Le regard des autres nous fait souvent un effet tel, que tout petit déjà on met une croix sur le fait d’être nous-même.
Je me suis souvent, enfermée dans cette boîte qui me permettait d’être en sécurité. Cette même boîte qui m’a empêché d’être libre, d’être moi-même.
Bizarre hein !!
Alors la question qui se pose aujourd’hui:
A quel moment suis-je moi?, réellement authentique et naturellement moi. Et comment je peux faire pour supporter des environnements qui ne sont pas en accord avec mes valeurs?
L’incarnation nous met sur ce chemin, rencontrant des personnes. Y faisant face, au nom de sa personnalité et en fonction de ces rencontres. Et puis un jour, comme prise à la gorge, littéralement on a envie de s’exprimer, de hurler au monde qui l’on est . Ce “moi profond” qui existe, même si on a tenté de l’enfermer, de le réduire à néant il est pourtant bien présent.
Quand va-t-on vivre pleinement, en complétude?
S’agissait-il d’un manque de force intérieure que de l’avoir dissimulé tout ce temps?
On a toujours dit de moi que j’avais la capacité de saisir l’autre, de le comprendre. Je pense que j’ai développé cette capacité pour pouvoir adapter ma personnalité “atypique” afin de m’entendre, de comprendre, de pouvoir m’adapter, d’être accepté. Finalement j’étais une sorte de caméléon, mystérieux, inaccessible et inlassablement rebelle.
On attache tous de l’importance aux autres, à notre entourage. Quand l’éveil sonne a sa porte, on nous invite a attacher une moins forte importance au regard des autres qui nous pousse ne pas oser être soi, qui nous empêche souvent de ne pas être qui nous sommes et nous laisser conduire par les autres.
Pour ma part, je n’en pouvais plus. Alors j’ai décidé de passer à l’action. De prendre soin de moi. Premier pas, non des moindre un rdv osthéo.
Avez – vous, vous aussi parfois l’impression de vous laisser conduire par les autres?*
Ressentez- vous le fait de ne pas être à l’aise avec vous-même?* dans n’importe quelle situation?*
Force est de constater que les choses ne sont pas si simple. N’est pas lâche, ni faible, ou sans personnalité cet autre, soi, qui gomme sa propre personnalité au profit du communiquant. Notre comportement, notre adaptation de jeunesse ont fait que l’on a pu échanger, mais on finit par se consumer intérieurement, petit à petit… C’est lorsque déposséder de son libre arbitre, de sa liberté de penser et de dire, qu’un jour, on a explosé. C’est la fin du contrat de survie. C’est l’affirmation de trop plein.
Cela peut arriver de bien des manières: Littéralement, Physiquement, Médicalement pour que l’on puisse se développer profondément. Pour que l’on puisse exprimer pleinement, sa personnalité.
Alors cela ne veut pas dire ne plus avoir envie de s’adapter aux autres. c’est prendre conscience de son authenticité et cette nécessité d’être et d’ échanger avec l’autre, avec soi, dans sa simplicité.
Mais qu’est ce donc cette authenticité ?
J’ai envie d’appréhender ce monde que je vois sous sa forme la plus authentique. Pour être authentique et voir l’authenticité du monde, je prends le parti de me dire qu’il faut se voir tel que nous sommes, se connaître vraiment, sans masque.
C’est être fier de pouvoir dire que petit à petit ont parviens à l’expression de son “moi profond”, de sortir progressivement de cette bulle façonnée par la société, par l’Éducation tout en remerciant les personnes qui ont fait partie de sa vie, d’avoir pousser son soi a se protéger de cette manière et en remerciant aussi la vie de nous avoir fait comprendre l’intérêt ultime d’accéder à cette révélation.
Je me suis beaucoup inspirée des grands penseurs de ce monde et j’ai beaucoup lu, aussi, je me suis renseignée, documentée et je partage mon vécu. Je me rends compte aujourd’hui que se confronter à son environnement, s’adapter, se n’est pas fuir qui nous sommes. Au contraire c’est faire preuve de sensibilité, c’est être à l’écoute de l’autre et finalement c’est cela aussi être authentique, que d’être sensible à l’autre.
La nature de chacun ce n’est pas forcément de s’adapter à l’autre mais plutôt de s’écouter, de se reconnaître, d’être bien, en équilibre c’est-à-dire que tout soit et semble fluide. A partir du moment où l’in se sent en inadéquation avec son environnement son corps entier le ressens.
On est pas bien, on peut avoir des maux de ventre, des maux de tête. Notre corps nous préviens, nous alerte. Si on ne l’écoute pas à ce moment-là, on va connaître des dysfonctionnements, dissonance, un mal-être. Vivre cela nous permet de nous questionner sur nos choix.
Aujourd’hui je veux être moi-même.
Voila ce que l’on entend dans cette alerte.
