt question de sublimation de la matière. La matière étant ici, NOUS ! mais pouvant être aussi…AUTRE.

C’est de toute façon le seul chemin possible, car quiconque n’a pas terminé, assimilé, intégré la vie dans la matière, ne peut pas réussir sur le chemin spirituel. Il vivra des expériences en boucles, avec cette sensations de vivre de nouveau les même étapes, de revenir en arrière car il n’aura pas appris la leçon.

C’est pour cette raison que la vie matérielle est tout aussi importante que la vie spirituelle. Tel le yin et le yang il est question d’un équilibre des forces, d’un équilibre entre vie interne en soi, et vie interne avec la vie externe. Entre monde terrestre et céleste.

Un large spectre de chercheurs ont d’ailleurs élaborés des théories sur le sujet ( je mettrais des liens en source*). Au travers de la physique quantique et de la connaissance des systèmes, on élargie son point de vu à la connaissance globale du TOUT.

On est sur une élaboration importante entre:” Maîtriser son ego et se tourner vers l’âme”. Mais encore faut il (re)connaitre la notion d’âme et l’accepter afin d’y accéder.

Un travail vers soi qui nécessite de lâcher sa personnalité, conditionnée pour découvrir son essence. Cela passe par des états tel que :

Le lâcher prise

La confiance en notre essence, notre nous véritable

Le décloisonnement,

Le tombé de barrière et l’acceptation de ses peurs.

 

Cependant elle n’est là, qu’une liste exhaustive.

 

C’est une rééducation qui demande de mettre en œuvre certaines qualités et d’adopter certaines attitudes, tel que :

Sincérité et simplicité

Détermination et patience

Cesser d’accuser et de critiquer les autres

Conscience et responsabilité

Se regarder avec tendresse

Rire de soi-même

Alain Boudet
http://www.spirit-science.fr

 

L’attitude spirituelle commence, par exemple, lorsque nous cessons d’accuser les autres de nos malheurs, que nous comprenons que nous sommes seul, seul porteur de notre bonheur et malheur, que nous ne devons rien attendre des autres, que nous sommes notre propre sauveur et que nous sommes notre priorité :

Il est des situations qui sont bien plus difficiles que d’autres pour porter attention à soi et à son Être intérieur, pour lesquelles notre personnalité s’impose. C’est par exemple quand nous nous sentons agressés ou spoliés par d’autres personnes et que nous sommes totalement accaparés par notre émotion. C’est une épreuve très intéressante, car elle nous permet d’aller plus loin dans notre évolution. Le travail consiste à percevoir ce qui est touché en nous et ce que cela révèle de nous. Nous découvrons généralement une vieille blessure, une peur de manquer d’amour, d’être rejeté, etc. Autrement dit, même si l’agression est réelle et doit être traitée concrètement (non en réaction, mais en construisant le meilleur pour nous-mêmes), il est encore bien plus intéressant de voir le message qu’elle nous invite à considérer. Il est une manifestation de l’être intérieur. Les situations auxquelles nous sommes confrontés sont le reflet de quelque chose de nous.

Alain Boudet
http://www.spirit-science.fr

 

Nous appelons cela, les vibrations, basses (négatives) ou hautes (positives) – Sachant que les basses vibrations émises pas notre propre “nous” sont le jeu de l’ego et que les hautes vibrations sont notamment le fait de se détacher et de ne plus chercher à alimenter le négatif environnant.*

Que se soit l’une ou l’autre, se sont des démarches que j’ai entamées, qui sont dures, éprouvantes, déstabilisantes mais une telle rencontre avec soi. Un bouleversement important mais magique, une rencontre d’amour et de surprises. De tout cela, une créativité, une énergie, des émotions et des sensations qui m’on fait comprendre le sens de la vie. Le sens de mon être.

 

“En devenant un agent de changement pour moi-même, je deviens un agent de changement pour autrui. Je deviens, au sens profond du terme, un être planétaire.”

 

Alors oui , la spiritualité n’a rien d’un science exacte, d’une vérité toute faite, elle m’invite, vous invite à la crée en fonction de votre chemin. Je la vois humaniste et liée à d’autres mouvements de pensées. Je vous invite à vous faire votre propre vérité, de la partager, si vous le souhaitez, mais surtout je vous souhaite de trouver le chemin vers les profondeur de votre être.

 

.

 

Sources*

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9veloppement_personnel