La plaine verse au loin un parfum enivrant ;
Les yeux fermés, l’oreille aux rumeurs entrouverte,
On ne dort qu’à demi d’un sommeil transparent.
Les astres sont plus purs, l’ombre paraît meilleure ;
Un vague demi-jour teint le dôme éternel ;
Et l’aube douce et pâle, en attendant son heure,
Semble toute la nuit errer au bas du ciel.
Parce que je vis ma vie en musique et que celle ci c’est imposée à moi en fraîcheur de matinée, j’ai eu envie de la partager !!!
Je ne sais pas quoi penser, faire, dire, de ce que je ressens !!! et Toi?
Un matin, en discutant ça et là avec ma copine de plume, So. nous nous sommes rendu compte que nous étions en train d’écrire un Billet sur le thème des émotions. L’idée m’est venu de maintenir ce choix de co-écriture afin de partager deux points de vue, deux vécu sur le sujet. Je suis aller lire le billet de Julie, « Ne me demandez pas d’être forte » sur son blog ZunZun, celui qui a inspiré So. Je souhaitais comprendre, le “pourquoi du comment” elle en est arrivée a être chamboulé, et pour quelle raison cette lecture a été le facteur déclenchant de son retour du refoulé.
Aujourd’hui je vous parle des émotions. Je suis une personne plutôt réactive émotionnellement, j’essaye de mener une vie de cœur, ou, toutes les expériences que je vis, je les vis de manière sensible. J’espère et j’aspire à ce qu’elles soient enracinées dans mon cœur, que ma vie soit intense et passionnée. Que tout ce que je vis au quotidien, je cherche a le comprendre, a l’analyse un peu trop peut être mais pour que celui ci soit une force. Quelqu’un a dit justement :
“La connaissance des émotions, c’est l’armes d’un pouvoir silencieux, sensible, tout comme la lumière qui brille au bout du tunnel”.
L’objectif est de trouver notre équilibre. La connaissance émotionnelle que l’on développe au fur et à mesure nous permet de grandir. Je reste pleinement consciente que l’émotion n’a pas sa place dans la société actuelle, pour et par la société. Cette envie de parler des émotions est la parce que bien sur je ne suis pas d’accord avec cela, mais aussi parce que j’observe la souffrance de l’autre, de toi qui à du mal à dire les choses. Comme si dire les choses c’était être trop faible. Comme-ci exprimer ses émotions était mal, ne devait pas être, car cela ne se fait pas en société.
Pourtant une émotion est une réaction humaine
Par exemple, pleurer, c’est une réaction à la tristesse ou à la frustration et au final aussi un signe de bonne santé. Le corps “fonctionne” comme il le doit. Les émotions elles, sont là, de manière naturelle pour diminuer le stress émotionnel qui parce qu’il est évacué par l’émotion n’est pas en effet négatif sur le corps. Pleurer est souvent considérée comme une force intérieure ça nous permet de célébrer le positif et les points positifs de l’événement et nous amène a libérer des choses négatives dans notre vie.
“Les larmes vous aident à ressentir lorsque vous ne savez pas ce que vous ressentez”
Montrer ses émotions et une force parce que cela montre sa vulnérabilité, montrer sa vulnérabilité c’est accepté que le regard des autres sur soi ne compte plus, que seul compte son bien être interpersonnel et ce désir de cheminer vers son intelligence émotionnelle.
Bien entendu, j’ai pris comme exemple le pleur, en général c’est l’émotion que je ressens le plus en toutes circonstances. mais toutes émotions sont a mettre dans le même panier. Chacune des parcelles de notre corps a besoin et souhaite s’exprimer. Retenir ses émotions c’est avoir peur. Et lorsque la peur l’emporte, que l’on tait ses émotions cela consiste a s’enterrer vivant. Au delà de l’apparente “paix” que nous procure l’extinction fugace de ce que l’on veut exprimer au travers d’un émotion, se crée au fur et a mesure un mal bien plus profond. On ne fait qu’accumuler de la tension et du stress. Quoi qu’on en dise la vie est faite d’aventures, qui vont nous ramener a ces émotions, en les décuplant, en accumulant du ressenti non digéré et non accepté.
Tout ça pour quoi? Finir par nous exploser a la figure comme une cocotte minute? Le déni en vaut – il la chandelle?.
Mon fils aîné ma dit un jour : “Maman, tu es mon modèle car tu assumes quand tu pleurs”. Je pense qu’en allant un peu plus loin, (oui bon j’ai pleuré, j’ai été émue comme une maman, fière de voir l’impact de l’éducation positive qu’elle tente de mettre en place, à été récompensé), au delà de mon rapport de maman poule, je suis, d’un coté heureuse de voir que ce que je mets en place porte ses fruits, mais je suis aussi fasciné par la compréhension du monde qu’à ce petit homme. J’ai en oeuvre d’assumer ma fragilité, ma sensibilité, je m’assume sur ce point et c’est pour ça que je peux en parler aujourd’hui.
