Comment j’ai vécu au contact de Pervers Narcissique?
Cela à été tout nouveau ces derniers mois, je les avais autour de moi, mais je n’en saisissais pas l’impacte, ni la puissance. Puis j’ai ouvert les yeux. J’avais besoin mais aussi l’envie de partager, pour que chacun puissent puiser consciemment des informations, une aide, à sa convenance, mais aussi inconsciemment une manière de changer le mouvement qui s’opère dans leur environnement.
Je vois le monde d’une manière assez pure, que, tout être à une partie d’amour en lui, parfois apparente, mais parfois tellement enfouie suite à des blessures et des traumatismes, qu’il faut œuvrer avec peine et persévérance pour la faire émerger. Je m’emploie toujours avec optimisme à croire en l’autre, et je ne veux jamais perdre cette partie de moi. Cependant la difficulté première de cette démarche c’est d’accepter que tout n’est “ni blanc, ni noir”.
Un PN, ou d’ailleurs, une, ne sont pas du tout dans cet amour. Le cœur a laissé place au vide. Ce qui fait que j’ai mis longtemps à me rendre compte de leur présence et de leur essence monstrueuse.
Alors entendons nous bien, que je vois en eux, l’enfant brisé, abandonné, non désiré, qui pour survivre dans ce vide à crée une carapace dont le nom me vient théoriquement: Narcisse d’Ovide. Cette vision me pousse à ne pas les fuir, ou les rejeter, mais accepter qu’ils sont plus à plaindre qu’à craindre, même si oui, il faut les craindre car ils sont dangereux.
Avez-vous, vous aussi un PN dans ton entourage?*
Avez-vous, des solutions pour vivre à coté de ces personnes? si oui, lesquelles?*
doivent – ils être éloigné de l’amour? Comment vivre avec eux en tant que partenaire, ami, tout en ce protégeant?*
Pour commencer, petit rappel de comment, je perçois être un PN (pervers narcissique) : C’est un hybride, que je vois, en chacun d’eux.
Il ne s’agit pas d’une maladie mentale, mais plutôt un trouble de la personnalité qui se produit lorsqu’une personne a une image particulièrement mauvaise d’elle-même. Cette personne va chercher à se valoriser et se grandir en rabaissant les autres (son conjoint, des collègues, un ami, un membre de la famille,…) par le biais de harcèlement et de la manipulation mentale. Les causes de la perversion narcissique restent à ce jour inconnues. Un traumatisme psychologique (blessure narcissique profonde) comme la violence durant l’enfance (comportement des parents, rejet de la mère, abandon du père…) et un terrain génétique sont probablement à l’origine de ce trouble.
Le pervers narcissique est souvent un trouble de la personnalité qui est difficile à soigner, dans la mesure où le principal intéressé ne s’aperçoit pas toujours de son trouble. C’est souvent l’entourage qui voit que quelque chose ne va pas. S’il ne prend pas les mesures nécessaires, comme consulter un psychologue ou entamer une psychanalyse, le phénomène peut entraver lourdement ses relations. Le pervers narcissique a souvent une vie de couple instable et des rapports avec l’entourage familial ou social conflictuels. Il est donc important pour lui de se faire aider.
Voici un article très intéressant à lire : https://www.espritsciencemetaphysiques.com/empathe-et-un-narcissique.html
La première chose que je constate à leur contact, c’est cette impression qu’ils essayent de “rentrer” d’invertir mon Moi profond, comme pour m’aspirer, me détruire, m’étrangler, m’emperchant d’agir. Ils me sont physiquement très désagréable. Je me rappelle un jour, avoir failli m’évanouir, j’avais un tel malaise, qu j’en aurai fait un, littéralement. J’ai compris avec le temps que m’on coté “empath(ique)” fait que je laisse entrer toute personne qui souhaite le faire. Je suis ainsi. Cependant cela me génère des contreparties destructrices, car je sens dans ces cas là que je suis aspirée, comme si on me vampirisait, suçant mon sang jusqu’à ce que j’ai plus aucune énergie vitale en moi.
La violence morale n’est pas l’apanage des seuls hommes.
Le PN est autant homme, que femme, je connais les deux. Je dirai que la différence ce situe au niveau de la puissance. La femme est plus maligne, plus manipulatrice et sa violence physique st moindre que psychologique et moral. J’aurai envie de dire d’une femme PN qu’elle est plus une sorcière perfide.
Voici ce que je retiens d’un profil PN:
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Sa vie consiste à chercher son reflet dans le regard des autres. L’autre n’existe pas en tant qu’individu mais en tant que miroir. Un Narcisse est une coque vide qui n’a pas d’existence propre ; c’est un pseudo, qui cherche à faire illusion pour masquer son vide. Son destin est une tentative pour éviter la mort. C’est quelqu’un qui n’a jamais été reconnu comme un être humain et qui a été obligé de se construire un jeu de miroirs pour se donner l’illusion d’exister. Comme un kaléidoscope, ce jeu de miroirs a beau se répéter et se multiplier, cet individu reste construit sur du vide.
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Toujours en position de victime, dans une relation, cette attitude de victime séduit un partenaire qui veut consoler, réparé, avant de le mettre dans une position de coupable. Lors des séparations, ils se posent en victimes abandonnées, ce qui leur donne le beau rôle et leur permet de séduire un autre partenaire, consolateur.