Pour être soi-même, on dois dévoiler nos émotions, dévoiler qui nous sommes. Non pas aux autres mais à soi-même, rester fidèle à soi-même envers et contre toutes influences aussi bien; positives que négatives. Etre influencé par l’autre ce n’est pas être soi-même. Ce que l’on pense être de soi-même est, ce que l’autre nous voit être, nous veut être.
il nous façonne fonction de ses attentes.
Lorsqu’on se préoccupe de ce regard extérieur sur nos choix, notre vie, c’est une forme de “quête” de l’approbation.
Mais pour autant en quoi avoir l’approbation des autres est si majeur pour soi?.
L’approbation !!! Combien de fois par jour demande-t-on l’avis des autres? Combien de fois demande-on à l’autre de nous dire si ce que nous pensons est bien, si ce que nous décidons est bien, si on fait le bon choix? L’approbation de l’autre par peur de se tromper d’avoir raison?…par manque de confiance en ce que l’on sait!
N’est ce pas quelque part une blessure d’enfant, celui que j’étais et qui est gommé par l’expérience?
Quand je regarde mes fils grandir, évoluer, je me rends compte à quel point ils sont authentiques et à quel point j’essaye de les façonner au travers de règles au travers de bienséances, du conventionnel. De ce que la société nous impose, de ce que l’éducation semble être. L’enfant est le reflet de l’enfant intérieur qui nous parle. De cet enfant que nous étions, de notre naissance à nos 7 ans. Reprendre son pouvoir personnel, c’est ce qui nous est demandé. L’enfant est spontané, il est lui naturellement, il n’a pas encore cette réflexion, il est plein de rêve et tout est possible. C’est nous, en grandissant qui nous déconnectons de notre enfant interieur par l’ego, la vie. Pourtant faire appel à l’innocence de cet enfant en nous, nous permettra d’avoir des pensées optimistes et des pensées alchimiques, créatrices, qui feront que nous pourrons être créateurs de notre vie. Nous permettre nos rêves c’est nous accorder le droit de les concrétiser dans la matière. En faisant cela c’est aussi laisser la part authentique de notre être prendre racine dans la réalité de la vie.
Le fait de laisser vivre l’âme de l’enfant est – ce synonyme de ne plus être adulte, de ce perdre dans ses responsabilités?
Nous sommes responsable de cet enfant là, devenu esclave, héros affligé ou adulte révolté dont le caractère se forge en devenant. Pour beaucoup c’est la difficulté une fois devenu adulte de se reconnecter à ses rêves pour créer l’envie de les réaliser en tant que projet. Etre adulte c’est accepter de vivre les phases de la vie, d’évoluer et de maturer naturellement sans perdre en authenticité et simplicité. Un adulte peut être autre que cette image négative de “triste et ennuyeux”. Il ne tient qu’a moi, toi de développer son ” clean – Self ” (défi personnel afin d’être enfin son propre soi).
Le masque que j’ai sculpté en fonction des environnements que je côtoie , à marqué le retrait de ce passage d’enfance .
Mais qui suis -je en tant qu’adulte, tel est la question?
L’ adulte ne doit plus avoir peur d’avancer car au final la vie c’est des étapes qu’il faut passer. La pensée d’un chemin ou le cheminement interpersonnel.
Nous vivons une très longue partie de notre vie, voir toute sa vie en mode survie. Peut-être était-ce par peur d’être rejetée, blessée, ou peut-être de peur d’être acceptée tel que nous sommes. Surement ce qui devait etre car nécessaire pour continuer sur ce chemin comme un mécanisme de défense.
Aujourd’hui, on nous invite à faire la distinction claire entre le caractère et la personnalité. Entre le masque de personnalité pour se cacher derrière une fausse image, un autre soi, et ce caractère qui est Soi, qui n’est pas un jeu.
Au final notre âme a été empreinte d’un masque de protection celui qui était de fausseté, quand on prend conscience de cela on est entre deux mondes. Celui ou on est bien, enfin Soi et le monde fait de fioritures que l’on subis. On nous invite à laisser notre léger nous envahir, de s’ouvrir et de gagner en transparence. A ne plus choisir de subir mais vivre. Être.
Pour conclure se magnifique mélange de pensées et ressenti, je dirai que la peur de l’inconnu (le vide en soi, le regard des autres, ne pas savoir ce qu’il se passera dans le futur…) est une vision de l’esprit que nous avons tous, qu’ accueillir la vie en confiance en se disant que chaque jour, chaque choses qui nous arrivent, font de nous ce que nous sommes. Et tel que nous sommes et nous finirons un jour par nous révéler au monde pleinement.
Je n’ai plus envie de m’étouffer de m’enfermer dans une boîte pour faire plaisir aux autres. JE n’ai plus envie de répondre à leurs attentes de perfections. J’ai envie de m’épanouir, de m’allonger dans l’herbe au milieu de pâquerette et de regarder le ciel plein de gratitude.
Et je le fais !!!!