Elle m’a permis de me connaitre, me comprendre et m’accepter.
Cette fragilité, je l’ai transformé en force, en puissance pour accompagner mes peurs, une fois mais pas deux. JE pense que la peur peut se dompter a partir du moment ou l’on a confiance en ça capacité a être forte, mais une force pure, sereine, non conditionné par les injonctions de la société. Celle que So nommes : Le paraître Elle m’a endurcie rendue forte, et j’en avait besoin. Mon fils a compris que la force vient de l’acceptation de ses blessures, de son expérience, des émotions qui accompagnent chaque pas qu’il fait dans cette vie. J’espère qu’il gardera cela en lui, le plus longtemps possible.
Il y a quelques mois, nous avons vécu un jour très pénible, celui ou parce qu’il est différent il c’est fait “casser la figure” par 5 grands, en cour d’école maternelle. Ce fut un moment très dur pour tous, plus pour moi que pour lui d’ailleurs, qui n’a rien laissé transparaître. Moi qui avait toujours l’impression que le déposer à l’école c’était l’accompagner en enfer, ça ne m’a pas aidé…. Travail étant et aidant, cette mésaventure m’a montré qu’en acceptant d’exprimer pleinement ses émotions, mes émotions sur cet événement, me rendrait plus forte pour lui et pour moi. Combien de parents auraient caché leur peine au profit de la colère? en allant voir la maîtresse? en rencontrant les parents pour que ces enfants soit puni?
C’est une réaction de peur et de protection légitime. Mon choix a été tout autre. J’ai privilégie un échange serin et calme avec la maîtresse. (après avoir pleuré un bon coup, tapé dans un coussin, et crié à la vie au combien j’étais pas contente ). Cette démarche je l’ai faite pour que la “gravité” de la situation, ma propre perception de cet événement, soit mise à jour. Que le ressenti traumatique qui m’a envahi soit évoqué. Pre-venir c’est guérir.
Le temps faisant, l’événement a été “oublié”, mis de coté. Et puis avec les beaux jours (c’est maintenant que le sujet est intéressant pour l’article du jour, hein !!!) mon fils ne voulait pas mettre de short pour aller à l’école. Nous avons parlé. Au final il avait peur, il avait fait le rapprochement que, le jour ou il avait subit les coups était un jour ou il était vêtu d’un short (je ne m’en souviens absolument pas). De ce fait, pour cet enfant de 5 ans, si il mettait des shorts pour aller a l’école on le taperait de nouveau!!!
Autant vous dire que mon émotion a été présente, mais différente. Pour le coup j’avais accepté et évacué la précédente. Pourquoi? parce que je l’ai laissé s’exprimer pleinement sans mesure, sur le moment. Au moment ou cela devait être. Naturellement.
Sauf que lui non. Et c’est la que l’échange fut riche. Je lui ai donc expliqué ce que je tente d’expliquer ici. “Ne pas mettre de short pour aller a l’école, c’est laisser la peur décider et maîtriser ta vie. Les coups, tu les as reçu parce que ces enfants n’ont pas conscience de l’importance d’être humain, il grandirons ou pas. Mais en aucun cas ton comportement et ton choix de vêtement ont et vont favoriser ce genre de répétition”.
Je lui ai simplement dit pour finir. “Mettre un short aujourd’hui c’est dire à ta peur que tu es plus fort, mettre un pantalon c’est la laisser gagner. Accepter d’avoir peur c’est être fort, l’accompagner a l’école c’est lui montrer qui est le chef de ta vie? c’est toi ou ta peur? (il m’a répondu, moi)” et du coup j’ai fini en disant, “c’est en tenant ta peur par la main que tu vas devenir plus fort, t’endurcir et gagner en endurance”. il m’a fait le biceps musclé, et depuis il met des shorts tout les jours !!! même quand il pleut, parce qu’il est plus fort que l’eau sur son corps…(bref ça c’est une autre histoire.)
J’avoue qu’à chaque fois que nous discutons, je m’étonne de m’exprimer ainsi et j’ai toujours une pointe d’appréhension. Je me demande si je fais bien, et si il va comprendre. Apparemment oui alors je continu, mais je me trompe souvent, je suis une maman testeuse, celle qui essai de faire de son mieux en étant simplement moi. Haut perchée !!! illuminée!!!
Cet exemple de vie personnel et pour moi une belle image de ce qui nous motive tous à ne pas nous laisser envahir par nos émotions: La PEUR, et peut être même le manque de confiance en nous, en notre valeur.
