Nous vivons un cycle ou l’humanité court après l’épanouissement et la recherche de sens, dans son quotidien. Il règne une grande confusion dans ce que l’on appelle: “Le développement personnel et l’éveil spirituel”.
L’humain à compris que ces mots avaient un sens, mais il en attribue une définition bien différente en fonction de son vécu, de son éducation et de ses croyances.
Aujourd’hui, j’avais envie d’écrire sur le sujet, pour préciser des termes, partager mon point de vue, basé sur ma propre expérience.
Mon intention au – delà de partager des informations, n’est pas de créer une énième référence lexicale mais d’ouvrir à un autre point de vue que celui qu’impose le monde. Je n’ai pas toujours été intéressé par cette sphère, elle c’est progressivement imposée à moi dès lors que j’ai souhaité savoir ce que j’étais et quand j’ai compris que la vie que je menais n’était pas en accord avec ce que mon cœur et mon âme me dictaient.
Dans ce premier chapitre j’explorerai la spiritualité, comme fonction vivante et humaniste, pour ensuite l’exposer comme; cœur d’un système qui se compose à la fois du développement personnel et de l’éveil personnel.
De plus en plus de personnes court après; le yoga, la méditation, le pilâtes, les retraites spirituelles, les citations d’auto – motivations quotidiennes, les défis, dans le but de se rencontrer, car cachées derrière leur masque elles sont en quête de bien – être.
Revenons de prime abord sur différentes définitions de la spiritualité :
Pour certaines personnes, la spiritualité à un caractère philosophique, indépendant de la matière. Pour d’autres, il s’agit de croyances et pratiques qui concernent la vie de l’âme, la vie spirituelle. Donc fortement en lien avec une appartenance religieuse. Enfin, pour d’autres encore, elle représente la qualité de ce qui est “esprit ou âme”, qui concerne sa vie, ses manifestations ou qui est du domaine des valeurs morales.
Nous y mettrons finalement, tout en chacun, la définition qui nous inspirera le plus. Cependant, la mienne est portée par un constat; le désir de chacun à être bien, épanouie, à trouver du sens en lui et en sa vie. Et le besoin de tous à s’aimer. A cela s’oppose ou s’impose la notion, de bien – être et par glissement naturel, celle de développement et d’éveil personnel.
La spiritualité reconnaît la lumière divine qui brille en chacun d’entre nous. Elle n’appartient à aucune religion en particulier, mais à tout le monde.
Alors aujourd’hui dans ce mélange de terme, d’effet de mode et d’informations venues de toutes part, voici mon point de vue,
Mon regard sur la spiritualité:
Il ne s’agit pas d’une religion, ni d’un mouvement sectaire, ni encore d’une philosophie culturelle. Elle est une fonction naturelle vivante de l’être humain. Elle est indépendante de toutes croyances, religions ou dogmes. Elle consiste à reconnaître l’existence de notre Moi véritable, de notre ESSENCE, et à apprendre à nous laisser guider par elle. C’est chercher à exprimer ce que nous sommes, tant à l’intérieur de nous, mais aussi à l’extérieur, part nos échanges au contact des autres.
Elle s’incarne dans la matière sous l’appellation d’intuition, d’écoute de soi, de cœur. Et elle s’articule tel un mouvement harmonieux avec l’environnement sociale dans lequel on s’inscrit. Notre quotidien !
La spiritualité… demande d’abord une culture du cœur, une immense force, une intrépide sans faille. Les couards ne peuvent satisfaire à une morale.
La spiritualité nous porte vers la découverte d’une autre dimension de nous-même, une partie plus lumineuse, puissante et grandiose, qui ne demande qu’à être développée par l’expérience. Et qui est éveillée par cette même – expérience.
Lorsque nous sommes en “connexion” avec notre Moi profond, c’est à dire que nous sommes en équilibre entre; ce que nous sommes et ce que nous vivons au quotidien, cela provoque en nous, un état qui se caractérise pas des émotions et sensations tel que la joie, la liberté, l’harmonie, mais bien d’autres encore.