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Ils culpabilisent à outrance leur proie, ne supportent pas d’avoir tort. Rejeter la faute sur l’autre, médire de lui en le faisant passer pour mauvais permet non seulement de se défouler, mais aussi de se blanchir. Jamais responsables, jamais coupables : tout ce qui va mal est toujours de la faute des autres.
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Ils ne sont pas autonomes, ne peuvent se passer d’autrui, ce qui les conduit à un comportement collant et à une peur de la séparation (souhaitant tout faire avec l’autre: cinéma, vie, sorties, activités de loisirs….) ; pourtant, ils pensent que c’est l’autre qui sollicite la sujétion. Ils refusent de voir le caractère dévorant de leur accrochage à l’autre, qui pourrait entraîner une perception négative de leur propre image. Cela explique leur violence face à un partenaire trop bienveillant ou réparateur. Si au contraire celui-ci est indépendant, il est perçu comme hostile et rejetant, non – présent. “
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Il critique tout le monde, n’admettent aucune mise en cause et aucun reproche. Exacerbation de la fonction critique qui fait qu’ils passent leur temps à critiquer tout et tout le monde. De cette façon, ils se maintiennent dans la toute-puissance : Si les autres sont nuls, je suis forcément meilleur qu’eux.
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Rejeter la faute sur l’autre, médire de lui en le faisant passer pour mauvais “objet” permet non seulement de se défouler, mais aussi de se blanchir et rester dans le rôle du bon “objet”. Jamais responsables, jamais coupables : tout ce qui va mal est toujours de la faute des autres.
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Il envie la réussite des autres, qui les met face à son propre sentiment d’échec, car il n’est pas plus content des autres qu’il ne l ’est de lui-même; Alors il choisira une des deux chemins: Soit la réussite professionnelle a son maximum, ou alors la position de victime dépressive, rien ne va jamais, tout est compliqué, tout est une épreuve. Il impose alors aux autres sa vision péjorative du monde, de la situation et son insatisfaction chronique concernant la vie. Il casse tout enthousiasme autour de lui, cherche avant tout à démontrer que le monde est mauvais, que les autres sont mauvais, que le partenaire est mauvais. Par son pessimisme, il entraîne l’autre dans un registre dépressif pour, ensuite, le lui reprocher.
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Face à ce monde de pouvoir, la victime est forcément dans un monde de failles. Montrer celles des autres est une façon de ne pas voir ses propres failles, de se défendre contre une angoisse.
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La relation ne comporte aucune affectivité, car le principe même du fonctionnement est d’éviter tout affect. Le but est de ne pas avoir de surprise. Il maintiennent une distance affective suffisante pour ne pas s’engager vraiment. L’efficacité de leurs attaques tient au fait que la victime ou l’observateur extérieur n’imaginent pas qu’on puisse être à ce point dépourvu de sollicitude ou de compassion devant la souffrance de l’autre.
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Agresser les autres est le moyen d’éviter la douleur, la peine, la dépression.
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Petites brimades, des phrases anodines mais méprisantes, pleines de sous-entendus blessants, avilissants, voire violents, c’est la répétition constante de ces actes qui rend l’agression évidente. Plus le temps passe, plus le caractère despotique s’affirme, allant jusqu’à porter des coups physiques. Les hommes ne sont pas à l’abri de ses violences physiques et peuvent tout aussi bien en être victime.
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Au fur et à mesure du temps, vous deviendrez fort peu de chose, noyé sous les critiques acerbes et parfoisviolentes. Ils se nourrissent de l’énergie de ceux qui subissent leur charme. Ils tentent de s’approprier le narcissisme gratifiant de l’autre en envahissant son territoire psychique. Le problème du pervers narcissique est de remédier à son vide.
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Il se présente souvent comme le sauveur ou le grand confident qui prétend apporter des solutions à tous vos problèmes. Il est à l’ écoute de votre souffrance. Le pervers narcissique est si intelligent qu’il peut même jouer le parfait psychologue !
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Il va archiver et mémoriser dans sa tête tout ce que vous lui dites et il vous le ressortira un jour (des années plus tard !!) pour vous déstabiliser psychologiquement en appuyant là où ça fait très mal.
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Il cherche à vous donner l’impression d’être impuissant. Cette culpabilité a pour but de supprimer le plaisir éprouvé par l’homme, de créer une sexualité sans plaisir et sans joie, le sexe n’est plus besoin. Une sexualité à la fois mécanique et compulsive. Par exemple, face à une femme totalement passive, apparemment indifférente ou souvent silencieuse, l’homme cherche désespérément à la rendre heureuse et satisfaite sans jamais pouvoir réellement y parvenir. Il est perdu, ne voit rien, ne comprend plus rien. Son but est de montrer à l’homme à quel point il peut être faible, pervers ou impuissant. Là encore, l’impossibilité d’établir la moindre communication constructive empêche la construction d’une sexualité épanouie.La sexualité est un enjeu de pouvoir pour il/elle. Un moyen infaillible de provoquer un stress qui sera à l’origine de troubles psychosomatiques. Inversement séduction par une activité sexuelle importante, afin de garder la main sur la victime. Lui donnant ainsi l’illusion d’assouvir tout ses besoins pour ensuite, que lui même assouvisse tout les besoins du PN.