Accepter nos émotions, accepter de les exprimer c’est être en phase avec nous – même, en connexion avec notre centre, notre colonne vertébrale. C’est être humain, dans toute son humanité.
Mais cela est un long travail, il est difficile pour moi de relâcher la pression sociale, le conditionnement de l’éducation parentale et sociétale, et cela ne se fait pas en un jour.
Alors j’apprends a être patiente, je prend le temps de la patience tout en exprimant mes ressentis dans le but ultime de devenir qui je suis.
Pour finir je partage avec vous mes petites astuces, qui m’aides au quotidien a mieux vivre mes émotions, à faire avec et relâcher pour mieux ressentir :
1.La relaxation
Elle permet de ce concentrer sur soi, de laisser l’émotion envahir le corps mais aussi de la mesurer, l’ écouter et du coup prendre le recul nécessaire pour la vivre sans en souffrir.
Comment? en se concentrant à l’aide d’une musique douce, en prenant le temps d’écouter son centre. Cela m’aide à relativiser l’Émotion, à la considérer sans la décupler.
2.La méditation
Au delà de la relaxation, la méditation me permet de comprendre d’ou vient l’émotion, d’aller au centre de l’enracinement de cette émotion pour connaitre la vrai raison et d’engager derrière une véritable quête de sens. Comprendre le sens de l’émotion, c’est connaitre la raison de son émergence et du coup de soigner la blessure. Je couple souvent cela avec des H.E (mais ça c’est une autre histoire).
3. Le journal
Ecrire, ou comment évacuer, libérer les émotions en les couchants sur le papier. Très souvent, après ce moment intime de libération émotionnelles, je les brûles, pour qu’elles soient pleinement évacuées. Mais on eut aussi les conserver. Mais comme je le dis, en gardant ses écrits, on conserve l’émotion quelque part….
Il existe d’autres manières de gérer ses émotions : les TCC, l’intelligence émotionnelle…Peut être qu’un jour je publierai un Billet sur l’intelligence émotionnelle (QE) et le rapport au monde de ceux qui le voient au travers les yeux de l’émotion, du cœur.
Si toi aussi tu as des techniques, partage les avec nous !!!
Laisse un commentaire !!
Enjoy
XoXo
Co.
Illustration : The fallen Trooper téléchargement sur wallpprs
Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec toi une expérience personnelle douloureuse, et surtout, les conséquences qu’elle a toujours sur ma vie, 5 ans plus tard… ainsi que mes réflexions sur la façon dont nous accueillons et vivons nos émotions. Continue reading “La vraie force, c’est d’exprimer ses émotions”→
« Il n’y a point de chemin vers le bonheur. Le bonheur, c’est le chemin. Il est plus intelligent d’allumer une toute petite lampe que de se plaindre de l’obscurité » LAO TSEU
La pression, c’est, pour moi, ni de la bière, ni une douce comptine que je me répète sans cesse…. C’est une plaie, ouverte et béante depuis quelques jours.
J’aime tellement m’enrichir de mes expériences et apprendre de mes blessures que j’ai voulu partager ici mes ressentis.
Cette pression est polymorphe*. Et oui, parce qu’il y a Mlle “Subie”, qui est exercée par notre entourage, au travail, dans la société, en famille. Il y a aussi Madame “Intégrée” qui est le résultat de Mlle “Subie” depuis tellement longtemps qu’elle est enfouie en mode “code” interne en chacun de nous. Du coup, on se la met tou-te-s seul-e-s comme des grand-e-s.
Eh oui ! car toi et moi, on n’est pas dupe, personne n’est dénué de pression ! Celui qui me dira : “je ne connais pas de pression, je ne suis que fluidité et paix intérieure”, il habite au Tibet… non ?
En ce moment, je suis sous pression, d’où mon envie de partager. C’est pas la première fois, mais j’aimerais bien que ce soit la dernière.
Cet état de pression me fatigue : sommeil léger et court, peu d’appétit, et aussi une humeur de bouledogue n’ayant pas eu son morceau de viande depuis 3 jours. Alors j’ai envie de dire STOP, et je le dis.
Cette sensation de ne jamais être à la hauteur, d’avoir tellement de choses à faire mais pas assez de temps pour tout. Ce sentiment d’être oppressée, de ne plus arriver à respirer, d’être toujours essoufflée parce que je cours partout et pour tout en même temps.
Je ne me fixe pas d’objectifs. Pour autant, j’ai toujours cette sensation d’avoir plein de choses en tête, à faire, à réaliser, à accomplir. Mais ne les notant pas, eh bien, j’oublie et je me demande alors : “qui, où, quand?” et je me perds encore plus dans un néant d’actions inaccomplies, me laissant le goût amer de l’inachevé et de l’incompétence.