Un sentiment que notre vie est enfin à l’image de nous même, en légèreté et simplicité. Il s’agit d’une transformation intérieure profonde. Ou, de notre intérieur à notre extérieur, nous réalisons que jusqu’alors nos choix de vie, notre quotidien étaient conditionnés et déterminés par un jeu de l’ego.
Cependant avant d’arriver à cet état, nous, je suis passée par des étapes, des transformations, devenues transmutations parce que cela est nécessaire pour nous “nettoyer”.
Nos résistances, notre manque de confiance et notre incapacité à lâcher prise nous invitent au changement en exprimant des maux corporels tels des “alertes”, qui sont, l’exacte expression que notre cœur est en souffrance. Des clés pratiques telles que l’observation de nos sentiments et la méditation sont suggérés pour mieux écouter et comprendre notre corps, mais aussi notre âme.
Beaucoup de ces techniques, et bien d’autres, sont accessibles pour faciliter ce mouvement et cette prise de conscience. Une prise de conscience, que le monde se façonne à notre image, et que si le déroulé que nous observons nous désole ou est en dissonance avec notre cœur, c’est que notre propre vision du monde est erronée. Ou que le monde que nous façonnons, n’est pas celui qui nous correspond. C’est alors à nous de changer, en soi pour que change autour de nous notre monde.
L’effet colibri !
Arrêtons donc de penser que la spiritualité est étriquée, que les porteurs de sens de cette fonction naturelle sont illuminés ou bien loin de la “vraie vie” car au contraire, ils sont, nous sommes, au cœur de la vie, en notre cœur, notre sens.
Et n’est-ce pas cela “vivre”?
Etre en soi, être à l’image de ce que nous sommes réellement sans être sous le joug de l’extérieur. Vivre et non pas suivre, ou survivre.
Alors bien sur, cela n’empêche en rien de devoir s’accoutumer de la société et ses codes, mais pour autant ne peut -on pas vivre en soi librement et être en société tout en étant soi? Tout en respectant des codes et des règles qui permettent de vivre en communauté?
Cela bien sur tout en étant en accord avec ses propres valeurs.
La spiritualité consiste à notre ESSENCE de se manifester et de se développer. On se met à son écoute, on dialogue avec nous – même afin de faire connaissance intime, et on crée les conditions pour prendre sa vraie place. Lorsque cette démarche est effectuée avec patience, persévérance, conviction et confiance, des récompenses inattendues apparaissent , telles que joie, liberté, et bien d’autres choses “magiques”.
Chaque jours, durant des années, je me levais, je vivais une vie d’automatismes et de conditionnements, je remplissais les taches les unes après les autres : Metro – Boulot – dodo – parfois sorties. Cette vie ne laissait aucune véritable place à ma spiritualité.
Celle – ci est apparu dans ma vie quand mon corps m’a alerté, et que j’ai commencé a n e plus me renier et que j’ai enfin porté une réelle attention à mes insatisfactions et mes aspirations, à mes sentiments et sensations, et que je me suis demandé quelle est véritablement le sens de MA vie, ma mission.
Pourquoi dois-je affronter des contrariétés?*
Pourquoi toutes ces difficultés à traverser?*
A quoi a servi tout ce que j’ai réalisé, à quoi sert ce que je fais?*
Quelle est ma place dans cette vie?*
C’est au moment ou l’on se demande si nous sommes bien à notre place, que nous reconnaissons implicitement que nous sommes faits pour être à une place plutôt qu’à une autre. C’est une perception d’un MOI véritable et authentique et de là émerge la sensation d’être ou non en concordance avec lui.
Si nous sommes en concordance, nous nous sentons à notre place, nous nous sentons bien. Sinon, nous cherchons à trouver cette concordance dont nous pouvons avoir été détournés par les circonstances. Ce MOI est notre Essence. On le nomme aussi le SOI. Ce SOI est masqué ou entravé par une autre identité que nous avons construite sous l’influence de notre éducation. On la nomme la personnalité.
La personnalité, personæ anima de Jung ou encore Ego, est un autre sujet passionnant.
Coralie.
Quel est la différence entre le développement personnel et l’éveil personnel?* Part-2
Combinaison des spiritualités et de la psychothérapie* Part-3
Sources*