J’ai compris une chose, il y a bien des années : c’est que derrière mes pressions se cache la perfection. Bey oui, je veux que tout soit parfait, forcément. En même temps non, pas “forcément” mais dommageable, car j’ai tellement peur de ne pas réussir, d’échouer, de décevoir par manque de confiance en moi que je me mets la pression de tout faire à la perfection, et du coup, je n’arrive plus à gérer quoi que se soit. Soit dit en passant, est-ce possible de gérer les choses, et est-ce une bonne chose de vouloir les gérer ?
Trop c’est trop : il est temps de lâcher prise.
Finalement, quand je regarde en arrière, je me rends compte que le fil rouge de toutes mes réflexions est la CONFIANCE. Elle nous fait souvent défaut, chacun dans une sphère qui nous est propre, mais elle nous conditionne à être ou ne pas être nous-mêmes, à réaliser ou prendre conscience de nos rêves, à penser à soi et à son bien-être, pour avancer en toute fluidité dans la vie. Je pense et je ressens simplement que plus je me ferai confiance, plus j’arriverai à accepter qui je suis profondément et à ne plus me mettre la pression.
Toi aussi, tu ressens une pression ? quelle est-elle ? *
Tu as déjà réussi à t’en défaire ? partage avec nous tes astuces ! *
As-tu déjà vécu des expériences symboliques ? je t’invite à laisser un commentaire.*
Pour “réussir” à vivre mieux, pour m’accompagner dans cette démarche, je me suis créé des exercices, je les partage ici. Ces petits riens faits avec tout mon cœur et inspirés de mes années de lectures diverses et variées. Ils aident à mieux être et à se débarrasser des mauvais jours.
Enjoy !!!
La revalorisation de soi par le constat : Chaque fois que le manque de confiance en moi arrive, je prends donc le temps de considérer ce que j’ai déjà réussi.
Exercice : Prendre un papier et un crayon et lister les réussites.
Rien n’est possible sans un apprentissage. C’est-à-dire qu’on n’est pas “parfait” mais on devient qui l’on veut être si on le souhaite. Vouloir être “parfait” ou “à la hauteur” immédiatement est une vue de l’esprit. La vie, en général, passe par des étapes, des erreurs pour aboutir à des petits succès puis des grands. La clé : la patience.
Certains objectifs prennent aussi du temps pour se réaliser. Peut-être que tu n’es pas un-e habitué-e de la planification, à mettre en place une “discipline” (j’entends par là un agenda, un rythme, une routine) personnelle, peut-être n’as-tu jamais élaboré des stratégies sur le moyen ou le long terme, ne les as-tu jamais remis en cause, ou améliorées ? eh bien, je t’invite à le faire.
2. Note tes buts, désirs ou rêves et laisse infuser!
Ne vois pas forcément cela comme des objectifs, des injonctions, mais plutôt comme des souhaits, des projets à atteindre. Pas de pression, on se fout la paix ! Arrêtons de nous dire “il faut”, “je dois” car c’est en quelques sorte transformer les projets et tout ce que nous devons faire en défi. Nous avons peur de ne pas être à la hauteur et, partant, d’être rejetés. Prenons plutôt le temps de nous dire :
Je fais de mon mieux
Je montre mes imperfections, je suis humaine
Je suis plus tolérante avec les autres, et donc avec moi-même, j’accepte les différences
Je m’organise autrement, car il y a différentes manière d’accéder aux mêmes résultats
Je prends soin de moi et je me soigne (anxiété, stress, peur, acceptation de soi….)
A force d’être moins exigeante, je serai plus détendue, moins anxieuse de fait. Contrairement à ce que l’on interprète souvent, les autres ne seront pas déçus par nous. Pour une fois, ils se diront simplement que je, toi, nous, sommes humains et que, comme tout le monde, nous avons nos limites. Intervient alors le dépassement de soi et la volonté de lâcher le poids de cette pression pour avancer. Et même, ils seront peut-être rassurés de voir que “Wonder woman”, c’est pas moi ! Pour l’avoir mis en place, j’ai remarqué que cela n’empêchera pas de se sentir bien dans sa vie, mais d’être, en légèreté.
3. Petites actions à mettre en place :
Déléguer, accepter l’aide des autres, de l’extérieur,
Planifier ses journées, c’est éviter de se laisser distraire par les tâches secondaires et d’alourdir les vraies actions à poser,
Fixer des priorités pour la journée, mais sans trop se charger, deux ou trois suffiront,
Équilibrer ses sphères de vie : du personnel et du professionnel, des choses pour votre famille et des choses pour vous-même, du court terme et du long terme. Cela évite de se sentir en dysharmonie et d’avoir l’impression d’être pris en otage, d’être soumis aux autres sans temps pour soi.
Décompresser, méditer, pour mieux accepter les moments dits “plus difficiles” pour y faire face.